-- Pardonnez moi... ça fait longtemps en ti pépère que je n'ai pas écrit! --
(ps : mdr! :p Momo)
Nom complet : Marie-Josepht de Gaurres
Statut : princesse déchue (soeur cadette de l'ex roy Baléagant de Gaurres)
Âge : 17 ans
Croyance(s) : Athé
HISTOIRE de Marie-Josepht :
Chapitre premier --- Lacrimosa
Vous n'avez point à connaître les rêves et les peurs qui ont peuplés mon enfance car il n'y a rien à en retenir. Il ne s'agit que de chimères, de pâles et de fantomatiques fols espoirs. Seul les fabulations d'une enfant... innocente... d'une attachante fillette... d'une marionnette!
Car n'étais-je point la soeur cadette du roy de Gaurres promise à un grand destin? N'étais-je pas la plus belle de ses perles? Plus belle encore, même, que l'ancienne reyne d'Orcanie?
Du moins... c'est ce que murmurait mon doux amour, au creux de mon oreille!
Nous passions nos journées au bord de l'étang. Je me penchais pour cueillir une fleur de nénuphar... et toi tu me regardais. Tes yeux, aussi pur et aussi gris qu'une pluie printanière, attachés à ma transparente beauté. Tes lèvres agrippées à ma soyeuse peau couleur de neige...
Tu étais le plus merveilleux de tous les hommes! Le plus preux des chevaliers, le plus noble des seigneurs, le plus beau de tous les courtisans, le plus talentueux des troubadours, le plus romantique de tous les poètes! Tu possédais mon coeur... et celui de toutes les femmes de Gaurres. Que n'avais-tu pas pour toi, mon amour? N'avais-tu que des moments d'éphémères bonheurs à m'offrir?
Était-ce cela le paradis?
Est-ce l'enfer que je connais aujourd'hui?
Pourquoi ne pas m'avoir prise avec toi, mon tendre? Nous aurions pu fuir ensemble lorsque nous avons appris que mon frère, le roy Béléagrant, m'avait offert à l'un de ses barons... Nous aurions pu vivre un éternel amour! Aussi beau et aussi fort que dans les contes!
Chapitre Deuxième --- The part is overDélaissée, trahie!
Et dire que je t'ai laissée me voler ma vertue...
Moi qui, après toutes ces années, croyais te connaître je me rend compte que l'amour rend bien aveugle! J'ai été bien sotte de croire en toi, en tes promesses, en tes sourires, en tes baisers.
Et maintenant, moi qui me croyais invincible, je suis à terre... morte de chagrin, vide de tous mes sentiments.
Pourquoi l'amour fait-il si mal?
Je me suis promise que plus jamais, oh grand jamais, je ne pourrais aimer. La mort serait préférable à cet avenir de souffrance.
Le mariage vint. Il fut grandiose. Je n'eut de cesse de recevoir les plus beaux compliments pour ma parure. Chaque gaurréen vint m'offrir leurs voeux de bonheur...
Est-ce que toutes les femmes se sentent ainsi le jour de leur mariage?
J'anticipais... je craignais. Comment pourrai-je simuler ma virginité? Comment pourrais-je me laisser monter après avoir connu l'amour et la tendresse dans tes bras?
Si je me fus marié avec toi, c'eût été le plus beau jour de ma vie! Mais il en était tout autrement... et le vin avait un goût de vengeance.
Chapitre Troisième --- Are you dead? Je commençai à saigner au lendemain de mes noces. Quel bonheur ce fut! Je laissé donc quelques traces de sang sur le lit de mon époux et m'en fut vaqué à mes nouvelles occupations quotidiennes d'épouse...
Mon humeur se prêta au temps, humide et sans soleil. J'aspirai toute la journée à m'en retourner dans mon lit de jeune fille... je guettai ton retour, parfois, lorsque je passai près d'une fenêtre.
Mais jamais je ne t'ai aperçu.
J'enviai la bergère qui connaissait la liberté. J'enviai mes servantes qui pouvaient aimer sans que cela ne fit de mal à personne.
Rapidement, je devins méprisante à l'égard de tous. Je refusais de recevoir mon frère. Je rejetai tout mes autres prétendants et me moquais méchamment des pauvres qui venaient quémander ma générosité lorsque je sortais du château. Je crachais au visage des mendiants et considérais de haut chaque habitant de mon beau pays. Je refusais d'aller rejoindre mon époux dans sa couche, le soir...
Sans toi, ma vie n'avait plus de sens.
Août... Trois mois après les célébrations de mon union...... mon mari me fit venir auprès de lui, sans possibilité de refus. Et, croyez moi mes chers amis lecteurs, qu'il vous ait réellement impossible d'essuyer ce genre d'invitation lorsqu'elle s'impose à vous.
J'acquiesçai donc à sa demande, la tête haute malgré l'insulte et j'allai le retrouver dans nos appartements communs.
Il m'attendait, impatient. Les bâtards qui m'avaient accompagnés - Rufus et Erik, ses deux brutes favorites qui figuraient dans sa garde rapprochée - nous quittâmes, un demi sourire pervers aux lèvres.
Comment ne pas deviner ce qui m'attendait?
Je le devinai à la colère qui animait son regard et à la branche verte de pommier qu'il tenait à sa main...
... pour la première fois de ma vie, j'allais être frappée comme un vulgaire animal.
Mais qu'avais-je fait de mal? J'étais peinée, vanée, fanée...
Avait-il découvert que j'avais eu un amant avant lui?
Il avança. Instinctivement, je reculai, mon attention horrifiée fixée sur la branche de pommier.
Lorsqu'il leva la main, je levai mes bras pour me protéger le visage.
Il me battit les côtes, violemment. Il en vint même à abandonner son fouet sauvage pour me martyrisé avec ses poings et ses mains.
Je le suppliai de cesser... mais il ne cessait d'hurler. Qu'avais-je fait, mon dieu, pour mériter pareille châtiment?
Je ne pu cesser de me plaindre, même après qu'il eut arrêté de me battre.
Longtemps, il demeura assied sur une chaise, à me regarder geindre.
Les heures passèrent avant que l'un de nous souffle un premier mot.
Il s'était levé et était venu poser son fessier près de mon pauvre corps endolori. Ses doigts avaient effleurés une plaie qui s'était taillée dans le tissus de mes vêtements et dans ma chair meurtri.
-Je vous aimes tant, Marie-Josephte!, avait-il soufflé. Ma mignonnette! Ne me fuyez plus jamais! Ou je vous terrasserai à nouveau. Je suis votre époux, seigneur et maître! Embrassez-moi désormais!
Ma seule envie fut de refuser... Mais je ne pouvais fuir. La force me manquait. Je demeurai donc couché, laissant mes larmes quittés mes yeux.
Il se pencha et m'embrassa tendrement... ses mains se firent entreprenantes et advient ce que pendant tant de mois, j'avais tentés d'empêcher.
Sale...
J'étais sale...
Et même l'eau et les parfums ne parvins à me purifier de cette mésaventure.
Je pensai à la mort. Mais je n'en fis rien. Peut-être est-ce que mon beau Lancelot reviendrais en Gaurres pour me sortir de cette misère?
Pendant une semaine entière, je jouai à l'épouse modèle. Je lui fis l'amour, sans véritablement m'offrir à lui. Je lui souriais, sans toutefois être sincère. Je lui glissé quelques mots d'amour empruntés à un passé révolu, des mots que j'avais déjà soufflé à un autre...
Au bout de cette pénible misère, on retrouva mon si tendre et tant aimé époux étendu mort, dans notre couche.
Je minai la tristesse alors que je jubilai intérieurement. Qui devinerais que je l'avais empoisonné?
Chapitre quatrième --- Le retour de Lancelot
Une année entière s'écoula.
Je regagnai mes appartements de jeune fille et y restai enfermé de longues semaines, minant à la fois être malade et chagriné par la perte de mon époux.
Lorsque les premiers flocons touchèrent la Gaurres, je fis semblant de reprendre quelques forces. Je sortais à l'occasion, fardé de blanc, le sourire forcé de gentillesse.
Je ne cessai d'attendre le retour de mon amour d'enfance.
Au printemps, je cessai d'espérer et retombai réellement malade. Le soleil me brûlait. Le bonheur des gens semblait creusé d'avantages ma tombe. Les demoiselles traînant sur les rives avec leurs amants me brisaient en particule infime...
Je désirais leur mort. À tous. j'enviais leur bonheur.
Mon frère, désorienté, crut bon de me remarier, ne comprenant aucunement mon véritable malheur. Il n'écouta en rien mes objections, ce qui me mit la rage au ventre.
- Eh bien, sachez mon cher frère que je n'ai rien à craindre de vous! Je quitterai cette cour si vous me forcez! , vociférai-je en me levant de mon siège.
- Et que ferez-vous, ma soeur? Dites-moi donc, comment vivrez-vous?
- Je ne vis plus! Mon amant m'a quitté! Je ne veux pas de vos maris! Je ne veux pas de leur amour! Je ne veux rien! Rien que la sainte paix! Je ne veux plus vous voir! Il suffit, quittez mon logis ou je vous chasse à coup de chaise!
Sur ce, j'empoignai mon petit tabouret. Béléagrant demeura figé, comme analysant mes paroles.
- Vous quitterez la cour dans trois jours, après vos épousailles avec le Sire Jonas! Vous partirez pour Camelot. La guerre se prépare contre l'Orcanie!
Sire Jonas! Se moquait-il de moi? Jonas... Un soldat! Qui avait acquis ses titres de noblesse dans un pari contre mon frère! Pourquoi expédiait-il l'un de ses favoris si loin de son pays alors qu'il aurait besoin de toute son armée pour combattre les forces de Bretagne?
Mordred d'Orcanie. Mon être tout entier frissonna... Ne racontait pas que ce tyran dévorait ses propres enfants? Qu'il s'abreuvait du sang des vierges? Qu'il pratiquait des rites sataniques?
J'étais satisfaite de quitter la Gaurre...
J'épousai Sire Jonas. Mais celui-ci ne quitta pas la Gaurres en même temps que moi. J'ordonnai à l'une de mes servantes de faire assassiné ce dernier en échange que je demande à mon frère de la faire venir avec moi, à Camelot.
Elle exécuta mes ordres... mais jamais elle ne vit le soleil de la Haute Cité! Attaquée lors de sa traversée, elle mourut... ou tout du moins, c'est ce que je préférai croire. Quelle existence de misère devait-elle subir, autrement!
À Camelot, je rencontrai à nouveau mon doux amour... Mais comme je le trouvai changé! Il souffrait... et j'en jubilais. Toute son attention était portée sur la reyne, intouchable! Et ce fou d'Arthur n'y voyait que du feu!
Comme cela était excitant! De le voir si traîner aux pieds d'une femme que jamais il ne pourrait posséder... Voilà qui était bien fait pour ce vaurien!
Je le laissé donc vaquer à ses malheurs... et je me sentis libéré de tout.
J'étais libre! Enfin! Quoi que sous étroite surveillance.
Auprès du Haut Roy, j'avais fait allégeance. Plus rien ne me retenait à la Gaurres, outre mon frère qui parfois me faisait parvenir quelques missives... Notre pays était à feu et à sang.
C'est avec une grande peine que j'appris notre défaite. L'Orcanie possédait maintenant nos terres. Irai-je les réclamer? Nullement... Je n'assistai nullement à l'exécution de Béléagant, de peur d'y passer également et ce, avec raison!
Le Roy Mordred lança un décret contre moi. Quiconque me ramènerait en Orcanie obtiendrait une bourse bien débordante d'or! Que faire?
Malgré mes audiences auprès du Haut Roy, celui-ci refusait de me tendre la main. J'étais, à leurs yeux, une traîtresse... Mais il ne tenterait rien contre moi. Et il ordonnerait à tous de ne rien tenter contre ma personne et celles de mes gens.
Je devrais donc me rendre moi-même... pour convaincre le roy Mordred de mon innocence! Et peut-être toucherai-je la prime?
FIN!(?)
DESCRIPTION GENERALE (psychologie et physique) :
Physique: Jolie blonde aux cheveux ondulés, de taille moyenne, au regard pairs - glacial et carnassier.
Ses grands et longs doigts se font magiques lorsqu'ils effleurent les cordes d'une harpe. Sa voix n'est point enchanteresse et elle méprise être entendue... et pourtant, parfois, elle se surprend, songeuse à chantonner un petit air de son pays.
Sentimentale? Très certainement pas!
Elle a aimé, une fois, un jour... il y a si longtemps! Et elle se fit la promesse de ne plus jamais se laisser aller à ces jeux de fanfreluches.
Il lui arrive de jeter son dévolu sur un homme pour l'entraîner dans son lit... mais aucun sentiment ne doit être perçu!
Elle ne se refuse jamais de luxe, persuadé qu'il n'existe que la richesse qui puisse lui apporter le confort dont toute femme rêve.
Marie-Josepht est probablement la première femme (avant Aliénor d'Aquitaine, mais bien moins connue qu'elle) a posséder sa véritable liberté. Maîtresse de son destin, elle n'hésita pas, par le passé, à écarter tout ce qui entravait son chemin!
Blonde, jolie, indépendante, forte et fière, elle est une athée originaire d'une famille de païen.
Milady est une véritable demoiselle! Gare à vous messieurs, peut-être serez-vous sa prochaine victime???