Audience du seigneur Méladius

Les gardes le conduisirent jusqu'à une antichambre jouxtant la salle du trône. Ils étaient au nombre de 4. 2 devant 2 derrière, le garde a l'avant droit tenait dans ces mains l'épée de Méladius.

Ce dernier n'avais pas dit un mot durant le trajet mais avait observé le moindre détail d'architecture. De plus il avait mémorisé le chemin pris afin de ne pas se perdre. Il se régalais toujours de la surprise et du sentiment de frayeur qu'il inspirait aux personne qui le croisaient avec son masque sur la tête.

Le jeune page qui vint a leur rencontre fit de même en voyant la haute silhouette de Méladius.

Que.... que..... qui... dddddd dois-je annoncer ?, balbutia-t-il.

Avant que le garde n'ai pu répondre Méladius déclara d'une voie forte et grave d'autorité.

Annonce a ton roy le Seigneur Méladius de Kroiden, Grand connétable de l'ordre des loups et seigneur de Mykkin. Et dis lui bien que je suis recommandé par dame Morgane, Duchesse de Tintagel et marraine de ton souverain !

Le page s'inclina avant de sortir prévenir son suzerain. Son teins était devenu livide quand il entendis la voie grave et gutturale du seigneur loup.
Méladius quand a lui resta debout immobile les bras croisés sur sa poitrine.

Meladius ne bougea pas d'un cil lorsque l'officier se présenta devant lui. Lui aussi le toisa de bas en haut ne lui accordant qu'un regard méprisant.
*Comment ! Lui oser demander a un noble de retirer son masque et d'apparaitre tête nue devant son roy !*

Meladius commença un geste de colère puis se rappela.

*Oui il est vrai qu'ici les gens d'ici vivent tête nue comme des parias.*

Méladius néanmoins avança avec son masque sur la tête et ne l'ôta qu'après être passé aux cotés du chef de la garde. Il marcha droit devant lui bousculant presque celui-ci au passage.

Il s'avança donc tête nue, le casque placé sous son bras gauche. Il regardait droit devant lui fier et droit comme un I. Le visage impassible il se présenta devant le roy Mordred.

En signe de respect Méladius frappa du poing sur sa poitrine a l'attention du roy sur son trône. Il déclama d'une voie forte et assurée.

Messire, grand roy, je vous remercie de m'accorder un peu de votre précieux temps.
Je suis le seigneur Méladius de Kroiden, Grand connétable de l'ordre des loups et seigneur exilé des îles de Mykkin. Honoré de faire votre connaissance messire.

Méladius accepta l'invitation et s'installa dans le fauteuil face a lui. Il posa son casque sur le coté de celui-ci. Puis il pris la coupe de vin qui s'offrait a lui, la huma et en avala une gorgée avant de répondre.

Pour dire vrai je suis arrivé sur vos terres de manière hasardeuse.
Après que mon pays ai été mis a sac par une coalition de racailles sans honneur, et son armée éclatée aux quatre vents. Je fus exilé sur le continent. Je ne dois ma survie qu'à la grâce de notre déesse DINTHA. Car les marchands qui ont retrouvé mon corps a demi mort faisaient commerce avec votre pays.
Ce sont eux qui m'ont parlé de vous et des autres nations de cette partie du monde.
C'est donc naturellement que mon intérêt c'est porté vers vous.

Il re-but une gorgée de vin tout en regardant le roy droit dans les yeux. Il le fixait avec sincérité.

Voyez-vous j'ai pour ambition de retrouver un jour mes terres familiales, mais je ne pourrai le faire sans l'appui d'un allié.

Il marqua un temps de pause comme pour appuyer sa dernière phrase.

J'ai cru comprendre qu'une querelle vous occupait ici même sur ces terres. Querelle qui concerne un certain roy Arthur...

Voici donc ce que je vous propose : Je vous aide dans vos objectifs. Ensuite faites courir le bruit qu'un noble Drakken est a votre service et les survivants de nos armées se rallieront à moi et donc votre cause. Il y en à surement qui ont survécu au massacre.

Une fois votre pouvoir étendu sur ces terres je vous demanderai alors main forte pour reprendre les miennes. Une fois chose faite je vous accorderai un droit exclusif de commerce et le titre de prince régent. Votre pouvoir sera alors tel qu'aucun de vos ennemis n'osera vous manquer de respect sans encourir votre courroux.

Ils nous sera alors facile à nous deux d'annexer les terres se situant entre votre royaume et mon royaume et de créer un empire.

Il marqua de nouveau un temps de pause. Ces yeux était expressifs il pensait ce qu'il disait sans retenue. Le ton de sa voix était passionné et sur. Il avait manifestement déjà réfléchi a la question.

Prenez moi comme mercenaire et je ferai des brebis qui vous servent de soldat des machines de guerre.

Méladius branla du chef en écoutant les réponse du roy. Tout en l'observant attentivement. Il avait entendu ce qu'il voulait entendre :
"Je ne puis qu'accepter votre offre si généreuse, et vous assurez, à mon tour de mon entier soutien lorsqu'il s'agira de repartir à la conquête de vos terres et de vos biens!"

Je vous en remercie grandement mon seigneur.

Il fût surpris par la contre réponse concernant son oncle. Soit il n'était pas en froid, d'après les dires du roy. Mais Méladius sentait que cette réponse ne reflétait pas toute la vérité. Il garda cette réflexion pour lui cependant.

Il lâcha sur le ton de la désinvolture.

J'entends bien noble roy, cependant je ne parlais pas de conflit.

Mes informations devaient être erronées ou trop anciennes. Après tout je ne connais pas encore toutes les subtilités de votre si joli pays.

En effet l'intérêt de Méladius fut attisé quand le roy parla de paix fragile. Chaque militaire digne de ce nom savait ce que cela voulait dire. Si l'on veux la paix il faut préparer la guerre. Et a ce jeu là Méladius était un joueur acharné.

Des dangers qui menacent leur île. Voilà exactement ce qui lui fallait en ce moment pour prouver a ce roy qu'il n'avait pas affaire à un clown.

Son visage esquissa un sourire, il fini son verre de vin et pris une douceur.

Il demanda avec intérêt.

Et de quelle nature sont ces danger sir ?
Mon épée et le bras qui la manie vous étant maintenant acquis je puis peut-être vous être utile ?
L'inactivité n'a jamais été un état qui me sied donc n'hésitez pas a me solliciter.

Il s'installa profondément dans le fauteuil sur lequel il était assis. Il attendait la réponse de Mordred trop heureux de pouvoir réentendre le fracas des batailles et de sentir de nouveau l'odeur du sang.

- Ho je vois. Que ces pensée se concrétisent alors.
Il vous faudra donc être des plus serviables pour que votre sir ne change pas d'avis.

Méladius le regardait avec intensité.

*Ne me fais pas croire jeune roy que tu ne convoites pas le pouvoir de ton suzerain. Et cela va dans mon sens. Je t'aiderai à devenir roy de Bretagne car mes dessins l'exigent...*

Puis il déclama son pamphlet sur les horribles barbares et hordes saxonnes qui pillent les frontières. Méladius sourit, la menace venait toujours de l'extérieur quelque soient les gouvernement ou les pays. Mais soit, ces barbares périront pour la plus grande gloire de l'Orcanie et surtout celle de son Roy.

Fort bien sir, je suis votre homme et j'accepte avec joie votre mission. Donnez moi des cartes et une troupe suffisante et j'écraserai ces barbares et rétablirai la "paix" dans ces régions.

Il leva son verre pour trinquer.

A votre future victoire messire. Car il va de soit qu'une telle action couronnée de succès ne pourra qu'en faire retomber la gloire sur l'Orcanie. Et tout le mérite en reviendra à son roy pour sa clairvoyance et son efficacité a protéger ces sujet.

La dernière phrase était emprunte d'un double sens évident pour celui à qui elle était destinée.

Méladius vida son verre d'un trait. La cavalerie. Ha voilà un domaine où Méladius excellait. Pour lui c'était la seule force de frappe convenable d'une armée.

C'est un honneur que vous me faite sir.

Je ferais de vos chevalier des crèves-cœur. Et aucune cavalerie ne pourra rivaliser avec la vôtre.

Puis le Roy parla d'un certain Greldinard.

Se sera fait noble roy. Nous devrons certainement nous rencontrer souvent afin de déterminer les stratégies a adopter afin que vous soyez toujours victorieux.

Sur ces mots Méladius pris congés en faisant un grande révérence au roy.

Je vais de ce pas prendre la température de vos chevalier sir. Et je vous remercie encore pour la confiance que vous me portez. Sachez que vous n'aurez pas affaire a un ingrat.

Méladius fit un demi tour militaire et quitta au pas la salle du trône. Une fois sorti et devant les gardes il remit son casque sur la tête. D'un geste de la main il désigna son épée.

Mon épée !

Le jeune garde lui tendis et sans le regarder il l'accrocha a sa ceinture. puis quitta la pièce par où il était venu.

*Phase un réussie, passons a la phase 2*

hj : Je t'invite donc à prendre contact avec Gréldi!