Promenade matinale sous jour de pluie: Catastrophe!!!

Sujet ouvert à tous ^^


Il y avait bien trois longues journées que le soleil n'était pas parvenu à se faufiler entre les gris nuages. La pluie s’abattait tristement sur la région d'Orcanie... et le moral de ses habitants devenaient de plus en plus morne.

Pour échapper à cette ambiance morose, la demoiselle des eaux s'étaient faufiler en dehors des murs de pierre qui protégeaient la grande cité du Roy Pendragon. Sous le regard vigilant de ses trois gardes du corps, la belle enfant chevauchait gaiement sous la pluie glacée. Yeux clos, cheveux trempés collant sur sa peau d'albâtre, lèvres entrouvertes laissant passer quelques filaments de fumée (dût au froid ambiant en contraste avec la chaleur de son corps), Niamh laissait galoper librement sa blanche monture sur le chemin de terre qui menait directement au lac de Mélusine.
Vêtue d'une grande robe couleur terre, sous un grand manteau de laine de brebis et ornée de simple bijoux fabriqué à partir de coquillage et de pierres précieuses, la charmante apparition ressemblait à ces sorcières qui autrefois, sillonnaient les forêts et priaient des Dieux dit, en ce jour, ''maléfiques''.

Un refrain musical trottinant dans son esprit, Niamh fonçait à vive allure, fendait l'air en savourant cette sensation d’extrême liberté.
Ses gardes la poursuivaient...
... de l’extérieur, cette étrange quête semblait être une folle poursuite. Qui eut pu croire que ces hommes de garde n'étaient que de simples sbires, au service de la noble vierge?

Un éclair blanc...

Ses paupières qui s'abaissent sur son regard... son corps en sensation de chute libre... le goût prononcé du sang dans sa bouche puis... l'obscurité totale. L'existence du vide. Son esprit en cloison... réalité magique, infranchissable.

À l'arrière, d'étranges créatures à la forme humaine bondissent des hautes et larges branches feuillues sur les trois malheureux cavaliers qui chutent de leurs chevaux sous le lourd impact.
Un craquement - qui eut pu passer pour une branche se cassant - se fit entendre.
Deux seuls hommes se relevèrent... le troisième ayant fait une mauvaise chute, demeura allongé sur le sol... la moitié de son visage enfoui dans une flaque d'eau. Aucun souffle ne sort ni de sa bouche, ni de ses narines.
Son âme erre près des combats qui s'annoncent.

Sire Tibère n'est plus...

Sire Servius et Sire Kaeso dégaine rapidement leurs épées. Encore sous le choc, leur deux hommes s'appuient l'un contre l'autre...
... au loin, leur maîtresse demeure dans les limbes de l'inconscience.
Premier coup qui s'abat... Ces hommes recouverts de fourrure, ces brigands au visage et au torse peint de boue et de sang, se batte avec de larges branches. Servius pare le premier coup... mais ces sauvages sont trop nombreux. Une majorité de sept hommes contre deux ripostant.

Lancelot se rendait habituellement au temple en matinée et ce matin-là, alors qu’il se rendait, il entendit des hommes qui croisaient le fer, sûrement des chevaliers qui s’exerçaient hors des terrains
En temps normal, cela n’aurait pas attiré l’attention du chevalier, mais cette fois, il resta quelque peu perplexe.
S’il se fiait aux coups d’épées qu’il entendait, il n’y avait pas seulement deux personnes, mais plusieurs.

Tout de même curieux de savoir ce qu’il se passait dans cette foret, le chevalier talonna sa monture et arriva en voyant cette scène.
À priori, les assaillants semblaient être des barbares avec leur fourrure sur le dos. Ainsi, les barbares seraient arrivés jusqu’en Orcanie ?

Maintenant qu’il était arrivé sur les lieux, il avait deux options : soit il venait en aide à la dame qui semblait mal en point, soit il allait se battre.
Puisque les assaillants étaient beaucoup plus nombreux, une épée de plus aiderait sûrement ce chevalier dont il ignorait l’identité ainsi que ceux qui semblaient être des gardes.
Sûrement les gardes de la jeune femme.
Cela dit, certains gardes semblaient très mal en point eux aussi

Lancelot tira donc son épée et talonna sa monture. Il vint donc se joignit donc au chevalier et lança une directive aux gardes les plus visiblement blessés.

- Éloignez cette demoiselle, on s’occupe de ces barb…

Il ne finit pas sa phrase puisque les des assaillants venait de lui asséner un violent coup au visage, ce qui déstabilisa le chevalier, mais pas assez pour qu’il stoppe ses attaques.

L’essentiel était que les gardes mettent la jeune femme en sûreté. Elle était probablement de haute naissance et le Roy n’accepterait pas qu’une noble invitée de sa cour périsse aux mains de crapules.

Le ciel était couvert, et la pluie s'abattait continuellement depuis quelques jours dispensant sous ses flots l'irrigation nécessaire aux jeunes pousse. La Mère Éternelle bénissait les récoltes qui seraient florissantes. D'un geste aérien, Morgane coupa la boule de guy sélectionnée à l'aide de son couteau de prêtresse en prononçant la formule rituelle.

- Go mba seacht bhfearr a bheas tú bliain ó inniu (Puisses-tu être, dans un an, sept fois mieux qu'aujourd'hui)

La GPO (Grande Prêtresse d'Orcanie) joignit ses mains qu'elle posa sur son front durant quelques secondes de recueillement. En se redressant elle plissa légèrement les paupières, s'imprégnant des frémissements du lieu qui convergeaient vers des ondes de détresse, peur, éclair. Danger imminent!

- Éloignez cette demoiselle, on s’occupe de ces barb…

La voix connue et chérie ne lui laissa pas d'autres alternatives que de descendre de son arbre. Elle découvrit des hommes se battant, Une jeune-fille et Lancelot à terre. Plus que jamais, elle sentait Poussière de Larme palpiter sur la peau fine de sa cuisse et s'empressa de la tirer.

Sans perdre un instant Morgane s'élança à l'attaque aux côtés du chevalier inconnu pour l'aider à préserver la jeune fille forçant les assaillants à reculer grâce à l'effet de surprise. Les lames s'entrechoquaient mais la GPO savait qu'elle ne tiendrait pas bien longtemps face à des ennemis redoutables et entraînés, de même que leur compagnon de fortune qui se battait pourtant avec fougue. Esquivant un coup, elle cria :

- Debout Lancelot!

HJ: Je répond tout de suite après Dantec ^^

HRP : Ces pensées, ces sensations, seule la grande prêtresse peut les entendre. Mais attention, elles raisonnent en elle de manière envoûtante. Le fantasme n'est jamais éloigné du péché.



La sève anime les fils de ta serpe. Mais que faut-il à une épée, je ne suis pas un cure dent. Tu veux de moi comme un un enfant veut de la pêche.

Ose me brandir,
embrocher,
assoupir.
L'écume naît du rocher.

Poussière n'adresse jamais de propos innocents. La main doit décider du sens de ses actions. Elle est un instrument, qui en use en abuse.

Le brigand que combattait Lancelot était pour le moins coriace. Tout en combattant, le chevalier tentait de suivre ce qui se passait autour et était content de voir que le chevalier inconnu assurait avec les autres brigands.

Alors qu’il se battait, il reçut un coup à la tête et tomba au sol, quelque peu sonné. Sa tête tournait et le brigand en profita pour asséner un coup de pied violent dans l’estomac du chevalier.
Il fallait avouer que ce scélérat savait comment mettre un ennemi K.O, mais Lancelot ne s’avouait pas encore vaincu.

Il entendit alors une voix connue :

- Debout Lancelot!

Il releva la tête un instant puis vit … MORGANE !!!
S’il ne faisait rien, il allait se faire tuer et encore pire, Morgane se ferait tuer également! Il ne pouvait pas croire qu’elle ait été aussi imprudente en se mêlant de cette bataille qui, bien que la victoire penchait pour les deux chevaliers arrivés à la rescousse, était tout de même dangereuse !!

C’est avec un peu de difficulté que Lancelot se releva, mais il était plus que déterminé à vaincre son ennemi pour aider le chevalier inconnu et surtout, Morgane.
Il se releva donc, reprit rapidement son épée, mais au lieu de foncer sur le brigand qui l’avait attaqué, il fonça en direction de Morgane.

Une fois à sa hauteur, il la tira vers lui, brutalement, mais il n’avait pas le choix. Il aurait aimé être moins brusque, mais la situation ne lui permettait pas.
C’est clair que le brigand fut tout déconcerté et Lancelot en profita pour le tuer.

- Mettez-vous à l’abri, Morgane !

Cependant, le gros brigand qui avait assommé Lancelot revint à la charge, mais Lancelot, plus résolu hardi que jamais, ne fit qu’une bouchée de lui cette fois.

Il ne restait plus que ce brigand qui importunait le chevalier inconnu, mais ce ne fut pas un gros problème, puisque Lancelot l’attaqua par derrière et le mit hors d’état de nuire.

Épuisé par tout ceci, Lancelot lâcha son arme et s’assit contre un arbre, haletant. Sa tête tournait un peu, du sang s’écoulait de sa tempe, mais au moins, tout le monde s’en tirait bien malgré cette attaque.
Encore une chance que ce chevalier eut été là, même le Champion de Camelot n’aurait pu vaincre toutes ces brutes.
Il devait beaucoup au chevalier

Niamh se releva difficilement, retenant les tissus de son ample jupe pour ne pas trébucher. Trempée d'eau de pluie et de boue de la tête aux pieds, la belle enfant tremblait tant d'effroi que de froid.
L'un de ses gardes du corps de la noble demoiselle, Kaeso, s'approcha de sa maîtresse afin de l'aider à se relever et à se rapprocher du petit groupe de défenseur.

Sire Servius se pencha sur son collègue, affalé sur le sol et abaissa ses paupières sur son regard éteint.

- Nous vous remercions, braves seigneurs! souligna le chevalier penché sur le corps de son confrère. Sans vous, nous n'aurions pu défendre la fille du baron de Durnovarie!

Il se releva, jetant un regard en biais à sa protégée.

- Comment pouvons-nous vous remercier, Sire Lancelot?poursuivit-il. Malheureusement, mon seigneur, je ne crois point connaître votre nomdit-il à l'adresse de Dantec. Mais sachez que le baron de Durnovarie se montre généreux envers les défendeurs de sa lignée!

Niamh, intimidée, n'osait quelque parole que ce soit. Elle observait silencieusement les chevaliers, son corps rapproché de celui qui l'aidait à avancer (bien qu'elle n'en eut pas nécessairement besoin). Elle était si petite, si fragile, à côté de cette montagne de muscle, ainsi enlacé à cette force brute.

Ose me brandir,
embrocher,
assoupir.
L'écume naît du rocher.

Tailler la chair, broyer les os. L'oeil furtif de la GPO venait de repérer une partie à découverte de son adversaire. Elle leva l'épée à deux main pour l'y planter lorsqu'elle fut brutalement projetée en arriére.

- Mettez-vous à l’abri, Morgane

Et la GPO se retrouva vers la jeune damoiselle qu'elle sentait, à juste titre, terrifiée. La chevelure brune de la fée tombait en cascade jusqu'à sa taille et ruisselait sur sa silhouette menue drapée dans une robe sombre. Morgane prit dans sa main apaisante les doigts tendres et blancs de la jeune baronne. Elle n'était pas inquiète pour le combat et sentait quelque chose en cette petite que la peur ne masquait pas.

- Qui sont ces gens qui vous poursuivent chére enfant ?

Le souffle de vie reprend enfin...

Après avoir repris ses esprits quelque peu, Lancelot se leva, non sans difficulté puis se dirigea vers le petit groupe.
Il donna une tape amicale à l’épaule de ce fameux chevalier dont il venait de connaître le nom, Dantec.
Ce jeune chevalier était prometteur selon le Champion d’Arthur !

- Comment pouvons-nous vous remercier, Sire Lancelot?

Lancelot ne faisait pas cela pour la gloire, ni pour les récompenses, mais bien parce qu’il avait foi en la chevalier et en la justice. Arthur l’avait assez remercié en lui donnant moult richesses qu’il ne demandait strictement rien pour avoir défendu une dame.

-Je ne demande point de récompenses à votre seigneur, le Baron de Durnovarie. Je n’ai fait que mon devoir et la meilleure récompense que je puisse avoir, c’est de savoir la fille du baron en vie.

En effet, le meilleur scénario était là, la jeune femme était en vie et ces brutes avaient, eux, payer cette infamie de leur vie.
Lancelot voyait bien l’état de la jeune baronne. Bien qu’en vie, elle aurait besoin de beaucoup de repos et de bons soins

Il croisa alors le regard de Morgane et se rappela qu’il avait manqué de douceur avec elle, quelques minutes plus tôt.
Il baissa le regard : il avait honte d’avoir été aussi brusque avec elle, mais en même temps, il n’avait pas eu le choix de le faire.

- Veuillez me pardonner ce geste, Dame Morgane …
Le Roy Arthur ne m’aurait jamais pardonné s’il vous était arrivé quelque chose

Lui non plus d’ailleurs ne se serait jamais pardonné si elle avait été blessée.

Il alla récupérer sa monture, qui visiblement avait été énervée par les évènements. Puisque la fille du baron devait se reposer et avoir quelques soins, Lancelot proposa de se rendre au temple.

- Si vous n’y voyez aucun inconvénient, mademoiselle, nous pourrions vous emmener au temple, tout près d’ici, afin que l’on prenne soin de vous.

Démétra venait de rentrer au temple quand elle entendit des bruits de bataille. Elle rentrait du village où elle était allée donner quelques soins à ceux qui en avaient besoin.
Intriguée et guidée par ses sens, elle s’était silencieusement dirigée vers là où venait le bruit, puis avait pu assister à la fin du combat, cachée derrière un bosquet.

Quand tous les ennemis furent neutralisés, elle apparue et s’inquiéta de la jeune femme qu’elle ne connaissait pas.
Elle semblait la plus secouée par les évènements. La prêtresse déposa sa cape sur les épaules de la jeune femme pour qu’elle puisse se réchauffer.

- Je crois que le Sir Lancelot a raison, vous rendre au temple serait beaucoup plus prudent et n’ayez crainte, nous avons tout ce qu’il faut pour vous remettre sur pied en un rien de temps …

Vous devez vous reposer et vous calmer maintenant. Votre esprit semble très agité à ce que je peux constater.

Très agité, mais bien étrange. Démétra sentait quelque chose au fond de cette inconnue, mais elle ne saurait dire quoi.
Elle ne pouvait pas pénétrer profondément dans son esprit, ses pouvoirs n’étaient pas assez puissants pour cela …

La GPO trouvait la jeune baronne bien mystérieuse et pourtant Morgane pouvait se targuer d'être une spécialiste en ce qui était énigmatique. Sous cette apparence fragile, presque maladive elle semblait parfaitement déterminée. Il était surprenant de voir à quel point elle faisait peu cas de l'attaque dont elle avait été l'objet. Lancelot interrompit le cours des pensées Morganesques après avoir suggéré de se rendre au temple.

- Veuillez me pardonner ce geste, Dame Morgane …Le Roy Arthur ne m’aurait jamais pardonné s’il vous était arrivé quelque chose

Morgane sourit au chevalier

- Je ne vois pas comment vous auriez pu faire autrement mon ami...Il n'y a rien à pardonner puisqu'il n'y a point faute. Merci même!

" Et je n'aurais pas voulu qu'il vous arrive quoique ce soit non plus" compléta t-elle mentalement.

- Y trouvera t'on quelque chose à se restaurer?

Décidément elle ne perdait pas le nord cette petite! La question était bien décalée, presque déplacée. Morgane ne répondit pas, elle laissa Démétra qui venait d'arriver d'on ne sait où s'occuper de la jeune fille. Il y avait entre elles un lien qui se tissait. Lancelot et Dantec faisaient connaissance.

Mes hommages votre...grâce.
Je suis honoré de vous rencontrer.

Morgane inclina légèrement la tête pour saluer le jeune homme

- Mes compliments jeune Damoiseau. Vous vous êtes battu fort vaillamment. Je saurais m'en souvenir.

Chacun s'accorda pour dire qu'il fallait aller au temple. Morgane qui ne pouvait qu'approuver hocha la tête.

- En effet. Démétra chére enfant je vous laisse vous occuper de nos invités. Lancelot, vous pouvez m'envoyer des gardes en allant là bas ? Je les attendrais ici.

Tournant les talons, la GPO partit soigner les blessés pour pouvoir ensuite les faire parler! Car tous ne devaient pas être morts.

« Je ne vois pas comment vous auriez pu faire autrement mon ami...Il n'y a rien à pardonner puisqu'il n'y a point faute. Merci même! »

Lancelot eut un léger sourire.

-J’aurai pu y aller un peu moins fort.

Il regarda la jeune baronne, elle ne semblait pas si dépassée par les évènements, mais peut-être ne réalisait-elle pas qu’elle avait été la cible de barbares. Sans la première intervention de Dantec, cette embuscade aurait été un franc succès pour ces barbares. Elle devait simplement se reposer.

Pendant que tous faisait connaissance, Lancelot s’assura de l’état des brigands. Bon, il y en avait 2 de morts et 4 autres blessés et mal en point, mais c’était le prix de se mesurer à des chevaliers de leur crans.

Lancelot, vous pouvez m'envoyer des gardes en allant là bas ? Je les attendrais ici

Le grand chevalier hocha positivement de la tête.

- Démétra, laisser votre monture à la baronne, Sir Dantec, accompagnez ces deux jeune femmes, je vous rejoins dans un instant, je surveillerai vos arrières.

Lancelot ramassa l’épée qu’avait utilisée Morgane et vint la lui remettre.

- N’hésitez pas si votre vie est en danger.

C’était sa mission de la protéger, mais il ne pouvait pas toujours être à ses côtés. Alors qu’il allait partir, il remarqua que sa monture avait elle aussi été blessée durant la bataille. Elle pouvait marcher, mais il faudrait vite panser cette blessure au flanc.

- Les gardes ne tarderont pas, faites attention à vous.

Il rejoins donc à la marche les autres protagonistes jusqu’au temple.

La demoiselle saisit les pans de sa robe et effectua une révérence, aussi gracieuse et charmante que possible, lorsque l'on est couvert de boue, les pieds dans la vase.

- Ne tardez point, brave chevalier., prononça la baronne, avec une pointe d'inquiétude dans la voix, le regard craintif.

Sur ce, elle dirigea vers la monture de la prêtresse et, aidé par l'un de ses hommes, s'y hissa.
Elle saisit les reines fermement, malgré ses mains tremblantes et talonna le cheval... afin de se rendre au temple.

P.s. on continue ici ou on crée un sujet au temps!?

hj : Tous au temple!^^

HJ: D'accord, je crée le sujet mon cher !