Quelques heures avant le oui Faraday se prépare " à qui veut

Invité

C'est avec grandes émotions qu'elle se revoyait prendre connaissance sur le parchemin qui lui avait esté envoyé lui indiquant le jour de ses épousailles.D'une main tremblante elle avait tenu le parchemin et l'avait relu à maintes reprises.Elle estait heureuse et songeait en cet instant à Morgause qui devait estre fiére d'elle.Il est vrais que beaucoups de choses avaient évoluées depuis sa renconstre avec Emerick.Elle ne devait estre qu'un pion pour sa Reyne et somme toute elle s'estait laissée aux sentiments.En y songeant elle considérait qu'elle avait réussi sa tâche avec grande finesse.

Elle ouvrit son aumoir où y avait été déposé la robe qu'elle revêtirait pour ce jour béni.Sa domestique s'affairait à lui préparer un bain dans la piéce jouxtante à sa chambre.Malgré le bonheur une angoisse s'estait emparée d'elle, elle n'avait point la liste des personnes qui lui feraient l'honneur d'estre présent ce jour.Elle espérait y trouver les personnes chers à son coeur.

Elle sortit la robe du aumoir qu'elle disposa sur son lit.Au dehors le ciel estait pigmenté de petits nuages qui suivaient lentement leur progression voilant parfois le soleil qui reprenait en un rien de temps sa place prédominante.

Sur son perchoir son aigle la suivait de son oeil perçant, elle s'approcha de lui et lui flatta le cou du bout du doigt.De légers coups de becs accompagés d'un glatissement lui furent accordés en toute réponse.

Elle se détourna de son aigle, un bruit sourd venait de s'éventer par de là la piéce.

" Certainement la garde qui fait sa ronde..."

je te reponds today promis promis

Et la reine apparut. La jeune première dame d'Orcanie était la pour mettre en confiance celle qui se mariait à son cousin.

Les servantes commençaient déjà à faire leur travail. La petite Mélissandre que le prince avait connu avait été assise sur le lit de Faraday et lui avait tendu une fleur. La petite enfant était toute mignonne dans son habit blanc. Elle serait avec sa cousine comme petite bouquetière.

Vous avez de charmantes petites bouquetières.

Elle fit signe aux servantes de quitter et termina de lacer la robe de la jeune Faraday.

Le prince doit être impatient.

Elle noua les fils dans le dos de la future princesse des Orcades.

Je sais. Les mariages sont parfois très durs pour les nerfs, mais vous êtes fais l'un pour l'autre.

"Oui ils sont faits l'un pour l'autre" pensait en entrant dans le chambre de sa dame la Reine Morgause. Diaphane dans sa robe rouge sang, la reine avait commencé à retrouver de sa superbe, ses cheveux repoussaient, ils avaient gardé malgré les épreuves leur couleur de feu. Longtemps la louve d'Orcanie et reine d'Austrasie avait craint qu'ils n'aient blanchis.

Elle entra, royale, pensant trouver la comtesse seule, la comtesse qu'elle avait très fortement incité à séduire ce fat de neveu, ce futur petit roi qui avait voulu empoissonner sa tante... ce futur petit roi qu'il fallait gouverner.
Mais non, Blanche l'avait précédée, et avec sa marmaille, ces "petits enfants" qui rappelaient sans cesse à Morgause qu'elle était... elle ne savait plus de combien de gosses... grand mère.

C'est néanmoins sourire aux lèvres qu'elle entra, sourire et paroles de miel quand elle prononça :

- Faraday, ma nièce, vous me permettrez de me joindre à ma royale bru pour vous féliciter...

Elle se dirigea vers sa "nièce" l'étreignit en lui glissant "il faut que l'on se parle, seules"". Puis se tourna vers Blanche pour lui lancer d'une voix enjouée :

- Ma Blanche, comme vous êtes bonne de venir soutenir avant ce grand moment votre cousine, elle l'embrassa, puis semblant remarquer seulement maintenant la gamine elle ajouta :

- Et c'est la jolie Méli qui est bouquetière, parfait, tout semble aller au mieux pour la cérémonie à venir...

Invité

Faraday se ploya en une révérence à l'entrée de la Reyne d'Orcanie escortée de la jeune Mélissandre .Elle ne s'attendait point vraiment à cette présence ce qui lui fit chaud au coeur.Elle se releva confuse de l'attention que lui portait la Reyne qui renvoyait hâtivement les servantes.

Citation :: Vous avez de charmantes petites bouquetières.

Faraday sourit à Mélissandre tout en prenant délicatement la fleur qu'elle lui tendait.

Vostre Altesse je n'aurai espéré mieux. Vous me faites par vos présences un merveilleux cadeau, je puis le dire.

Sans s'y attendre la Reyne passa derrière elle et se mit à lui nouer sa robe. Une émotion mitigée se fit, elle se sentit tout à la fois embarrassée et flattée de par ce geste accordé.

Citation :: Le prince doit être impatient.

Je le pense, je ne l'ai point vu depuis quelques jours.Le connaissant, il doit estre en tout ses états.Moi mesme, je me sens agitée.Vous avez dû connaistre cela en épousant le Roy?

Citation :: Je sais. Les mariages sont parfois très durs pour les nerfs, mais vous êtes fais l'un pour l'autre.

Ce qui m'est dur aussi c'est de ne point avoir ma proche parentèle en ce jour.Comme ils auraient esté heureux.Je sais que de là où ils se trouvent ils me regardent et m'encouragent.

Elle essayait de ne point trop bouger se tenant droite pendant que les doigts agiles de la Reyne continuaient à nouer les fils.La porte d'entrée s'ouvrit sur la Reyne Mère, à son entrée le coeur de Faraday se renversa.La voir ainsi lui noua les entrailles. Elle se serait bien jeté en ces bras pour lui montrer que son attachement estait toujours pure en son enconstre.

Citation :: Faraday, ma nièce, vous me permettrez de me joindre à ma royale bru pour vous féliciter

Vostre Altesse, vous savez bien que je n'ai point à vous permettre quoi que ce soit.Vostre présence est plus que légitime et j'aurai esté faché de ne point vous y voir.

Elle se ploya de nouveau avec un sourire spontané sur le visage.Puis ouvrit les bras pour y recevoir la Reyne.Ce fut un instant fort prenant pour Faraday.Elle répondit à voix basse.

*Quand vous le désirez, vous savez que je suis toute à vous.*

Blanche noua la robe de Faraday, pendant que Mélissandre. regardait sa mère.

Je ne sais plus vraiment. J'étais malade lorsque le roi a demandé ma main au Roi Arthur. Nous avons eu une courte cérémonie, mais le roi ne voulait pas attendre. Je n'ai pas eu le temps d'être agitée, en plus je devais m'occuper de mon bébé retrouvé.

La jeune reine se souvenait encore de ce jour. La cérémonie avait été courte, mais elle n'en voulait pas à son époux et le désir qu'il avait d'elle.

Mélissandre se cacha derrière sa mère et la reine comprit le message subtil de la reine-mère.

En tant que témoin, il faut bien que quelqu'un apaise les soucis de Dame Faraday.

Aussi sèchement qu'elle répliqua à sa belle-mère, elle prit sa fille dans ses bras.

Nous vous attendrons avec Gwenaelle.

La reine tourna le dos et eut un mauvais sourire sur les lèvres.

Nous nous reverrons plus tard. Courage Faraday.

La jeune reine quitta et embrassa le front de sa fille.

Invité

Un malaise venait de souffler dans la pièce,donnant place à un froid quelque peu glacial. Faraday n'osa émettre une parole et se tient lèvres bien scellées.Il lui estait toujours difficile d'estre spectatrice de ces heurtes et préférait de loin ne point émettre d'opinions.La Reyne d'Orcanie ne lui ayant jamais montré vilenie à son encontre.Sa place estant auprés de le Reyne mère elle ne pouvait donc venir en aide à sa bru.Elle inclina la teste au départ de la Reyne d'Orcanie et adressa un sourire à Mélissandre qui semblait effarouchée.

La chambre désencombrée, Faraday se tourna vers Morgause.

Votre Altesse je suis toute à vostre écoute.Il semble que vous estes toujours en froid avec vostre bru...

Une des domestiques revient parachever sa préparation s'activant sur la coiffure qui n'estait point encore brossée.

Morgause ne sembla pas remarquer la sortie de la reine Blanche et de sa fille, elle apprécia néanmoins que sa bru puisse comprendre que les affaires d'État l'emportaient sur l'ajustement des robes de mariées... et c'est avec un sourire qu'elle laissa les deux royales personnes s'effacer devant elle.

Elle se tourna vers sa dame qui avait l'air un peu perturbée par cette prompte sortie et lui répondit d'un sourire :

- Mais non dame Faraday, future reine des Orcades, ma bru m'est très agréable... elle rit ouvertement avant de poursuivre : par rapport à la précédente cela va de soit ! Sachez que j'estime beaucoup que Blanche sache rester à sa place, elle donne à mon fils de beaux enfants qui feront de beaux partis, par là, elle solidifie ce qui sera une puissante famille régnante et de cela je lui suis très, très reconnaissante...

Elle ajusta une mèche rebelle de sa dame d'une main douce mais sure avant de poursuivre :

- Quant à vous, jolie Faraday, vous serez ma dame des Orcades, la femme qui devra empêcher le bel Emerik de se livrer une nouvelle fois à sa tendance à trucider ou tenter de trucider sa tante... Je compte sur vous, Faraday, pour faire des Orcades le plus fidèle vassal de l'Orcanie... Après l'Austrasie, cela de soit ! conclu-t-elle dans un éclat de rire.

Invité

Si Morgause songeait qu'elle allait l'abuser avec ses paroles doucereuses à l'encontre de sa bru c'était peine perdue.Faraday savait trop bien le ressenti qu'elle éprouvait pour elle.Faraday esquissa un sourire.

Il est vrais qu'elle vous a fait de beaux petits enfants et que vous n'aurez point angoisse à faire valoir votre assentiment quant à leur devenir.

le rire de la Reyne la fit frissonner.Elle regarda la Reyne hésitante.Elle avait l'impression que quelque chose de maléfique s'était emparé de son être.Serait elle devenue plus diabolique que d'ordinaire? La détention qu'elle avait subi jouait elle sur sa personne?

Majesté vous pouvez considérer que je ferais tout pour que cela ne soit plus. Emerick c'est maintes fois excusé de ce geste et vous voue à ce jour grande déférence.

Reine des Orcades, bien lourde charge qui lui parvenait.Elle n'avait jamais ambitionner un tel rôle, elle se rendit compte qu'elle était belle et bien le pion de sa Reyne. Morgause adroitement l'avait placé là où elle le désirait.Elle sourit sous l'ingéniosité de la Reyne.Oui elle aurait grâce à elle main sur les Orcade Faraday lui sera obéissante mais défendra son futur époux qu'elle avait appris à connaître.Elle considéra que sa place était bien plus périlleuse qu'elle n'y paraissait.

Majesté, je vous suis dévouée depuis mon arrivée et cela ne changera point.Avez vous quelques derniers conseils à me donner avant de rejoindre la chapelle?

La Reyne était repartie dans un rire glaçant....

La reine d'Austrasie sentit la peur de sa dame et future consœur et parente... et, enregistra d'un sourire le quasi serment de fidélité de Faraday... La jeune femme était amoureuse du trop beau prince et c'était mieux, c'était justice que cette jeune dame trouva en sus de ce joli époux un bel amour.
Elle choisit d'apaiser la belle et lui glissant avec gentillesse :

- Ma douce enfant, ma nièce, je suis heureuse d'avoir en vous non seulement une parente mais une amie... Emerick ne m'inquiète plus, je sais qu'il est désormais un ami de mon fils, un parent sincère et désolé... je lui ai pardonné mais suis heureuse d'avoir auprès de lui une amie...

Ce mot "amie" avait pour elle de l'importance, il est vrai qu'elle l'employait peu... et à vrai dire en avait peu. Elle répondit à la deuxième question par un sourire et :

- Madame, ou plutôt future madame, je ne suis pas la meilleur conseillère en matière de mariage... mon premier me fut imposé et le second je l'ai imposé... mais je vous souhaite tout le bonheur du monde et vous demande de m'autoriser à vous accompagner à la chapelle... ce qui serait pour moi grand honneur fait à une parente proche. Dit-elle en faisant une révérence à sa désormais ex-dame.

Plus tôt dans la journée, un émissaire de Camelot était arrivé à Warminster, trois missives en main. L’une était pour le Sir Émerick, la deuxième pour la Comtesse de Lockley et la troisième pour Mordred.

Moins d’une heure avant le début de la cérémonie, Lancelot alla frapper aux appartements de la comtesse.
Il s’inclina avec respect devant la Comtesse puis devant la Reyne Morgause.

- Madame la Comtesse, j’ai pour ordre de vous transmettre cette missive venue directement du Royaume de Camelot.

Il tendit la missive à la jeune femme.

Spoiler:

Il était resté sur le seuil de la porte, puis dit lorsqu’elle eut fini de lire :

- Les préparatifs sont terminées, madame et la cérémonie aura lieu dans moins d’une heure au coucher du soleil.

Invité

Le rire de la Reyne s'effaça pour laisser place à une voix doucereuse et caressante.La Reyne venait de l'appeler "son amie" devait elle s'en flatter? Certes oui.Elle qui avait toujours vénéré sa Reyne ,qu'il lui estait chaud de se savoir de mesme affectionné.Elle en fut troublée.

Je suis réjouie de vous savoir en bonne entente maintenant et que celle-ci perdure.

La Reyne estait tout primesautière presque maternelle à son enconstre.Ce qui la déstabilisa un peu n'ayant point habitude de la voir sous ce jour.Il est vrais que si elle avait eu une deuxième mère Morgause aurait esté la personne qu'elle aurait aimé avoir.Maintenant, elles allaient estre des plus liées dans l'avenir.Elle estait toute confuse à sa demande qui devançait la sienne mais qui tombait bien à propos.

Majesté, je ne serais allée au devant de l'autel, sans vous avoir à mes côtés.J'allais justement vous demander de m'honorer de vostre présence pour ce jour béni et de me conduire en la chapelle..

Sa voix estait remplie par l'émotion qui la prenait.Quand la Reyne se plia en la révérence ce fut trop pour elle.

Majesté, non point je vous prie relevez vous.

Ses mains se tendirent vers elle l'invitant à se redresser.On frappa à la porte celle-ci s'ouvrit sur Messire Lancelot.Elle inclina la teste vers lui et prit la missive.Elle ne savait qui pouvait lui envoyer message ce jour et surtout à quelques heures de son union. Son sang reflua en reconnaissant le sceau du Haut Roi Arthur..La lecture terminée, elle tendit la missive à la Reyne Morgause

C'est le Haut Roy.

Se tournant vers Messire Lancelot.

Nous sommes prêtes

( direction la chapelle)

[ suite dans la chapelle]

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