faraday visite urgente à la Reyne Morgause

Invité

Elle suivait les longs couloirs du château d'un pas lourd, on pouvait remarquer le désappointement sur son visage fermé.Elle cherchait comment annoncer à la Reyne son échec.Comment aurait elle pu savoir que Sir Emerik aurait fait volte face et ne se plierait pas aux demandes de Sir Marth.Elle se mordit la lévre inférieure et secoua la tête.

Elle arriva au devant de la porte des appartements de la Reyne et frappa discrètement, une fois fait, elle ouvrit la porte et s'introduisit en la piéce.Elle se jeta aux pieds de la reyne en une révérence, releva son visage défait vers elle.

-Ma Reyne, j'ai bien mauvaises nouvelles à vous annoncer.

Elle attendit que la Reyne lui réponde.

Morgause fut plus que surprise de voir sa dame en un tel émoi... et souriante tendit le bras vers deux verres de vin parfumé lourdement , en servant un à la demoiselle de Lockley.

- Allez, contez moi cette mauvaise nouvelle, je suppose qu'elle concerne ce vaurien d'Emerick. Ne me cachez rien, je suis certaine que j'arriverai à faire face à cet impudent prince... et ce quelque soit ce qu'il fasse.

Son sourire était devenu mauvais. Si ce petit imbécile la défiait, elle se jurait qu'elle finirait par détacher cette jolie tête vide de ce corps de don Juan. Et une promesse de Morgause, même faite à elle même était souvent tenue... très souvent. Si ce crétin osait, il le paierait cher ou, au mieux pour lui, venait de sa faire une ennemie peu négligeable.

Invité

Elle prit le verre que la Reyne lui présenta et sans faire plus attention le but d'un trait.Elle se rendit compte de son acte et rougit.

-Veuillez me pardonner ma Reyne mais, ma gorge était nouée, cela me fait grand bien.

Elle se sentit ridicule et posa le verre sur la table.Elle regarda la Reyne.

-J'ai eu l'impression que tout se déroulait comme il se devait, je pensais que Sir Emerik ferait tout pour une conciliation vu sa situation des plus défavorable envers vostre époux.

Elle prit une pause, toussota et reprit.

-Mais Sir Emerik est quelqu'un dirons nous d'orgueilleux, je puis le comprendre ce n'est pas qu'un simple homme, ses attentes n'étaient pas ce que lui proposait vostre époux.J'ai fait de mon mieux ma Reyne bien facilement car vostre neveu est des plus attirant.

Se met à rougir et être embarrassée.

-Donc, je pensais qu'il rabaisserait un peu de sa superbe, quand celui ci sans s' y attendre sortit du bureau de vostre époux.Nous laissant tout deux pantois.

Au départ, le regard de Morgause était intrigué, elle avait hâte de voir comment Faraday avait pu convaincre son neveu... puis, de pause ne pause ses yeux devinrent noirs, noirs de colère contenue.

La première intervention de sa dame fut donc reçue affablement et la reine eut même un agréable sourire quand la charmante jeune femme prit son vin.
Elle la laissa poursuivre, sans un mot, ne répondant point aux supputations et remarques un peu oiseuses de Faraday... oiseuses mais légitimes.

Ce fut juste quand la jeune femme eut un petit rougissement et qu'elle avoua sa "défaite", qui était aussi celle de Morgause, de Marth voir de Mordred que la reine prit la parole, calme en apparence, froide et déterminée...

- Et bien ce petit prince est encore plus fol que je ne le croyais... Beau et attirant, comme vous le dites -elle eut un regard perçant, étrange envers sa dame, un regard qui eut pu vouloir dire un "n'est-ce pas ?" trop appuyé ou un "faites attention, très attention"- mais totalement fou...
Je vais le laisser se calmer, Mordred en a trop besoin pour poser la tête mieux faite de Monseigneur Florin sur un billot... Mais il me le paiera cet impudent, cher, très cher...
Quand à vous, ma chère, c'est là qu'il vous faut être convaincante... quitte à me renier, à me désavouer, quitte à donner à ce bel imbécile ce qu'il demandera, il vous fait entrer dans ses bonnes grâces, il vous faut le surveiller, veiller à ce qu'il ne disparaisse pas au fin fond des Orcades et soit au procès de Florin... Suis je claire ?

Jamais elle n'avait monté le ton... mais elle pensait bien être très claire...

Invité

Aux dires de le Reyne, elle hochait la tête en signe d'acquiescement.Elle se sentait déçue et espérait ne pas avoir trop causé de déconvenue à la Reyne.Elle avait perçu l'orage qui grondait dans ses yeux, il est vrais qu'elle lui avait accordé de se racheter et celui çi la bafouait impudemment en agissant de la sorte.Elle soupira.

-Oui, je sais que ça beauté peut cacher son âme, ne vous inquiétez point pour cela.Vous étes assez claire et je suivrais vos dires à la lettre Ma Reyne ,mais sachez que les mots que j' emploierais me racleront la gorge. Ma Reyne j' ai cru comprendre que Sir Emerik rendait régulièrement visite à une parente à lui, une jeune damoiselle qu'il nomme affectueusement"petit lutin" ,je pense qu'il me faudrait surveiller de ce côté.Avez vous un endroit connu où je puisse le trouver??

Voilà qui était plus intéressant, un : sa dame la comprenait à demi mot, deux : elle pouvait se révéler source d'information.
Morgause se fit plus avenante, et s'adressa comme à une confidente à sa dame de compagnie.

- Voilà qui me convient, mademoiselle de Lockley... En premier lieu, je ne doute pas que "séduire" ce bellâtre soit peu plaisant, mais nous, mon fils te moi, avons vraiment besoin de lui pour nous débarrasser d'un fléau en soutane qui a bien faillit me faire passer de vie à trépas... En second lieu, je suis heureuse que vous m'apportiez toute information sur mon beau neveu, qui il voit, qui il aime, qui il déteste ouvertement. Le "petit lutin" pourrait fort bien être ma petite fille, la princesse Gwenaelle, fille de Gauwain. IL m'importe, me belle, que vous vérifiez ce point, allez de ce pas porter quelques friandises de ma part à cette enfant un peu esseulée... Que vous montriez de l'intérêt à cette gamine, charmante par ailleurs, qui semble intéresser Emerick pourrait vous rapprocher de lui, non ?

Morgause était tout sourire, tout à son joli plan, heureuse en fait d'avoir sous la main une apprentie comploteuse...

Invité

Elle croisa le regarde de la Reyne et lui sourit d'un air complice.

Je ferai en sorte de mener une petite enquête des plus discrète sur tout son entourage évidemment.Je pense ne pas lui avoir été si indifférente, pendant le temps que je fus à ses côtés, ses regards en disaient long.En visitant votre petite fille, je profiterai par ce biais de savoir si elle a reçu de ces nouvelles et espère me rapprocher de lui. Je vais y aller de ce pas, je vous donne de mes nouvelles le plus vite possible en ces lieux.

Elle se releva et attendit que la Reyne lui donne son congés.

Invité

Elle se retrouva assez vite devant la porte des appartements de morgause, ayant donné quelques légers coups dessus elle posa sa main sur la poignée et entra.Comme elle l'avait supposé la Reyne s'y tenait, un sourire se fit sur son visage, elle lui fit révérence mais se sentait tendue tel un arc faisant ressortir les veines de son cou et soulever ses épaules.
Elle releva ses yeux vers la Reyne, remuant le tête légèrement faisant retomber une des mèches de ses cheveux sur sa joue.

-Ma Reyne,'j'ai bonne nouvelle pour vous.

A cet instant elle se sentit prise entre deux feux, il faudrait qu'elle use de finasserie pour que l'un et l' autre se sentent en position de force ce qui n' était pas facile à jouer....Il est vrai qu' elle avait grand respect pour Morgause mais Emerik était entré en son coeur.

Ah, pensa la reine d'Austrasie, revoici mon envoyée spéciale auprès de ce vaurien d'Emerick... et elle vit, en effet, entrer la demoiselle de Lockley, charmante et charmeuse avec un je ne sais quoi de... un air un peu perturbé, mal à l'aise, pensive qui alertait Morgause.
Cette dernière resta souriante, mais était, comme quasi tout le temps, sur ses gardes :

- Bienvenue à vous ma dame si, comme sous l'affirmez, vous êtes porteuse de bonnes nouvelle... exposez moi donc ce que vous avez obtenu de mon apprenti assassin mais néanmoins neveu...

Elle eut un petit rire... sec et peu amical.

Invité

Elle décela dans le rire de la Reyne une pointe de froideur, qui la troubla, ce qui aurait pu la faire effondrer mais elle réussit à reprendre son sang froid.Elle la regarda d'un regard franc et soutenu.

-Suite à nostre dernier aparté, je suis allée sans détours rendre visite à la Princesse Gwenaelle, délicieuse enfant ... J'ai su rondement l'amener à m'indiquer, l'endroit où je pourrais coudoyer Messire Emerik. Ce que je fis aussi vite, je suis donc partie en forêt l'y rejoindre...

-Ma visite n'était point vraiment attendue comme vous pouvez l'imaginer, je me suis mise à lui parler exerçant mes pouvoirs de persuasion à son encontre.Pour tout vous dire je ne pensais point me retrouver en cette position....J'ai somme toute réussi à le convaincre par quelques mots bien cauteleux à le ramener.

Elle se sentait déchirée, mais il en était pour le bien de la Reyne et de lui, elle s' était attachée à lui, n' avait-il pas été manipulé habilement par autrui. Elle fit une pause regardant le Reyne...

Morgause écouta avec attention le récit de sa dame. Cette dernière s'avérait être une précieuse alliée, la Reine mère avait le "nez" pour dénicher des informateurs-négociateurs de haut vol.

La reine se fit plus souriante, aimable et s'étendant un peu sur sa méridienne, gloussa :

- Bien joué, mademoiselle, vous avez réussi cette première mais primordiale mission... et si ce fol Emerick est revenu à la raison nous arriverons à envoyer au bûcher cette plaie en soutane de Florin. Ainsi je serai débarrassée de mon second ennemi en cette Cour... et ce en partie grâce à vous. Dites à notre jouvenceau des Orcades qu'il est le bienvenu en mes appartements... et... elle se fit pensive... Continuez à le chouchouter, à le cajoler, avec un peu de chance nous ferons de vous une reine Faraday.

Elle avait néanmoins remarqué le trouble de la demoiselle, trouble qu'elle connaissait, trouble d'une jeune personne amoureuse... Que diable, si Faraday tombait amoureuse de ce vaurien, cela n'avait pas vraiment d'importance sauf si cette dernière oubliait qui elle servait...

Invité

Elle regarda la Reyne l'air interrogative, "Reyne elle n'y avait jamais songé et n' était point préparée à cela."

-Pour ce qui est de le choyer ne vous en faites pas, je pense que.....

Ses joues de mirent à se colorer légèrement de rouge

-Non ce n'est rien ma Reyne...Puis je me permettre une suggestion avant d' aller le quérir...Je vous demande de bien vouloir solliciter sa requête.Il est si affligé de ne pouvoir faire ce qu'il aime, vostre époux lui ayant interdit d' être prés d'une arme....Je pense que ma présence auprès de lui fait grand bien, je peux vous sembler impertinente mais croyez moi j' ai beaucoup observé Sir Emerik et puis dire qu'il est en grande contrition vis à vis de vous.

Elle se releva, inclina la teste vers elle.

-Je vais le chercher, il doit attendre derrière la porte.

( hrp: Bonne nouvelle, j'ai retrouvé mon pc alors je vais pouvoir poster)

Émerick faisait les cent pas devant les appartements de Morgause alors que Faraday était entrée pour requérir une audience ...
Il avait fait des bêtises et ne cessait d'en faire, mais il se jura d'être loyal à sa tante ...

Émerick ne voulait qu'une chose, qu'une seule petite chose : n'avoir aucun compte à rendre à l'époux de Morgause ...
Il la servait elle, pas lui ...

À partir de maintenant, il ne devait plus faire fausse route ...
Il devait suivre le bon chemin et retrouver la confiance de sa tante afin que les choses rentrent dans l'ordre ...

Invité

Elle se retrouva rapidement vis à vis de lui, un sourire conquis sur le visage.Elle lui prit les mains en les siennes.

-Sir Emerik, la Reyne est des plus disposée à vous ouïr, ne la faisons sans plus attendre, je n' aimerais point une palinodie soudaine, il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.

Elle repassa la porte prestement, et se tint à écart respectable de la Reyne et de Sir Emerik.

Le fer attendait qu'on le batte, songeuse...

Il importait à Morgause qu'Emerick témoigna, il était temps d'en finir avec le serpent en soutane et le rôle d'Emerick des Orcades dans cette affaire était primordial. Néanmoins il en coûtait à Morgause de revenir sur la mise à disposition de son neveu auprès de son époux. Et tout ce qui coûtait à Morgause se payait, comptant, un jour... elle considérait qu'elle avait tout son temps et l'adage disant que la vengeance est un plat qui se mange froid convenait à merveille à la reine d'Austrasie... qui pour le moment souriait, aimable, accueillante et ouverte.

Lorsqu'il arriva devant sa royale tante, Émerick posa un genou par terre et baissa la tête, mais n'attendit pas pour parler, il devait se justifier au plus vite ...

- J'ai agi de façon démesurée lors de mon entretien avec votre époux et j'ai dis que je ne témoignerais pas, mais je ne pensais pas ce que j'ai dit ...

Il m'importe beaucoup que le vrai coupable soit jugé et condamné et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'un jugement décent soit rendu ...

Il espérait vivement que la Reine lui pardonne ... une deuxième fois ses erreurs de jugements et de parcours...
Il ne savait pas pourquoi, mais le fait que personne n'ait confiance en lui rendait ses bons coups assez difficiles ...
Personne ne croyait en lui et au fait qu'il n'ait pas tenté de tuer sa tante de son plein gré ..

[ hj : sincères excuses me tous beaux, je n'avais pas vu votre réponse]

Ainsi, pour le deuxième fois en peu de temps, le fier et bel Emerick était contraint de demander pardon à sa royale tantine.. Cette dernière était froide comme un iceberg, raide comme la justice elle trônait au sens premier du terme, coiffée de sa couronne préférée, celle d'Austrasie. Les déclarations de son princier neveu ne la déridèrent pas, elle se contenta de pousser un soupir avant de répondre :

- Emerick, mon beau neveu... elle eut un instant de réflexion... Je veux bien vous accorder pour la deuxième fois mon pardon. Néanmoins, il va de soit que face à votre attitude fort incorrecte vis à vis de mon roi et époux ma confiance en vous est un peu émoussée... Je ne sais si je peux croire à la réalité de vote repentir... Mais que puis-je faire ?

Elle sembla pensive et adopta une attitude qui semblait dire "qu'allons nous faire de vous" ?

- Votre témoignage au procès à venir sera preuve de bonne foi... mais, avant cela, que comptez vous faire ? Est-il totalement envisageable que vous vous investissiez dans la reconstruction de mon royaume ?

Elle adorait ce "mon royaume"... et quand elle le dit un sourire bref, conquérant, s'afficha enfin sur son visage de marbre.

Invité

Son regard était à la contemplation des lieux, les torchères chatoyaient de l'éclat des bougies, aux fenestres se tenaient des draperies brodées d'or, des tapisseries aux tons éclatants ornaient les murs et des meubles venant certainement des meilleurs ébénistes trônaient en la piéce.Elle écoutait les dires de la reyne et posa son regard dessus, même si la Reyne prenait un air des plus inaccessible, elle se doutait qu'intérieurement elle devait exulter ce qui ne lui échappait point, elle commençait à connaître la Reyne et l' admirait pour la force qu'elle avait en elle.Elle détourna son regard vers Sir Emerick, un regard l'exhortant à la parole, un regard l'encourageant tout en souriant.

Il s'était mis dans une situation peu recommandée, mais il savait qu'avec un bon vouloir, il saurait s'en sortir sans trop d'égratignures ... Même si la Reine n'était pas des plus souples en terme de sentence, elle lui accordait son pardon encore une fois ... bien qu'elle fut hesitante ...

- Je fus ... arrogant et ... et irrespectueux envers votre époux, je l'admets, mais n'ayez point de crainte, je vous reste loyal et vous n'avez pas à douter de moi ...

Il n'y a pas un jour depuis mon acte où je ne regrettes pas ce que j'ai fais et ce qui aurais pu arriver ...
Vous êtes la mère que je n'ai jamais eu, toute ma loyaté, ma gratitude et mon dévouement à votre égard sont sincères, tout autant que mon repentir ...

Il marqua un pause, puis reprit sur un ton bien ferme, mais toujours très poli ...

- Je serais certes honnoré d'aider à la reconstruction, mais un royauem necessite aussi une bonne armée ...
Je vous propose donc de former des hommes au combat et d'aider à la reconstruction de votre chateau ...

Emerick l'agaçait fort par moment, surtout quand il lui refaisait le coup de la "mère", couplet qu'il lui avait servit avant de tenter de l'assassiner... Néanmoins, et uniquement en espérant avoir servie d'ici peu la tête de Florin la Reine pris son mal en patience. Elle ne souriait pas mais ne faisait pas appeler la garde d'Austrasie pour qu'elle transforme ce trop beau neveu en un beau gisant.

- Mon beau neveu, cessez donc de voir , moi une mère que je ne serai jamais... pour n'y voir qu'une reine qui demande que vous lui prouviez votre loyauté...

Elle marque une pause, pour éviter de s'énerver...

- J'accepte que vous soyez une sorte d'instructeur militaire d'Austrasie mais ce sous l'autorité de mon époux... et... sa voix faillit s'étrangler un peu... vous rappelle que votre témoignage dans le procès à venir est ce qui m'importe et ce qui vous évité d'y figurer en position d'accusé.

Menace à peine voilée...

- Maintenant, laissez moi tous les deux... je suis lasse et fatiguée et doit penser avant tout à la santé du futur roi d'Austrasie... ou de la future reine.

Elle semblait réellement lasse...

Invité

Elle pouvait ressentir la froideur de l'atmosphère jusqu'aux bouts des ongles, la Reyne gardant sa superbe faisant valoir de ce fait son pouvoir sur Emerik. Elle était fort chagrinée pour lui, elle aurait aimé lui dire des mots apaisants, elle se promit de le réconforter plus tard. Lorsque la Reyne les invita à sortir, elle se plongea en une révérence fit plusieurs pas en arrière se retrouvant prés de la porte.

-Je souhaite à la Reyne la bonne journée, qu'elle prenne un peu de repos lui fera grand bien. Comme vous le savez je ne suis point loin de vous, je viendrai aussi prestement dès que vous le désirerez.

» faraday visite le corps de garde
» morgause et sa bru (marie anne et faraday)