Gwenwyd le Roux

Nom
Gwenwyd, dit le Roux

Âge
Quinze, seize ans. Ou était-ce un peu moins?

Rang social
Bouseux. Franchement rien de plus.

Histoire
L'année, le mois, le jour et l'heure exacte de la naissance de Gwenwyd font partie des grands mystères de la vie. Tout ce dont se souviendra plus tard le bon peuple au sujet de cette journée étrange était qu'il faisait très froid, et qu'il soufflait un vent à décorner les boeufs.
On peut donc raisonnable supposer que le gamin vit le jour entre septembre et mars. Quoique...

D'aucun vous raconteront une autre histoire. Et c'est celle-là que je tenterai de vous expliquer.

Tout commence dans un joli village, quelque part au bord de la mer, loin des affres de la société civilisée.
Pour faire bonne figure, un seigneur et sa dame gèrent les environs, avec plus de bon sens paysan que de véritables talents de nobles. D'ailleurs, la donzelle est issue du peuple.
Le jeune couple, fraîchement épousé, envisage évidemment de fonder une grande et belle famille, et s'adonne joyeusement aux ébats nécessaires à ce but. En vain. Après plus de deux ans de mariage, aucun signe ne laisserait encore entendre que madame serait grosse.
Dépitée, la jeune femme décide de se rendre contre l'avis de son époux, fermement chrétien, dans un bosquet réputé pour avoir des vertus fertilisantes. Nul ne sut ce qu'il s'y passa exactement, mais voilà ce qu'on raconte.

Tandis que la dame adressait ses prières, une petite voix s'éleva des buissons.
"Que serais-tu prête à offrir pour que nous accédions à ton voeu?"
"Tout." répliqua naïvement la femme, trop heureuse.
"Je le retiens."
Satisfaite et trop idiote que pour se poser des questions, la jeune épouse retourna auprès de son mari.

Et, effectivement, elle tomba enceinte. La grossesse se passa merveilleusement bien. Les mires et guérisseurs étaient optimistes et laissaient entendre que l'enfant naîtrait vaillant et fort.
Il vit le jour en fin de soirée, à la lueur des bougies, après une forte tempête. On l'emmaillota rapidement, on le coucha dans son berceau, et on décida de laisser le reste des soins pour le lendemain.
Aux petites lueurs du jour, la surprise fut de taille. Non seulement, le bébé vigoureux tant attendu s'avérait être un petit avorton fripé, grisâtre et rachitique, mais en plus, il arborait une chevelure digne d'une femme, presque bien coiffée, d'un roux flamboyant.
Les commères aidant, la rumeur ne mit pas une journée à faire le tour du village : l'enfant du seigneur et de la dame était un changelin! C'était aussi sûr que deux et deux font quatre : sa mère avait été prier au bosquet des fées, et le bébé avait été laissé une nuit sans grande surveillance. Il avait été échangé contre le méchant bambin des êtres des bois, voilà tout!

Déçus, mais refusant à s'accrocher à des croyances de villageois pour décider du futur de leur premier fils, les parents l'amenèrent au prêtre pour qu'il fut béni. On le baptisa Gwenwyd, et il hurla tellement pendant qu'on lui administrait le premier des sacrements que l'homme de Dieu local lui-même finit par en perdre patience.

Gwenwyd ne resta pas longtemps fils unique. En cinq ans vinrent s'ajouter tris frères et une soeur, tous les quatre aussi noirs de cheveux que leur mère, tous les quatre aussi forts, grands et bien-portants que leur père.
Leur aîné, lui, restait obstinément maigre et de teint blafard. Taiseux et méfiant, il poussait comme une mauvaise herbe qu'aucune maladie ne parvenait à achever. Et lorsqu'une fièvre forte emporta sa mère et sa soeur, et laissa faibles son père et deux de ses frères, Gwenwyd donna l'impression de ne pas en avoir souffert.
Et on commença à lui attribuer des pouvoirs magiques. Il sembla à de nombreuses personnes que le lait tournait lorsqu'il se mettait en colère, et que les animaux paraissaient agités en sa présence.

Soucieux de préserver son image, son père le délaissa un peu. Et c'est seul que le garçon apprit à éviter ses frères, bien trop bagarreurs à son goût, les commères qui racontaient d'étranges choses derrière son dos, et les autres enfants, souvent enclins à lui lancer des pierres. C'est seul aussi qu'il fit ses lettres, à peine aidé d'un vieux clerc aveugle. A son contact, il apprit également le catéchisme, un peu d'histoire, et , puisqu'il avait une bien jolie voix, de saintes chansons.

Les années passant, Gwenwyd regardait ses cadets devenir de robustes jeunes hommes sans sembler vouloir les imiter. Il continuait de grandir, certes, devenant même plus grand que la moyenne des hommes du village, mais son visage gardait des traits enfantins, et son corps long et nerveux ne se décidait pas à enfin afficher des attributs virils, lui conférant une silhouette gracile, presque féminine.
Une silhouette dont le prétendu changelin apprit bien vite à faire usage. Si enfant il paraissait, homme il était bel et bien, et, nul ne savait comment, il arrivait facilement à ses fins avec les demoiselles. Et pas qu'avec elles, d'ailleurs...
Lorsque son père l'apprit, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase déjà bien plein. Gwenwyd fut convoqué auprès du paternel, qui lui fit bien comprendre à quel point ses aventures le dégoûtaient, et lui fit savoir qu'il lui laissait deux jours pour faire ses paquets et prendre la direction du monastère le plus proche.

Pas le moins du monde ébranlé, le jeune homme ne se fit pas prier. Il fit effectivement ses paquets, mais partit en plein nuit, nul ne sait où...

Jouant de son physique et de sa voix, Gwenwyd survécut, encore une fois impossible à abattre, toute le long de l'automne. Les débuts de neige ne l'arrêtèrent pas. Il continua de cheminer, baluchon en main, jusqu'à arriver, presque par hasard, au château d'Orcanie.

Est-ce qu'il attend quelque chose de cet endroit? A-t-il un quelconque projet en tête? A premier vue, non, mais on ne sait jamais...

Description de la mentalité
Premier abord : Gwenwyd est un grand dadais tout perdu. Après un instant de réflexion : pas du tout.
Volontiers comédien ou manipulateur, le jeune homme sait user des charmes de l'enfance qu'il possède encore pour laisser les gens s'apitoyer sur son sort. Persuasif et monstrueusement obstiné, il obtient généralement ce qu'il veut.
Doté mine de rien d'une bonne culture générale, il a profité d'une éducation correcte, impliquant autant la pêche et les soins aux bêtes que le combat et la religion catholique. Par les nombreuses personnes qui se sont intéressés à lui par son ascendance féerique, il a finit par accumuler un savoir intéressant au sujet de l'ancienne religion, dont il connaît parfaitement les fêtes et les rites. Se jouant des crédules, il profite de son statut de changelin pour effrayer les manants. Les quelques tours de prestidigitations, pas exceptionnels mais suffisants, qu'il a appris sur les routes lui sont d'une grande utilité à ces moments.

Loin d'être altruiste, Gwenwyd ne vit que pour lui-même. Rien ne laisserait présager qu'il pourrait un jour se trouver un maître, mais, dans sa tête, c'est pourtant loin d'être une chose exclue. Il aime jouer les mystiques, mais est plutôt terre-à-terre, et s'inquiète avant tout de ce qu'il trouvera dans son assiette le soir que de prédire le temps du lendemain.
Charmeur et charmant, le jeune homme a tout pour plaire, et il joue de ses atours autant auprès du beau sexe que de l'autre, sans le moindre gène et sans s'en cacher. Il apprécie cette petite aura de scandale qui l'entoure. Après tout, un enfant des fées, ce n'est pas sensé être quelqu'un de très convenable, non?

Bon chanteur, Gwenwyd ne joue d'aucun instrument, mais il a un répertoire musical assez impressionnant, et rempli d'autant de chansons à boire que de psaumes. Et comme la culture, c'est comme la confiture, il étale volontiers son joli savoir pour impressionner l'auditoire.
Ni modeste, ni vraiment convenable, il cultive une forme d'humour et d'auto-dérision qui le rendent un peu plus sympathique.

Mais toute cette couverture cache finalement derrière une décor plutôt noir mais encore relativement pittoresque une mentalité pas franchement jolie-jolie. Mauvaise herbe Gwenwyd était, mauvaise herbe il est resté.
Langue de vipère et sale fouineur, il se nourrit des échecs des autres. Tout sauf gentil, il sait se servir de ses multiples talents pour attirer la confiance des gens, pour mieux les trahir par la suite.

Homme dangereux vivant une existence plutôt glissante, son âme sombre est toujours encore à la recherche de la lumière de son succès...


Description de l'apparence physique
Point 1 : Gwenwyd est grand. Très grand. Un bon mètre 85, presque 90.
Point 2 : Gwenwyd est roux. Très roux. Couleur braise incandescente.
Point 3 : Gwenwyd est mignon. Très mignon. Attention, j'ai dit "mignon", pas "beau".

Mince à la limite de la maigreur, c'est un jeune homme assez atypique. Cachant sa chevelure éternellement en feu et en pétard son un chapeau de ménestrel à large rebord, il enfouit son teinte maladivement pâle dans des vêtements de voyage simples.
Son visage, éclairé par de trop grands yeux vert pomme et doté d'un petit nez aquilin, rappelle celui des jeunes filles à peine sorties de l'enfance, et en à la finesse et le trait doux.
Sa haute silhouette aux formes peu marquées ressemble de loin plus à un roseau qu'à un être humain. Un peu nerveux, mais pas vraiment musclé, il affiche cette espèce de grâce adolescente qu'ont les gamins qui ont grandi trop vite. Une légère maladresse qu'il cultive...
Car derrière des apparences gamines, Gwenwyd est un homme qui maîtrise parfaitement son corps, sa taille, et ne manque pas d'agilité au bout de ses longs doigts.
Sa voix, auparavant claire et douce, a mué tardivement en une nuance plus masculine, chaude et grave, qui convient mieux à sa grande stature. En fait, dès qu'il ouvre la bouche, il devient subitement imposant. Son timbre est propre, son chant d'une rare justesse à défaut d'être spécifiquement beau.

Jouant entre ses deux apparences, Gwenwyd cultive un charisme certain dont il n'hésite pas à se servir. Il est beau garçon, et le sait.

Aaaaaah!!!!!

Enfin un belge!! ou plutôt une belge! !

Que j'ai reconnue! !

BIENVENUE!

Superbe fiche, évidemment, pour un perso tout à fait atypique et malgré tout...sympathique! !

Mis à part quelques petites fautes ici ou là (que j'ai corrigé pour la plupart, merci le correcteur ortho!!) ou une poignée de mots ou de lettres oubliés...c'est, pour moi, quasi parfait!

Je valide donc sans aucune sorte d'hésitation et te souhaite un très bon jeu! !

Il te faut un second avis

Tu as ton second check

J'aime bien la classe sociale

Sinon je sais ce qu'il veut: pervertir le gentil Agravain!

Méchant Gwenwyd! ^^

Merci pour les checks.
Olala, déso pour l'orthographe. D'abord, c'est pas mon fort (bah, oui, tout le monde ne nait pas parfait petit français^^). Et puis, j'avais du pain sur la planche et 30min pour poster la fiche. Je comptais corriger demain ou après-demain...

Pff, y a encore des gentils petits français? a part celui qui a presque failli être président de l'EPAD, sa femme et son enfant bien sur ^^

En parlant politique...

Les joueurs français majeurs...

N'oubliez pas d'aller voter, ce dimanche!

Soyez civiques!!

Merci! !

Et pour re saluer notre nouvel ami Gwen...je dirais (ma foi)

"Si t'es pas roux...t'es relou!" !!

Le check le plus important

*appaludissement generale pour : Moi !!!

Bienvenue ! Dnas un forum de fou !

Check de bébé tout mélangé

Momo corriges pas mes fautes Méli est débutante en orto grafe

*le pauvre père va ... en voyant ca*

=>Marth : Je considère comme parfait petit français toute personne dont cette langue barbare est la langue maternelle.

Merci pour les checks.
Je bosse aujourd'hui et demain, je posterai donc probablement mardi, ou alors depuis le boulot aujourd'hui si ma patronne me laisse une minute de libre.