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 Baozhei-Jen Tzu

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4 participants
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Baozhei-Jen Tzu

Baozhei-Jen Tzu


Nombre de messages : 16
Age : 33
Camp : Celui de la paix
Classe sociale : Ancien noble étranger exilé
Terre : Toutes, ou aucune
Date d'inscription : 21/01/2009

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Religion: Païen
Statut Social: Paria

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MessageSujet: Baozhei-Jen Tzu   Baozhei-Jen Tzu EmptyMer 21 Jan - 4:13

Nom :

Maître Baozhei-Jen, mais se fait appeler Bao, tout simplement.


Âge :

43 ans


Rang social :

Aucun. Jadis maître d'armes réputé, Baozhei-Jen Tzu a depuis longtemps abandonné la société qui l'admirait et qui, pourtant, ne lui inspirait que tristesse et mépris. Désormais paria sans refuge ni allié, il cueille le bonheur à sa racine - dans la solitude.


Histoire :

Un rônin, voila ce qu'il était. Baozhei-Jen, le Maître, avait renoncé à son titre, à son clan, à sa famille, à son nom, et à ses ancêtres. Les siens le considéraient comme un sans honneur. Mais c'est par honneur qu'il avait quitté tout cela... la facilité voulait qu'il s'enrichisse, qu'il rayonne de gloire. Lui seul avait décidé de retourner dans la pauvreté, et de trouver le sens véritable de son existence. Un exil sans amertume. Une fuite sans terreur. Une odyssée sans aède.

Un voyage sans retour.

Le Tzu est parti, le Tzu est parti ! criaient les paysans de son village. Le Tzu, c'est ainsi qu'ils continuaient à l'appeler ; sans doute son aura, le charisme qu'il dégageait par sa sagesse presque tangible et sa simplicité si fraîche, avaient-ils imprimé dans le coeur de ces travailleurs des rizières ce titre qu'il jugeait pourtant superflu, celui de maître.

Un maître d'armes réputé, qui avait entrainé nombre de samourai, et les avait menés à la gloire. Cela, il l'avait été. Un combattant assoiffé de sang, un meurtrier sans respect de la vie, quelle qu'elle soit ; cela il ne le serait jamais. Et si cet honneur n'était pas le même que celui de son peuple, peu lui importait... après tout, qui ignorait que l'homme plein d'extravagance et de fierté ignorait l'appel des siens et y était sourd lorsque sa vision différait ?

Le rônin et le Tzu, puisque ces deux titres, l'un disgrâcieux, l'autre plein de respect, étaient désormais siens, gravés dans l'esprit de chacun, avait quitté le Pays. Il avait quitté le Monde, et était parti pour ses frontières excentrées, qu'il jugeait, lui, n'être que d'autres lieux, tout aussi dignes d'intérêts, et sans doute même plus fascinants encore.

Enfin, Bao goûtait au bonheur véritable. Il se sentait vivre, s'arrêtant de temps à autre dans les villages qu'il croisait pour une nuit ou deux, tout au plus, et marchant sans s'arrêter plus de temps que nécessaire pendant parfois plusieurs semaines. Son âne, encore jeune et plein de vigueur, était traité avec soin, et ne transportait que peu d'effets ; tout juste ce dont l'homme avait besoin.

Il ignorait où son voyage le mènerait. Et, en fait, cela lui importait peu. Il avait hâte de traverser les contrées inconnues des Frontières du Monde, ces lieux si étranges dont ne parlaient que quelques légendes, et que tous, sans se l'avouer pour la plupart, voyaient avec curiosité.

Oui, il ignorait où et quand s'arrêterait sa route. Il l'ignorait et ne voulait le savoir que le moment venu. Et il ignorait qu'elle croiserait celle d'une caravane du Clan de la Licorne, qui se rendait dans l'Occident lointain. La cusiosité, une fois de plus - cette qualité qu'il admirait tant, et qu'il désirait plus que tout garder intacte avec son ouverture d'esprit - le poussa à rejoindre ces hommes modestes et qu'il appréciait dès le premier regard.

Ce regard, pourtant, ne lui fut pas rendu, comme il s'y attendait - mais peu importe, il n'avait que faire de la haine que l'on lui vouerait. Baozhei-Jen Tzu était un rônin, et au respect que l'on lui accordait en vertu de son âge, de sa sagesse, et de son savoir-faire, s'ajoutait l'indifférence, l'inamicalité, et même le mépris de ceux qui étaient les plus attachés aux valeurs ancestrales de leurs origines.

Bientôt, certes, il sut se forger, tout naturellement et sans le vouloir le moins du monde, une réputation d'homme bon et de confiance. La vision qu'avaient de lui ses compagnons de route était donc bien variée ; certains étaient curieux, d'autres tendres ou bienveillants. Certains lui manifestaient avec zèle leur antipathie, d'autre consentaient à oublier leurs préjugés et se forger une opinion par eux-même. Après tout, il était un homme mystérieux et plein de générosité, un combattant expérimenté et un homme d'expérience. Il ne demandait rien, et savait se montrer utile.

Mais de tous ses compagnons, le meilleur était la solitude.

Cependant, une enfant a disparu... Tsi-Lei, promise du Dragon Céleste, où es-tu ?


Description de la mentalité :

Le Tzu pourrait, comme beaucoup d'hommes de son rang, se faire le poing de fer qui assure la discipline et écrase les faibles. Cependant, Bao n'est pas ainsi ; loin de là.

Doux rêveur et philanthrope acharné, cela fait maintenant de nombreuses années qu'il fuit ses terres d'origines, terres qui pourtant lui donnaient tout ce dont il pouvait avoir envie, si ce n'est ce qu'il désirait vraiment. Epuisé de voir sans cesse les siens se déchirer en duels politiques, en guerres cruelles, et en hiérarchies méprisantes, Bao a tout quitté, emportant avec lui uniquement les biens qui lui étaient nécessaires et ses armes - non des outils de mort, mais bien pour lui d'approche de la perfection, par la discipline, la ténacité, le dépassement de soi-même, et l'honneur.

Son honneur, bien éloigné de celui des nobles samouraï, est sans doute issu de sa philosophie toute personelle et pleine de simplicité, le fruit d'une vie d'expériences, de combats, et de souffrances. Fier, mais très enclin à l'auto-dérision, calme, plein d'amour et de compassion, il sait canaliser ses sentiments et aime la compagnie du silence - celle de la solitude, et de la beauté inhérente au monde.

Païen, il l'est de culture. Mais sa foi ne va à aucune religion, ce qui ne signifie surtout pas qu'il est athée. Croyant en l'Homme et en ses intuitions, il sait, au plus profond de lui-même, qu'il existe une ou plusieurs entités bienveillantes, qui l'attendent de manière toujours plus proche depuis leur royaume blanc et serein. Cependant, il est inutile de lui demander d'exprimer sa foi : conscient de sa place infime dans l'univers, Bao répondra qu'il ne sait pas, qu'il ne sait rien ; et qu'il attend avec autant d'espoir que de stoïcité, mettant en oeuvre tout son pouvoir pour mener une vie vertueuse, en dépit de son imperfection évidente.

Parfois plein d'humour, parfois sybillin, Bao Tzu est aussi un homme à l'esprit extravagant, qui aime à faire réfléchir - souvent sans but particulier. Plein d'intelligence et de ruse, il sait dévoiler à ceux qui le méritent tout son savoir, mais il n'hésite pas à mettre à l'épreuve ceux qu'il juge encore trop superflus ou qui ne semblent pas suffisemment prêts, oubliant alors toute sa tendresse pour l'espace de quelques minutes, quelques heures, quelques jours. Proche de la nature, il se laisse souvent emporter à ses élans d'amour pour le monde et pour la vie, dansant au sommet d'une falaise venteuse dans la fragile fébrilité du petit matin, ou caressant le sable d'une plage de sa paume douce et sèche, une lueur de bonheur au plus profond du regard.


Description de l'apparence physique :

Baozhei-Jen Tzu est un vieil homme, qui semble avoir beaucoup appris de la vie. Un regard généreux et compatissant est visible au dessous de la fente de ses paupières, qui révèle son sang asiatique. Sa peau est d'autant plus cuivrée que, en plus de ses origines extrême-orientales, Baozhei-Jen passe tout son temps sur les chemins, à pêcher sous le soleil ardent, ou encore à parfaire ses connaissances martiales ; ainsi, le parchemin de ses mains et de son visage est aussi tané que celui d'un paysan harassé par le travail que lui demandent les récoltes.

Sa chevelure, grise ou blanche, et belle malgré son apparence de crin, flotte depuis l'arrière de son crâne dégarni et marqué par les rides du soucis et de la sagesse. Elle forme presque une queue de cheval naturelle, se laissant caresser avec légèreté par le vent. Sa barbe, tout aussi légère, est bien taillée, et semble être le seul détail physique de son apparence qui ne soit pas négligé. Elle est surmontée d'une moustache broussailleuse qui laisse à peine voir ses lèvres fines et sèches.

Vêtu de la manière la plus simple possible, sans aucun soucis de convenance ou de beauté, il porte d'habitude un pantalon et une tunique de lin usé, et une belle ceinture de soie rouge, vestige de sa réputation de combattant, dont une assez longue partie pend près de sa jambe comme un mince et élégant gonfalon. Il n'est pas rare de le voir torse et pieds nus, lorsqu'il ne porte pas ses sandales de marche et qu'aucune personne présente ne requiert de sa part une attention ou un respect particuliers. Il semble toujours porter à la ceinture un wakizashi de bonne qualité, rangé dans son fourreau de bambou, et, s'il n'est pas torse nu, un katana accroché dans le dos, étincelant bien que portant la marque de nombreux combats.

Le vieux combattant, lorsqu'il est dévêtu, laisse voir des côtes saillantes, signe de l'âge et de la faim à peine satisfaite. Néanmoins, sa musculature est robuste malgré son aspect décharné, et sa jeunesse semble intacte dans tous ses gestes, aussi vifs qu'habiles et précis.

Bao est la plupart du temps accompagné d'un âne fatigué mais encore plein de force qui transporte ses quelques effets dans deux paniers de chanvre refermés par des couvercles, ainsi qu'un harpon à l'aspect très robuste et à l'embout large constitué d'un métal sombre - à l'évidence un objet utilisable aussi bien pour chasser le monstre marin que pour combattre.


Dernière édition par Baozhei-Jen Tzu le Mer 21 Jan - 4:54, édité 3 fois
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Sorsha
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MessageSujet: Re: Baozhei-Jen Tzu   Baozhei-Jen Tzu EmptyMer 21 Jan - 4:29

HIIIIIII !!

Check 1 !!


Magnifique BG, magnifique présentation !
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Morgause
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MessageSujet: Re: Baozhei-Jen Tzu   Baozhei-Jen Tzu EmptyMer 21 Jan - 4:50

Très belle fiche, bien écrite et -chose peu commune- d'un joli style et d'une syntaxe parfaite !

Check 2 de la part de la correctrice sous le charme cheers
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MessageSujet: Re: Baozhei-Jen Tzu   Baozhei-Jen Tzu EmptyMer 21 Jan - 4:58

Merci à vous, je suis content et flâtté que cela vous plaise, et j'ai hâte de commencer le jeu ^^
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MessageSujet: Re: Baozhei-Jen Tzu   Baozhei-Jen Tzu EmptyMer 21 Jan - 16:47

Magnifique ! cheers

Excusez du retard ...


Check d'honneur du tyran alors ! king


Et ... j'imagine que tu connais Tsi Lei Isa, non ? Wink Laughing
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MessageSujet: Re: Baozhei-Jen Tzu   Baozhei-Jen Tzu EmptyMer 21 Jan - 23:51

Ouiii, c'est elle qui m'a fait connaitre le forum ^^
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MessageSujet: Re: Baozhei-Jen Tzu   Baozhei-Jen Tzu EmptyMer 21 Jan - 23:57

Nous sommes heureux de t'accueillir parmi nous Wink
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