Faraday tourne en rond( avec Méladius)

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Remontant les allées du jardin d' un pas vif et dans un chatoiement de velours, elle n' arrivait pas à décolérer, elle n' arrivait point à croire qu'elle s' était faite évincer de la sorte par une assotée.Elle avait du rester coi face à elle, lui devant le respect mesme si elle la trouvait insignifiante.Les poings le long du corps étaient serrés, ses ongles s' enfonçant dans sa chair.

Son visage exprimait la colère qu'elle devait refouler au plus vite, il n' était point bon pour elle de se trouver en tel état, sachant pertinemment qu'elle pouvait s'emporter.De plus , elle devait absolument s' entretenir avec ce rustre de Kroiden.Il lui fallait savoir si d'après ce qu'elle avait ressentit chez lui il était digne d' estre présenté à sa Reyne.

Elle s' arrêta prés d' un ruisseau serpentant le long du jardin écoutant le doux clapotis de l' eau qui courait sur les cailloux jonchant le lit.Quelques feuilles mortes entraînées dans le tourbillon de l'eau qui suivait son cheminement glissaient sur sa surface.Elle leva les yeux sur les gardes qui d' un pas lourds continuaient leurs rondes.Elle crut entendre des voix provenir du jardin, elle recula vers un arbre et chercha son ombre pour s' y cacher.

Une fois avoir fini ses palabres avec la princesse Marie-anne Méladius retourna dans les jardin espérant bien y retrouver cette dame Faraday.

La chance était avec lui. Il remercia sa déesse Dyntha de lui accorder autant de chance quand il aperçu cette dame caché a l'ombre d'un arbre.

discrètement il s'approcha dans son dos et la saisi fermement lui plaçant une main sur la bouche afin de l'emmener dans un recoins a l'abri des regards. Sitôt fait il la libéra lui faisant signe de ne pas crier et qu'il ne lui voulait aucuns mal. Lentement il ôta son heaume lui montrant son visage pour la première fois.

Êtes vous satisfaite maintenant ? Mais sachez que je ne tiens point a être vu ainsi tête nue au regard de tous.

Il la regarda lui faisant bien comprendre que ce qu'il faisait maintenant restait du domaine de l'exceptionnel.

Mais avant d'en dire plus je me dois de vérifier quelque chose. Je dois savoir quel genre de femme vous êtes.

Laissant tomber son casque a terre il la saisit de ces bras puissant et l'embrassa sans ménagements. Ce désir il voulait l'assouvir depuis longtemps, parce qu'il en avait envie et que cela lui permettait de jauger cette personne en regardant sa réaction après coup.

Il relâcha son étreinte puis la fixa de nouveau.

Invité

Elle sentit l'énorme main se plaquer autoritairement sur ses lèvres et se faire soulever du sol, les pieds battant l'air.Ses yeux remplis d' éclairs croisèrent enfin ceux de l' inconnu, la colère redoubla encore plus quand elle reconnut Méladius.

"Comment pouvait il s' autoriser de la sorte!!"

Des qu'il la libéra, elle fit un pas en arrière le pan de ses robes effleurant les feuilles tapissant le sol.Elle le suivit du regard, lorsqu'il ôta son heaume; son visage s' adoucit petit à petit sous la curiosité.

Elle détailla son visage sombre et dur, ces cheveux étaient tirés vers l' arrière, elle remarqua que sa moustache noire était taillée avec soin, ces sourcils accentuaient son regard froid, pénétrant et rébarbatif.Elle ne le trouva point beau, mais quelque chose en lui la troubla.

-Satisfaite?? certes mais vous n' aviez point à me surprendre de la sorte.

"Qu'entendait il par là!!"

Elle suivit la chute du heaume au sol et n' eut point le temps de réagir qu'il posait sa bouche contre la sienne, prise au dépourvu de son geste; elle plaqua ses mains contre son torse pour se dégager de ces bras, le baiser était brûlant et agréable tout à la fois.Lorsqu'il la lâcha, elle resta un instant ébranlée, son esprit reprit vite le dessus et d' un regard acrimonieux lui assena un soufflet lui laissant l' empreinte de sa fine main sur la joue rougissante sous l' effet.

-Comment pouvez vous ?? de quel droit avez vous osé ??je me doutais bien, vous n'estes qu'un goujat....

Méladius pris la claque en pleine face sans broncher. Cette fille avait du caractère et cela lui plaisait bien.
Alors que n'importe quel homme aurait rougis de colère Méladius n'en fit rien. Au contraire il souriait sans même se soucier de la marque laissé sur sa joue.

Peut-être ne suis-je qu'un goujat a vos yeux. Mais maintenant je sais que je n'est pas affaire a une pimbêche d'aristocrate. Vous n'avez point appelé a la garde et vous êtes défendue seule.
Vous méritez mon respect damoiselle.

Bien que je dois vous avouer que le contacte de vos lèvre fût si agréable qu'il efface de moi ce soufflet dont vous m'avez gratifié.

Il ramassa son heaume avant de reposer son regard sur la demoiselle.

Je ne suis pas homme de grand discours j'irais donc droit au but. Dites moi maintenant damoiselle ce que vous me voulez au juste ? Hormis le fait que vous souhaitiez voir mon visage je suppose qu'il y a une autre raison pour que vous vouliez me voir en privé ?

Invité

Elle le toisa d'un regard réjoui, puis reprit.

-J' aurais effectivement pu le faire, mais cela n'est point ma personnalité de larmoyer et d' appeler à l' aide.Je sais me défendre, ne me sous estimez point à ce sujet parce que je suis femme...

Une bourrasque de vent vint l' envelopper faisant voler une mèche de ses cheveux, d' un revers de la main elle la repoussa en sa place tout en détournant le regard et se concentrant sur la garde.Du coin de l'oeil, elle guettait Méladius restant impassible. Elle finit par lui faire face, se tournant sur lui.

-Je pourrais vous faire payer vostre infamie séance tenante, mais je me garde cet instant pour plus tard.

Elle sourit, jouant avec lui.

-Je n' irais point par des billevesées de mesme,Ma Reyne Morgause aime des hommes comme vous...Ne vous méprenez point sur mes paroles.J'entends par là qu'elle aime à estre entouré d' hommes ayant de la trempe et sur qui elle puisse compter.Vous me paraissait estre de cette race d' hommes, je puis vous dire que je vous observe depuis vostre arrivée.Vous avez su adroitement vous glisser prés de nostre Roy....Qu' attendez vous de lui???

La question tomba comme le fil d'une lame acérée, elle le regarda avec insistance sachant que sa question devait lui couper le souffle.

Citation :: -Je pourrais vous faire payer vostre infamie séance tenante, mais je me garde cet instant pour plus tard.

J'aimerais bien voir cela damoiselle. Je vais avoir hâte d'être a cet instant. Mais sachez que je ne suis point homme a me laisser faire.

Méladius en effet avait hâte de voir cette femme essayer d'exercer sa vengeance sur lui. Il se demandait bien comment il allait pouvoir la contraindre a une certaine forme de punition.
Son sourire s'élargit encore a cette idée. Le vent le fouetta lui aussi sans pour autant de faire bouger. Du coin du regard il surveillait lui aussi le chemin de ronde.
Il ne voulais pas que son visage soit vu sans son casque par les autres personnes.

Sa question lui fit froncer les sourcils. Il se demanda dans quel but elle voulait savoir cela. Il prit le temps de la réflexion avant de répondre.

J'ai très bien saisi le sens de votre remarque. Cette dame étant la femme du roy je me doute bien qu'elle ne doit pas avoir de vue sur moi sinon pour ma réputation de guerrier. De plus je n'ai pas envie de l'accoquiner avec la femme de notre roy.

Néanmoins je suis flatter de vous plaire.

Ainsi je suis observé depuis mon arrivé.
*Intéressante information, cela veux dire que mon plan marche a merveille. Et que, peut-être, je pourrais en obtenir plus en étant au service, un temps, de cette femme. Si elle a autant d'influence que cela me semble il sera bon de la compter parmi mes alliés.*

Quand a mes intentions elles ne regardent que moi et le roy. Nous avons passé un accord qui va satisfaire les 2 parties dans l'avenir. Mais je suppose que votre maîtresse n'est pas au courant de cette affaire, sinon elle ne vous aurais point envoyé me questionner ainsi. N'ai-je pas raison ?

Maintenant vous, qu'attendez vous de moi ?

Invité

Citation :: Mais je suppose que votre maîtresse n'est pas au courant de cette affaire, sinon elle ne vous aurais point envoyé me questionner ainsi. N'ai-je pas raison ?

-Vous faistes erreur messire, Ma reyne Morgause ne m' a point envoyé vers vous, et n'est point l' épouse du Roy mordred mais sa mére.

Elle le regarda avec un air satisfait.

-Qu 'est ce que j' attends de vous? que vous soyez prés à tout pour ma Reyne, que vous soyez son bras quand elle le désir et ses yeux . et ses oreilles.Mais....

Elle se tourna et fit quelques pas, puis le remira de son regard impassible .La lumière du jour s' estompait petit à petit, on ne pouvait plus que voir des ombres se croiser au loin.

-Estes vous quelqu'un de confiance, là est la question qui me préoccupe.

Méladius enregistra l'information. La mère du Roy. Comme ça elle intrigue alors que son propre fils est a la tête du royaume. Pourquoi a-t-elle besoin d'un homme comme lui si ce n'est pour exécuter des actions dans le dos de son fils ?

Et que me donnerez-vous en échange de mes services ?

Il fixa son regard au sien. Ces yeux pétillait de malice et de curiosité. Mais rien dans son attitude ne laissait transparaître ces pensées.

La confiance est une chose qui se gagne elle ne se donne pas sur un coup de tête. De plus celle-ci doit être réciproque.
Vous même êtes vous une dame de parole ?

Une autre question me brûle les lèvres. Il y a de nombreux chevaliers et hommes capable dans ce palais. Pourquoi moi ?

Invité

-Vous aurez une protection des plus envieuse en sus,que demander de plus?N' avez vous point besoin d'appuis solides? Je ne pense point que vous soyez hautement placé pour demander de vous accorder des gages de quelques natures.Je vous trouve bien présomptueux Messire... De plus, faut il encore que ma Reyne daigne consentir à vous accorder le mérite d' estre dans son entourage mesme si il ne sera point des plus proche.

Elle frissonna.Elle entendit le chant d' un oiseau se perdre loin derrière elle puis le ruissellement de la rivière sur les pierres donnait une ambiance assouvissante.Elle soutint son regard y décelant une fourberie manifeste.Elle sourit.

-Je suis dame de parole.Mais c'est de vostre parole qui est en cause non point la miesme et c'est de vostre confiance qu'il s'agit je tiens à vous le rappeler, n'inversons point les rôles Messire.

Elle se tourna et regarda le château qui se découpait dans la nuit qu' un mince filet de lune exsangue éclairait.

-Ma Reyne a déjà des chevaliers qui mouraient pour elle, mais ils sont connus et prévisibles.Vous vous n' estes que vous, un homme que peu de personne connaisse donc qui serait plus amène à se fondre dans la masse.Vous comprenez donc mon choix sur vostre personne, maintenant Messire de plus je sens en vous des capacitées méritantes.

Elle fit quelques pas vers l' arbre et s' y adossa, le regard fixé sur lui.

Méladius tourna la tête de droite a gauche scrutant la possibilité d'être vu en compagnie de cette dame et surtout d'être vu tête nue.
On lui proposait donc plus d'appuis politique. Bien c'est exactement ce qu'il lui fallait en ce moment.
Il s'avança et s'approcha d'elle, de très près, posant son main contre l'arbre derrière la damoiselle.
Son visage était maintenant face au sien. Seul quelques centimètres d'air les séparaient.

Damoiselle, je suis un seigneur Drakkhen. Et notre code de l'honneur nous astreint a certaines règles de conduite. Si votre maîtresse peu effectivement me fournir ce don vous me parlez, alors oui vous aurez ma parole.

Meladius la regardait intensément droit dans les yeux. Que savait-elle ? Quel place avait-elle auprès de la reine ?
Il le découvrirait bien assez tôt car a demi mot ne venait-elle pas de dire que la reine et lui n'aurais pas de contact direct ? Méladius aurait certainement affaire directement a damoiselle Faraday.

Je n'inverse rien damoiselle. Je veux juste d'être sur de la personne a qui j'accorde ma parole. Si j'ai votre parole alors celle-ci me suffit.
Quand a mes capacités j'espère pouvoir vous les montrer. Et pas que celles du combats....
Quand je demandait ce que cela m'apportera je ne pensait pas forcément a la gloire.

Cette dernière phrase était emprunte d'un sous entendu évident. Tout en lui caressant l'épaule et le bras du bout des doigts Méladius ne lui proposait, ni plus, ni moin, que de partager sa couche avec elle.

Invité

-Ma Reyne fera ce que bon lui semble.Nous ne sommes que ces vassaux et devons déjà nous réjouir qu'elle condescende à nous accorder quelques bienfaits.

Un rire cristallin s'échappa de ses lèvres.Le toisant, elle s' avança sur lui en le bousculant légérement.

-Je n'attends rien d' autre que vos capacitées à servir au mieux ma Reyne.Quant à vos désirs les plus dépravés ,effacez les vous prestement de vostre teste.

Son regard devint dur et flambant.Elle avait très bien compris l' allusion faite ce qui la courrouça.

-Je ne suis point fille que l'on couche en son lit de la sorte! vous mériteriez une autre paire de soufflets.Tenez vous des plus courtois à mon égard, si vous voulez rester en bonne entente entre nous.

Personnellement je considère cela comme un partenariat qui satisfait les 2 parties. Les bienfait don vous parlez ne sont que justifié du fait même de la tâche qui nous incombe.

C'est a cet instant qu'elle le bouscula légèrement. Puis elle lui parla durement. Sa réponse était sans équivoques, elle le menaçait même d'un nouveau soufflet.
Le regard de Méladius devins noir de colère. Comment pouvait-elle se permettre de le traiter ainsi d'égal a égal, lui un seigneur !
Il la pris par les épaules et la ramena sans ménagement derrière le mur qui les cachait précédemment.

Vous n'êtes peut-être pas une catin damoiselle mais je ne tolérerai pas de recevoir d'ordre de votre part, a moins que se ne soit la reine elle même qui parle par votre bouche. Quand a mes pensées elles m'appartiennent et j'en ferais ce que bon me semble.

Il relâcha son étreinte et fit un pas en arrière mais restait fixé sur elle. Cette fois-ci si elle essayait de le gifler il bloquerai son bras.

N'ayez crainte pour votre reine, elle viens de s'offrir les service d'un alliée qui n'a qu'une parole. Quand a votre fleure je n'avais point l'intention de la cueillir séant. Je préfère que vous veniez me l'offrir de votre propre chef.

Venez me trouver quand elle aura besoin de moi. Sur ce je vous salut damoiselle.

Après une courte révérence il ramassa son heaume et le replaça sur sa tête. Dans les lueurs de la lune montante les yeux de rubis du masque brillèrent de manière inquiétante.
Il fit volte face et pris la direction du sentier des jardins.

Invité

Quel ravissement pour elle, elle avait vu juste quant à Méladius et s' en félicitait intérieurement, il ne lui restait plus qu'à s' en servir finement et le tenir à sa merci tout en le cajolant adroitement.

Elle le suivit des yeux jusqu' au moment où sa large silhouette fut happée par la nuit noire et glaciale.Il était temps pour elle de rejoindre sa chambre, elle marcha d' un pas léger vers le château tout en saluant les gardes au passage.

Des qu'elle fut dans le château, elle longea les couloirs sombres et étroits menant aux appartements.La journée l' avait éreinté, elle ressentait un poids sur ses frêles épaules.

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