Retour aux Orcades ( Anna et Emerick )

Anna avait encore de la rancune auprès de Mordred et il n'y allait pas avoir de pardon facile. Sans expression et évitant le regard de Mordred, elle ne fit qu'écouter. Longtemps, on put croire qu'elle n'écoutait pas.

Elle n'avait pas de réactions et sa mère, sa tendre et douce mère, était vivante. Mais son expression laissait plutôt, "et puis …".

Puis après son discours, Anna enflamma ses yeux lorsque Mordred se tourna vers elle. Elle écouta et un énorme :

*Quoi !* sortit intérieurement dans sa tête

Elle écouta son cousin parler sans ommettre un commentaire dans aa tête.

Le roi Kaarl souhaiterait ???

*Ou plutot vous voudriez. cher Cousin*

*Inutile de vous précisez l'importance de cette alliance pour moi ... et pour les Orcades ! ...*

*non merci , je connais la liste*

Ce qu'elle en pensait ? Elle ne pouvait pas y dire sous peine qu'il veut l'étrangler.

Elle.

Mariée.

À un Saxon !

Il avait perdu la tête. Il n'en est pas question. Elle ne se laissera pas avoir par ceci. Elle aurait du écouter Agravain. Elle aurait préféré gauthier.

Si elle fut surprise par le choc, il y avait bien la raison. Pourquoi aps Élizabeth? Elle s,était proposé, non?

- Il me semblait qu'élizabeth avait proposé cette alliance.

Ele ravala sa salive.

Bien qu'elle avait presque sept ans, Gwenaëlle était tout de même petite et enfantine. N'ayant aucune leçon avec l'évêque aujourd'hui, elle ne chercha pas Mordred.

Il fallait savoir qu'il se trouvait dans la salle du trône, mais avec qui ? Peu importait la réponse.

Après fit avoir ri la moitié des pages et des servantes lors du déjeuner, elle décida d'aller mettre un sourire au roi.

Elle gambada dans les couloirs, laissant un sourire à tous les gens qui passaient près d'elle.

Les gardes, qui gardaient la salle du trône, se mirent à sourire en voyant la petite princesse orcanienne.

- Je peux rentrer ?

Le garde mit un genou par terre et regarda la belle petite princesse. Valait mieux jouer le jeu.

- Le roi vous a-t-il donné l'autorisation d'entrer, chère Altesse ? s'amusa le garde avec elle

- Non ! Je ne dois pas le déranger, mais je veux le voir moi.

- Je suis sur qu'il veut vous voir. Allez rentrer avant qu'on décide de fermer la porte, souria –t-il.

Gwenaëlle souria au garde et celui-ci lui ébouriffa les cheveux. Gweny les replaça et entra. Pendant quelques minutes seulement une petite tête blonde apparut, puis celle-ci se posta devant le roi. Un long sourire se dessina sur les lèvres de la petite nièce de Mordred.

Se prenant toujours du même moyen, elle grimpa sur son oncle avec l'agilité d'un chat et s'assoya confortablement.

Il s'amuserait peut-être à joeur dans ses bouclettes comme il en avait l'habitude lorsqu'elle était assise sur lui.

Une certaine lueur de joie illumina le regard d'émerick, il était si content de savoir sa mère en vie ...

Émerick écouta attentivement son cousin, mais ne pu s'empêcher de tousser lorsque celui-ci parla d'une alliance entre Anna et le Roi Saxon.

Le jeune prince des Orcades ne pouvait pas imaginer sa soeur, soumise par un homme barbarre ... c'etait presqu'irréel.

- Voyons, mon cousin, Anna a bien raison ... Élizabeth s'est proposé, pourquoi le roi Kaarl refuse de la prendre pour épouse ?

N,est-elle pas assez bien pour lui ?

De plus, penser à une chose, la Reine Minara n'acceptera pas que sa fille épouse un barbare ...

Lorsque Gweny entra, il lui fit un sourire puis reposa son regard sérieux sur Mordred.

-" Il me semblait qu'élizabeth avait proposé cette alliance."

-" Voyons, mon cousin, Anna a bien raison ... Élizabeth s'est proposé, pourquoi le roi Kaarl refuse de la prendre pour épouse ?

N,est-elle pas assez bien pour lui ?

De plus, penser à une chose, la Reine Minara n'acceptera pas que sa fille épouse un barbare ..."


Mordred savait pertinemment que ces arguments lui seraient objectés et il entendait bien fournir explications et précisions afin de faire valoir ses vues ...
Toutefois l'arrivée de sa nièce posait problème ...
Il fallait absolument l'éloigner pendant un instant et sans tarder : le Roy considéra du coin de l'oeil "Lancelot", son petit bouffon attitré ...
Ce gnome aussi drôle que gourmand était en train de jouer avec Démétrius le loup de compagnie de Mordred ...
Ce petit bonhomme facétieux servait parfois de camarade de jeu à Gwenaelle et Iseult ...
Le souverain embrassa Gwen sur le front et lui dit :

Va donc jouer avec Lancelot et reviens après ! ...

Mordred se tourna ensuite, l'air grave, vers Anna et Emerick et reprit :

Votre soeur Elizabeth, à subit tout récemment une atteinte des plus grave ...
La pauvre enfant a été ... outragée par un soudard gauréen ... qui a été évidemment châtié ! ...
Voilà pourquoi votre soeur va avoir besoin de votre aide ... et voilà ce qui explique l'attitude de Kaarl ...
Celui ci exige une épouse vierge et ... pûre ...


Le Roy fixa sa cousine du regard, lui souriant et tentant ainsi de l'amadouer ...

Anna ...
La décision vous appartient ! ...
Mais sachez que le seigneur Kaarl aurait grandement loué votre ... beauté après avoir regardé l'image de vous qu'on lui présentait ...


Puis considérant Emerick :

Rassurez vous mon cousin ! ...
Aegirson n'est pas un barbare : contrairement aux autres saxons il entend vivre en bonne intelligence avec nos royaumes ! ...
Et nous a d'ores et déjà fournit une aide plus que précieuse dans notre lutte contre Baléagant ...

Bien entendu, rien ne se fera sans l'approbation de votre mère la reine ...
Le dernier mot lui reviendra ! ...
Avant votre départ pour les Orcades, je vous remetrais une missive à l'attention de la reine ...
Car dès que vous le souhaiterez, un bateau sera appareillé et vous pourrez retourner sur vos terres ! ...

Mordred se tût et attendit les réactions d'Anna et son frère, tout en couvant Gweny du regard ...

Quand, la petite nièce du roi vint s'assis sur lui, Anna, la fixa jusqu en perdre le fil de la conversation. Pauvre enfant, aurait-elle le même choix. Ne rien choisir et abandonné pas ses parents.


Anna regarda Mordred et puis émérick. Valait mieux se taire .Elle voudrait mourir pour ces paroles. Que lui arrivait-elle ? On aurait dit qu'on s'amusait à la torturer.

Voyant qu'elle n'avait nulle autre issue, Anna réfléchissa, puis encore. Même si il voulait l'amadouer, il savait qu'elle devait se repentir à cette idée.


Les hommes d'aujourd'hui avaient toujours ce qu'il voulait. Elle savait bien que même si elle refuserait, elle tomberait du mauvais pied.

Ne se sentant pas à l'aise, tout de même, elle n'avait que dix-huit ans. Elle voulait être encore libre. Elle voulait l'amitié pas l'amour et puis, elle détestait les hommes, sauf peut-être un qui était inoffensifs.

J'accepte, mais mes conditions seront exposées au roi lui-même. Sachez tout de même que je suis en total désaccord, donc inutile de vous réjouir.

Exaspérée elle-même de sa décision, elle se leva et regarda Mordred.

Si vous n'avez rien à dire de plus, j'aimerais disposer.

La devise froide, laissa la même empreinte dans le visage de la jeune altesse orcadienne

Emerick ne savait pas quoi pensé de tout cela, mais certes, il n'était pas d'accord à ce qu'Anna soit considéré comme le prix d'une alliance. Il retint, cependant, son commentaire puis dit :

- Je ne dis pas qu' Aegirson est un barbare parce qu'il ne vit pas en bonne entente avec notre royaume …
Ce que je trouve barbare c'est leur manière …

Cependant, je ne crois pas qu'Anna ait le choix et je crois que la Reine Minara connaît les enjeux de cet alliance …
Elle ne pourra pas refusé, c'est ça ?
Car, laisser moi deviné, tout cela était planifié au départ et que si la Reine Minara refuse cette alliance, alors les saxons ravageront tout …

Sa seule option est de dire oui, c'est ça ?

Il ne trouvait pas cela très juste, mais qu'est ce qui était juste en ce monde ? Rien …
Il regarda Mordred, puis tourna la tête vers Gweny qui s'amusait …

Puis il se décida :

- Cousin, je sais que personne, ici, n'a bien le temps de s'occuper adéquatement de la petite Gwenaëlle et c'est pour cela que je vous demande la permission d'emmener Gwenaëlle avec moi aux Orcades … Elle s'est liée d'amitié avec la Dame de Compagnie d'Anna et la Reine Minara pourra en prendre soin, également …

"J'accepte, mais mes conditions seront exposées au roi lui-même. Sachez tout de même que je suis en total désaccord, donc inutile de vous réjouir."


Comme prévut, la princesse était réticente : peu importe elle n'avait guère le choix et devrait se résigner ...
A cette époque, les mariages d'amour étaient fort rares ..."


A votre guise ma cousine et ... soyez remerciez pour votre sens du dévouement ! ...
Mais ne croyez point que la situation me réjouisse : l'alliance avec les saxons est une nécessité et nous n'avons pas d'alternative ! ...
Soyez sûr que je le regrête ...

Puis, ce fût au prince Emerick de prendre la parole :

-" Je ne dis pas qu' Aegirson est un barbare parce qu'il ne vit pas en bonne entente avec notre royaume …
Ce que je trouve barbare c'est leur manière …"


Le Roy fronça les sourcils, son cousin n'avait pas tort mais mieux valait arranger un peu la réalité ...

Je puis vous assurez que Kaarl est ... parfaitement civilisé ! ...
Ce qui est plutôt rare pour un saxon je vous l'accorde ...

"Cependant, je ne crois pas qu'Anna ait le choix et je crois que la Reine Minara connaît les enjeux de cet alliance …
Elle ne pourra pas refusé, c'est ça ?
Car, laisser moi deviné, tout cela était planifié au départ et que si la Reine Minara refuse cette alliance, alors les saxons ravageront tout …

Sa seule option est de dire oui, c'est ça ?"


Mordred se leva et toisa le prince avec sévérité ...

Qu'insinuez vous exactement ? ...
Que j'aurais pût céder devant la pression des saxons, céder à un quelconque chantage ? ...
Afin de mettre les Orcades devant le fait accomplit ? ...

Il n'en est rien ! ...
Et je suis peiné que vous puissiez penser cela ...

Le Roy tacha de se calmer, se rassit et continua :

En vérité je vous trouve bien injuste avec un seigneur, Kaarl, qui a débarassé les Orcades des gauréens et me prête une aide non négligeable afin d'abattre le félon ! ...

Ce que veulent les saxons : c'est Gaurres, je leur ai promis et voilà pourquoi ils feront tout pour contribuer à la victoire !! ...
Nous devons nous allier à Kaarl non pour l'amadouer mais en remerciement de ses efforts et afin de sceller une nouvelle alliance ! ...

Voyez vous ? ...

Son exposé finit, Mordred jeta un coup d'oeil à Gwenaelle et croisa son regard couroucé ...
Cela le fit sourire et il esquissa un geste de la main vers sa nièce :

Bon ...
Viens me rejoindre si tu le souhaites ...

Alors que Gweny revenait vers le trône, Emerick fît une proposition concernant la petite altesse ...
Une proposition plutôt ... curieuse il fallait le reconnaître ...
Surpris et irrité, le Roy répondit à son cousin sur un ton des plus secs :

Il n'en est pas question !
N'y pensez même pas !! ...


Mordred s'était emporté et cela le chagrinait ...
Avec cette maudite guerre, le fait que les nouvelles concernant la Reine n'arrivaient qu'au compte goutte et cette histoire d'alliance avec les saxons plus complexe que prévue, le Roy en faisait des insomnies ...
Et maintenant ce satané cousin qui venait lui taper sur les nerfs : la Bretagne toute entière c'était ligué contre lui ou quoi ? ...
Bref ...


Emerick ...
Si le père de Gwenaelle m'a confié la garde de sa fille c'est justement pour que je veille sur elle et la préserve du monde extérieur ! ...
Ma nièce n'est pas en age de faire un long voyage en bateau, risqué qui plus est et ceci pour aller séjourner dans un royaume lointain ou la guerre fait rage à ses frontières ! ...
Allons mon cousin soyez raisonnable ! ...
Et pensez aux intérêts de cette enfant ...

Mordred considéra le prince et fit la liste de toutes les inconséquences que l'on pouvait reprocher au jeune homme : volonté de se marier avec la première venue et de plus une roturière, remise en cause d'une alliance qui pourrait s'avérer profitable autant aux Orcades qu'à lui, le souverain d'Orcanie, et désormais cette proposition assez "saugrenue" ...
Le Roy devait se rendre à l'évidence et dire le fond de sa pensée ...

Un dernier point mon cousin et croyez moi cette conclusion ne me réjouit guère ! ...
N'en prenez pas ombrage ...

Je considère que vous n'êtes point encore prêt pour régner ! ...
A mon sens il conviendrait que votre mère assure la régence effective durant un certains laps de temps ...
Le temps que durera votre formation de souverain, certains de mes meilleurs conseillers seront également du trajet et pourront vous assistez aux Orcades ! ...
Prenez cela comme une aide, une main tendue et non une contrainte ...

Ceci n'est que mon avis, libre à vous d'en faire ce que bon vous semble ...
Toutefois j'exposerais cette proposition à la reine Minara, qui décidera de la conduite à tenir ! ...

Le Roy soupira ...
Pas apte pour régner ? ...
N'était ce pas un peu le cas de Mordred également ? ...
Cette charge semblait l'écraser ou l'étouffer un peu plus chaque jour ...
Heureusement que Florin était là, puisque Morgause, de part sa santé encore fragile, ne pouvait l'aider activement ...
L'ambition était le seul facteur qui le faisait encore avancer ! ...

Mordred se tourna vers Emerick :


Votre navire pourra appareiller dans quelques jours ...
A vous de décider de la date exacte ! ...

Puis adressa un léger sourire à Anna ...

Vous semblez avoir hâte de ne plus me voir ! ...
Et bien croyez le si vous voulez ... ce n'est pas mon cas ...

Restez un peu, je vous prie ! ...

Anna se tut le temps de la déclaration de Mordred. Depuis certain jour son humeur s'était transformée. Pour même dire, qu'elle était devenu exécrable. Il ne manquait que cette demande pour faire sombrer la jeune princesse orcadienne.


Anna resta debout et silencieuse durant l'interaction avec son frère et le roi. Elle essaya de se radoucir un peu, mais fut vite bousculer par les paroles de son cousin. Donc, en somme elle allait être un cadeau pour la roi Saxon. Génial !

Elle ne savait pas pourquoi Émérick avait voulu amené la petite puce loin de l'Orcanie, mais elle savait une chose. Elle et lui étaient liés. Anna aurait bien vu son frère de s'occuper d'elle. Le destin en avait fait autre chose.

Mordred ne semblait pas vouloir l'épargner. Pauvre Émérick.

Anna prit l'avance sur Émérick et répondit à la question. Plus vite, elle partirai mieux elle serait.

-Quand ils seront prêts, nous partirons.


À la demande du roi, elle resta, mais son geste qui fut de se rasseoir, fut ombrageux.

Émerick fesait tout ce qu'il pouvait pour ne pas éclater d'une vive colère qui bouillonnait en lui. Il cacha sa main derrière son dos, puis serra fortement son poing.

Il était mature et ne voulait que le bien de sa soeur. Ce n,était pas une question d'être injuste envers quelqu'un, mais il se souciait du sort d'Anna .

Elle allait être donnée à un saxon pour une alliance ...

- N'oubliez pas, Mordred, si cette allaince a lieu, ce sera entre les Orcades et les Îles Saxonnes, l'Orcanie ne sera pas reconnut dans cette alliance puisqu'Anna ne possède aucun titre orcanien ...

La seule personne qui peut choisir de créer cette alliance est le dirigeant du royaume concerné, c'est-à-dire moi ... ou bien la Reine Minara ...

Émerick était rusé et ferait tout pour qu'Anna n'épouse pas cet homme.

Quant à la régence des Orcades, je ne crois pas que la Reine minara soit apte à diriger en ce moment ...

Certes il me faut acquérir de l'expérience, mais c'est comme monté à cheval, la première fois on tombe, puis on recommence jusqu'à ce que l'on tienne en selle...

Lorsqu'anna répondit à la question que Mordred lui posait, Émerick ajouta:

- Il en est de mon avis à moi aussi

hj : j'attends les réactions d'Anna et Emerick avant de reposter

Anna n'avait pas bronché durant le discours de la reine mère. Elle avait de quoi avoir des états d'âmes. On l'amenait dans un univers dans lequel tous lui étaient inconnue. Elle avait l'impression d,être jetée en bas d'une falaise. Elle ne reviendra pas.

Certes l'inconnue lui faisait peur, mais que pensaient-ils? Qu'elle avait été élevée comme tout le monde de la royauté. Si le cas aurait été vrai, elle ne chercherait pas querelle à Mordred à chaque fois.

Elle ne voulait pas jouer l'enfant chérie qui avait été écarté à sa naissance, mais là c'était trop. Certes le fait que Mordred ou plutôt que les soldats du roi l'ont sortie d'une impasse, l'aidait. Elle contre cet homme, elle aurait fini loin de l'Orcanie.

- Je n'ai aucune objection à ce mariage, mais le roi saxon n'aura pas le choix de s'y faire à mon comportement. Je n'ai pas l'intention de me laisser enchaîner par un homme tel que Aegirson.

Certes si les Orcades sont toujours debout c'est grâce à lui, mais vous ne lui avez pas trouver le meilleur parti.

Mais répondez, je vous en prie à cette question, pourquoi moi au lieu d'Élizabeth, qui a reçu une éducation apte à son rang ?

Elle ne demandait pas grand-chose. Seulement une réponse claire. Elle ne voulait pas contrarier personne, bien que la reine –mère semblait l'être.

Émerick se tut et n'osa pas interrompre Morgause pendant ce discours flamboyant. Bien qu'il était habitué à regarder les gens lors de conversation, il dut regarder ailleurs.

Puis, lorsque le reine mère eut fini, il dit:

" Je suis d'accord pour dire que sans l'Orcanie, les Orcades ne sont qu'un petit point perdu sur une carte et je ne veux pas non plus me mettre l'Orcanie à dos, mais ce qui se passe aux Orcades et qui dirigent n'est point votre affaire.

Seule la Reine Minara choisira si je suis apte à diriger ou non ...

De plus, en ce qui concerne de faire pression sur ma soeur, je n'oserais pas influencer son choix, mais ce choix qu'elle a fait est un choix forcé.

Je ne tiens pas à me quereller ... Mais je suis prêt à défendre mes arguements ...

( hj : mode super MOMO vilain on )

Mordred devança la reine mère et répondit à son cousin sur un ton fort apaisé, ce qui tranchait avec la tonalité du discours "offenssif" de Morgause, pourtant, le Roy fit en sorte d'être compris :


Vous avez raison ... sur un point mon cousin ! ...

C'est la reine votre mère qui devra décider de tout en son âme et conscience ! ...

Mais croyez moi ...

Le sourire de Mordred s'élargit un peu plus ...

Je suis certain qu'elle sera sensible à ... mes arguments ! ...
Et ce ... sans pression aucune bien sûr ! ...

Le Roy en aurait rit tiens : le moineau qui s'attaquait à un aigle, y en a qui doute de rien ! ...
Un dernier coup d'oeil ironique pour son cher cousin et le démon d'Orcanie reporta son attention sur Anna ...
Raaah ! que voulait elle cette souris ? ! ...
On lui offre une couronne et un royaume et elle se plaint !! ...
Et puis sa voix vrille les oreilles ...
De plus encore cette question sur Elie !!
Elle est sourde la boulle de nerfs ? ...
Ou faut lui faire un dessin ? ...

*Elie a été abusée, violée, souillée : on lui est passé dessus ! tout Gaurres lui est peut être passé dessus !! ...*
Aurait voulut hurler Mordred dans les oreilles de sa cousine ! ...
Mais bon, il était obligé de la ménager : grrrr ! ...

Mais avant de répondre à ça, ceci :

- "Je n'ai aucune objection à ce mariage, mais le roi saxon n'aura pas le choix de s'y faire à mon comportement. Je n'ai pas l'intention de me laisser enchaîner par un homme tel que Aegirson."

Le Roy éclata de rire :


Et bien que Dieu tout puissant est pitié de ce pauvre Kaarl !! ...
Mais pas d'inquiétude : le saxon me mange dans la main ! ...
Il acceptera vos conditions ! ...

Puis il répondit, plus sérieusement, un brin agacé :

C'est pourtant simple !
Elie n'est plus mariable !
Souillée elle est, souillée elle restera !
Kaarl n'en veux plus point !!
Que ce soit bien ou mal importe peu, il fallait trouver une autre solution ! ...

"Certes si les Orcades sont toujours debout c'est grâce à lui, mais vous ne lui avez pas trouver le meilleur parti."


Alors là, Mordred ne put se contenir :

Je vous le confirme ! ...
Mais faute de grives ... on prend des merles ...
Haie ...

Morgause venait d'administrer un magistral coup de coude à son fils ...
Il se reprit, tout sourire pour Anna :

Voyons je plaisantais ! ...
Notre petite Anna est une vrai colombe ! ...

* niark ça c'est pour la pique au banquet !!*

Voilà, cette charmante réunion de famille prenait fin, juste le temps de dire :

Ah oui mes amis ! ...
Sachez que mon frère Agravain vous accompagnera, je l'ai nommé ambassadeur aux Orcades ...
*comme ça il pourra embobiner la "vieille", pardon la charmante Minara ...*

Le Roy se tourna vers Anna, goguenard :

Savez vous que son conseiller l'accompagne ?
Le propre à rien de Gauthier, très drôle non ?
Vous n'en êtes pas encore débarassée ma chère ...

Et dire que Mordred pensait la vexer terriblement ...

Bien ! ...
Vous pouvez vous retirez mes amis ...
A tantot !

*allez hop, affaire réglée, hop hop on disparait !! pas que ça à faire !*


Le Roy se tourna en souriant vers le lutin qui était sur ses genoux : il lui fit un énoOorme calinou ...
Tout en fixant Emerick, qui s'éloignait, d'un oeil noir ...


*tu me paiera au centuple tes paroles ! le piaf !! ça je te le garantis !!*


( hj : mode super MOMO vilain off ... provisoirement ... )

Pendant, un moment, Gweny avait pensé que le roi n'allait pas très bien.

Mais le roi était le roi. Il était pour elle indéchiffrable.

Gwenaëlle retrouva son sourire sortit de très loin. Elle retrouvait sa vraie grand-mère.

Il y avait une chose de louche dans le château. Une chose. Elle n'avait pas posé de question, mais tout de même, peut-être la reine était en voyage.

Gwenaëlle durcissa son regard et le posa sur Mordred.

-Où est mon père ?

Un, elle savait que Morgause et Mordred détestaient Gauvain. Deux, quelqu'un devait savoir où il était non ? Elle avait marre de ne rien savoir. Elle avait été assez sage.

Elle voulait des réponses

-"Où est mon père ?"


Mordred, surpris de cette question soudaine, regarda un petit moment sa nièce, puis lui répondit tout en carressant sa petite joue rosée :

Peut être à Camelot, plus certainement sur les routes, au quatre coins du royaume, accomplissant quelques aventures au nom de son suzerain Arthur ! ...
En tout cas point en mesure de s'occuper de toi mon ange et voilà pourquoi celui ci ta confié à moi ! ...

Ceci dit, le Roy attira l'attention d'une servante et tandis que cette dernière approchait, Mordred embrassa Gwen et la déposa à terre ...

Tu vas devoir regagner ta chambre ma chère petite ! ...
Ta grand mère et moi avons a parler ensemble ...
Va l'embrasser et suis la jeune servante ! ...

Le ton de son oncle était à la fois ferme et serein : le lutin du château allait devoir optempérer ...