Quête n°4 : Embrasse ton ennemi

HJ: rhooo oui bah j'ai po regarder

HJ: Je sais je te taquine

[hj : op's, on m'attend ????]

Charles allait répliquer au jeune Exodus que l'on ne hurlait pas dans les couloirs d'une demeure seigneuriale quand il s'aperçut que cette manière de demander assistance ou explication pouvait être redoutablement efficace...

Donc, il se contenta de reprendre place en écoutant le seigneur local faire l'exposé de la situation ... fronçant les sourcils à l'évocation du Démon.

Après ce bref exposé, se sentant un peu le chef de l'expédition, il exposa d'un voix douce et virile qui faisait trembler les dames et énervait les hommes :

- Monsieur le Comte de Kragsleft, il va de soit que vous pouvez compter sur mon glaive pour chasser de vos terres un oeuvre du Diable... et il va aussi de soit que je ne saurais accepter quelque récompense que ce soit pour ce qui est un devoir de chrétien, devoir qui veut que où que l'on soit le mal est l'ennemi à combattre... Mais, avant tout -il pris un regard moins diplomate devenant beaucoup plus enquêteur- j'aimerais en savoir plus.
- Vous parlez en effet de monstre mais quelqu'un en a-t-il donné une description plus précise ? Et en quoi a-t-il agit en mal ? De plus il semblerait selon vos dires qu'il se soit installé dans un château... à qui appartient ce château ?

Le jeune chevalier semblait détendu, il parlait de monstre comme il eu pu parler d'un air à la mode, sur un ton léger quasi badin... non par pure inconscience comme on pourrait le croire mais juste par bonne éducation prégnante

[Je passe mon tour...Je suis puni et je peux pas aller sur mon ordi]

Je reviens après les vacs, m'attendez pas !


Exodius reste à sa place sans rien dire et il écoute, au niveau RP.

HJ: Ah oki, je reviens vite avec Nathan alors

Le comte ne s'inquiéta guère du ton d'investigateur qu'avait pris le chevalier de Padoue. Après tout, lui n'avait rien à se reprocher, il lui répondit donc calmement.

Ce château est un ancien fort construit sur les ruines d'un temple païen capturé à l'époque par les romains. Ce mage me l'a acheté, je n'avais pas de raison de le lui refuser de me débarrasser de ruines encombrantes et au prix qu'il m'en offrait seul un fou aurait pu passer à côté d'une telle occasion. Si j'avais su à l'époque. Dit il en baissant les yeux tristement. Il se reprit alors et se redressa pour s'adresser de nouveau au groupe d'aventuriers.

Il s'est donc installé dans le château et rapidement les habitants des environs m'ont signalé les disparitions. Je ne voulais pas croire qu'un vieil homme seul puisse causer tant de tort à un comté entier. Les villageois fuient la région. Je ne pourrais plus honorer les impôts du roi si cela continue.

Mais revenons à ce mage. Comme je vous l'ai dit j'ai voulu enquêter mais impossible d'approcher le château désormais avec ce brouillard. J'ai même fais appel à un druide. Le bougre ne m'est guère venu en aide. Il m'a simplement indiqué que ce brouillard avait été créé par un dément et que ce type de magie n'était pas toléré chez les païens. Il a ensuite ajouté qu'il ne pouvait combattre un mage aussi puissant mais qu'il connaissait quelqu'un capable de venir à bout de ce brouillard et peut être du mage lui même.

[hj:j'ai corrigé mais j'ai dus en oublier :$]

[ hj : bon dieu de bon dieu Maître/Talbot les "é" et "er" c'est de pis en pis.. et maintenant tu me fais des "ait"à la place des "ais"... signé la correctrice folle]


Charles écouta sagement, sous sa tête d'apparence un peu folle, il était un jeune homme fort équilibré et droit... Mais il ne pu s'empêcher de tiquer à la notion de collaboration avec une sorte de sorcier breton. Son éducation au coeur de la curie romaine, aux côtés de son père le Comte, Chambellan du Saint-Père, ne le portait pas à l'admiration des hommes voués au bûcher.

Il ne dit mot pendant le speech du comte, mais une légère révulsion, totalement épidermique, l'envahissait.
Il ne pu retenir à la fin du petit discours introductif un :

- Comte, je ne partage en rien les croyances de ces sorciers païens, je n'approuve en rien ces affreuses pratiques sataniques que sont la soit disant magie ou plutôt la sorcellerie... Mais, si vous estimez que ce sorcier a des informations à apporter et que la Question ne sera pas nécessaire pour les lui soutirer, je pense que je peux écouter cet homme...

C'était là, pour lui, diatribe raisonnable... aussi offensante qu'elle pu paraître.

[J'ai pu me connecter en cachette...Yipiii !]


Exodius avait écouté les paroles du comte sans rien dire, et avait suivit des yeux une jeune domestique qui semblait errer dans les parages. En fait, il faut bien l'avouer, il ne se souciait guère plus du comte et de ses histoires, mais juste du beau visage et des beaux cheveux de la jeune fille. Ils étaient tout noirs, tandis que les siens avaient une hideuse couleur blanche qui saillait plus aux vieillards qu'aux jeunes hommes comme lui...

Le mot "Païen" le ramena à la discussion, et il grogna un juron lorsqu'il comprit que c'était un de ces méchants magus dont parlait sa maman. Il oublia totalement les éventuelles récompenses que pouvaient lui offrir le comte, et s'empressa de dire, après que Charles eut parlé :

- Un château païen ? Oubliez vos histoires de récompenses, je n'en veux pas ! Éliminer cet affreux magu...sorcier et fou...raser le château de ce renégat sera un plaisir pour moi ! Quant à cette histoire de brume...je s...je connaissait une personne qui aurait pu m'en dire plus à propos d'elle, mais il est mort, et je n'ai guère que quelques souvenirs...si je pouvais m'en approcher plus près, je crois pouvoir dire comment nous soustraire à son influence. Quant à ce sorcier, je doute que trois (ni même cent) hommes suffiraient à l'éliminer. En tout cas, pas avec des armes conventionnelles. Votre cher ami le druide aurait-il mentionné quelque autre détail ? Tout peut-être important, dans ce genre d'histoire, et il me semble qu'arriver à son château les armes à la main en beuglant un cri de guerre ne soit guère la meilleure solution.

Exodius se leva et commença à faire les cent pas. Cette entrevue commençait à l'agacer et à l'impatienter, il était fou de rage de ne pouvoir partir tout de suite à la rencontre de cet homme qui possédait tant de pouvoir. Si seulement il avait pu agir en solo ! Il se serait débrouillé avec le brouillard, quitte à se perdre, et aurait dépouillé le magus pendant qu'il se reposait (il devait bien dormir, non ?) avant de s'enfuir et de se faire passer pour mort...et le pire, dans tout ça, c'est qu'il avait deux créti...chrétiens dans le dos. Il ne pouvait donc pas faire grand chose, mis à part préparer de quoi manger, chasser de quoi manger, manger de quoi manger, digérer de quoi...Bref, jouer un rôle secondaire.

Et il ne comprenait toujours pas de quels exploits ce comte avait entendu parler (son arrivée au château de Mordred aurait-elle été si héroïque ? A moins que sire Vaillant ait eu bonne réputation ici...?).

Vaillant...il lui aurait dit de participer, ce valeureux chrétien, à cette quête épique. Et il le ferait. Oui, il accomplirait des miracles pour que son ancien "papa" adoptif soit fier de lui.

- Messire le comte, excusez moi de poser cette question, peut-être stupide, mais est-ce que vous avez des ennemis à la cour ? Des personnes pouvant s'être alliées à ce m...sorcier ? Des gens empiétant sur votre position ? Je crois que si messire de Padoue les interrogent, ils pourraient nous livrer des infos intéressantes ?

Clin d'oeil complice au chevalier.

- Et puis d'ailleurs, pendant que j'y pense, c'est quoi ces fameux "exploits" dont parlait la lettre que vous m'avez envoyé ? Parce que j'aimerais au moins savoir c'est quoi votre norme des exploits, ici !

[hj:j'attends nathan avant de répondre]

hj : C'est à Charles de jouer