Rêve ou réalité? PV Melinda

édité

(HJ: J'ai édité et j'ai pas continué..dah! lol C'est bien moi ça!)

Mélinda sourit et apprécia les excuses de Simon. Elle se félicita intérieurement. Décidément, les choses allaient très bien pour elle!

-Très bien alors!

Elle sauta en bas du lit, laissant Simon sur sa faim, et enfila sa chemise. Elle revient ensuite près du lit, se saisit de quelques petits fruits au goût exquis et regarda son fiancé.

- Vous seriez gentil de faire appeler une servante pour m'aider...

Fit-elle en posant un doigt sous le menton de Simon pour attirer son visage au sien. Elle posa ses lèvres rose sur celle de son amant et lui sourit, coquine. Elle avait besoin qu'une servante vienne l'aider à remettre sa robe, morceau de vêtement plutôt facile à enlever d'une seule main, mais qui nécéssitait presque une armée à réenfiler! Elle allait regagner sa chambre ou elle se rafraichirait avant de reprendre ses activités quotidiennes en attendant que Simon ne revienne et n'accomplisse sa promesse.

(HJ: Mode Ariane On)

Après s'être entretenue avec Marth, et après y avoir longuement réfléchi, Ariane décida de finalement rendre visite à Simon. Elle qui avait partagé son enfance, peut-être pourrait-elle savoir ce qui avait poussé Simon à commettre l'irréparable...

Elle arriva devant la lourde porte de bois et dévisagea les gardes qui riaient, niais, en entendant les rires cristallins d'une jeune femme dans la chambre de Simon. Ainsi donc, il n'était pas seul...Voilà qui n'avait rien de surprenant, mais avait le don d'énerver Ariane dans les circonstances. Elle devait lui parler seul à seul.

Elle s'éclaircit la gorge, ramenant les gardes à l'ordre. Ces derniers se dressèrent comme des flèches en apercevant les couleurs de l'Austrasie sur le par dessus tissé de la jeune femme.

- Je dois voir votre maître, c'est une affaire importante.

L'un des garde, après avoir jeté un regard curieux à son confrère, alla cogner à la porte de bois. Une servante ouvrit la porte de l'antichambre et reçu la nouvelle du garde. Elle invita Ariane à entrer et lui offrit de prendre place sur un fauteuil pendant qu'elle allait annoncer sa présence.

La jeune fille disparut dans la chambre alors qu'un autre rire mélodieux s'échappait de la pièce. Ariane soupira bruyamment.

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La servante se présenta dans la pièce, tout en révérence, désolée de déranger son maître et son "amie". La flamboyante rousse, connue de tous à la cour maintenant, n'était vêtue que d'un drap, révélant ses courbes généreuses. Cette vision eut pour effet d'intimider grandement la petite servante à la féminité à peine développée...

- Pardonnez-moi mon seigneur, une dame arborant les couleurs de l'Austrasie désire s'entretenir avec vous dès maintenant, il semble qu'il s'agisse d'une affaire importante...

HJ: Ceci ce passe au retour de Tintagel et après l'embuscade dont, à ce moment, seul quelques personnes sont au courant, dont Momo. Grand écart temporel, faut pas paumer les clefs de votre Delorean! On va essayer de tout clarifier rapidement pour Simon.

In Game:

Simon venait de passer une nuit de retrouvailles avec Gladys, ou il avait tenté d'oublier le fait que Morgause était, peut-être par sa faute, en danger. Et surtout, il devait se faire à l'idée de sa paternité. A son départ, lui et Gladys se mariaient seulement. Maintenant, elle portait son enfant. Ainsi ils étaient nus sous les couvertures et Simon parcourait le ventre nouvellement arrondi, le découvrant et l'explorant, lorsqu'une domestique entra. Elle semblait gênée et Simon la comprenait.

"Bon et bien, faites entrer Ariane."

Simon releva le drap pour dissimuler l'intimité de Gladys, bien que son ventre épanoui était clairement visible, mais lui même n'avait qu'une jambe sous le drap. Il testait Ariane d'une certaine façon. Celle-ci avait aimé Marth, lors du bref passage en Austrasie de celui-ci et elle s'était réfugiée dans les bras de Simon. Simon avait été fidèle à lui même, et aujourd'hui encore il se montrait fidèle à lui même en adoptant une attitude provocatrice. Que penserait-elle de le voir ainsi installé tel un impudique romain?
Simon hésita alors à se couvrir mais il voulait voir si elle serait indifférente, frustrée, apeurée, ou toute autre réaction.

Il avait besoin de savoir ce qu'Ariane était devenue. On disait qu'elle se refusait à tous ses prétendants. Autrement dit, elle n'avait connu que Marth et lui.

Ariane attendit patiemment le retour de la servante, et à son air ébranlé, la jeune Austrasienne devina que Simon ne l'avait pas ménagée.

- On vous attend...

Fit simplement la servante avant de s'éclipser. Ariane se leva et tourna son regard bleu vers la porte de la chambre. Il lui était difficile de se présenter à Simon dans de pareilles circonstances. Il n'était pas seul dans cette pièce, il était avec une femme, une énième conquête sans doute...si seulement elle avait su! Elle entra dans la chambre pour découvrir un choquant spectacle.

Simon était étalé sur son lit, à peine recouvert, batifolant avec une rousse aux formes généreuses qui...

quoi...

La rousse...cette femme était...enceinte!? C'était outrageant!...À moins que cet enfant qu'elle portait ne soit celui de Simon...se pourrait-il qu'il se soit marié? Lui??

-Simon.

Fit Ariane en guise de salut. Elle n'avait pas l'intention de montrer une quelconque faiblesse, elle s'était attendue à ce genre d'accueil de la part de Simon, mais la présence de cette femme enceinte dans son lit, ça, ce n'était pas prévu. L'Austrasienne se sentit déstabilisée et chercha rapidement quoi dire pour reprendre un peu la maîtrise d'elle-même.
Après avoir salué brièvement d'un signe de tête la mystérieuse femme au ventre rond, elle regarda Simon dans les yeux.

- Je suis venue d'Austrasie pour une visite à Marth et après un entretiens avec lui, j'ai eu vent de certaines rumeurs dont il faudrait que je discute avec toi.

Ariane n'en croyait pas ses yeux. Tout son corps frissonna lorsqu'il osa s'approcher d'elle. Il n'avait donc pas souvenance de ce qui s'était produit entre eux? Ariane, elle, s'en souvenait très bien et en ressentait encore la brûlure dans sa poitrine, le contact de Simon ayant ravivée la douleur de cette blessure béante que Marth et lui avait laissé dans son coeur. Elle prit place sur le lit bien contre sa volonté.

Citation :

"Et bien je ne sais si c'est le moment idéal de se disputer, mais en tout cas, tu as clairement besoin de parler, alors je t'écoute, même si je crois avoir compris ou tu voulais en venir.

D'un air distrait, elle fixait le ventre de Gladys, se répétant les paroles de Simon comme un écho lanscinant qui se serait incrusté dans son esprit:

"Ariane, je te présente mon épouse, Gladys."

Chaque mot pénétrait son âme comme une lame tranchante. Elle n'aimait plus Simon...l'avait-elle vraiment aimé de toute façon? Elle n'en savait rien en réalité. Il s'agissait en fait d'un espèce de sentiment de possession...comme s'il lui devait quelque chose. C'était Marth qui habitait son coeur, depuis toujours. Tout l'amour qu'elle lui avait porté, ainsi que cette passion qu'elle partagea avec Simon l'espace d'une nuit, avait forgé l'être presque froid qu'elle était devenue. C'est la voix de l'homme qui la sortit de son songe:

Citation :

"Et bien n'ai pas peur, parle."

Ariane se ressaisit. Elle s'étonna de tout ce que cette visite avait pu faire remonter en elle.

- Je...je ne crois pas qu'il soit approprié de discuter de ceci ici même...

Elle voulait dire par là "devant ton épouse" bien sûr.

Ariane était déjà figée dans une raideur glaciale mais lorsque Simon se leva du lit, nu comme un ver, pour l'entraîner dans le boudoir, la peau laiteuse de la jeune femme sembla durcir comme du marbre. Bien qu'elle ne le laissa pas vraiment paraître, son visage gardant la même expression, elle bouillait de colère. La provocation de Simon allait au-delà de ce qu'elle l'en avait cru capable. Sa défense n'était pas prête pour ça.

Citation :

"Ma chère Ariane, cela fait si longtemps. j'avoue souvent penser à toi ma belle."

Lorsque les doigts de Simon effleurèrent sa joue, elle tressaillit, mais lorsqu'il osa y déposer ses lèvres, elle lui jeta un regard furibond.

- Comment peux-tu me dire pareilles choses alors que ta femme est étendue dans ton lit, dans la pièce d'à côté, ton enfant en son sein? Tu ne sembles pourtant pas en éprouver la moindre honte! Tu me soulèves le coeur!

Elle lui avait craché son venin, ce qui la soulagea considérablement...mais pas assez. Elle garderait à jamais une rancoeur face à cet être qui chaque fois qu'elle le voyait ne prenait pas un gramme de respect.

Citation :

"Mais tu veux me parler, non? Alors je t'écoute."

Il agissait comme si elle n'avait rien dit...Ce qui n'étonnait pas la demoiselle. Elle inspira profondément, mit le plus d'espace possible entre elle et Simon, et tenta de rester calme.

- Tu devrais te vêtir, je trouve ton choix de tenue très insultant.

Elle décida finalement de se lever, il la mettait trop mal à l'aise. Elle marcha jusqu'à l'autre extrémité du boudoir et croisa les bras sur sa poitrine.

- Je suis ici pour te parler de Marth, mais surtout de son épouse, La Reyne Morgause. Apparemment, tu ne t'es pas gêné pour souiller son honneur!

Ariane continuait d'arpenter la pièce, furieuse, alors que Simon lui prenait encore les choses à la légère. Elle réalisa à cet instant que sa venue n'allait donner aucun résultat et elle n'aurait aucune réponse satisfaisante de lui. Qu'était-elle donc venue chercher alors? Était-elle venue par curiosité? Une curiosité malsaine qui écorchait les bord à peine cicatrisés d'une vive blessure.

Citation :

"Ariane, je n'ai caché mes sentiments pour toi, même si je ne me sentait pas capable d'avoir une relation sérieuse. Tes sentiments pour Marth m'ont donc évité d'affronter cela. Si Gladys n'était pas tombée enceinte, nous serions restés d'éternels fiancés. Quand à mes sentiments pour toi, je ne sais pas ou j'en suis."

Un autre élan de dégoût souleva le coeur de la jeune femme. Elle ignorait tout ou presque de cette relation entre Simon et sa femme, peut-être que cette rousse s'accommodait bien des agissements de son époux, mais Ariane avait tout de même de la pitié pour elle.

Citation :

"Je ne nierais pas que Morgause est la femme la plus douée aux choses de l'amour que je connaisse. Mais c'était politique, et ELLE m'a embrassé."

Ariane fronça les sourcils, levant les yeux aux ciel.

- Voyons Simon, ce n'est pas sérieux...

Elle se détourna, porta la main à son front et ferma les yeux, comme pour s'empêcher d'exploser. Après avoir inspiré profondément, elle lui fit face de nouveau, croisant les bras dans une attitude fermée.

- Tu rejettes toujours la faute sur quelqu'un d'autre...Tu ne prendras donc pas la responsabilité qui te revient, je m'en rend compte...Mais n'invoque pas de raison "politique" pour avoir couché avec la femme de ton meilleur ami! C'est ridicule!

Elle se dirigea vers la porte puis se tourna vers Simon une dernière fois.

- ...Et laisse moi t'éviter toute ambivalence à mon sujet...de mon côté je sais très bien ou j'en suis, et je refuse d'imaginer seulement un instant que tu puisses t'approcher de moi à nouveau!

Sur ces mots, elle repassa dans la chambre, ou l'épouse de Simon prenait désormais un repas léger, vêtue d'une robe de chambre richement brodée. Elle échangèrent un regard, mal à l'aise pour Ariane, curieux pour Gladys, puis la jeune Austrasienne quitta la pièce.

Après le départ de Simon et Ariane pour le boudoir, Mélinda avait enfilé sa robe de chambre et ordonné qu'on lui apporte un plateau de fruits et de l'eau. Maintenant que les nausées étaient passées, la jeune femme redécouvrait les joies de la nourriture. Elle tendait l'oreille, curieuse d'entendre ce qui se tramait dans l'autre pièce, à l'affût d'un quelconque éclat de voix. Elle ne connaissait pas Ariane, mais à première vue, elle semblait réservée, voire sévère, et c'était très peu compatible avec Simon. La seule chose qu'elle capta fut la dernière phrase d'Ariane alors qu'elle s'apprêtait à sortir:

Citation :

- ...Et laisse moi t'éviter toute ambivalence à mon sujet...de mon côté je sais très bien ou j'en suis, et je refuse d'imaginer seulement un instant que tu puisses t'approcher de moi à nouveau!

Mélinda eut un sourire amusé. Une ancienne conquête ainsi donc. Ce n'était guère étonnant étant donné le passé "aventureux" de son époux et cela ne la dérangeait pas non plus. Ils avaient tous les deux un marché assez spécial en ce qui concernait ce domaine. Elle fixa son regard sur la porte et accueilli Ariane avec ce même sourire amusé et une pointe de curiosité dans l'oeil. La jeune Austrasienne ne pipa mot, se contentant d'hocher le menton en signe de salutation plus ou moins respectueuse, puis quitta prestement la chambre, visiblement ébranlée.

Tout a fait ravie de l'effet qu'avait eu Simon sur la jeune femme, Mélinda se mit à rire discrètement. Elle attendit ensuite le retour de son homme auprès d'elle dans le lit conjugal.

Citation :

"Je crois que… Je crois que j'ai tout fais pour la blesser car je… J'éprouve encore des sentiments pour elle et je ne veux pas menacer notre mariage.

Évidemment tous deux formons un couple plutôt libre et même libertin, mais ce sont des relations purement physiques. Alors qu'avec Ariane…"

Mélinda se sentit contrariée par les révélations de son époux, toutefois elle tenta de ne rien laisser paraître. Elle prit un autre raisin sur le plateau posé près d'elle et le mangea avant de dire quoi que se soit, comme si cette manoeuvre l'empêcherait de dire des choses qu'elle regretterait ensuite. Elle caressa la chevelure de Simon, affectueusement.

- Le passé nous rattrape toujours un jour ou l'autre...j'ignore ce qu'elle représente pour toi en réalité, et ce qui s'est passé entre vous, mais maintenant nous sommes mariés et tant que tu n'oublies pas ce fait, je peux me contenter de presque toutes les situations...

Elle ne le regarda pas, elle n'avait pas envie de soutenir son regard.

- ...et tant que tu n'oublies pas l'enfant qui grandit dans mon ventre, le fils que je te donnerai bientôt, tout ira bien...

Elle ne savait pas quoi dire d'autre, espérait-il qu'elle l'autorise à se jeter dans les bras de cette donzelle? Elle ne pouvait pas faire ça. Pas nécessairement par jalousie, mais plutôt par orgueil. Mélinda savait ce qu'elle valait, ce qu'elle représentait en tant que femme. Elle se savait désirable, attirante, et se demandait bien ce que cette Ariane avait de plus qu'elle. Peut-être son ventre arrondi la rendait-elle plus quelconque? Ou bien peut-être n'était-ce là que spéculations plus ou moins normale de femme enceinte. Dur à déterminer, en réalité. Ses émotions à fleur de peau embrouillaient son jugement au point ou elle avait parfois tendance à exagérer la réalité.

Alors que Simon lui déclarait son amour, Mélinda se sentit soulagée et si pendant un instant elle pu se sentir craintive, elle était maintenant sûre que Simon lui resterait "fidèle". Ils étaient effectivement liés d'une manière bien spéciale, au-delà des attraits physiques qui chez certains couples "arrangés" comme le sien était le seul lien existant.

Blottit l'un contre l'autre, comme ils s'installaient souvent, ils n'avaient pas besoin de parler pour se sentir proches. Toutefois, le silence sembla lourd pour la jeune femme qui entrelaça les doigts de Simon des siens.

- Je suis heureuse de l'apprendre...

Elle déposa la main imposante de Simon sur son ventre rond.

- Ton fils bouge énormément aujourd'hui...le sens-tu?

Le bébé donnait des coups dans tous les sens, probablement alerté par l'angoisse de sa mère dont il partagerait le corps pendant encore quelques semaines.