Songes de la reine [a qui désire ]

Blanche aurait presque dit telle mère , tel fils. Mais il ne fallait pas insulter le roy et encore moins sa mère, dont Blanche commencait a entrer dans les graces.

Lorsqu'Hector vint se poser près des deux souverains, Blanche lui gratta les oreilles, comme elle avait pris l'habitude, avec cet adorable cabot. Les enfants l'aimaient bien et leur faisaient de la compagnie.

Oh, je vois. Veuillez tout de même me pardonner de ne point être au courant.

Lorsque Mordred en parlait, Blanche s'arrangeait pour détourner la conversation.

[on reprends Nathan- Momo- Blanche]

"Le problème de Reims c'est l'ampleur des destructions. Il va falloir tout rebâtir et de plus quelqu'un a gonflé les coûts pour tenter de monter mon cousin contre Dame Alicia. Heureusement nous nous en sommes rendus comptes."

Déclara Nathan avant de se rendre compte qu'il avait évoqué le complot sans le vouloir.

"Mais vous aussi devez avoir votre lot de complot, je me trompe?"

Déclara alors Nathan avant de se tourner vers Blanche.

"Altesse, nul ne peut tout savoir, alors vous êtes mille fois pardonnés."

Il regarda alors Mordred et sourit.

"Nous serons heureux de vous accueillir dans le royal château de Metz, et quand aux dates, peut-être pourriez vous faire le voyage avec votre mère, après son accouchement, non?"

Déclara Nathan. Il souriait et semblait fort ravi de l'idée de voyage. Il avait lui même grandement envie de montrer Metz à Erwana, et se serait une excellente occasion de quitter l'Orcanie.

Pour ce qui était des complots et autres cabales on pouvait dire que l'Orcanie n'était vraiment pas en reste!

Le pouvoir corrompt tout autant que l'argent...Ceci allant de pairs!

Et qu'avez vous découvert d'autre, au sujet de cette affaire, de falsification?

Le royaume de Mordred, lui, ne connaissait guère de soucis de trésorerie majeures : et pour cause! Les vassaux et alliés du tyran savaient se montrer fort généreux et leur suzerain...Persuasif.

Sir Nathan évoqua, ensuite, l'éventuelle visite en Austrasie...

Évidemment!
Et à la suite de la naissance du prochain prince, ou princesse, d'Orcanie.

Dit il, en caressant avec une grande douceur, la petite main de Blanche.

Blanche s'adossa aux divans en soupirant. Quand on parlait d'accouchement, Blanche devenait presque livide. Depuis qu'elle savait aussi que le roi n'aurait pas un , mais deux enfants, la reyne souffraient doublement.

- Ou plutôt. Lorsque les princes ou les princesses naîtront, finit-elle par avouer.

La petite colombe regardait son époux avec un air mi-inquiet, mi-amusé.Elle n'avait jamais réellement voulu s'avouer cette vérité, mais son ventre et davantage plus rond que celui de sa dernière grossesse.

Elle plaça la main qui lui caressait sur ce ventre rond, la ou un mouvement se senti et arrache un mal a la reyne.

- A ce rythme, ils auront bien fait de me martyriser, avant leur naissance ...

» Reine d'Orcanie