Visite surprise de Gwenaelle [Morgause et Marth si tu veux]

Depuis la mort du jeune héritier, Gwen n’embêtait plus qui que ce soit. Ses visites a Mordred et la reyne s’était un peu diminuée, elle voyait rarement sa grand-mère, elle passait donc ses journées avec Valéria ou son père. SI Morgause avait réussi une seule chose dans sa vie c’était bien de ramener son père vers elle.

Pour ce qui est de l’éducation d’une jeune fille, on pourrait toujours voir dans l’avenir, mais le désir, devenue plus important d’avoir une mère se complétait de jour en jour. Mais encore fallait-il avoir l’approbation du roi, avant, Mais Mordred ne pourrait-il pas refuser ? Elle savait que non, il en dépendait de son bonheur et elle savait que Mordred tenait beaucoup a elle, même si elle avait beaucoup grandi ces derniers temps.

Mais avant de tout déballer, elle voulait parler avec Morgause. Elle savait que celle-ci ne savait rien des amours de Gauvain. Valéria était une femme de bonne famille galloise. Elle était éduquée et ferait une excellente épouse, pour son père, qu’elle aimait tant.

Elle aurait pu déballer tout a Blanche ou encore Mordred, mais Morgause comprendrait davantage son aîné. C’est pour ça qu’elle vint accompagnée d’une servante apportant sucreries et autres, pour prendre le temps de discuter.

Elle passait rarement du temps, avec eux. Et elle savait que son nouveau grand-père y était aujourd’hui. Quoi de mieux pour une enfant de passer une après-midi avec eux.

Elle finit par arriver et fit aux gardes et l'un deux pénétra dans les appartements

- Vos Majestés ? La Princesse Gwenaelle désire passer l’après-midi avec vous.

L’après-midi pluvieux s’annonçait désagréable, quoi de mieux que converser un peu.

Marth qui discutait de tout et de rien avec Morgause en gardant une main sur le ventre qui contenait leur enfant, le fruit de leurs amours tumultueux, regardait tout à tour sa femme et la fenêtre, se disant qu'avec une après midi pluvieuse, il ne pourrait sortir, ou chasser, mais que cela lui permettrait de passer du temps avec sa femme.

Ce qu'il préférait par dessus tout.

Et ainsi il porta le verre à ses lèvres, cessant finalement de garder une main sur le ventre de sa femme, pour la passer dans la rousse chevelure.

Trop occupé à jouer avec les cheveux de sa femme, Marth ne prêta guère attention à la servante qui entrait jusqu'à ce qu'elle prenne la parole.

Morgause allait réagir comment à cette demande de Gwenaelle?
Marth était convaincu qu''il fallait dire oui. Morgause avait besoin de passer du temps avec des enfants avant de mettre le sien au monde afin d'être moins louve et plus maternelle.

"Et bien faite là entrer miss."

Déclara alors Marth, sur un ton aimable, se préparant à jouer les grands pères bien qu'il soit trop jeune pour cela.
Et puis Marth adorait les enfants. Donc il se disait que l'après midi serait fort agréable.

Morgause n'était guère fâchée de rester toute cette journée pluvieuse en ses appartements...

Elle n'était en effet point de très bonne humeur, et ce par la faute de ce petit imbécile d'Emerick!

Avec ce nouveau mouvement d'humeur le freluquet faisait bien plus que l'indisposer, c'était une sorte de défi inconscient ( le terme est fort juste ): savait il seulement ce que risquaient les fols osant jouer ce jeu idiot avec elle?

De plus, ce crétin s'était permis d'envoyer paître son époux : personne n'avait ce droit, mis à part elle même! Et lorsqu'elle le faisait, c'était pour son bien ( évidemment :p )

Si ce prince de pacotille souhaitait tant être jugé, il le serait!

En compagnie de cette saleté de Florin, en qualité... De premier complice actif.

Perspective funeste de nature à le faire, encore, changer d'avis et définitivement, sans aucun doute...

Décidément la girouette orcadienne et séducteur du jour saint ( du dimanche :p ), n'était aucunement constant... Peut être son côté... Féminin (?)

Paradoxe?

Souvent femme varie, disait on, et bien fol à qui s'y fit, ajoute t-on ensuite!

Morgause fit la grimace : sans le bon sens des femmes, les hommes, souvent peu mâtures, seraient, en vérité, bien perdus...

Fort heureusement, certaines étaient là pour agir, généralement, dans l'ombre, et beaucoup plus rarement, dans la lumière la plus éclatante...

Et la reyne régente était très fière de faire partie de ces dirigeantes actives!

Mais elle en oubliait son cher et tendre...

Morgause adressa un sourire, un peu confus, au sir Marth.

Mon doux...

Pardonnez moi, vous devez me trouver bien absente.

Les pensées qui occupent mon esprit ne me laisse aucun répit et... Vous imaginez, sans doute, de quoi et de qui il peut s'agir?!

Ils furent interrompus, par un garde, bien importun, que la reyne mère aurait volontiers... Souffleté, pour l'exemple et passer ses nerfs, à vif, car ne l'oublions pas, le jour fatidique approchait, inéxorablement.

"Vos Majestés ? La Princesse Gwenaelle désire passer l’après-midi avec vous."

Tiens donc?
Voilà qui fit naître un léger rictus amusé sur les lèvres carnassières de la grande reyne.

La charmante petite pourrait ainsi les distraire et elle même éviter de se morfondre en cette grisâtre journée humide...

Marth le devança, fort justement et Morgause pressa doucement la main, encore meurtri du jeune roy.

Voilà qui est bien aimable de votre part!
Cela nous changera les idées... Surtout les miennes!

Dit elle, encore un peu irritée, et en imaginant, une dernière fois, Emerick le suppliant, étalé ( de tout son long ) sur le sol poussiéreux, à ses divins pieds...

La régente effleura de sa bouche la main virile de son époux, puis afficha le plus large des sourires maternelle : Gwenaelle pouvait se présenter à eux.

[ Des gardes qui se travestissent ^^ ]

Dans le couloir, Gwen tapait du pied. Il suffisait d'un "oui" ou d'un "non". Habituellement, elle aurait rentré sans permission, mais depuis que Morgause avait épousé Marth, elle n'osait plus le faire.

En plus, elle avait cherché comment l'appeler : Grand -père aurait été fatidique, pour elle. Il avait presque la même âge que Mordred et était plus jeune que son propre père.

Tout en gambadant, la petite se présenta à sa grand-mère en s'inclinant d'une drôle de manière. Puis elle éclata de rire avant d'offrir son charmant sourire.

- Bonjour Grand-mère ! Bonjour ... euh ... grand ... euh Majesté

Ce mot ne sortirait jamais

- Comment allez-vous ??

Bien sur, la question s'adressait a la fois a Marth et à Morgause.
La servante qui accompagnait la princesse laissa le plateau sur la table et quitta avec une révérence.

La petite touche personnelle, comme disait le cuisinier.

- J'espère ne point vous déranger. Tout le monde est occupé au château et le temps est gris, Dame Valéria, qui me fait office de gouvernante, pour l'instant ne veux pas que j'aille jouer dehors.

Gwen sourit timidement et continua :

Et j'ai une petite demande, que je n'ai pas osé formuler au roi, pour ne pas le déranger , lui et la reine.

Une demande qui jouerait un rôle primordial dans sa vie.

Change de lunettes Maxou!

Ou alors tu t'es niqué les rétines sur tes sujets du bac! :p

HJ: Oui bah j'ai été distrait, ça arrive.

Marth frissonna de plaisir sous le doux regard de son épouse.
Cependant il ne put répondre aux propos de sa femme à propos des troubles car ils furent troublés par le garde.
Et Gwenaelle entra au moment ou Morgause embrassait sa main avec tendresse, Marth se tourna alors vers sa... Petite fille.
Par alliance, certes, mais ça faisait bizarre. ça faisait vieillir. Et la gêne de Gwenaelle qui n'osait l'appeler grand père le fit sourire.

"Bonjour Gwenaelle, tu peux m'appeler Marth, si tu le souhaites. Je pense que ce sera plus simple pour nous deux que de dire grand père."

Sourit alors marth tout en jetant un oeil sur sa femme qui devait être amusée.

"Assied toi donc. Et sache que tu ne nous dérange pas... Notre porte te sera toujours ouverte."

Déclara Marth, qui invita Gwenaelle à s'asseoir, avant de regarder Morgause: si Gwenaelle avait une question à poser et qu'elle concernait la famille, mieux valait que ce soit Morgause qui demande quel était la question. Marth porta donc la douce petite main de son épouse à ses lèvres, et embrassa le dos de la main. Il espérait juste que cela n'irriterais pas Morgause.

Morgause rit de bon coeur en entendant la gamine réciter sa petite déclaration comme un parchemin ( ou un livre :p )...

Que cette enfant pouvait être charmante et rafraîchissante!

Oui Gwenaelle...
Qui y a t-il?

Parle nous de cette... Requête, visiblement si importante!

En espérant que la petite resterait raisonnable, si elle le pouvait seulement.

Gwen rougit en regardant Marth. A l'avenir elle le ferait.

Et maintenant le pourquoi du comment, comme dirait notre petite peste

- Je veux une mère.

Ce qui n'était pas nouveau, pour les membres de sa famille. Gwen l'avait toujours désirer depuis que ses tantes se succédaient.

Je sais que la demande est superflue, mais c'est possible. Le frère de Dame Valéria vient de mourir. Et il ne reste qu'elle. Elle devient donc duchesse, mais il s'avère que papa est fou amoureux.

Et que voulait la petite peste, elle y avait longuement pensé.

Et bien avec votre accord et celui de mon oncle, Dame Valéria pourrait rester au service de la reine Blanche, tout en s'occupant d'Arthur qu'elle adore. Depuis que le roi a demandé a la reine de se reposer, elle passe beaucoup de temps dans la chambre des héritiers avec Olivia.

Gwen reprit sa respiration et s'excusa :

-Je sais que je vais un peu trop loin , mais j'y ai longuement réfléchit. Et j'aimerais bien avoir une mère a moi seule et peut-être aussi un frère ou une soeur.

Si vous saviez comment je serais heureuse, grand-mère.

Marth remarqua que Morgause semblait prendre un peu la demande à la légère, comme pour conjurer le sort.

Et lorsqu'il entendit la demande de l'enfant, Marth manqua s'étouffer.
Même s'il comprenait se désir d'avoir une mère puisque lui aussi avait perdu sa mère jeune. Et une terriblement autoritaire maître d'arme avait veillé sur lui, alors que son père l'avait envoyé balader au loin...

Marth regarda alors Gwenaelle, curieux.

"Tu as choisis une femme fort sympathique, qui t'aime bien et dont ton père est amoureux. Tu sembles avoir tout prévu. Mais sais tu si Dame Valéria n'a pas déjà un quelconque projet?"

Marth voulait assurer ses arrières, et ne voulait pas que Gwenaelle ait la moindre désilusion.

[ hj : I'm back !
bises]

Morgause, elle, hésitait entre deux attitudes, voir trois... le première : en rire mais cela aurait été fort désobligeant pour sa petite fille, toujours en manque de mère et qui, il fallait le reconnaître se raccrochait à toute âme plus ou moins charitable. La seconde eut été de réprimander la jeune fille qui se mêlait d'histoires d'adultes qui soit la regardait et de près mais qui n'était pas soumise à son avis... et enfin celle qu'elle adopta, un compromis de prise au sérieux de la déclaration de la princesse - qui était très sérieuse, voire solennelle- et de légère dérision sans laquelle Morgause ne serait pas Morgause...

Au préalable, elle remercia son bel époux d'un doux sourire, il avait l'exclusivité de ses doux sourires ... et regarda la petite princesse avec intensité.

- Ma petite fille, je suis heureuse de te voir prendre à coeur les affaires de note famille... cela prouve que tu grandis et j'en suis à la fois fière et contente. Je remarque au préalable que tu as bien réfléchis à cette affaire qui te préoccupe et qui même plus te touche. Sache que je t'en félicite, ton dossier est fort bien étudié mis à part une petite chose...

Elle marqua une pause.

- La petite chose est que Gauwain, ton père, mon valeureux fils, est membre d'une illustre famille, la notre. A ce titre, et ce comme nous toutes et tous, il a des devoirs, devoir de se marier avec des gens des son rang... entre autres. Je ne sais si Mordred considérera le duché de la dame comme important ou stratégique, s'il souhaitera nous allier à cette famille... Mon fils, ton oncle, est le chef de la famille. Je ne dis pas que mon avis ne comptera pas, il a toujours compté et je pense qu'il risque de compter longtemps. Elle eut un sourire... Mais la décision finale est à mon avis entre les mains de notre roi à toutes et tous... Qui plus est, et ceci est encore plus important, Gauwain a-t-il fait sa demande à la dame ?

Se marier... ou plutôt se remarier... Oui il convenait que cette adorable enfant eu une mère, et la petite duchesse serait un assez bon parti... si de plus elle convenait en marâtre à sa petite fille, Morgause ne s'y opposerait pas. Qui plus est si elle plaisait à Gauwain.

Les paroles de Marth firent sourire la petite peste.

- Elle aussi l'aime bien.

Mais Valéria avait prévu plus vite que elle. Elle lui avait dit ce qui en suivrait de ses décisions. Gauvain n'avait pas le pouvoir de décider.

La petite fille de Morgause sentit les larmes lui monter, bien qu'elle retenait ses sanglots. Elle voulait une mère et puis c'Est tout. Elle voulait quelqu'un qui la réconforte autre que sa gouvernante.

Gwen commençait a se dire qu'Arthur avait été plus clément, pour le laisser épouser une comtesse en premier mariage.

- Mais ! mais Mordred lui aussi a épousé une duchesse.

Elle avait parlé avec toute la rancoeur qui existait en elle. Si elle ne bouillonnerait pas de colère, intérieurement, elle aurait pu signifier que oui, il l'aurait fait, si la décision familiale n'aurait pas été incertaine. Car toute comme Valéria, il savait que la décision tomberait sur un : non ...

"Seigneur" pensa la reine d'Austrasie, "même quand j'essaye cela échoue"... qu'il était frustrant d'avoir voulu être agréable et de mettre les larmes aux yeux d'une gamine. Elle essaya de ne pas lever les yeux au ciel et décida de temporiser un peu et en tout cas d'essayer de calmer sa si sensible petite fille...

D'une voix douce et calme, elle repris :

- ai-je dit, ma belle, que cela ne se ferait pas ? En fait, je suis quasi persuadée que personne ne trouvera à redire à ces noces ... pour ce que compte ton pauvre père pensa la reine avec méchanceté... Mais, comme chacun d'entre nous il te faut apprendre à savoir attendre... là, Morgause faillit sourire, en se voyant prêcher pour d'autre une vertu qui n'était pas particulièrement développée chez elle... je suis certaine que le roi sera heureux de voir Gauwain reprendre épouse et sa charmante fille, avocat de premier ordre, retrouver... une mère.

Marth avait laissé faire sa femme mais il commençait à se sentir mal à l'aise en comprenant que le manque de fibres maternelles de sa femme allait faire pleurer Gwenaelle.
On pouvait voir les larmes monter, alors qu'elle se mettait à bouder.

Et Morgause, calmement, tenta de désamorcer la situation.

Marth se pencha donc vers l'enfant, essuyant la première larme qui perlait et déclara:

Donc il ne faut pas s'impatienter ou s'énerver. Tu découvriras que, malheureusement, les grands mettent du temps à réagir et faire ce qui est le mieux pour eux et ceux qu'ils aiment. Mais sache que nous appuierons ta requête et tout comme Morgause je pense que Mordred dira oui.

La sensibilité de Gwen et les paroles de sa grand-mère n'eut donc que de la faire facher.

- Ou le contraire. Personne n'a jamais accorder d'importance a mon père. UNiquement, parce qu'il était sous les ordres d'Arthur et qu'il n'était jamais présent, pour son propre royaume.

Gwen savait bien ce que tout le monde pensait, mais à son age on ne faisait pas la différence entre les chicanes d'adultes et les querelles de famille.

Il n'eut que Marth qui la ramena a l'ordre. Tout le monde voyait que pour une nouvelle fois, elle s'était accrochée a des femmes autres que ca vrai famille. Blanche prenait soin d'elle, lorsqu'elle le pouvait et il ne lui restait que la dame Valéria.

Morgause pensa que la vérité peut sortir de la bouche des enfants, si Gauwain restait fils de Loth et de son épouse, son renonciation à la couronne et sa vassalisation directe à Arthur en faisait un paria... certes. Mais un paria qui restait prince d'Orcanie avec tout ce qui y est attaché dont le risque de mésalliance.

Elle fut grée à Marth d'apaiser la toujours trop sensible et trop intrusive enfant... et le lui notifia par un sourire. Elle choisi de soutenir sa proposition en déclarant :

- Gwenaelle, tu as entendu ce que mon époux t'a promis... et je peux t'assurer que je ne ferai rien pour empêcher ce mariage qui ne sera que seconde noce qui plus est. Si de plus ce mariage a ta faveur il aura en conséquence la mienne... je n'ai rien sur ce point à refuser à ma chère petite fille. Je suis heureuse que tu te mêle par là de nos affaires familiales et royales et t'encourage à continuer sur cette voie ma douce... ce "ma douce" était un peu ironique...
Je ne pense pas que notre Roi et chef de famille s'oppose à ce projet qui rend heureuse sa nièce adorée et satisfait son frère et la dame en question. Cela te va-t-il ma belle enfant ?

Sensibilité un peu exacerbée mise à part, cette "belle enfant" plaisait à sa grand mère, il convenait qu'elle apprenne son rôle et celui de sa famille, c'était tout...

Marth écouta sa femme et l'enfant parler. Morgause insista alors sur le fait qu'elle appuierait la demande de Gweny.
Marth prit alors la jeune Gwenaelle sur ses genoux, Morgause étant enceinte.
Et il n'était pas sûr que Morgause ait ce réflexe, réflexion faite.

Ainsi Marth avait sa "petite fille" sur les genoux et un bras autour des épaules de Morgause. Il posa d'ailleurs une main de Gwenaelle sur le ventre de Morgause.

"Alors Gwenaelle, montre toi patiente, tu auras bientôt une maman et en plus la famille s'aggrandira probablement avant."

Sourit alors Marth.

Gwen ressortit ce qui ressemblait a un sourire. Mordred ne pourrait pas gâcher l'instant primordial pour Gwen. Elle voulait avoir sa propre maman. Elle ne voulait plus celle des autres. Bien que l'esprit tendre de la comtesse Isabelle, lui faisait chaud au coeur.

Lorsque Marth la prit sur ses genoux, son sourire s'agrandissa. Même si elle n'arriverait peut-être jamais a l,appeler grand-père, elle l'aimait bien.

- Merci Beaucoup

Avec la main de Marth, elle la posa sur le ventre rond de Morgause.

- Elle sera grande encore plus avec les enfants de la reine.

Gwen sourit. Elle allait avoir un petit oncle ou tantine et d'autres petits cousins.

- Je pourrai leur montrer des choses ?

Très inquiétant, car depuis que le petit Arthur avait la faculté de parler et de répéter tout ce que Gwen faisait, il ne manquait pas de la faire rire.

Bon, se petite fille restait une enfant même si la reine avait toujours voulu que les membres de la famille royale soient des génies, en avance perpétuelle sur leur age, elle se devait de constater que cela n'était le cas... et que cela n'avait pas que des inconvénients. Au moins avait-elle appris par cette enfant que Gauwain pensait se remarier ou qu'il avait une aventure.

Bon, quoi qu'il en soit, la reine laissa le petite toucher son ventre, y sentir la vie de l'héritier d'Austrasie palpiter... avec un sourire conquis.

- il va de soit que tu pourras participer à la vie du prince ou de la princesse d'Austrasie à venir. Elle ou il sera ton oncle ou ta tante... et je compte sur toi pour un rôle particulier, presque d'ainée... comme tu le remplis après de tes cousins ! Tu deviens une grande fille Gwenaelle, tout en restant enfant...

Morgause eut un sourire, tendre et aimant, un peu nostalgique...

Marth souriait tendrement en voyant cette scène touchante. Et Morgause eut la bonne idée d'accepter l'"aide" de Gwenaelle dans l'éducation de leur enfant. Et la main de Marth glissa sur le ventre de son épouse venant là ou, il le savait, se trouvait le nombril pour une tendre caresse.
Morgause devenait plus douce grâce à lui et leur enfant. Et Marth était ravi d'y être pour quelque chose.

Et d'ailleurs il cherchait ses mots mais n'en trouvait pas, émus par la tendre scène.

Tendrement Marth embrassa sa "petite fille" sur la joue avant d'unir ses lèvres à celles de sa femme.

"Nous allons avoir une belle et grande famille Gwenalle, tu as raison. Une belle famille avec mon amour à sa tête."

Déclara Marth, les yeux posés sur sa femme. Il sourait tendrement.

Elle aimerait autant prendre soin de lui ou elle que d'avoir ses propres soeurs et frères.

- Je vous le promets, Grand-mère. Je prendrais soin comme tout le monde du prince ou de la princesse d'Austrasie.

Gwen se savait plus vieille désormais. Son coté infantile revenait presque toujours lorsqu'elle jouait avec le prince Edouard et Damien. A eux seuls, lorsqu'ils prenaient une ballade dans les jardins avec les héritiers ils riaient en masse.

La petite princesse ne put s'empêcher de sourire a la bise de son grand-père. Elle l'avait détesté par moment, et au fin fond, il était bien, très bien.

- Dans notre cas ici, c'est une immense famille, répliqua sagement, la peste orcanienne.

Morgause se lassait un peu du côté "guimauve" de cette situation, mais, bon, Marth était charmant, en affirmant "une belle famille avec mon amour à sa tête" et surtout la petite était calmée. Alors elle pris son mal en patience, décidant de se montrer aimante envers ces deux membres de la famille...

Elle caressa la tête de la petite, et souriant à son époux, si aimant, ajouta :

- C'est une immense mais surtout puissante famille, ma Gwen. Il faudra que tu t'en rappelles. Une famille qui règne sur l'Orcanie, maîtrise les Orcades et les Gaurres, une famille qui règne sur l'Austrasie, qui traite avec Rome et Byzance... et qui pourrait unir les îles de Bretagne si notre Seigneur Dieu le veut...

Et si ce crétin d'Arthur casse sa pipe rapidement pensa Morgause.

Marth sourit alors tendrement.
Il connaissait suffisamment sa femme pour comprendre le funeste sous entendu. Mais il continuait à sourire.
Et il acquiesça aux propos de sa femme.

"D'ailleurs cette unification de la Bretagne a, pour ainsi dire, débuté, avec les noces d'Anna et Kaarl, désormais souverains de Gaurre.
Notre famille contrôle trois royaumes bretons et un royaume franc. Nous sommes déjà la famille la plus influente d'Europe."

Marth adorait Morgause et son sourire éclatant de blancheur (pour l'époque s'entend )et il avait envie d'oublier la politique quelques instants mais puisqu'elle avait abordé le sujet..

Pour avoir assisté au dernier conseil et qui s'est avéré moins complaisant que d'habitude, Gwen regarda d'un oeil étrange Morgause. Pourqoi elle avait fait un regard noir a Blanche si elle le disait elle-même, pour une bretagne unifiée.

Pour tout savoir, s'en était déroutant.

A l'évocation de Kaarl et Anna, Gwen ne put que réprimer un sourire. Ils étaient rigolos ces deux la. Elle ne savait pas pourquoi, mais ils la faisaient rire. Encore heureuse que Kaarl n'ai pas eu envie de l'écorcher avec ce cractere indomptable. A moins que ...

Je sais encore plus de chose que personne ne sait et que je ne dirai pas. , clama la petite, fière pour une fois de détenir le secret crucial du Roi Pendragon.

Cette enfant était déroutante, non, en fait elle était encore une enfant.
Morgause se rappelait sa fierté quand elle détenait une confidence, un secret qu'une dame lui chuchotait à l'oreille quand elle était petite...

Elle eut un aimable sourire nostalgique envers sa petite fille... caressa encore une fois ses cheveux d'une main douce avant de lui dire :

- Alors tu as des secrets, ma toute belle, des secrets que l'on partage pas avec sa grand mère... Uhm imaginerais-tu que je puisse garder un secret ?

Si la pauvre enfant savait tous les secrets que le grand mère ne pouvait partager avec personne... Ces affaires d'état, ces intrigues de Cour, ces... non pas ça pensa la reine.

Marth ricana alors légèrement avant de passer sa main dans les cheveux de Gwenaelle, une charmante enfant.
Les propos de Morgause le firent sourire: oh que oui elle en connaissait des secrets! Bien plus que lui.

Et il n'était pas sûre de vouloir savoir quoi.

"Hum je sais pas si on en sera capable, petite elfe, c'est dur de garder un secret."

Plaisanta alors Marth. Gentiment.

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» Discussion entre Marth & Morgause... (Pv hein ;) )
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