Sudhamayi

Nom : Sudhamayi ( = pleine de Nectar ) .

Âge : 16ans.

Rang social : prêtresse, devadasi ( dévadaçî alankarâ ) ou asiatique.

Histoire : plus que l'histoire de ma Sudhamayi / Puja, je vous apporterai un brin de culture. Des notes sont spoilées plus bas. Je m'excuse des anachronismes que j'ai put faire ou des erreurs éventuelles sur les traditions et coutumes. L'Inde au post Moyen-âge est peu décrite mais j'ai fait de mon mieux. Si jamais vous remarquez un problème ou si vous avez des informations, je vous prie de bien vouloir m'en faire part, cela m'aiderait beaucoup !
( Au fait, merci Mordred, je crois que sans toi je n'aurais jamais fait un perso aussi travaillé et je me coucherais réellement pas bête ! )

Avant la naissance, une rencontre. Les beaux yeux d'un occidental pour le plaisir de cette mystérieuse asiatique du sud. Un romantisme fou les unifiait, mais la différence des cultures et la distance ne purent leur permettre de faire prospérer cet amour.

Erez était un chevalier au service de Dieu, tandis que Jyotika s'adonnait à un culte polythéiste. Pourtant, la religion ne les fit pas se séparer. Chacun d'eux était intelligent et ouvert d'esprit, c'est même cela qui leur accorda une bonne entente.

Le chevalier était venue en ami porter la connaissance de la Bible et aidé les prêtres en les accompagnant dans différents pays. Il avait vu des rites étranges, des vêtements aux formes qu'il n'aurait pas imaginées, des technologies reculées ou avancées selon les lieux, mais c'est en Inde qu'il fut le plus heureux. Dans ce pays de soleil et de sérénité, il trouva la belle Jyotika, une danseuse parmi d'autres, mais tout de même danseuse d'exception par son habilité et sa beauté. Il fut de suite charmé par cette belle aux yeux ravageurs, et elle fut séduite par cet européen si différent de ceux qu'elle avait put voir jusqu'à lors. Malgré qu'il portait une arme, Erez avait juré de ne l'employé que pour la défense ( de sa famille, de son pays et des innocents ), comme tout bon chevalier qui se respecte. Seulement, c'était un principe ancré en ce jeune homme, débutant dans la vie.

Jyokita n'était pas vouée aux dieux mais divertissait le Râja. Elle fut veuve très tôt et indépendante, depuis longtemps elle ne se mettait plus de bindi au milieu des sourcils(1), elle put donc accorder sans aucun remord ses faveurs au bel Erez. Dès qu'il s'en alla, la danseuse apprit avec joie qu'elle portait son premier enfant. Au fur et à mesure de la grossesse, Jyokita se fatiguait. Elle pensait à son chevalier et priait les dieux afin de rester forte, mais 8 mois plus tard naquit la petite fille. L'accouchement fut long et douloureux, les prières des sages femmes ne servaient à rien si ce n'est à garder le moral au plus haut possible. On avait retirés les bijoux de Jiotika(2), détachés ses cheveux et ouvert toutes les portes et fenêtres de la maisonnée, en vue de facilité symboliquement la venue du bébé. Quand la torture prit fin, on conclut qu'Erez était un homme fort, que c'est pour cela que l'enfant fit mal à sa mère en naissant et qu'elle serait forte. La pauvre mère put tout de même se réjouir. On purifia la maison et on pria les dieux protecteurs.

Jyotika n'avait pas d'idées de noms pour l'enfant, mais malade et mourante elle appela sa fille Puja ( Offrande ) en promettant qu'elle serait au service de la déesse Yellama(3). Quelques jours plus tard Jyotika mourut, laissant son dernier voeu à quelques proches. Pour ne pas fâcher les dieux et permettre une vie meilleure après sa mort, le Râja s'occupa de la petite Puja, du moins il la confia à ses concubines du moment. Elle était un petit bonheur pour le palais, on se plaisait à amuser la petite et à en prendre soin. Obéissante et sage, pas capricieuse du tout, Puja était une enfant plus qu'agréable, malgré sa grande timidité et sa créativité du monde : jamais elle n'eut l'envie de quitter le palais et ne se permettait pas de faire des bêtises. C'est à l'âge de 6 ans qu'elle connut un premier changement majeur. Il fallait que le Râja honore la promesse qu'avait fait Jyotika en offrant Puja aux services religieux.

On avait déjà préparé la petite fille à ce jour, aussi ne fut-elle pas trop attristée. Elle arriva donc au temple de la colérique Yellama avec une dot très importante. Les prêtres et autres devadasi l'accueillirent chaleureusement : ils avaient tous très vite remarqué son physique métissé qui plairait sûrement aux dieux. Sa beauté avait déjà été prévue par tous.

Sa nouvelle famille était certes sévère avec Puja, mais ils étaient aussi très compréhensifs et attentifs à son égard. Ils prenaient le temps de lui expliquer les choses et l'initièrent à la danse, au chant et à la musique. Ses nouvelles grandes soeurs l'aidèrent dans son bottukula(4). Sa formation était aussi constituée de l'histoire de l'Inde, grande dans son passé, et de l'apprentissage de plusieurs langues. Tout cela projetait de faire de Puja une devadasi exceptionnelle. Même si le bottukula dura près de 6ans, la jeune fille prit de plus en plus son travail au sérieux. Au début, il lui arrivait de s'échapper des cours et de recevoir des coups pour cela, mais en grandissant on ne put que constater sa flagrante amélioration, de même que son extrême implication à danser des scènes mythiques ou à chanter les prières. Les autres devadasi(4) arrêtèrent de la titiller et la traitaient à présent comme une femme, malgré ses 12ans. Toujours malgré ses 12ans, on la rendit précocement adulte. Y avait-il une chose qu'une femme sache faire et que Puja ignorait ? Elle en savait davantage, de la cuisine à la couture, du ménage à l'entretient des plantes, à la préparation de boissons savoureuses aux friandises aphrodisiaques. Comme toute les apprenties devadasi, elle apprit à s'occuper du temple et se chargeait de nourrir la déesse Yellama.

Je m'éloigne. . . je disais donc que l'on rendit Puja précocement adulte à ses 12 ans. Pour elle, rien de choquant, mais je prie les âmes sensibles de ne pas lire ce passage, aussi vais-je spoiler la partie dérangeante.

Cela s'était passé quelques temps après son anniversaire, un jour de gaieté où on lui avait souhaiter plein de bonheur et toujours attirer sur elle le contentement de la divinité. Puja savait plus ou moins ce qui l'attendait. Théoriquement, on lui avait dit comment la cérémonie allait se dérouler. Depuis longtemps déjà, l'attention qu'on lui apportait devenait de plus en plus spécifique. Ce soir, Puja danserait l'Angeram(6).

Le crépuscule lui sembla arriver vite, trop vite. Et elle, elle n'avait pas assez grandit. C'était la première fois qu'elle s'en rendait compte. Ses menstruations étaient arrivées assez tôt, mais ses seins n'avait commencé leur apparition que depuis peu de temps. Et elle était petite de taille. A son âge, les jeunes filles jouaient. On leur parlait de mariage. De virginité. Pas de coucher avec un homme, plusieurs dans le cas de Puja. Pauvre fillette qui ne sortait jamais de son temple, exclue des autres ! Elle était surestimée, comme ses camarades devadasi, par le peuple. A cause de cela, elles se retrouvaient entre elles, car personne d'autre ne les comprenait, si ce n'est les prêtres et prêtresses et autres supérieurs religieux. Ce soir, Puja regrettait de ne pas être comme les autres. Elle avait oublié à quoi ressemblait le marché, les visages du Râja et de sa cour. La possibilité de marcher sans crainte aussi. La jeune fille pleura et une devadasi vint pour la consoler et la rassurer : " Puja, tu es différente, mais ton service aux dieux sera récompenser, aime-les, aime leur peuple et leur création, surtout ne les renie pas. "

Ça avait été dit avec dureté afin de la motiver. Une fille d'Europe n'aurait pas assimiler ces paroles, elle ne les aurait pas comprises et aurait cherché à s'enfuir. Puja avait relevé la tête et pour faire face à son destin. Elle se rendit à la cour magnifiquement décoré pour cette cérémonie. De partout il y avait des lumières et des pétales de roses et de lotus jonchaient le sol par endroit précis. Un chemin de ces même pétales était indiqué à la petite Puja. Habillée de son veshti(7) couleur vert et de son sari rouge(, elle progressait d'un pas sûr avec ces colorisations de fête. Sur son front on lui avait mit le tilak, afin de favoriser son énergie par ce rouge vif. Elle était encore une enfant mais marchait comme une femme. Elle salua Shiva et demanda intérieurement sa bénédiction, puis les musiciens et les nombreux hommes présents. Ce public masculin était constitué des castes les plus hautes. Il y avait là des aristocrates, de grands commerçant et des politiciens, même les fils du Râja, les Rajputs, étaient présents. Puja ignorait qu'elle était si désirée et attendue. Qui n'avait pas entendue de la servante aux yeux de jade ? Cette demi-européenne douée et obéissante ? Fille adoptive du Râja ? A présent quel homme ne désirait pas l'avoir pour elle ne serait-ce que quelques instants ? Le prêtre lui remit une amulette, une protection de plus. Elle lui tandis la langue et il lui versa du lait dessus pour proclamer sa pureté et son appartenance divine.

Puis elle fit le salut ouvrant la danse, commençant son premier adavu(10), le tatti kumbidal, autrement dit la salutation. Bien avant, on était captivé par la devadasi en phase d'initiation, l'attention redoubla à ce premier pas. Plus qu'une danseuse, une comédienne qui joue avec ses expressions faciales et corporelles, appelant le divin pour paraître devant les hommes. Ses mudras(11) racontaient une histoire, et au son que produisait son guruji(12) ses pieds nus frappaient le sol plus ou moins fort, produisant eux aussi des sons. Le corps de Puja devenait un instrument de musique gracieux, divin. Il était évident que ce qu'elle disait avec ses mains était une interprétation céleste, facile à comprendre. Un lien se créait entre les spectateurs et l'actrice, magique et puissant. Puja n'était plus Puja, elle était les dieux et leurs serviteurs, la parole cosmique qui transmettait un message. Pendant deux heures, elle avait effectué des poses et des enchaînements, et ses pieds avaient fini par saigner. Il émanait de cette jeune vierge une pureté qui la rendait désirable. Son Arangetram avait été saisissant, quand elle ses adavus avaient été moins vifs et quand elle finit par l'araimandi(13), le public revint à la réalité. Ces deux longues heures les avaient fait voyager loin, parmi les dieux et les déesses, puis Puja redevint Puja et ce n'est que maintenant qu'elle s'essouffla et qu'on l'acclama.

Des domestiques vinrent pour s'occuper d'elle et la soigner, puis elle fut exposée sur une estrade, confortablement assise sur un fauteuil. Le grand prêtre lui offrit un collier entièrement fait de métal précieux et pierres de grandes valeurs, une fois encore on l'applaudit. Les convives la désiraient plus que jamais et patientaient jusqu'à la fin du banquet.

Spoiler:

Puja en fut bouleversée d'avoir une seconde fois grandit trop vite. Elle était maintenant pour le peuple, le rituel finit elle devait danser pour les castes importantes lorsqu'ils la demandaient et devait bénir les maisonnées lorsqu'un bête passant la sollicitait. Jamais la jeune Puja ne s'était appartenue, à aucun moment de sa vie cela n'avait put être le cas. Les hommes la voulaient pour maîtresse et ils n'étaient pas obligés de la payer. A seulement 14ans, le nombre de mâles qui l'avaient pénétrée était élevé. Beaucoup revenaient et ne pensaient qu'à elle, oubliant leur femmes et concubines officielles. Comparable à une drogue, ceux qui l'avait goûtée en devenaient accrocs. Elle prit un statut de déesse, quiconque couchait avec elle croyait le faire avec une divinité. Sa beauté, son corps parfumé et son caractère doux séduisaient sans peine. Une amie, une confidente, une amante, une compagne de jeu, Puja réunissait tout cela. La monter en grade n'était pas une erreur. Une aura divine émanait de sa présence et on l'attitra déesse de la fertilité et de l'amour après l'avoir renommer Sudhamayi. La raison de ce prénom ? Les hommes étaient convaincus que si ils buvaient de l'ambroisie un jour, cela aurait les même effets qu'un instant avec Puja. Son statut de déesse de la fertilité était aussi du au fait que Sudhamayi avait le don de faire pousser des plantes de tout types.

On lui édifia un petit temple mais une déesse parmi les hommes attirent bien plus de fidèles qu'on ne le pense. Au même instant, un homme recherchait sa mère, Jyotika. Il faisait parti d'un groupe d'européen venant apporter sa religion. On lui apprit que Jyotika fut assez forte pour enfanter une déesse, mais qu'elle fut élevée par les serviteurs de Yellama. Connaissant les rites hindous et leurs dieux, il demanda qui était l'enfant.

Ce fut chez elle qu'il put la rencontrer, alors qu'elle cherchait le repos. Sa villa était fort bien décorée, le Râja y avait contribué car il était toujours ami avec Sudhamayi. Une servante vint avec une étrange nouvelle.

« Un homme blanc vous demande. On a put traduire qu'il se dit votre père ! Mais je préfère croire qu'il est fou ou qu'il y a une erreur ! »

Elle rit sous le visage sérieux de Sudhamayi qui répondit avec calme :

« Mon père était blanc. Trouve-moi un interprète et reçoit-le dans le salon. »

Elle bénit l'étranger en lui dessinant le bindi et l'accueuillit avec beaucoup de sympathie et d'amabalité. Les convenances veulent que l'on prenne les nouvelles d'autrui quand on a le temps, avant d'entrer dans le vif du sujet. Il se présenta, puis il lui expliqua sa liaison avec Jyotika, l'amour qu'il lui portait et le bonheur qu'il avait d'avoir un enfant, mais aussi sa déception de savoir qu'elle est une servante de la divinité. Il parlèrent de religion, de politique. Longtemps, jusqu'à leur de dîner ils exposèrent leur point de vue. Erez remarqua que Sudhamayi avait les mêmes yeux que lui et l'intelligence de ses deux parents. Il savait qu'elle réfléchirait à ce qu'il venait de lui dire, mais elle lui parla de ses pouvoirs. Il expliqua que Dieu accorde des dons aux humains. Chaque fois qu'elle en apprenait plus sur la Bible, une nouvelle question venait, et ainsi de suite.

Erez voulait purifier son enfant des pêchers qu'elle portait, il lui proposa donc de venir avec elle. En accord avec les prêtres, il convint que cette déesse présumée s'en irait pendant 10 années chercher les réponses à ses questions. Si elle ne s'en trouverait pas satisfaite à la fin de cette quête, elle continuerait à servir le peuple et à aimer les dieux comme auparavant.

Sudhamayi s'en alla pour les terres étrangères avec son père et ses alliés chrétiens, qui déjà la détestaient. Elle en fut chagrinée mais ne laissa pas aller. Elle s'émerveilla des nouvelles cultures qu'elle découvrait, de nouveaux physiques qu'elle n'aurait jamais pu imaginer seule. Le voyage prit fin en Orcanie, terrain principalement chrétien. Ici, peu importe les croyances, une devadasi est vite placée parmis les prostituées. Mais Erez sut se faire entendre et calma les tensions à l'envers de Sudhamayi. Elle put donc débuter une nouvelle éducation d'Orcanienne à 16ans, changeant totalement de style vestimentaire et tâchant d'oublier ses habitudes indiennes.

Les liens de son pères étant nombreux, il put faire connaître Sudhamayi de la Princesse Marie-Anne. Les deux jeunes femmes se portaient de l'affection et la princesse d'Orcanie proclama la devadasi sa dame de compagnie. Avec ce nouveau rang social, les mauvaises langues se rangèrent. Le peuple occidental étant plus pudique que son Inde natale, cela l'attriste. Avant, n'importe qui bénificiait d'attention et de sourire, mais elle comprend vite et s'adaptera, aussi grâce à l'aide de la Princesse, au mode de vie européen.

Spoiler:

Description de la mentalité : suite à son éducation, Sudhamayi s'est forgé son caractère doux et entêté suite à cela. C'est tout d'abord sa douceur qui frappe la première, puis sa force. Il est vrai qu'elle plie sous le joug des supérieurs, mais elle ne fléchira pas si ses raisons sont justes ou si on tente d'abuser d'elle. Mais pour comprendre cette jeune femme, je vais vous en dévoiler plus.

Plus tôt je vous ai parlé de son éducation, développée dans son histoire. Tantôt encadrée et soutenue, tantôt délaissée et autonome, Sudhamayi a pu faire ressortir de son apprentissage le meilleur qu'elle ait put faire. Souvent, quand elle était plus jeune, sa conduite était dictée par ses aînées, du plus petit doigt levé aux grandes paroles à prononcer. A ce jour, Sudhamayi ne leur en veut pas, car c'est grâce à elles qu'elle a put être ce qu'elle est aujourd'hui : une femme cultivée et talentueuse. Pourtant, elle en avait très vite eu marre de cette manière à prononcer tel mot, ou de se coiffer ainsi ou bien encore de faire comme cela. L'éducation de cette étrange prêtresse est bien plus complexe que cela, elle ne s'arrêtait aux règles de la bienséances mais s'étendait à une réelle formation. A ce jour, adolescente accomplie, elle se trouve être reconnaissante envers ses grandes soeurs, sa mère et autres constituantes de sa famille adoptive.

Mais Sudhamayi n'est pas que cela, elle est bien plus. Elle est en tout point féminine, tant physiquement qu'au niveau du caractère, et non pas de celles qui se rebellent et assistent aux mouvements féministes, mais bien les femmes dites "comme aiment les hommes". Allons y franchement : Sudhamayi est persuadée que les femmes sont inférieures aux hommes, que sans eux elles ne peuvent rien. Jamais elle ne prendra part à un combat et préférera appeler un de ses "frères" pour la défendre plutôt que de se battre par elle-même. Si elle aurait eu la possibilité d'avoir un mari, elle sait qu'il serait heureux à ses côtés. Elle le soutiendrait mieux que la plus belle des armées et lui accorderait un respect et une attention jamais égalée à ce jour, Sudhamayi saurait être autant une amie qu'une épouse et une mère.

Attentive et à l'écoute, Sudhamayi a su développer un don de compréhension et de conseillère. En règle général, elle apporte une réponse à tout. Si il se trouve qu'elle n'en a aucune, elle apportera son soutient et cherchera une solution. Tout du moins, cela est valable pour les gens qu'elle estime, et pas forcément ses amis. A partir du moment où son jugement sur une personne est correcte, Sudhamayi n'aura pas de mal à proposer son aide, cela lui sera même naturel. Il est rare qu'elle se trompe au niveau des humains, ce qui fait qu'elle est parfois trop sûre d'elle. Par conséquent, le jour où elle sera dans l'erreur, elle ne le comprendra pas tout de suite et laissera peut-être une deuxième chance.

L'entêtement de la belle indienne est assez surprenant. En effet, on imagine mal cette femme se défendre ou s'énerver. On peut se la reproduire en train de pleurer, se soumettre, rire et chanter. Mais aller envers quelque chose ? Il arrive parfois que l'on ait un comportement protecteur envers Sudhamayi rien qu'à cause des impressions que l'on a envers elle. Pourtant, quand elle prends les choses en main et se défend sans avoir froid aux yeux, on a une impression d'inutilité. Quand elle a un objectif, elle ne peut pas le lâcher, et ce malgré sa crédulité ( dont elle n'a pas connaissance ).

Sudhamayi reste malgré tout très douce et réservée, voir extrêmement timide. Elle se manifeste très peu en présence de grande foule, d'ailleurs elle essaye de ne pas se manifester du tout. En dehors de la protection de ses idées, Sudhamayi reste la même sucrerie. Très agréable, on s'attache facilement à elle. Même les plus durs lui laissent un sourire ! Pourquoi lui voudrait-on du mal, alors que son innocente naïveté l'empêche d'être rancunière ? Son gros défaut doit être cela justement : sa naïveté et son manque de méchanceté. Sudhamayi n'est pas Miss Perfection ! Elle pardonne vite et oublie le mal, par dessus tout elle croit en l'humanité, au bien qu'elle peut faire. En chaque être, elle sait trouvé un bon côté. A cause de cela, on la dit bête. Elle, elle ne vous en voudra pas. Vous lui ferez de la peine car elle est sensible, il lui en faut peut pour être touchée, mais à aucun moment elle n'aura le désir de se venger.

Description de l'apparence physique : moyennant les 1m65 et plutôt légère, Sudhamayi est à l'image de son caractère : pas imposante du tout, timide et douce. Elle ne sait pas se battre et sa musculature est due aux longues heures d'entraînement. Enfin bref ! Commençons par la commencement et finissons par la fin ( selon la logique habituelle et non pas déformée ).

Pour commencer, Sudhamayi a, comme toute indienne qui se respecte, une chevelure étonnamment longue, belle et soyeuse. La couleur oscille entre les ténèbres de la nuits en hiver mais par temps chaud se réveille en un brun chocolat très gourmand. Généralement noués en une longue tresse élégante ou ondulant gracieusement le long de son dos jusqu'à ses genoux, Sudhamayi aime joué avec. Quand elle réfléchit, elle a une tendance à les caresser, ou alors par gêne ou manifestation de grande nervosité, elle les entortille au bout de ses doigts fins, puis elle les coiffe avec sa main quand elle s'ennuie ou fait de petites tresses. Un véritable langage gestuel, propre à cette danseuse.

Ses sourcils ont une forme dégageant à merveille ses yeux, deux lagons sur l'écrin foncé de sa peau. La couleur froide va à l'encontre du regard chaleureux qu'elle aborde la plupart du temps. En la fixant intensément, on peut désirer se perdre en elle, dans son esprit qu'elle laisse ouvert à la lecture de tous. Sudhamayi n'a rien à cacher et son regard le traduit correctement. Puisque nous y sommes, la jeune femme ne sait pas mentir et elle ne le fait jamais. Revenons à ses yeux. Il arrive à Sudhamayi de les revêtir de khôl mais encore de poudre colorée. Sa féminité se traduit aussi dans son désir d'être belle et coquette, son maquillage et ses toilettes en sont la preuve ! Soigneuse de la pointe des cheveux aux ongles des orteils, Sudhamayi n'oublie aucune partie de son corps.

Son nez est fin et petit, fort heureusement elle n'a pas à s'en plaindre, ou presque. Elle ne peut pas profiter des anneaux de nez et d'autres piercing en ce genre qu'elle trouve très joli, propre à la femme indienne. Néanmoins il lui arrive de porter la tikka lorsqu'elle se rend à une fête. La tikka est un bijou de cheveux, passant derrière les oreilles et s'attachant au bas de la nuque. Un pendant descend sur le front, plus ou moins ornemental selon le goût et l'occasion ( source : site de bijoux ). Les parures sont très importantes aux yeux de Sudhamayi, car elle apprécie grandement leur beauté et le soin mit à leur conception. Les porter c'est faire honneur au fabriquant, elle dirait même faire honneur à l'artiste.

Observons plus bas la fin de ce visage ovale et ces lèvres légèrement maquillées. Charnues et bien dessinées, une réelle incitation aux embrassades. Comme il est facile de la faire rire, sa bouche s'en montre embellie. Fort heureusement, Sudhamayi a une belle dentition, ce qui rend son rire encore plus agréable qu'il ne l'est déjà. Cela rehausse ses joues et les arrondies, apportant de la gaieté à ses traits plaisamment doux.

Et puis son cou, ses épaules, et son corps. Ce corps sculpté par l'art de la danse sacrée, souple, agile. Sudhamayi a adopté des gestes gracieux, dans ses mouvements ressort une dextérité devenue naturelle après l'entraînement. Comme il est possible de le voir sur l'avatar, son travail est visible par la fermeté, notamment au maintient des seins. Ce corps que vous voyez là est digne d'une servante à la divinité, une devadasi. En effet, son corps, qui en réalité n'est pas le siens, est destiné aux dieux, au plaisir et aux divertissements. On lui a apprit à l'utiliser avec plus de sensualité qu'il n'en faut, plus qu'on ne s'y attend dans ces contrées occidentales. Les jalouses diront du mal sur cette femme initiée à l'art charnel, les autres les suivront en insultant Sudhamayi. Du moins, tout n'est pas encore sûr.

Encore heureux qu'elle ne se promène pas nue, n'est-ce pas ? Sudhamayi a pour habitude de porter du blanc, une couleur propre à ceux qui travaillent dans la religion en Inde. Elle s'est adaptée aux modes européennes, mais chez elle, elle n'avait pas besoin d'autre chose que de ses sari - le ghagra ( jupon ) et le choli ( brassière ) ont été instauré à l'époque de la colonisation britannique - qu'elle enroulait d'abord à sa taille pour le rejeter ensuite en un beau drapé par dessus son épaule.

NB : Il y en a peut être qui se demande " et le point rouge dans tout ça ? " Le point rouge, appelé bindi et par d'autres noms selon les ethnies, est porté par la femme mariée. Le symbole est la protection de sa famille et de son mari, mais aussi l'énergie féminine, la déesse Shakti. Le jour du mariage, le fiancé orne la fiancée de vermillon, mélange de jus de citron et curcuma. Par ce geste, il lie avec la fiancée une sorte de pacte. En répétant quotidiennement cette action la mariée signale qu'elle n'est plus libre mais aussi qu'elle est restée fidèle à son mari. Généralement, voilà ce que j'en ai comprit.

J'ignore comment cela se passait avant pour les devadasi, mais Sudhamayi n'étant pas mariée ( si ce n'est à la divinité ) j'ai préféré ne pas lui mettre cet attribut.

EDIT : les danseuses avaient droit au tilak ( bindi ) car considérée mariée à la divinité. Sudhamayi peut donc en profiter ^^

Un petit mot de moi : je m'excuse de mettre du temps à faire cette fiche. Les recherches sont longues mais je vois le bout du tunnel ^^
Beaucoup de choses ne sont pas encore expliquées, j'apporterais beaucoup plus d'explications dans l'histoire.

_______________

1. Décrivez, en quelques lignes, ce qu'est un fidèle serviteur de Ses Majestés.

Un serviteur est quelqu'un qui se contente de servir ses Majestés. Un fidèle serviteur s'engage à ne jamais les trahir et se voue entièrement à eux, sans poser de questions. Le fidèle serviteur de ses Majestés, si il est réellement sincère, ne pensera jamais à les trahir.

2. Quelle importance accordait-on a la religion à l'époque ?

La religion était placée au dessus de tout et cela peu importe les communautés. La religion était indisociable de la politique et s'appliquait tout au long de l'individu religieux.

3. Êtes-vous prêt à jouer un personnage de religion chrétienne, à vous confesser à tout les mois (à la chapelle), à assister à TOUTES les messes ou à toutes autres activités religieuses?

Evidemment que non ! Sudhamayi reste pour l'instant sur sa position. Si elle assiste à un acte religieux, ce sera pour se cultiver.

4. Question piège !

Je l'attends ^^

Bienvenue! Smile

Et c'est pas grave, faut du temps pour faire une très bonne fiche, et la tienne promet déjà beaucoup je trouve Wink

Nous serons patients! Smile

Merci Mordred ^^

Il ne me manque plus que l'histoire et puis j'aurais finit ( HOURA ! ! ! ) Je ne sais pas si ce perso te plaira, elle est assez différente de Nasreen :p

En attendant, bonne nuit à l'Orcanie

Wow belle historique j'en veux encore plus.Mordred d'apres moi cette Sudhamayi est t'une princesse en elle.J'espere que tu saura te plair sur ce forum.J'ai hate de Rpg avec toi juste encore wow.Sudhùmayi si sa te derange pas j'aimerais bien tu sois ma dame de compagnie.

Gente demoiselle,

la fiche promet et j'attends, pour ma part, outre un échange avec vous, une explication de la présence d'une devadasi en ces terres du nord...

il me tarde, en tant qu'étranger à ces îles de croiser plus étranger que moi...
le "chek" ne devrait tarder puisque je constate en tant que correcteur de nombreux messages que votre grammaire et votre orthographe frôlent le perfection...

Diane/Morgause/Charles de Padoue

Merci à vous deux

Marie-Anne => non cela m'arrangerait même beaucoup au niveau de l'histoire, mais pour la religion ce sera plus compliqué ^^"

Charles => oui, sa prsence sera expliquée il ne faut pas s'en inquiéter

Salut c'est Charles,
oh, je n'étais pas du tout inquiète et oui, j'estime que dame de compagnie d'une Orcanienne serait délicat à placer dans ton contexte !

en tout cas, j'aime beaucoup ta complexe description ....
et vois en toi d'ors et déjà une bonne recrue ...
à te lire
Diane-Morg-Charles

Morg a déjà vue une bonne recure ou Diane voit une bonne recrue?

Mon check me démange en tout cas :p

Simon/Marth/Nathan/Thomas

Comme on s'amusait a dire dans mon groupe de rpg : le genre d'habillement porté par Sudhamayi est adéquat! Youpi! j'ai une dame de compagnie! hi hi. Smile

Merci Simon ^^

Princesse, vous m'en voyez ravie
Mais Sudhamayi adoptera la mode européenne, car avant l'époque colonnial le sari n'était que le long rectangle de tissus, et puis il faut bien qu'elle se fonde dans le bain ( d'autres explications à venir d'ailleurs ^^ )

( J'ai posté la première partie de l'histoire, je pense finir avant la fin de la semaine, wouhou ^^ )

Mais de rien, très jolie fiche en tout cas bien que certains faits soient clairement incompréhensible pour nous autres européens.
(A la rigueur pouvons nous faire un rapprochement avec ce qui se passait à Babylone je crois).

Marth/Simon/Nathan/Thomas

( Au fait, merci Mordred, je crois que sans toi je n'aurais jamais fait un perso aussi travaillé et je me coucherais réellement pas bête ! )

Oh!? j'ai fais ça moi?!? Razz

C'est fou!

En tout cas j'ai très hâte de lire la suite! Wink

Merci à toi!

Finalement, j'ai finit plus tôt que prévu.

Merci de l'info Marth ^^
En effet, Babylone à su relier beaucoup de cultures et les perses ont beaucoup de similarités avec les indiens, mais le problème est qu'il n'y a pas assez de précisions sur les rites et les modes de vie de l'époque.

Mordred => tu es servi, voici la suite et de rien ^^

EDIT : je corrgerais les fautes une autre fois, là c'est trop long. . .

Allez, pour la question mp "piège" on va pas faire trop complexe! Razz

Cites nous donc, dans l'ordre, (d'apparition à l'écran! :p)-toutes!- les reynes d'Orcanie (connues) apparaissant sur le forum depuis sa création!

Indice...le résumé page d'accueil peut plus que t'aider! Wink

Et une fois cela fais tu recevra tes checks Wink

Autrement dit je Check et Momo donnera le second quand tu auras répondue Wink

Quand j'aurais répondu ? Ce ne doit pas forcément être juste alors

Mais voici ma réponse :

Dans l'ordre logique je dirais : Morgause la reine mère officielle, Elizabeth la reine répudiée, Ophélia la reine anciennement officielle ( mais j'ai raté un épisode avec celle là ! ), Blanche aussi reine officielle.

L'ordre d'apparition par rapport au texte : Elizabeth, Ophélia, Morgause, Blanche.

Le problème est que Morgause peut aussi bien être la première par son statut de mère mais la dernière par son récent couronnement ( et ainsi être redevenue Reyne d'Orcanie ).

Sinon j'attendrais d'avoir le cerveau remis en état pour répondre. . .

Oui, Morgause peut être considérée comme la première reyne d'Orcanie, comparée aux autres :p

Heu, tu oublies juste la reyne actuelle! :p
Et heu...réponds stp, sinon elle risque de pas être trop trop contente! Wink

Oui, j'éditais à l'instant où tu postais ^^

C'est plutôt bon, non?

Wink

Moi je check.

CHECK

Bienvenue!

MERCI!!!!!!!

Youpi ! Double Check ^^

Merci

Tu peux donc jouer!

Quand tu veux Wink

Je n'attends pas ! Une invitation m'a été envoyée pour me joindre à Marie-Anne et toi même ^^

A bientôt Votre Majesté

Invité

Soyez la bienvenue, trés belle présentation félicitation.

Bonsoir,

Oui en effet sublime présentation de votre personnage. Bienvenue parmi nous damoiselle.

J'aurais plaisir a RP avec vous si cela nous est possible.

» Absences de Sudhamayi