Naissance du premier héritier

Bien qu'elle aurait aimé être plus ferme, la matrone regarda le sir Kaarl.

Vous allez devoir sortir, messire.Nous vous tiendrons au courante La matrone reconduisit Kaarl à la porte et ferma doucement la porte.

Il est temps princesse de mettre cet enfant au monde.

Anna souffrait. Elle aurait tant aimé savoir sa mère près d'elle.

Poussez Altesse

Les cris de la jeune mère se répandirent dans les appartements. Plusieurs heures plus tard, Anna mit son fils au monde. À la dernière poussée, elle avait enfin libéré son corps.

Elle ne sut si un fils ou une fille naissa. Avec l'effort mené, elle s'était évanouie, au moment de connaitre son enfant.

La matrone lava doucement l'enfant et l,enveloppa dans une douillette tissée. Elle sortit de la chambre et rencontra le sir Kaarl.

Et voila, vous avez un fils qui à donner du fil à retordre à sa mère.

Le garçonnet était en bonne santé. Si la reine avait perdu connaissance, la matrone savait pourquoi.

Kaarl s'étais laissé faire mettre dehors, et il avait essayer de penser à autre chose en accomplissant ses taches officielles, devant la porte d'Anna.

Les cris le faisait frissoner, et lorsque finalement, la matrone vint le voir et lui confia son fils, Kaarl sourit alors et embrassa le front de l'enfant.

"Bonjour mon petit prince."

Dit-il alors attendri. Puis il leva un sourcil contrit et regarda la matrone.

"Comment va Anna? Elle va bien? Il faut qu'elle voit l'enfant!"

Déclara alors Kaarl en poussant la matrone et en entrant dans la pièce. Il découvrit alors une chambre mise sans dessus dessous. Et Anna inconsciente.

La peur saisit alors ses entrailles.

La princesse a perdu beaucoup de sang.
Elle ne s'attend pas à avoir un enfant aussi fort.

Le jeune bambin s'agita dans les bras de son père.

La princesse va bien. Elle a besoin de repos. Elle a repris conscience un peu, mais nous lui avons donné un remède.

La matrone remonta la couverture sur la jeune orcadienne et amena une chaise au roi.

Malgré la restriction de dormir, la princesse des Orcades tourna légèrement la tête.

Kaarl ?

"Mais elle va bien?"

Demanda alors Kaarl, en apprenant qu'Anna avait saignée. Il fut alors rassuré par la femme et il resserra le bambin dans ses bras, le câlinant, le tenant contre son cœur.

Il sourit alors à son épouse et approcha d'elle, ignorant la chaise pour s'agenouiller à son chevet et glisser l'enfant dans ses bras. Il embrassa alors Anna sur la joue et prit la parole.

"Anna, notre fils, notre petit Kern est là. La preuve de notre amour, plus fort que tout malgré les épreuves."

Sourit alors Kaarl.

Il tenait son épouse et son enfant. Kaarl oubliait tout ses soucis, il rayonnait.

"Je vous aime, notre enfant et toi."

Dit il alors tendrement.

Son coeur se soulagea. Elle avait un fils. Fort et en santé. Elle n'avait pas la force d'être assise, mais son fils coller contre son sein écoutait le battement de coeur de sa mère.

Oui, il est la. Mon fils, mon héritier.

Elle lui caressa la tête et regarda l'enfant. Il avait ses yeux. Un brun profond et inconnu. Mais il ressemblait à Kaarl.

Il a votre bouche

Doucement, la reine glissa son doigt dans la main minuscule de Kern. Elle l'imaginait dans celle de son mari.

Pour la première fois,Anna rit.

Oh oui tu es un vrai petit saxon toi. Tu as la même force que ton père.

Une autre main serrait plus fort celle de Kaarl.

Malgré toutes les épreuves

Je t'aime Kaarl ...

La reine de Gaurre sentait la respiration de son fils cela l'apaisait.

y'a quelqu'un ?

Kaarl était attendri par cette vision de bonheur: Anna tenait leur fils dans ses bras. Et il sourit lorsqu'elle lui dit que leur fils avait sa bouche.

"Et il a tes yeux."

Répondit doucement le saxon. Puis la jeune mère rit de son doux et tendre rire cristallin.

"S'il a ma force et ton intelligence, alors il sera le parfais souverain."

Sourit ensuite le Roy. Il regarda alors Anna lui prendre la main et lentement il déposa un doux baiser dessus.

"Moi aussi je t'aime Anna, n'en doute jamais."

Et Kaarl serra alors contre lui Anna et leur enfant.

"On va peut-être laisser notre fils dormir, non? Et ensuite et bien, tu devrais prendre exemple sur lui je crois."

Sourit alors le Roy de Gaurre, en embrassant le front de son épouse.

La jeune mère soupira et joua avec la petite main de son enfant. Il était beau. Elle aurait tant voulu l'annoncer à son père.

Le capitaine Gribskin, mon père et ma mère seraient heureux de connaitre ce petit prince. Kern est adorable et s'il a mes yeux, il a ceux de son grand-père.

L'enfant se tortilla dans les bras de sa mère et Anna le donna à la matrone.

Je dormirais uniquement si le roi me prend dans ses bras.

Il faisait chaud, mais elle avait envie de dormir contre quelqu'un, pour la réconforter de ce travail et encore pour se sentir en sécurité.

J'aime notre fils et j'espère que mon père saura mettre ses convictions ailleurs

Gribskin avait combattu Kaarl et plusieurs saxons, lorsqu'il y avait eu provocation. Il a été le premier à s'opposer à son mariage, mais elle l'avait convaincu

Kaarl sourit a son épouse. Elle se confiait à lui et lui avouait le ressentiment de son père a l'encontre des saxons.
Et la remarque sur lui le fit rire. Un rire franc et tendre, naturel et spontané.

"Et bien le Roy daignera prendre sa tendre épouse dans ses bras."

Dit il alors, plaisantant, en enlaçant Anna, couché a ses cotés. Il lui caressa alors tendrement les cheveux.

"Je comprend l'opposition de ton père. Mes parents auraient réagi de la même façon, en apprenant que j'épouserai une chrétienne, et que je me convertirai. Par contre que tu sois orcadienne ne les aurait pas gêné. Les saxons prennent parfois comme épouse les femmes et filles des peuples vaincus. Et je t'ai plus que vaincue dans la conquête de l'imprenable forteresse qui te sert de cœur, puisque tu me l'a offert."

Déclara alors Kaarl, en essayant de se montrer poète dans sa dernière phrase, chose qui lui demandait énormément d'effort, d'où le résultat assez bancal, pour ne pas dire désastreux, qui était fruit de ses efforts. Mais, puis il aimait Anna, il prenait des risques.

Épuisée par ce travail, la princesse des Orcades sourit et se laissa prendre dans les bras du roi saxon.

Maintenant que ma mère épousera mon vrai père, tout le monde sera heureux et nous aurons notre petit Kern.

Anna ferma les yeux et ne put s'empêcher de rire.

Bien essayé votre majesté le poète.

Elle l'embrassa sur la joue et ferma les yeux.

J'ai demandé à ce que le divorce soit annulé,

Puis elle se lova dans les bras puissant de son mari et ferma les yeux définitivement.