Soins de l'héritier Orcadien

Puisque tout semblait être réglé, Émerick ferma le yeux, mais lorsqu'il entendit sa mère demander à Faraday de rester, il ouvrit les yeux et regarda la jeune demoiselle, voir comme elle réagirait ..

Tout comme lui, elle était surprise, mais il la sentit un peu ... ravie de cette demande ...

Il se tourna vers Mordred et acquiesça à son invitation

- C'est avec joie que j'accepte cet invitation, mon cousin ...
D'ailleurs, il y a un bon nombre de chose dont j'aimerais discuter avec vous ...

Émerick ne voulait pas tout lui dire tout de suite, parce qu'il lui fallait beaucoup de temps pour formuler ses confidences ...

Il se tourna ensuite vers la jeune comtesse et lui offrit un sourire des plus sincères

Invité

Il lui semblait que ce jour était propice à bien des égards envers sa personne ce qui la flatta particulièrement. Elle se plongea en une révérence vers les souverains sa longue chevelure retombant sur son buste, les pommettes colorées du plus beau rouge.

-Je...je ne sais que dire majesté, je me ferais un plaisir d' honorer vostre demande.

Rendant son sourire au Prince, elle se redressa et s' adressa à lui.

-Je ne veux point que vous mouvez à présent, sinon vous risquez de rouvrir vostre plaie.

Elle le regarda un sourire malicieux sur les lévres.

Maintenant que tout le monde était parti et qu'il ne restait plus que faraday, Émerick pouvait cesser de faire semblant que la douleur ne lui faisait rien ...

Devant son cousin, sa mère et la Reyne Blanche, il ne voulait pas passer pour un faible, mais en ce qui concernait Faraday, il ne voulait pas lui mentir ...

Il voulait qu'elle sache qui il était vraiment ...

Adossé contre les oreillers, il soufflait tant la douleur le rongeait ...

- Je n'ai pas l'intention de bouger d'ici ...
Je ne sais pas si je pourrai entraîner les troupes austrasiennes ...

Invité

Elle s' était installée sur un tabouret, bien peu commode sur lequel elle avait disposé un carreau bleu turquoise pour atténuer la dureté du siège, qu'elle avait approché du chevet d' Emerik.Tout en passant le linge humide sur son front, elle remarqua le visage d' Emerik se crisper sous la douleur qui le tenait.

La chambre s'était vidée en quelques instants, elle continuait dans le silence ses applications lorsqu 'Emerik s' adressa à elle.

-Prince cela est fort bien, d' ailleurs vous devez tenir le lit encore quelques jours.

Elle tendit le linge vers le guéridon et le posa, puis regarde Emerik soucieusement.

-Pourquoi dites vous cela Emerik? C'est vous qui le désiriez et maintenant vous voulez revenir sur vostre parole?

Émerick savoura la douceur des gestes de Faraday ... Lentement, la douleur se dissipait, mais elle revenait toujours ...

- Je ne veux pas revenir sur ma parole ...
Je ne sais simplement pas si je pourrai ... à cause de cette blessure ...

Il s'empara doucement d'une des mains de la jeune femme, puis y déposa un doux baiser ...

Et puis ... je ne sais pas si je pourrais rester longtemps loin de vous ...

Il n'était pas habitué de parler de ses sentiments, mais il y avait un début à tout ...

- Tout .. tout ce que vous avez pour moi c'est ... c'est inimaginable ...
Personne n'a jamais fait tout cela pour moi ...

Il se crispa de nouveau, puis fit un faible sourire à L'intention de la jeune demoiselle ...

- Encore moins rester à mon chevet ...

Invité

-Emerik, vous allez vous remettre ce qui vous est arrivé ne peut en aucun cas vous empêcher de vous occuper des troupes Autrasiennes.Vous êtes jeune et de bonne santé ne capitulez point de la sorte.

Sa voix s'était faite grave et rigide sans le vouloir, mais elle ne voulait point que l' opprobe s' abatte sur lui, il fallait qu'elle l' enhardisse, il était Prince et devait montrer l' exemple qui pourrait le suivre si lui mesme baissait les bras avant de se relever.

Les lévres douces d' Emerik sur sa main lui firent une sensation vibrante et se mit à rougir, mais elle devait se montrer forte, non pas pour elle mais pour lui, beaucoup étaient à épier ses moindres faits et gestes et seraient des plus heureux à le déprécier, elle voulait faire taire ces gens hostiles et qu'il soit fier de lui mesme .

-Ne suis je point en vostre coeur comme vous en le mien?je saurais vous attendre si vous deviez vous éloigniez puis nous savons nous écrire.Je serais tourmentée et déchirée de ne vous voir comme je l' entends, mais vous avez à faire, n' oubliez point vous n'estes pas n' importe qui.

Son regard sombre était des plus brûlant, brûlant d' un amour sans compter, un amour tendre et retenu.

-Ce n'est rien, je ne vous aurais point abandonné vous m' estes trop précieux à mes yeux.

Elle porta un baiser sur son front et lui sourit.

Émerick réagissait de façon plutôt négative ... Il broyait sans cesse du noir et ne se donnait pas confiance parce que pour lui, un bon Roy, c'était être comme Mordred ...
Le problème, selon lui, c'était qu'il n'était pas comme Mordred ...

Il écouta attentivement Faraday, puis hocha doucement de la tête ... Il était un Prince, il devait être un modèle de confiance pour son peuple et pour les autres ...
Elle avait tout à fait raison ...

- Oui ...
Je dois me ressaisir ...
J'ai un devoir à faire et ... peut importe les contraintes je ... j'y veillerai ...
Et je veillerai sur vous ...

Il avait garder sa main dans la sienne et semblait ne pas vouloir s'en défaire ...

Lorsqu-elle posa ses lèvres sur son front, le coeur du tendre prince-poète s'emballa ...
Il n'y avait plus douce sensation que la caresse d'un ange et peu d'homme pouvait goûter à cette merveille ...
Émerick, lui, avait un ange qui veillait sur lui et qui veillait sur son coeur ...

- J'aurais aimé vous ... vous inviter à dîner ... avant mon départ et avant que mes obligations ne prennent priorité ...
Mais maintenant que je suis cloîtré au lit, c'est difficile de ... de vous démontrer ma gratitude et ... et mes sentiments ...

Par contre je ... je vous avais écrit quelque chose ...

Il tira de sa poche un bout de parchemin, puis lui tendit ...

Contenu du parchemin

Spoiler:

Invité

Ses paroles avaient dû toucher le Prince ce qu'elle escomptait le plus en fait, lui mettre ces responsabilités en face et qu'il en prenne conscience.

-Voila de sages paroles Emerik, et j' espère vous avoir insufflé un peu de force et courage pour vous montrer digne de vostre rang.

La main en la sienne lui suscitait un bien être des plus agréable, sa peau était douce et lisse comme de la soie. Elle l' écoutait silencieuse profitant du moment à deux qui leur était imparti.

-Vostre ...vostre départ??? mais où partez vous?? quand vous reverrai je??

Les questions étaient sorties avec vivacité, elle se mordit la lèvre gênée de son comportement puis elle prit du bout de ses doigts tremblants le parchemin qu'il lui présentait, le déplia et le survola du regard.Son regard s'illumina puis se posa sur lui.

-Je le souhaite Emerik qu'il en est de mesme pour nous.

Le jeune prince héritier ferma les yeux un instant, presque certains qu'il allait sommeiller ...
Il était un peu fatigué, mais c'était tous ces étourdissements qui rendaient son envie de sommeil encore plus intense ...

- Je devais, avant le procès, me rendre à Camelot ...
Il m'est de coutume d'aller saluer le Haut Roy lorsque je visite l'Orcanie ...
Mais .. je crois que vu mon état, j'enverrai le sergent Mcgregan ...

En effet, son état ne lui permettait pas de faire cette chevauché ... d'autant plus que le morceau de tissu autour de son torse était maculé et imbibé de sang dû à la gravité de la blessure ...

- Ne vous inquiétez pas, pour rien au monde je ne vous quitterais ...

Rassemblant toutes ses forces, il fit son possible pour s'asseoir et lorsqu'il eut réussi, non sans difficultés, il embrassa doucement sa douce perle ...
Il s'allongea de nouveau, reprenant son souffle à cause de l'effort réalisé, puis dit :

- Je ne serai jamais heureux si ... si vous n'êtes pas tout près de moi ...

Invité

L' abattement commençait à se faire quelque peu sentir sur Emerik, ces yeux cillaient obstinément , sa voix devenait presque sourde à son oreille.Elle s'infléchissait à sa portée ne voulant qu'il ne fasse trop d' efforts et qu'il reste calme .

-Le haut roy comprendra que vous ne puissiez aller le saluer personnellement.Lorsque vous serez rétabli, vous ferez vos obligations ,ne vous tourmentez point de la sorte..

lorsqu'il fit pour se redresser, elle l' aida de son mieux le tenant par dessous les aisselles, puis replaça les oreillers dans son dos, elle ne s' attendait point à ce qu'Emrik l' embrasse ce qui la fit rougir et rester quelque peu retenue, bien qu'elle aurait aimé lui rendre ce baiser avec plus de chaleur mais n' importe qui pouvait passer la porte de la chambre à tout moment, elle ne voulait point se trouver en mauvaise position, même si ce baiser était le désir d' Emerik.

-Je serais auprès de vous tant qu'il vous plaira Emerik, j'ose espérer que vostre coeur parle comme le mien et que vos sentiments en mon enconstre sont tels que les miens.

Elle passa sa main entre sa chevelure avec amour, un sourire ornant son visage.

-Mais dites moi quand doit avoir lieu ce procès?

Émerick savait que la fatigue gagnait de plus en plus de terrain et d'un instant à l'autre, il serait obligé da,bandonner cette lutte contre son sommeil ...

Les paroles de Faraday semblaient devenir comme le mumurre d'une fraiche brise d'Automne ...
Cette même brise qui vous caresse et vous apaise ...

- Je n'ai jamais été aussi sincère de toute ma vie ...
Je toujours cru que l'amour était un mythe, mais maintenant que je vous ai trouvé, je sais que tout cela est vrai et mon coeur vous appartient pour toujours ...

Les caresses de la jeune femme lui firent beaucoup de bien et doucement il répondit à sa question :

- Je suppose qu'il aura lieu dès que je serai remis ...
Et après tout cela, peut-être pourrai-je vous emmener visiter les Orcades ...

Invité

-Je ferais en sorte de ne point vous le briser mais de le rendre heureux, vous me faites la femme la plus heureuse ce jour Emerik.

Elle trouvait ses paroles touchantes, toute femme aimant à entendre belles paroles sortir de la bouche d' un homme.

-Une fois ce procés finit vous vous sentiez mieux je vous l' assure.Je serais ravie de pouvoir vous y accompagner, mais pour l" heure il vous faut vous reposer je vais vous laisser et viendrais prendre de vos nouvelles demain.

Elle remonta les couvertures en peau sur lui et déposa sur son front une bise .Elle retira sa main qui était restée en la sienne et d' un pas mesuré sortit de la chambre.

Minara entra plus tard lorsque la jeune femme eut quitté son fils. Elle prit place pr;s du lit et soupira et chuchota

Mon petit Émérick. Voila bien des années tu fus jeune garçon et m'aima comme je t'aime tant. Si tu savais comment une mère peut s'en vouloir. J'aurais tout fait pour te garder près de moi. Si tu savais quelle douleur me transperce de ne pas avoir traversé tes peines et joies. D'avoir vu tes premiers jours de jeune écuyer. Quand il t'a envoyé loin de moi, tout s'est écroulé. Mon garçon, Gribskin a prit soin toi, car j,avais confiance davantage en lui qu'en ton père. Je suis si mauvaise de ne pas avoir sauver ton innocence, Je l,ai laissé gagner. Sauras-tu un jour me pardonner de mon manque de courage. Mon garçon

Elle caressait les cheveux de son fils endormi. Il lui avait tant manqué

Après le départ de Faraday, Émerick s'était endormi ...
Il ne voulait reprendre des forces que pour pouvoir aller se balader avec celle qu'il aimait ...

Bien qu'il était dans les bras de Morphé, il entendit la porte grincer lorsque quelqu'un entra ...

Il se dit que c'était Faraday alors il n'ouvrit pas les yeux, mais lorsque cette personne parla, il se rendit compte que c'était Minara, sa mère ...

Il l'écouta, puis lorsqu'elle eut fini, il ouvrit les yeux ...

- Je ne vous ai jamais blâmée pour ce qui s'est passé ...
Gribskin ne m'a jamais dit que j'étais de sang noble, mais il m'a toujours dit que ma mère m'avait porté dans son coeur ...

Je n'étais pas en bon terme avec ton père. C'est a ma demande qu'il n'a rien dit. Gribskin t'a aimé comme un père. Même s'il démontre peu d'affection.

Minara prit la main de son fils et l'emprisonna sans les siennes.

Quand tu étais jeune et que tu marchais a peine, nous t'amenions dans les grands jardin, mes dames et moi. J'étais resté avec toi toute la journée. Le lendemain matin, tu n'étais plus la.

Aron avait su pour Gribskin et moi et vous êtes partie. Je venais de perdre mes enfants. Tu avais une jumelle, mais ... elle morte deux mois plus tard, pour me punir ...

Comme dire à Émerick que son père avait tout simplement tué sa soeur ?

Je ne veux pas te perdre et personne ne prendra ta place. Ce trône t'appartient, mon fils.

Elle l'embrassa sur le front et lui sourit.

Émerick comprenait la douleur que ressentait Minara parce que lui aussi l'avait jadis ressentie ...
Il n'y eut pas une journée où il ne se demanda pas qui était sa mère?, son père? lui? ...

- Tout cela fait partit du passé ...
Il ne sert à rien de se torturer avec des choses comme celles-ci ...

Vous n'avez rien à vous reprochez ... je vous le jure ...

Il baissa le regard, tenta de se rappeler de sa jumelle, mais il n,avait aucun souvenir ...

- Ne souffrez pas pour cet homme qui fut mon père, il n'en vaut pas la peine ...
Je compte faire régner une nouvelle ère sur les Orcades ...

Il était fatigué, mais il ne voulait pas obliger sa mère à partir si tôt ...

- Je suis content pour ... vous et Gribskin ...
C'est un homme admirable, un bon mentor ...
Je suis le résultat de ses efforts et de ses enseignements ...

Minara serra davantage la main de son fils et le regarda dans les yeux.

Isabella, ta soeur, te ressemblait beaucoup. Mais je ne peux pas te dire plus. Ton père m'avais dit que si tu ne pouvais vivre, elle ne vivrait pas plus. Or, tu as vécu et il l'a tuée ...

Minara regarda son fils d'un sourire attentif et l'embrassa sur le front.

Dès que nous rentrerons aux Orcades, , je l'épouserais. De toute manière personne ne sait ce secret la-bas. J'ai décidé de prendre soin du jeune fils de ma Dame récemment décédée. N'ayant plus de père, je me porterais au rôle de mère, pour ce jeune gamin de deux ans.

Minara sourit.

J'essaie de réparer des erreurs passées ...

Émerick sympathisait à la douleur de sa mère, ce ne devait pas être une chose facile que de parler de cela ..

- Mère, dans un sens, c'est peu respectueux de dire cela, mais oubliez tout ça ...
Bien qu'elle veille sur nous et que l,on devrais respecter sa mémoire, oubliez Isabella ...
Oubliez Aaron ...
Oubliez tout le passé ...
Sinon, jamais vous ne serai heureuse ...

Il était un peu direct, mais il n'avait pas vraiment le choix ...

- Vous allez commencer une nouvelle vie et ce sera fantastique, alors cessez de broyez du noir et soyez enfin heureuse, aux cotés de Gribskin ...
D'accord ?

Un léger bruit retentit derrière la porte close.
Quelques secondes s'écoulèrent, puis le petit frappement s'accentua, derrière la solide porte en bois de chêne.

Celle-ci s'entrebâilla sans bruit, et un rideau de cheveux noirs comme la nuit pure s'abaissa presque au niveau du sol, suivi bientôt par la forme enfantine d'une petite fille de cinq à six ans.
Bien mise dans une robe de velours rouge, les jambes prises dans des bas blancs, chaussée de bottines de cuir de bonne qualité, Tsi-Lei ne ressemblait plus guère à l'étrangère qu'elle était naguère.

C'était évidemment sans compter sa peau couleur d'ivoire, et ses yeux étirés en une douce forme d'amande, puisqu'elle possédait incontestablement un physique hors norme dans cette région du monde.

L'étrange petite frimousse se dressa sur la pointe des pieds, se glissant dans les appartements du fils de Minara avec un peu d'anxiété.
Elle avait cherché cette dernière toute la journée... Elle en savait pas vraiment dans quelle chambre elle arrivait. Mais la candide gamine avait confiance dans les serviteurs du château. S'ils lui avaient dit que Minara était ici, Tsi-Lei les croyait sans mettre leur sincérité en doute.

Une minuscule voix, frêle et un peu tremblante, s'éleva dans l'air un peu poussiéreux de la chambrée.
-"Minara-chaan...?"

Minara caressa la joue de son fils et s'en voulut.

Si Morgause ne te faisais pas subir ça, je t'aurais fait exercer le jour même en tant que roi. Or la, ils me mettent des bâtons. Tu es le seul homme a pouvoir prendre la couronne des Orcades. Ne laisse personne te la prendre.

Lorsque la petite asiatique entra dans les appartements, le visage de la reine s'illumina un seconde fois.

Tsi-lei, voici Émérick , mon unique et adoré fils.
Émérick, voici Tsi-Lei, la protégée de Marth ...

Tentant d'apaiser les craintes de sa mère, Émerick répondit :

- Il ne prendrons pas ma couronne ..
Je serai l'unique Roy ... et peut-être y aura-t-il une Reyne plus que je ne croyais ...

Il pensait, naturellement, à Faraday ...
Une fois cette histoire de procès terminée, il aimerait tant la connaitre ... Il la trouvait si intelligente, mais aussi si mystérieuse ...

JE ...

Il s'interrompit lorsqu'une jeune enfant s,approcha ...
Une fois les présentations faites, Émerick sourit ...

- Enchanté, petite ...

L'enfant leva les yeux vers Emerick, étonnée de découvrir un grabataire dans une chambre pourtant si gaie.

Les servantes qui s'affairaient dans un coin de la pièce, les courtines de cuir mat nuancées de fils d'argent, le soleil qui entrait à flot par la fenêtre à montants de bois, laissant entrevoir un rectangle de ce bleu pâle et profond à la fois qui caractérisait la fin d'une chaude journée d'automne... Non, ça ne pouvait être la demeure d'un malade, si ce n'était la lugubre odeur de médication qui flottait dans la pièce.

D'un mouvement fluide, l'étrangère se cacha, d'instinct, derrière celle en qui elle plaçait toute confiance : sa vieille amie Minara, qui à défaut d'être sa mère, s'était comportée comme telle pendant son séjour à sa cour.

Un seul petit point la chagrinait, et la désorientait tout autant.

-"Tsi-Lei est la fille de père-Marth. Il l'a dit... C'est pas vrai alors ?"

Ses petits poings serraient fortement sa jupe, le corps et l'esprit submergés de cette peur démesurée qu'ont les jeunes enfants abandonnés.

Nous reverrons, pour la reine Emerick.

Prends ton temps .

Minara ne voulait pas une reine maintenant ...

Elle l'embrassa sur le front et sourit a Tsi-Lei.

Bien sur Tsi-Lei

Émérick est mon protégé et il est mon fils

La reine des Orcades embrassa la petite sur le front et lui fit un adorable câlin.

Invité

Elle avait quitté Morgause et c'est avec empressement qu'elle revint vers l' homme de ses pensées.Elle posa sa main sur la poignée de la porte et l' ouvrit délicatement.Elle reconnut la voix chaude d' émerik et une autre voix beaucoup plus fluette.Elle s' avança de quelques pas dans la chambrée avec un sourire, elle fit révérence à la Reyne Minara et sourit à la damoiselle.

-Je suis revenue au plus pressé prendre de vos nouvelles.J' espére que vous vous estes reposé un peu Prince.

Elle s' approcha du lit et garda distance respectueuse, elle ne pouvait se comporter austrement face à la Reyne qui devait sûrement la mesurer du regard, puis elle glissa son regard vers la Reyne.

-Majesté vous me semblait quelque peu pâlotte, avez vous mangé ce jour? si vous le désirez, je fais quémander de suite quelque chose pour vous restaurer.

Elle tourna la teste vers la damoiselle .

-Damoiselle, je vous souhaite le bonjour, je suis la Comtesse Faraday de lockley, puis je connaitre vostre joli prénom?

La réponse de sa mère le déçu un peu, mais comme à L'habitude, il préférait faire à sa tête qu'écouter les conseils ...

Il nota que la jeune enfant semblait chagrinée et demandait de l'attention de la part de Minara ...
Il ne voulait pas lui enlever cette attention ...

- Vous feriez mieux de vous occuper de cette charmante enfant, mère ...
Nous aurons pleins d'autres occasions de discuter ...
D'ailleurs je ...

Il vit la porte s'entrouvrir et aperçu la jeune comtesse ...
Il sourit, puis lorsqu'elle s'approcha et lui demanda s'il s'était reposé, Émerick sourit ...

- Je suis un bien mauvais malade ...
Mais je vous promets de prendre le repos nécessaire ...

Il la regarda lorsqu'elle s,adressa à la petite Tsi-Lei, elle semblait bien bonne avec les enfant ...

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