Soins offerts a la reine... [ Blanche d'Orcanie ]

Il y avait desormais plusieurs heures que Clelianys etait revenue au chateau en compagnie de Dame Morgane et du Seigneur Meladius, desireux d'etre presente au roy. Elle avait erre dans les couloirs, effleurant parfois la pierre du bout des doigts, cherchant une lueur de vie, regeneratrice, peut-etre, en elles. Quelque chose de semblable aux sanctuaires de son enfance et des deux qui lui avaient ete donne d'apercevoir dans les environs. Mais rien... rien d'autre que la glace, distillee a partir du maitre des lieux... Mordred.

Appuyee contre un socle du meme materiau, servant d'appui a une statue d'un roi defunt, la druidesse meditait, reflechissait... s'accordant quelques minutes de solitude qu'elle aurait bien pu trouver dans ses appartements, mais dans lesquels elle avait refuse de s'enfermer, tout juste apres son arrivee ici. Ses pensees toucherent a tout ce qui avait trouve sa place dans son esprit depuis la veille. Soudain, une etincelle lui fit songer qu'elle pourrait tout de suite aller s'enquerir de la sante de Blanche d'Orcanie, quelque peu preoccupante d'apres les dires de sa belle-tante.

Resolue, la jeune femme, rabaissant son capuchon pour dissimuler en grande partie son visage s'avanca d'un pas decide a la recherche des appartements de la reine. Aidee par un des domestiques qui l'avait vu rentrer dans le chateau en compagnie de la pretresse, elle reussit a atteindre son but. La porte n'etait pas gardee. Discrete, elle frappa a la porte de la souveraine, pratiquement convaincue de sa presence dans la chambre qui s'avererait sans aucun doute gigantesque.

Laissant quelques secondes a la femme du tyran, elle penetra furtivement, telle une ombre, dans la piece, postee pres des battants afin de patienter jusqu'a ce que la malade decide de la laisser s'approcher davantage. Elle s'inclina avec respect :

" Madame... "

Blanche avait remis les héritiers entre les mains de Valéria, pour mieux se reposer. Les derniers jours de sa grossesses arrivaient enfin. Elle s'était remise a l,écriture comme elle le faisait adolescente, a la cour de son bien-aimé parrain. Si tout le monde fut étonnée parmi les gardes de l'audace de la reine, d'autres comprenait bien cette demande de liberté.

Et peu importe, avec ce ventre si gros désormais, elle ne pourrait jamais fuir bien loin.

Blanche sursauta en voyant la Dame druidesse l'interpeller.

- Veuillez m'excuser, Dame Clelianys. Je ne croyais pas que vous étiez rentrée, depuis notre entretien avec le roi.

La reine afficha un sourire sincère, signe que sa réticence s'éclipsait peu a peu.

- Que puis-je faire pour vous ? ... Pardonnez mes manières, prenez place, je vous pris, bafouilla la reine un peu gênée, par son esprit reveur.

Les yeux de Clelianys glissérent involontairement sur le corps de la souveraine. Et ce fut là qu'elle vit ce qu'elle n'avait pas remarqué de prime abord. Le ventre arrondi de sa vis-à-vis... Durant leur derniére entrevue, emmitoufflée dans ses châles comme elle l'était, la druidesse n'avait pas vu qu'elle dissimulait quelque peu sa grossesse. De même, elle se souvenait s'être davantage concentré sur le visage de la personne royale que sur l'héritier qu'elle portait.
Ce spectacle lui tira un doux sourire, de même que la stupeur qui saisit Blanche d'Orcanie face à sa présence.

- Veuillez m'excuser, Dame Clelianys. Je ne croyais pas que vous étiez rentrée, depuis notre entretien avec le roi.

Rendant pleinement son sourire à la reine, la jeune femme s'inclina de nouveau.

- Que puis-je faire pour vous ? ... Pardonnez mes manières, prenez place, je vous pris.

Sans se faire prier davantage, la druidesse s'avança posément, avant de prendre place sur un siége près de son hotesse.

" Vous n'avez pas à vous en vouloir, majesté... Mon retour en compagnie de dame Morgane ne date que de quelques infimes heures... et votre cher époux en a été averti comme il convient. "

Puis, ses yeux d'un bleu délicat glissérent sur le visage de la souveraine.

* Ce n'est encore qu'une enfant... *

Elle n'était pas faite pour vivre avec un tel personnage. Mais a chacun de suivre son destin...

" L'on m'a vivement conseillé de prendre soin de vous, votre santé se révélant parfois capricieuse. Je dois dire que je comprends désormais pourquoi... "

Bref coup d'oeil sur le ventre rond.

" Je dois reconnaître que vous avez une façon particulièrement discréte et élégante de camoufler votre état en public, ma reine... "

Blanche se comprenait a peine. Ses manière de sourire ainsi.

- Puis-je vous offrir a boire ?

Elle s,était méfiée de Clelianys la première fois, mais sans Mordred, elle lui faisait davantage confiance. Certes que la reine essayait jours apres jours de faire changer son royal amant de position ...

Il vient de partir a l'instant, sachant que sa tante est au château ... J'imagine que tout c'est bien passé avec la dame Morgane ?

Bien sur, Habituée que ce soit Olivia qui s'occupe d'elle, Blanche fut surprise de l'initiative de la druidesse.

Ma santé est une suite de péripéties ! Mais l'arrivée prochain de cet enfant nous remettra sur la bonne voie, moi et le roi. Nous avons vainement besoin.

La jeune femme sourit et ferma les yeux, pour pester intérieurement sur son enfant qui venait de lui mettre un autre coup.

- Je n'ai guère le choix. Je dois prouver au roi que je suis toujours apte a siéger a ses cotés. Ce qui ne fait pas l'unanimité, mais je déteste le laisser seul, au main de ces perfides conseillers. Mais c'est davantage pour sa santé a lui que je m'inquiète ...

Blanche n'arrivait pas a comprendre ce qui tiraillait son terrible époux, depuis quelques nuits.

- Puis-je vous offrir a boire ?

Avec politesse, Clelianys acquiesca avec reserve.

" Avec plaisir, ma reine. "

En revanche, la reponse concernant Mordred surprit au plus haut point la jeune druidesse.

Il vient de partir a l'instant, sachant que sa tante est au château ... J'imagine que tout c'est bien passé avec la dame Morgane ?

* Ainsi donc la tante et le neveu s'eviteraient-ils donc ? Ou plutot : le neveu eviterait-il donc la tante ? *

Repugnant a paraitre distraite aux yeux de son interlocutrice, la jeune femme ne perdit pas de temps pour repondre :

" Absolument. Tout s'est passe le mieux du monde, je n'ai aucune anecdote deplorable a vous exposer, majeste. "

Ma santé est une suite de péripéties ! Mais l'arrivée prochain de cet enfant nous remettra sur la bonne voie, moi et le roi. Nous avons vainement besoin.

Ah ? Renseignement important ? Les relations entre Blanche d'Orcanie et le tyran s'etaient-elles etiolees avec le temps ? Voila une piste a approfondir davantage. La figure congestionnee de la femme enceinte qui luttait contre la douleur lui tira un doux sourire, compatissant.

" Rassurez-vous, Ma Dame. Je prendrai soin de vous et vous preparerez des decoctions dont vous me direz des nouvelles. J'emploierai toute ma science a consolider votre etat de sante. Surtout lorsque la naissance du bebe aura mit le chateau en emoi. Votre etat sera encore fragile, mais je veillerai sur vous.

- Je n'ai guère le choix. Je dois prouver au roi que je suis toujours apte a siéger a ses cotés. Ce qui ne fait pas l'unanimité, mais je déteste le laisser seul, au main de ces perfides conseillers. Mais c'est davantage pour sa santé a lui que je m'inquiète ...

Voila donc le souci... la reine se protegeait autant que possible des regards meprisants de la cour et de son propre epoux. Il etait vrai que la jeunette ne possedait pas un physique qui engageait a penser qu'elle pourrait gouverner avec sagesse, mais les apparences etaient souvent trompeuses, et Blanche paraissait loin d'etre stupide.

" Et bien... si cela peut egalement vous rassurer, je tenterai de soumettre le roy a un regime medical qui le rasserenera surement et lui redonnera vitalite et force. Tout se passera bien, je vous l'assure. "

Blanche lui servit une coupe de vin orcanien ne touchant pas a ce fichu nectar, dont elle interdirait a son Roi. Elle ne faisait pas confiance en Gladys, pourquoi alors, en ferait-elle boire a ses hote ?

Je suis heureuse pour vous, que tout ce soit bien passé avec Dame Morgane.

La jeune reine reprit place et se détendit.

L'enfant ne naitra pas en Orcanie. Le roi et moi, partons a Abindgon et probablement, nous y resterons jusqu'a l'accouchement.

Blanche soupira et regarda la druidesse :

Sachez que je vous fais amplement confiance. Du moins plus que celle qui m'a préparé un remède et dont je me sens davantage fatiguée que forte.

AIder le roi, voila a quoi Blanche s'employait depuis quelques semaines.

Mais avant vous devez savoir que je comprend ni le mal, ni les inquiétudes qui ronge mon époux et je ne crois guère qu'il nous en dise plus.

Ses yeux bleus suivirent avec precision la course du vin jusque dans la coupe qui se remplissait doucement, grace a la moderation dont faisait preuve la jeune souveraine face a elle, ce qu'elle sut apprecier a sa juste valeur. Apres s'etre apercue qu'elle ne se servait pas ( sage decision, surtout au vu de sa grossesse... ), Clelianys se saisit de la coupe et trempa delicatement ses levres dans le breuvage, afin d'en receptionner les premiers aromes sans se presser. Fin au gout. Et ce faisant, tandis qu'elle prenait une veritable premiere gorgee, l'on aurait dit que c'etait la reine qui avait bu, au vu de ses muscles qui se detendaient petit a petit, de son visage plus serein, dont les traits tires et fatigues tentaient cependant de lui sourire avec amitie.

L'enfant ne naitra pas en Orcanie. Le roi et moi, partons a Abindgon et probablement, nous y resterons jusqu'a l'accouchement.

Interdite, la druidesse prefera pour l'heure garder le silence, reposant neanmoins son verre afin d'accorder la plus grande attention aux propos qui suivraient. Tout s'enchainait de facon extremement rapide : la prudence s'imposait.

Sachez que je vous fais amplement confiance. Du moins plus que celle qui m'a préparé un remède et dont je me sens davantage fatiguée que forte.
Bonne nouvelle. De meme, la jeune femme s'emploierait avec sincerite a guerir Blanche d'Orcanie du mieux qu'elle le pourrait. Ca ne devrait pas etre trop difficile.

Mais avant vous devez savoir que je comprend ni le mal, ni les inquiétudes qui ronge mon époux et je ne crois guère qu'il nous en dise plus.

Avec sollicitude, Clelianys osa effleurer la main de son interlocutrice, avec tout le respect qui lui etait du.

" Rassurez vous, altesse... Tout se sait, tot ou tard. Vous saurez bien assez vite ce qui tracasse votre epoux de la sorte... pour l'heure, occupez-vous seulement de votre bien-etre, afin de menager votre sante ainsi que celle du futur enfant. "

Apres lui avoir souri avec chaleur, la magicienne enchaina :

" Vous suivrai-je pour surveiller la naissance ? Ou prefereriez-vous me voir demeurer en ces murs, Ma Dame ? "

Blanche laissa la jeune druidesse prendre gout au vin orcanien, quand elle s'y refusait elle-même, pour la santé du bébé.

Ce qui s'y trouvait dans ce ventre était aussi cher que la prunelle de ses yeux. Elle le chérirait et Mordred serait heureux...

C'est un peu la raison pourquoi j'ai exigé me rendre dans mes terres. Mordred est plus tranquille, lorsqu'il est a l'extérieur. Et nous avons besoin de nous retrouver. Je prendrai la chance, pour qu'il m'en glisse un mot.

Lorsque la jeune dame se montra servile et désirant presque faire partie du voyage, la reine sourit.

- Je ne brusquerais pas vos choix ... Mais je n'aurais point assez de guérisseur lors de la naissance venue. Donc, s'il vous plait de ne pas rester ici, vous serez la bienvenue a Abindgon.

C'est un peu la raison pourquoi j'ai exigé me rendre dans mes terres. Mordred est plus tranquille, lorsqu'il est a l'extérieur. Et nous avons besoin de nous retrouver. Je prendrai la chance, pour qu'il m'en glisse un mot.

" Le choix est judicieux, majeste. Un peu d'air pur loin de la cour et des ennuis vous feront le plus grand bien a tous. "

Le sourire de la reine rassura un peu Clelianys quant a la reponse qu'elle attendait, mais jusqu'au bout, la tension grimpa dans son corps, habilement dissimulee, mais presente tout de meme. Cela pouvait se lire dans l'intensite de son regard pour qui y etait habitue.

- Je ne brusquerais pas vos choix ... Mais je n'aurais point assez de guérisseur lors de la naissance venue. Donc, s'il vous plait de ne pas rester ici, vous serez la bienvenue a Abindgon.

Si elle s'etait trouvee seule, le soupir de soulagement qui serait sorti de sa poitrine aurait ete considerable. Mais au vu de la presence a ses cotes, elle se contenta d'un leger sourire, tout en songeant, rejouie, qu'elle pourrait au moins echapper a l'emprise du seigneur Meladius pendant ce temps-la. De plus, la proximite avec la famille royale serait plus grande encore. Que de bonnes nouvelles...

" Alors ce sera avec un grand plaisir que je vous accompagnerai et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous remettre un enfant vif et en pleine sante ! "

Blanche ne fut pas surprise de la réponse. Elle fut même soulagée. Elle n'aurait pu a prendre ce fichu remède que sa fichu dame lui donnait.

- Cet enfant est plus que vif, croyez-moi. Il a plus d'énergie que son père et sa mère.

Mais puisque vous êtes ici. Attendez- moi je reviens.

La jeune reine se leva difficilement et rejoignit la porte de ses appartements. Quelques minutes s'écoulèrent avant son retour.

- Je ne prends plus le remède de ma dame depuis quelques jours. En réalité je me sens mieux, mais je veux que vous confirmiez, vos soupcons.

La reine déposa la mixture sur la table et grimaça, a la vu de ce liquide, bleutée ...

-Dites moi ce qu'il en ressort de ça. Epargnez-moi les mensonges et confirmez mes craintes. Elle n'a pas voulu m'aider, mais plutôt essayer de me tuer a petit feu ...

Clelianys ne doutait aucunement de la future constitution de l'enfant. Mordred etait d'une constitution solide, et la reine, bien qu'ayant connu plusieurs grossesses, se portait comme un charme, ce qui etait rare de nos jours. Tout presageait une grossesse plutot aisee, et un bebe en bonne sante. La mere avait raison, si elle continuait a prendre soin d'elle et a se menager, le royaume accueillerait de nouveau un autre prince. Telles etaient les pensees de la jeune femme en attendant le retour de Blanche d'Orcanie.

- Je ne prends plus le remède de ma dame depuis quelques jours. En réalité je me sens mieux, mais je veux que vous confirmiez, vos soupcons.

Une fiole de potion de couleur bleue fut deposee sur la table, sous ses yeux. Sans perdre de temps mais avec precaution, la druidesse s'en saisit, soulevant la bouteille de verre pour pouvoir apprecier la texture grace a la lumiere.

-Dites moi ce qu'il en ressort de ça. Epargnez-moi les mensonges et confirmez mes craintes. Elle n'a pas voulu m'aider, mais plutôt essayer de me tuer a petit feu ...

Les sourcils de la magicienne se froncerent. La souveraine n'avait pas tort. Elle-meme n'apprecia pas la consistance du 'remede'... trop pateux. Elle se secouait mollement entre les parois, ce qui etait contraire a la bonne medecine pratiquee par des gens de confiance. Une potion saine etait constituee d'une couleur en generale claire, et aussi fluide que de l'eau ... pas comme de la boue. Toujours en silence, elle defit le bouchon qui obstruait la fiole et placa celle-ci sous ses narines. Clelianys inspira, et ne reconnut pas l'odeur des plantes que l'on melangeait pour soulager les membres d'une femme enceinte. Enfin, elle fit glisser une goutte sur son doigt.
Ses pupilles se releverent. Rebouchant avec calme et precision la bouteille, la jeune femme se leva, se dirigeant vers la cheminee dans laquelle crepitait allegrement un feu. Avec fermete, elle lacha le recipient et son contenu dans les flammes avant de revenir s'asseoir pres de la future mere.

" Madame, vos craintes se sont averees fondees. Je ne reconnais pas la fabrication habituelle d'un produit destine a vous aider. Je vous en preparerai un qui vous soulagera plus efficacement, rassurez-vous. Ce n'etait pas du poison... mais soit votre dame avait une connaissance tres insuffisante des herbes, soit elle desirait simplement vous faire perdre quelque peu de votre vigueur. "

Blanche regarda la jeune druidesse et faillit éclater de rage. Mais ce n,était qu'une raison de plus pour la mettre au pied du mur.

- C'est toujours ainsi. Le roi a insisté pour que ce soit elle, qui avait en réalité quelques dons en guérissements, de me concocter cette abomination.

La jeune femme soupira intérieurement a cause de ses enfants, dans son ventre et sourit.

À l'avenir, je m'en remettrai a vos soins. Et si le roi trouve quelques choses a y dire, je lui rappellerais le conseil de sa chere tante ...

En réalité, elle savait sa place enviée, près d'un homme puissant, mais elle était la seule a ne pas l'aimer pour ca ou une couronne. Il était attentionné et cela lui suffisait grandement.

Clelianys percut aisement la fureur qui se degageait par vagues du corps deforme de la reine. Une telle poussee de colere ne lui serait pas le moins du monde benefique, mais comment empecher une telle explosion ? Legitime, par ailleurs...

- C'est toujours ainsi. Le roi a insisté pour que ce soit elle, qui avait en réalité quelques dons en guérissements, de me concocter cette abomination.

* Le roi devrait revoir ses jugements en matiere de medecine et se fier plus regulierement a Morgane... *

À l'avenir, je m'en remettrai a vos soins. Et si le roi trouve quelques choses a y dire, je lui rappellerais le conseil de sa chere tante ...

Repondant a son sourire avec plaisir, la druidesse se permit de poser le bout de ses doigts sur le dos de la main de Blanche d'Orcanie, chaleureusement.

" Tout se passera pour le mieux. Ce qu'il vous faut c'est du repos, du repos et ... du repos. Je vous conseille donc de vous detendre, pendant que je m'en vais vous preparer un remede dont j'ai le secret. "

Clelianys se releva avec grace et s'inclina.

" N'oubliez pas que vous pouvez faire appel a mes services a n'importe quelle heure du jour et de la nuit, Ma Dame. "

Blanche se laissa dicter la médication. Se reposer, elle en avait de besoin.

En réalité, si elle avait crains la jeune druidesse c'était parce qu'elle ne comprenait pas son époux.

Mais Blanche savait qu'elle avait besoin de la dame, pour l'aider. Elle et ses drôles de maladies.

Lorsqu'elle partit, Blanche jugea bon de laisser planer ce silence dans la pièce. Elle regarda la reliure de cuir qui avait servi de journal, a son père et soupira.

Il y avait enfin quelqu'un qui s'occuperait bien de sa santé.

Même si Dame Niniane le faisait a la perfection, mais elle voulait lui laisser un certain repos.

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