Colère, par une belle journée d'été [ A qui veut poster ]

Blanche s'en voulait de troubler sa nièce de nouveau. Pauvre enfant ...

Encore heureuse que Phocas eut le don de parler enfant, plus que elle évidemment.

- Je le sais qu'il souffre, mais il ne veut pas m'écouter. Je sais que c'est a cause d'Ophélia que vous m'avez fait demander, ma tante.

Gwen!, s'interposa doucement la reine. Je veux seulement aider Mordred et je suis terriblement fatiguée des agissements du roi. Nous avons besoin de toi. Dis nous tout et que Dieu me préserve si c'est pour me porter atteinte.

Gwen regarda sa tante suppliante et versa une larme que Blanche effaça.

Ophélia utilise une magie que je connais pas. Elle est revenue en esprit seulement pour reprendre sa place ... sa place sur le trône ... et ... et ... dans la vie du roy, éliminant tout ce qui peut lui faire obstruction.

De nouveau, Blanche reçu ce poignard dans le cœur. Elle était encore l'obstacle ...

[hj : mes jolies, on attend un peu Ninouche et on reprend en fin de semaine ? ]

pas de problemes

[H.J : Ninouche arrive mes bons enfants !]

Un garde avait été chercher Niniane qui se reposait au sein de ses appartements. Depuis quelques temps, son corps se faisait plus lourd et elle ne sortait que peu pour que l'on ne remarque pas son état. Cependant, l'ordre actuel émanait de la Reyne Blanche en personne et, depuis peu, Niniane qui s'était prise d'affection pour la souveraine ne lui refusait jamais audience.

Ayant revêtu une tenue qu'elle jugeait assez ample pour masquer ses formes trop visibles, elle se précipita aux appartements royaux aussi vite que possible, jugeant que si la Reyna la faisait appeler, l'affaire devait être assez importante.

Prenant une grande inspiration, elle donna trois coups fermes contre l'immense porte.

Blanche ouvrit la porte et salua la Grande dame Niniane et l'incita a prendre place.

- Merci d'être venue.

Blanche reprit place près de sa nièce et entoura son épaule pour la reconforter.

Ma pauvre enfant

-Nous avons besoin de vous dame Niniane. Ophélia est désormais plus que présente dans l'esprit du roi et cela aggrave notre situation entre lui et moi. Hors, je ne peux rien faire pour l'aider. Je suis aussi impuissante que Monseigneur Phocas en ce domaine. Je veux aider mon mari a se débarrasser de cette présence malsaine ....

Niniane fût donc introduite dans les appartements par la reyne elle-même. Elle pénétra à l'intérieur de la grande pièce où se trouvaient Phocas d'Antioche à qui elle avait déjà été présentée lors du grand banquet puis la jeune Gwenaëlle. Elle ne doutait pas un seul instant qu'on l'avait faite venir au sujet de la jeune enfant.

La grande prêtresse salua cordialement l'assemblée présente et prit place sous invitation de Blanche.

Elle écouta attentivement sa requête et réfléchit, son front légèrement plissé traduisant la difficulté de la demande de la reyne.

"Je ne vois qu'une solution possible, majesté ! Mais, je doute qu'elle soit en accord avec les concepts de la religion chrétienne !"

Sur ces paroles, elle jeta un regard vers l'évêque, comme suppliant son avis.

Il salua la prêtresse -visiblement enceinte, uhm intéressant- cordialement, d'un aimable signe de tête et laissa la reine présenter le sujet... ce qu'elle fit de son mieux.
Quand la prêtresse fit sa remarque sur le fait que la solution puisse être peu chrétienne il sourit à la dame avant de lui dire :


- Madame, je suis enchanté que vous voyiez une solution... et vous prie de bien vouloir nous la présenter. De fait, dit-il aimable, presque rieur, je ne m'attendait pas à ce que la grande prêtresse d'Orcanie me présente une solution chrétienne... Mais, blague à part, laissez moi poser un regard de chrétien assez important sur votre solution... je pourrais fort bien être votre caution chrétienne en cas d'ennui...

Gwenaelle n'avait pas l'air a rire. Elle détestait de plus en plus avoir ces dons, même si son oncle et sa tante voyaient là une bénédiction.


Blanche caressait la petite tête blonde de sa nièce qui semblait un peu fatiguée harcelée comme elle l'était avec Ophélia.

La reine saurait se faire pardonner a un moment ou l'autre. Elle remerciait encore plus le ciel de voir que Phocas était un homme d'église qui ne rejetait pas les forces d'Avalon.

Nous vous écoutons tous.


La colombe le faisait pour son bien-aimé mari qu'elle chérissait.

Elle regarda l'évêque, eût un maigre sourire lorsqu'il l'invita à poursuivre puis se tourna vers la Reyne.

La solution qui la trottait en tête était des plus simples. Elle l'avait d'ailleurs fréquemment utilisée au sein de la communauté païenne. Mais, elle ne savait quel regard l'église porterait sur son avis.

Après tout, pensa-t-elle, Ophélia avait des origines païennes. Son idée ne serait sans doute pas si inutile que ça.

Alors elle se lança.

"Vous savez sans doute comme moi que la défunte était païenne. Et, il semblerait que son esprit soit encore torturé pour errer encore parmi nous. Cependant_elle se tourna vers la reyne_je doute que votre majesté soit en sécurité si j'officie de la manière qu'il se doit !"

Elle réfléchissait encore et encore. Le roy semblait comme prisonnier de la fureur de la défunte. Et, l'on ne pouvait songer à sacrifier Blanche.

La prêtresse se tourna vers l'enfant. La petite princesse avait beau être encore effrayée par ses dons, elle en était dotée. Et Niniane avait juré qu'elle la protègerait.

L'évêque était tout ouïe, il avait déjà au sein de l'Empire rencontré des "magiciens" païens, adeptes du culte du soleil, ou chamans des tribus nomades qui venaient du lointain est... et cela l'avait toujours passionné.
Néanmoins, la prêtresse ne dévoilait pas son jeu, elle évoquait une sorte de rituel -qui à son avis se rapprochait certainement de l'exorcisme chrétien-, rituel qui pourrait mettre en danger la reine Blanche ?

Il eut en conséquence une réaction, et,, s'adressant toujours très cordialement à la dame Niniane li fit remarquer :

- Madame, si vous le souhaitez, je peux essayer de placer la reine sous la protection de l'Église, elle pourrait, si cela ne gène pas votre rituel être au moment où vous le lancez en ma compagnie à la cathédrale de Warminster... Croyez-vous que cela puisse se faire ou avez-vous expressément besoin de sa présence pour le lancer ?

Par là, il essayait à la fois de protéger Blanche, ce qui restait sa priorité et aussi de satisfaire sa curiosité naturelle, personne n'est parfait.

Niniane avait saisit une mèche de cheveuX qu'elle tortillait entre ses doigts. La proposition que lui faisait Phocas de mettre Blanche en sécurité à ses côtés la rassurait.

La pression qu'elle avait, jusqu'alors, ressenti au creux de ses épaules se relâcha.

"Je pense que voila une solution des plus judicieuses ! Je n'aurai nullement besoin de la présence physique de la Reyne. Il me faudra juste un objet lui appartenant ainsi qu'un autre ayant appartenu à l'ex-Reyne d'Orcanie !"

Elle n'avait que peu officié ce genre de cérémonie. Aussi n'était-elle que peu rassurée. Cependant, si elle savait Blanche en sécurité, tout se déroulerait alors sans problème.

Niniane passa un bras autour des épaules de la petite princesse, attendant une réaction de la part de la souveraine.

Blanche soupira. Cette histoire ne tiendrait donc jamais.

- Dois-je en avertir le roi ? A priori, c'est lui que toute cette histoire concerne.

La migraine commençait a retentir chez la jeune souveraine fatiguée et dépassée par les événements.

Il n'y a plus aucun objet de la reine, dont je pourrais entrer en possession

À moins que le mouchoir d'Arthur junior suffise ?, demanda Gwen a Ninianne.

Blanche scruta le regard de Phocas et de la grande Prêtresse. Tous étaient prêts a l'aider.

- Je ne sais pour l'instant quand nous le ferons. Moi et le roi partons a Abingdon demain

A notre tres cher Phocas

[ fou, ça ! J'me connecte à peine et tu me demandes ! j'arrive ! ]


Uhm, partir ainsi...
Phocas ne savait quoi penser, il ne lui semblait pas judicieux de mettre au courant le roi, le vieux prélat était un comploteur né et adorait les coups en douce... mais, bon, là c'était presque un exorcisme.
Il tourna sa tête chenue vers le jolie prêtresse en répondant à la reine Blanche :

- S'il s'agissait d'un exorcisme comme le pratiquent certains chrétiens, souvent assez exaltés, il faudrait que le roi soit au courant, et même qu'il soit d'accord et volontaire pour l'expérience... En ce qui concerne la cérémonie évoquée par la dame Niniane j'avoue ne rien pour dire...


En gros, notre évêque passait un ballon qui ne lui était pas destiné. Son rôle serait uniquement de protéger Blanche... pendant la cérémonie.

[Les loulous, je me remets doucement de mon retour de Rome et de ma cuite d'hier et je vous réponds ]

[H.J : Désolée du retard mais je suis en pleine recherche de boulot en alternance donc je virevolte entre Tarbes et Lourdes (clin d'oeil à mon ami Phocas xD) pour des entretiens]


Niniane appuya son visage contre sa main droite, signe qu'elle réfléchissait. L'intervention de la jeune Gwenaëlle la remit dans le vif du sujet.

"Un mouchoir, en effet, pourrait suffire !"

Un simple doudou pouvait renfermer bien des secrets.

Puis la prêtresse écouta l'intervention de monseigneur Phocas avant de lui répondre.

"Il n'y a nul besoin d'avertir le roy si nous parvenons à maintenir la reyne loin de la défunte !"

Blanche embrassa le front de sa nièce et lui demanda de quitter et veiller sur les enfants. La petite s'inclina et quitta la pièce pour rejoindre les héritiers.

- Je ne veux faire ni subir ça, a mon époux, ni a ma famille. Je crois qu'il m'est plus prudent d'en parler avec Mordred. Il a confiance en moi et je ne veux pas qu'elle me gâche ca.

La jeune reine regarda la dame Ninianne et Phocas.

Si le mouchoir ne suffit pas, je m'arrangerais pour rentrer en possession de l'émeraude qu'il porte toujours.

Blanche se tortillait les doigts, car presque tout le monde connaissait sa jalousie fasse a ce collier qui n'était pas d'elle , mais d'Ophélia

La grande prêtresse regarda la reyne embrasser puis congédier sa nièce. Une fois la porte refermée sur l'enfant, elle regarda la Reyne qui s'adressa à Monseigneur Phocas puis elle-même.

Blanche souhaitait mettre au courant Mordred. Ce qui ne contrariait pas Niniane qui n'aimait guère faire de choses dans le dos des gens.

Elle remarqua la nervosité de la Reyne lorsqu'elle mentionna l'existence de l'émeraude de la défunte. A voir comment elle se comportait, Blanche semblait conserver un soupçon de jalousie envers ce précieux présent. Il faut dire que Mordred ayant aveuglément aimé sa première épouse, il lui avait offert tout l'or du monde.

Elle regarda son "confrère" religieux.

"Qu'en pensez-vous, monseigneur ?"

A notre tres cher Phocas de Répondre