Entraînement

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Le Roy avait octroyé une après midi de repos à son fidèle écuyer qui avait décidé de se rendre au terrain d'entraînement pour améliorer son jeu de jambes. Il en avait assez de mordre la poussière à chaque fois qu'il combattait face à son maître. Il voulait au moins tenir quelques minutes face à lui avant de se retrouver face contre terre.

Après avoir finit ses obligations de la matinée et mangé un morceau aux cuisines, Aed se précipita sur le terrain d'entraînement qu'il trouva... complètement désert... Étonné et un peu dépité, car il avait espéré trouver un adversaire ou moins quelqu'un avec qui s'exercer, il se dirigea vers l'équipement et prit une épée.

Il pensa qu'il aurait l'air ridicule à taper dans le vent, mais tant pis il devait quand même travailler ses passes, fentes, et tout le reste. Il commença donc à s'attaquer à un adversaire invisible, puis à un autre et encore un autre. Le jeune homme était surexcité, il virevoltait, esquivait des attaques invisibles, jetait à terre ses adversaires que lui seul pouvait voir.

Après de longues minutes, il s'arrêta un instant et se dirigea vers la gourde qu'il avait emporté et y but de longues gorgées. De la sueur dégoulinait de son front devant l'effort accomplit. Il s'accorda une petite pause avant de reprendre son entraînement, et espéra que quelqu'un arriverait pour jouter avec lui.

[hj : je me dévoue, jeune écuyer, mais les gonzesses... euh les filles peuvent venir aussi !]

A son habitude, le chevalier romain passait près du champ d'entraînement, il s'entraînait tous les jours pour ne pas perdre sa forme physique et il avait la nostalgie des passes échangées avec son ami Hector de Winter...

Qui plus est, il savait que les jeunes femmes de la cour aimait admirer les prouesses des jeunes et beaux chevaliers, la demoiselle de Mannach elle même l'y avait autrefois remarqué... il espérait au fond de lui, un jour, y percevoir la dame de Blaye qui occupait ses pensées.

Là, pas de nobles dames, pas d'ami de Winter, juste un fort jeune homme qui faisait d'amusantes passes, non dénuées de justesse, contre d'invisibles mais certainement valeureux adversaires...

Le beau Charles le regarda agir, le quasi gamin ne se débrouillait pas mal, il était vif et impulsif... indéniablement combatif.

Il le laissa jouer son jeu, et au moment où le fort jeune homme allait boire décida de l'aborder...

- Messire, je n'ai pu m'empêcher de remarquer le fougue de vos passes, et serait enchanté de vous montrer quelques "bottes" qui pourraient bien les rendre plus efficaces... en avez vous le temps et encore l'énergie ? dit le beau jeune homme d'un air rieur...

- Mais permettez moi au préalable de me présenter à vous... je suis Charles, 3ème fils du Comte de Padoue et suis l'ambassadeur du Saint Père en terre de Bretagne... il s'inclina d'un air un peu canaille.

Invité

Alors qu'il avalait une gorgée quelqu'un vint l'aborder. Il s'agissait d'un homme plus âgé que lui, donc plus expérimenté. Le jeune Aed fut particulièrement enthousiaste quand il lui proposa de jouter avec lui pour lui montrer de nouvelles bottes. Il répondit en jetant sa gourde sur la table

Je suis en pleine forme pour apprendre!!! Je vous suis Messire!

Puis il se présenta à son tour en s'inclinant

Je suis enchanté! Je me nomme Aed Sidewalks, fils aîné du Seigneur Sidewalks, et écuyer du Roy Mordred!
Je ne suis pas encore chevalier mais je m'entraîne pour et j'espère qu'un jour mon Roy ne fera cet honneur!

Le jeune écuyer récupéra son épée, et se plaça face au Seigneur de Padoue. Il était légèrement plus petit que lui, mais son avantage était qu'il était encore en pleine croissance et avait donc la possibilité de grandir encore de quelques centimètres. Il leva son épée et dit.

Je suis prêt Messire à apprendre!

Le jeune Ambassadeur continuait à sourire à l'encore plus jeune écuyer de Mordred.
Il retira sa cuirasse portant les insignes du Saint Père, pour être plus à l'aise, sa manière de combattre reposait plus sur la souplesse que la force.

- Eh, bien jeune écuyer de Mordred, je vais vous montrer quelques mouvements inconnus sous vos contrées... essayez de me suivre, vous verrez que c'est plutôt amusant même si je pense que vos adversaires ne verront pas ces passes de façon humoristique...
Là, je vous propose de m'attaquer ...

Charles se mit en garde... Il combattait "à la romaine", armé d'une épée plus courte que les orcaniens, sa technique consistait à frapper l'adversaire aux jambes à la suite de mouvements tentant de laisser croire que le torse était visé... Il attendait l'attaque du jeune homme qui, vu l'aperçu qu'il en avait eut, promettait d'être fougueuse.

Invité

Selenas se promenait dans la Cour du château, étant fraichement arrivé d'un épuisant voyage depuis Rome, et, franchement excité par le long chemin qu'il avait parcouru, décida d'aller s'excercer un peu à l'épée, en attendant le début de soirée pour aller s'annoncer au Roy Morded. En effet, sa grande excitation l'empêchait de tenir en place, et il s'imaginait mal aller voir le Roy d'Orcanie sans s'être au préalable calmé.

Lorsqu'il arriva sur le terrain d'entrainement, grâce à l'aide d'une dame qui semblait avoir succombé à son charme, il apreçut soudain les armoiries du Saint Père, et, non mécontent d'avoir trouvé le fameux ambassadeur déjà sur place, lança à la cantonnade :

- Y a-t'il un chevalier Romain ici ? Par la grâce de notre Seigneur, je serais fort heureux de savoir de qui il s'agit ! Non nobis domine sed domini tuo da gloriam !

Puis il s'approcha d'un banc et s'assit lourdement, las de la longue route, et pourtant tous les muscles tendus.

Charles avait pris la position classique de parade, s'apprêtant, par un mouvement tout en souplesse, à esquiver et à frapper une jambe découverte du plat de son glaive... il était fort concentré quand sa belle attitude fut un peu ruinée par une étonnante déclaration en latin émise d'une voix forte...

- Comment dit-il en se tournant vers l'inconnu... arrêtant le jeune écuyer d'un geste de paix.

Il vit alors un homme jeune portant armes du Pape, vraisemblablement Chevalier du Saint Père... et en fut tout à fait surpris.

Dans son meilleur latin, et Dieu seul sait si son excellente éducation lui donnait richesse et subtilité de langage, il lança :

- Il s'agit de Charles, troisième fils du Comte de Padoue, Haut serviteur du Saint Père... De Charles, ambassadeur du Saint Père pour les Isles de Bretagne, de Charles de Padoue, Chevalier du Christ Roi qui se demande à qui il peut bien avoir affaire !

La voix était cultivée, posée mais dénotait un côté viril, un peu trop sur de lui, un côté Charles qui parfois agaçait en Orcanie... les hommes en tout cas !

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Aed avait attaqué avec sa fougue habituelle. Son adversaire avait riposté à son tour en s'attaquant aux jambes du jeune écuyer. Surpris celui-ci fit un bond sur le côté. Il attaqua à nouveau et vlan une nouvelle tape sur les jambes.

Le jeune homme commença alors à comprendre la technique du Serviteur du Saint-Père. Il allait mettre à l'épreuve sa compréhension quand il entendit une voix s'élever et parler en latin. Charles fit un signe au jeune écuyer de s'arrêter. Celui-ci obéit, abaissa son épée et observa l'homme assis sur un banc un peu plus loin. Tout comme Charles il portait les couleurs du Saint-Père.

Il écouta Charles parler avec une voix cultivée mais aussi virile, le jeune Aed le trouva un peu trop sur de lui quand il parla et cela l'agaçait un peu.

Invité

Selenas sourit lorsqu'il entendit la voix du Chevalier de Padoue. Effectivement, il était bien présent. Se levant vivement, il salua son "collègue" et fit un signe de tête à Aed, montrant ainsi qu'il pouvait parler si l'envie lui prenait. S'inclinant légèrement devant Charles, il se présenta :

- Il a affaire à Selenas, Romain, Serviteur du Saint Père dans la Noble Terre du Seigneur et au-delà, fils de Théodorik, Duc romain, novice Inquisiteur et Porte Parole du Saint Père en ces lieux ! Continuez à vous excercer, et, si vous le désirez, je pourrais me joindre à vous plus tard ! Il faudrait d'abord que je m'échauffe, me repose un peu car j'ai parcouru une bien longue route, et trouve la force de me lever, mes braves !

Sur ce, il souffla un peu et se mit debout, avant de perdre l'équilibre et se ratrapper sur le banc. Il était bien plus fatigué qu'il ne le croyait, mais prétendit avoir juste eu un petit malaise, en se redressant rapidement. Sans doute le climat et la route...

Charles se tourna vers Aed :

- Noble écuyer du Roi Mordred, il me semble que j'ai malheureusement à m'expliquer avec le Seigneur Selenas, mon pair ... mais je vous promets un entrainement à deux si vous voulez bien m'aider à accompagner le Seigneur Selenas à mes appartements pour... qu'il s'y repose.

Il s'adressa ensuite à son "pair" ...

- Seigneur, avant que je vous introduise auprès du roi Morderd, vous aimeriez certainement pouvoir récupérer un instant dans mes propres appartements... vous n'y trouverez pas l'équivalent de nos palais romains, mais surement mieux que l'auberge locale...

Invité

Selenas balaya la proposition en un geste de la main, puis sourit de plus belle, avant de ricaner un peu :

- Non, je n'ai pas envie de me reposer ! Ce voyage m'a...donné envie de me défouler !

Sur ce, il bondit en avant, dégainant sa courte lame (guère plus grande qu'une dague), et s'était mis en position de combat, en position profil, la main droite en avant. Sa hache se balançait mollement sur son dos. Il avança rapidement, se mettant en quarte, et faisant signe à son camarade, et futur adversaire, d'approcher.

- En garde, Chevalier de Padoue, montrez donc que vous êtes la fierté de Rome ! Allons, du nerf ! Admirez, Aed, et analysez !

Puis il couvrit le peu de distance entre lu iet les deux jeunes gens, poussant un cri de guerre...

Charles fut surpris par ce défi, la chevalier semblait exsangue et il le jugeait peu intelligent de se mesurer à lui dans ces conditions... mais défi était lancé et il se devait d'y répondre.

Il se contenta d'esquiver cette attaque un peu faraude, pour voir jusqu'où irait son adversaire et, plus prosaïquement, le faire courir... A adversaire peu en forme oppose ta vivacité lui disait son maître d'arme. Le seul inconvénient de cette tactique était qu'ainsi, il laissait à découvert le jeune écuyer de Mordred.

Invité

Charles esquiva facilement le coup qu'avait envoyé Selenas...Mais celui-ci releva sa lame bien plus brusquement que son "état de fatigue" aurait du lui permettre. Un coup de martel à droite, suivi d'une retraite, puis d'une nouvelle fente, cette fois-ci, frappant à gauche. Il attaquait uniquement Charles et ne faisait pas du tout attention à Aed, qui n'était pas sensé participer, mais seulement regarder et apprendre.

Après cet enchainement, il se recula vivement et laissa à son adversaire le soin de prendre l'initiative.

- Vous êtes habiles, mais j'ai plus d'expérience que vous, vous savez.

Il parla alors au jeune écuyer :

- Dites-moi, jeune homme, avez-vous déjà combattu ?

Puis il baissa sa garde, feignant un manque d'attention.

Invité

Le jeune écuyer bondit sur le côté quand le chevalier romain attaqua. Il s'éloigna un peu de la bataille pour pouvoir observer, les passes, les bottes et les feintes des deux adversaires. Il apprécia de pouvoir observer d'aussi près un combat ce qui lui permettait d'apprendre des nouvelles techniques sans avoir à prendre des coups.

Il continuait d'observer quand le Seigneur Selenas l'interpella, il répondit.

Non Messire! Je ne fait que m'entraîner avec le Roy Mordred qui m'enseigne quelques bottes, et puis je viens ici m'entrainer face aux gardes du château et parfois quand j'ai de la chance face à un chevalier! Mais je ne me suis jamais retrouvé dans un véritable combat! Je ne suis qu'un écuyer après tout!

Charles souriait, le sire Selenas était un vrai fourbe, il avait feint la fatigue afin de mettre en confiance le bel ambassadeur... et, là, comble de la fourberie feignait l'inattention et "offrait" une ouverture qui pourrait sembler facile.

Que riposter à cela ? Uhm, pensa le jeune chevalier ... ceci !
Il fit semblant d'attaquer de front l'ouverture du chevalier pour se laisser quasi glisser sans se découvrir et venir, presque à terre aux pieds du jeune homme, frapper son talon... la quasi glissade, très contrôlée, en fait, terminant sa "course" hors de portée de l'adversaire...

- Je suis chevalier, Messire, mais diplomate de profession, personne n'est parfait ... même au coeur de la noblesse de la cour du Pape !

Il souriait, toujours en garde... ou plutôt "en danseuse", c'est à dire prêt à l'esquive, il n'était pas combattant de force et le savais, son maitre d'arme l'avait spécialisé ... par ces simples mots "l'adversaire ne doit te toucher"... et, de fait, pour le moment, chance ou habileté, peu y arrivaient... fort peu.

Invité

Il avait suffi à Selenas de repousser l'épée traitresse qui semblait vouloir menacer sa tête...Mais Charles opta finalement pour une sorte d'attaque qui le fit passer au niveau des pieds du Chevalier ! Quelle attaque magnifique ! Une passe d'arme contrôlée, qui avait permise à Charles de tromper son adversaire...

*Merci de me montrer ta tactique, petit homme, car je ne dévoilerai pas la mienne !*

Il se retourna vers son adversaire, position quinte, et avançant lentement vers lui. Il fit passer sa garde en tierce, protégeant son flanc droit, et, cette fois-ci, approcha sans attaquer. Fixant les yeux de Charles, il se mit à marcher de côté, faisant lentement le tour de l'endroit où se trouvait le chevalier. Constitution moyenne, et attaques habiles...Il devait se méfier. Lui-même était spécialisé dans la mêlée brute de la bataille et les attaques sauvages. Il savait qu'il aurait du mal à gagner ce combat, il décida alors de continuer à feindre la fatigue, faisant mine de trébucher une fois, mais se redressant vite. Il tenta de prendre son camarade au jeu des mots :

- Eh bien, mon ami, comment vont les nouvelles.

Et il guetta sa réponse, près à l'analyser encore et encore.

Uhm... Charles avait au départ trouvé très agréable de rencontrer un Chevalier du Christ en ces coins reculé, sauvages... Mais, là, cet homme qui, à priori, aurait pu être un ami, blessait le sens de l'honneur de Charles.

Et ce sens de l'honneur était une valeur primordiale pour le noble romain, essentielle était le mot juste... il eut, malgré lui, un froncement de sourcil. Ce chevalier n'était que fourberie, quelle affreuse différence avec l'amitié qui s'était nouée en deux passas d'arme avec le sire de Winter, là, Charles ne ressentait pas de haine, mais une méfiance naturelle... une méfiance profonde.

En conséquence il décida de ne pas jouer à l'amitié avec son adversaire et de maintenir sa garde levée ouvertement... et, avec un peu de provocation dans les yeux, de continuer, légèrement, sans excès mais sans arrêt, son petit jeu de jambes...

- Fort bien, dès que nous nous déciderons à cesser ce duel cordial, je vous informerai de tout ce que je sais de l'Orcanie, des négociations avec la Bretagne, de l'Austrasie, de ... ce qui se passe ici !

Il voulu conclure d'un sourire franc et y parvint presque ... heureusement qu'il était "diplomate"...

Invité

Selenas remarqua le froncement de sourcils de son collègue, et se demanda ce qu'il se passait. Il se demanda soudain si Charles jugeait l'épée de son adversaire trop courte comparé à la sienne, mais décida finalement de continuer le combat, et d'aviser après.

- Ma foi...cela serait fort sympathique de votre part...Jugez-vous mon épée trop courte comparé à la votre ? Elle ne me gène guère.

Et Selenas repartit dans une série d'attaques rapides, sans jamais achever son mouvement. Toujours le même enchainement : Tête, flanc gauche, flanc droit, flanc gauche, tête. Les attaques étaient rapides et habiles, au point qu'il fallait que Charles pare chacune d'elle, sinon quoi, il aurait été "touché"...

Après cet enchainement que son ancien mentor lui avait appris, il colla rapidement sa lame à celle de son adversaire et se baissa rapidement, envoyant son arme vers la gauche, et lui plutôt à droite. L'effet était que, soumise à deux force contraires, la lame de Charles se pencha vers la gauche, là où elle était le plus attirée. Puis, dans un mouvement sec, selenas la chassa, avant de se relever...

Sa fatigue n'était pas tant mimée que ça, car, avec un bruit sourd, ses jambes lâchèrent et il se retrouva soudain à genoux...ne voulant pas que la passe d'arme s'achève ainsi, le chevalier fit une roulade sur le côté, ne voyant plus son adversaire, et sentant sa fureur le prendre soudain : quel idiot ! Son corps ne lui obéissait plus, c'était un vieillard !!! Il se calma en une fraction de seconde, qui lui suffit pour se remettre debout et culbuter sa barbarie, l'enfouissant au fond de lui. Ne pas céder. Il ne devait pas devenir fou furieux...Se contenir...Souffler.

C'était bon, il avait repris le contrôle, mais la longue seconde qu'il avait utilisée pour se calmer avait permis à Charles de se rapprocher, s'il le désirait, car Selenas ne le regardait plus.

Charles était toujours en alerte mais son jeu d'esquive lui coûtait un attention folle et une énergie démesurée, il détestait ce combat...
Les attaques de Selenas étaient aussi habiles que violentes et quand il du en parer une qui faillit toucher sa tête , il ressentit une douleur irradier son bras.

Il ne rêvait que finir ce duel, l'adversaire était rude, trop rude, comme s'il voulait prouver sa valeur, brutalement, sans même laisser le choix à son adversaire.

Charles esquivait, sans cesse et parait encore malgré son bras droit encore endolori... quand... surprise Selenas flancha !
Instinctivement, le plutôt bon escrimeur qu'était Charles su que là ce n'était pas feinte... Charles ne pu manquer de voir l'ouverture que cette chute lui offrait, Selenas était cuit, vraiment à lui... il leva vivement sa lame pour en frapper du plat la tête de ce ... et renonça, non, il ne voulait pas le frapper. Il se dégagea au contraire loin de son adversaire et lança bouclier et glaive, d'un air las... et lança :

- Assez pour moi, sire Selenas, vous êtes un chevalier et un guerrier hors pair, je suis pour ma part fourbu et las... il lui offrit un franc sourire... Accepterez-vous enfin mon hospitalité et une coupe de merveilleux vin de Samos que j'ai fait transité dans mes bagages ??? Vous êtes aussi le bienvenu, jeune écuyer royal, si vous voulez découvrir le meilleur vin du monde connu ! Il eut un rire franc.

Seul Aed avait pu voir que Charles aurait pu frapper et allait le faire ... Selenas n'avait pas vu ce coup jamais porté qui aurait signifié sa défaite... sur un coup de fatigue... navrante victoire pour un navrant combat.

Invité

Soudain, tout disparut. Ne restait plus qu'un gout de sang dans la bouche et des yeux rougies. Une lame, une hache. Saisir ses armes et se ruer contre tous le êtres vivants présents. La mort, la mort, la souffrance des autres.C'était tout ce qui comptait.

*Aïe, c'est reparti...*

Saisissant sa hache, bavant et grognant comme une bête sauvage, tremblant de tout ses membres, Selenas sentit sa fureur contre tout l'envahir.

*Stop, ça ira comme ça...*

Il rangea rapidement son arme et se retourna, rouge de honte.

- Veuillez m'excusez...Je...

Sentant qu'il perdait ses moyens, Selenas raccrocha son arme dans son dos, et inspirant à fond, s'excusa de nouveau :

- Vous avez raison, achevons ce duel inutile. Je ne sais pas ce qui m'a pris d'engager cette bagarre inutile et digne de mercenaires indisciplinés et saouls...Il m'arrive parfois, je dois vous l'avouer, de ne valoir guère mieux qu'une bête sauvage...Certes, il vaut mieux ne pas me croiser dans cet état de fureur, qui arrive d'ailleurs rarement et dont vous avez vu les premiers symptômes ici même. Je suis encore sincèrement désolé, je croyais maitriser la situation. Je d'ailleurs que c'est la faute à cette...sorte de maladie mon envie de combattre directement. C'est à cause du voyage, je n'ai jamais eu auparavant manqué d'occasion d'assouvir ce genre de bas-instincs, et j'espère pouvoir m'am...me battre contre païens et parias avant que ce mal me rende presque à moitié fou. J'accepte volontier votre coupe, et doute que vous ayez affaire au fou furieux que je puis être parfois...Surtout devant une bonne coupe de vin ! J'apporte moi-même du rosé de Rome, et même un magnifique cru des vendanges jadis florissantes Austrasiennes que j'ai acheté il y a déjà de longues années pour la partager avec un hôte tel que vous !

Sur ce, il sourit de nouveau, perdant encore son visage fatigué, malgré encore quelques rides. S'inquiétant de l'aspect qu'il avait aux yeux de ses camarades, il eut un air triste et rougit légèrement.

- J'espère ne pas être descendu trop bas dans votre estime...Si jamais c'était le cas, informez-en moi, je ne souhaite pas être considéré comme un fou dans mon dos ou je ne sait quoi....

Charles avait une excellente éducation, il ne pu donc jamais, oh grand jamais, penser "oh putain, il est grave celui là"...
Il se contenta de sourire à Sire Selenas, et de lancer un regard d'avertissement au jeune écuyer, un regard qui voulait dire "si tu n'entres pas dans mon jeu, nous ne sommes plus amis"...

Et le bel ambassadeur, passé un joli moment de frousse quand l'autre cingl... quand le chevalier l'avait un peu menacé, tendit la main à son ex adversaire, sourire parfait aux lèvres...

- Fou ? Mais Chevalier, comment un camarade comme moi, un chevalier du Christ Roi, comme vous, pourrait penser cela... Vous êtes envoyé par le Saint Père et je suis ici son ambassadeur... bienvenue à vous inquisiteur Selenas, de la part de votre soutien ici, l'Ambassadeur de notre bien aimé Saint Père...
et qui a hâte comme le jeune Aed, je pense, de découvrir les merveilles que vous nous avez amené !!! Allons-y, messieurs !

Il avait failli ajouter "et hop la" mais ce serait certainement trop...

Invité

HJ : A toi Aed... ^^
Comment ça cinglé ? XD

Invité

Le jeune Aed avait observé le combat la bouche légèrement entre-ouverte d'ébahissement. Il avait été impressionné par la vitesse à laquelle les deux adversaires enchaînaient les attaques et passes. Il pensa que jamais il ne pourrais atteindre un tel niveau en épée. Il ne pouvais pas dire lequel des deux étaient le plus fort, ni lequel dominait jusqu'à ce que le corps du Seigneur Selenas ne flancha. Celui tomba à genoux. Aed cru un instant que Charles allait profiter ce cet instant de faiblesse pour finir le combat, mais celui-ci bon Seigneur renonça et préféra s'éloigner pour annoncer la fin de ce combat.

Aed apprécia cette action et sourit à Charles mais ce sourire s'effaça face au comportement du Seigneur Selenas. Aed mit la main sur le pommeau de son épée près ainsi à s'en servir. Cependant cela ne servit à rien car le Chevalier du Christ su se contenir. Le jeune écuyer dit

Je serai ravi de vous accompagner Mes Seigneurs et de goûter ce rosé venant de Rome dont on m'a dit beaucoup de bien, bien que je ne n'y connaisse pas beaucoup en vin!

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