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 La cour

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Daïan Fraser
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MessageSujet: La cour   La cour EmptyDim 15 Avr - 15:09

Une femme était agenouillée sur le sol couvert de neige. Son ventre, tout rond sous sa vieille robe de laine, était immense. Il ne tardait guère avant qu'elle mette son enfant au monde. Sa chevelure, aussi noir que le plumage d'un corbeau, tombait nonchalement en une tresse, sur son épaule droite, puis contre sa poitrine enflée. Ses yeux, d'un bleu pâle, exprimaient sa concentration à sa tâche.
Car en effet, il ne s'agissait pas de ses belles dames qui se pavanaient le soir, dans la salle des dames. Elle n'était qu'une pauvre servante... vivant pour sa très aimée maîtresse.
À l'aide d'un chiffon elle vaquait à nettoyer les somptueux vêtements de la reine, la dame Ophélia.
Elle était recconue au château pour être l'une de ses confidentes et cela lui valait le respect de maints gens, malgré son piètre rang. Priante de l'antique religion, elle la supportait comme elle le pouvait, malgré les racontars que la noblesse s'amusait à répandre, sur le compte de la reine et sur le sien. On la disait de mèche avec le diable et sa chevelure noire, rappelant celle de l'oiseau de malheur, ne faisait que ''confirmer'' cette rumeur. Si connaître la science des herbes signifiait être sorcière, Adela s'affirmait comme telle. Et pour cela également, on la consultait... Lire l'avenir des gens, concevoir quelques potions ou poisons pour l'un ou pour l'autre...
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MessageSujet: Re: La cour   La cour EmptyDim 15 Avr - 16:14

" Allez, debout, le joli cœur ! "

Beugla une voix bourrue aux oreilles d’un soldat avachi contre le mur de l’enceinte intérieure de la cour. Elle appartenait au supérieur de Valerius Petrus, un colosse qui en imposait autant par sa taille que par sa force impressionnante. Il remua de son pied boueux le corps inerte du jeune homme, qui poussa un petit grognement offensé. Eh quoi ?! Le jour se levait déjà ? Et pourtant il avait l’impression de ne s’être endormi que depuis quelques minutes ! Non, mais pourquoi le réveillait-on, lui ? On n’avait guère besoin de lui, en ce moment… Oh, et ce pied dans les côtes, que c’était désagréable !

" Petrus ! Debout, j’ai dit ! "

Répéta le colosse avec exaspération.

" Mmmmh… Cinq mi… uuutes… "

Marmonna mollement le jeune homme.

" Petrus… "

Susurra la voix revêche du capitaine, trop doucereuse pour ne pas éveiller les soupçons de Valerius, qui était alors bien trop occupé à pester intérieurement.

Un gros saut d’eau glaciale vint interrompre les protestations muettes du jeune homme, qui poussa un glapissement de surprise, et de colère mêlées. Les rires de ses camarades lui parvinrent, et Valerius se frotta les yeux, épuisé malgré les quelques heures de sommeil qu’il avait pu faire. En effet, il s’était couché fort tard, le jeune cornique, car la soirée avait été fort mouvementée. Après une petite virée dans une auberge de Warminster et la beuverie qui s’ensuivit, le soldat s’était trouvé en charmante compagnie et avait batifolé une bonne partie de la nuit avec cette… Euh, cette quoi, déjà ? Elen ? Ailis ? Aine ? Plissant ses beaux yeux verts, Valerius tenta de mettre en route sa petite tête et de démêler ses pensées brumeuses. Il avait beau boire comme un ivrogne la majeure partie de la semaine, il n’était pas habitué tant que cela à l’alcool…

Le jeune homme se leva avec lenteur et grimaça : il avait l’impression d’avoir les articulations rouillées, et il se demanda avec curiosité ce qui avait provoqué ses courbatures. Oh, non, après tout, mieux valait ne pas savoir… Se connaissant, il pouvait s’agir de choses insensées. Sa dernière sottise avait été de lécher un comptoir entier après un stupide pari d’avec un ami ; il avait été incapable d’utiliser correctement sa langue pendant deux jours, tellement elle avait été engourdie. Ce souvenir piteux lui laissa un goût amer dans sa bouche pâteuse, et Valerius poussa un petit soupir las.

Tout en se promettant de ne pas récidiver de la semaine, le jeune homme fit quelques pas, balaya de son regard voilé la cour du château, et aperçut une jeune femme agenouillée à même le sol. Elle semblait fort occupée à laver de beaux vêtements, et il soupçonna qu’ils n’étaient pas elle, ses habits modestes montrant qu’elle n’était qu’une servante. Mais qu’importe ! La vue de cette pauvre femme, enceinte de surcroît, qui s’échinait à nettoyer les robes de celle qu’il présumait être sa maîtresse lui fendit le cœur. Elle était seule, aucune soubrette n’était venue l’aider malgré son état ; Valerius s’en indigna et s’emparant de sa chaude couverture de laine, il se dirigea vers la future mère de sa démarche féline et souple.

La neige craquait sous ses pas, et elle l’avait donc probablement entendue. Tant mieux, le jeune soldat ne voulait pas la surprendre. Et sans mot dire, une fois qu’il fût derrière elle, il déposa sa couverture sur les épaules de cette inconnue. Un petit sourire satisfait à ses lèvres fines, sa mine d’enfant était éclairée par un petit air espiègle. Ses cheveux en bataille étaient comme enveloppés par la lumière blanche du ciel. Il mit ses mains sur ses hanches, et la regarda de ses grands yeux rieurs.


" Eh bien alors, ma petite dame, n’avez-vous pas plus chaud, comme ceci ? "

Demanda-t-il d’un ton enjoué, sa mauvaise humeur évanouie comme par magie…


Dernière édition par le Lun 23 Avr - 8:25, édité 1 fois
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Daïan Fraser
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MessageSujet: Re: La cour   La cour EmptyDim 22 Avr - 13:32

Adèla leva ses grands yeux de biche en direction du soldat. Elle lui adressa un sourire sincère, en guise de remerciement, puis continua à vaquer à sa tâches, comme si rien de cela ne s'était déroulé. Cependant, une légère lueur de bonheur brillait dans ses yeux.

- Ah! Messire! Vous rendez-vous compte?, dit-elle, sans même se défaire de son travail, sans même lever son regard vers lui. Mon enfant sera élevé avec le fils de notre bien-aimée Émeraude, souverraine d'Orcanie! Ils auront, bien entendu, un peu moins d'un an de différence... mais je suis persuadée qu'ils s'entendront à merveilles... Ne le croyez-vous pas?
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MessageSujet: Re: La cour   La cour EmptyLun 23 Avr - 8:22

Valerius eut un élan de gentillesse envers la jeune femme enceinte, en voyant son sourire franc et reconnaissant. Elle se détourna de lui et recommença à frotter ses chiffons, mais son étincelant regard vert ne la quitta pas. Elle faisait comme si de rien n’était, et il put donc l’observer avec une certaine curiosité. Il était absolument certain de l’avoir déjà vu quelque part… Ou du moins en avait-il déjà entendu parlé ! Tout en se creusant la tête, le jeune soldat la fixait avec une petite mine crispée par l’effort énormissime que cela lui demandait, de fouiller dans sa petite tête creuse, ou trop bien remplie. Au choix.

Alors… Une femme jeune, et enceinte. Oh ce n’était pas un indice fiable, son état ! La majorité des servantes du château était des jouvencelles tout juste sorties de l’enfance, et se jetaient sans peine dans la gueule grande ouverte du loup… Et Valerius, cet espiègle jeune homme lubrique, eut un grand sourire rêveur en songeant à toutes ces innombrables petites soubrettes naïves qu’il avait culbuté depuis son arrivée en Orcanie. La belle vie, quand même, que celle d’un soldat au château de Sir Mordred ! De plus, il s’ennuyait ferme : Valerius était jeune, dynamique et avait l’impatience dévorante de la jeunesse. Et les temps de paix duraient bien trop longtemps… Mais pour combien de temps, encore ? Le jeune homme était persuadé que ce n’était qu’une période d’accalmie, et que les conflits qui se tramaient depuis quelques temps entre l’Orcanie et le royaume de Gaurres ne tarderaient pas à éclater au grand jour. Et Dieu seul savait combien il avait raison…

Donc, pour en revenir à cette inconnue et dont le visage mystérieux donnait du fil à retordre à Valerius pour la reconnaître, le jeune homme pensait aux paroles de dame Orla, la suivante d’une noble dame d’Orcanie auquel il avait tapé dans l’œil.


« … Elle n’a l’air que d’une simple servante, proche de la Reine… La peau blafarde, les yeux bleus, tellement clairs qu’ils sont presque insoutenables… Une fille qui fait froid dans le dos ! Tu ne l’approcheras pas, mon petit Valerius, n’est-ce pas ? Il paraît que c’est une sorcière, et qu’elle s’adonne à toutes sortes de… Tu m’écoutes ? Val ! »

Soudain, quelque chose sembla faire TILT dans son esprit encore embrumé par l’alcool de la veille, et il écarquilla ses yeux en amande.

*** Adèlaaa !!! ***

Sa bouche s’ouvrit, et il fut d’autant plus surpris par les paroles de la jeune femme. Emeraude ? Non, il ne connaissait pas d’Emeraude… Enfin, il devrait, puisqu’elle était la « bien-aimée souveraine d’Orcanie ». Son cerveau mettait une lenteur prodigieuse à rassembler toutes les informations qu’il percevait, mais il ne le montrait guère. La souveraine d’Orcanie était Dame Ophélia, donc s’il faisait le rapprochement, Emeraude était Ophélia ! Avec une joie niaise, Valerius tourna de nouveau son regard émeraude (!) vers Adèla, toujours agenouillée à terre.

" Oh, oui ! Ce serait formidable ! Songez donc à tous les avantages que vous en tireriez ! Ils pourraient être comme deux frères, deux camarades… "

Il divaguait totalement, et s’en rendit finalement compte. Valerius reprit bien rapidement ses esprits, et retrouva totalement son sérieux. Le jeune soldat venait d’être totalement dégrisé par la nouvelle que venait d’avouer la future mère.

" Alors… c’est donc vrai ? La Reine attend réellement un enfant ? Pour quand ? Et vous ? En avez-vous encore pour longtemps ? "
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Daïan Fraser
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MessageSujet: Re: La cour   La cour EmptySam 28 Avr - 16:15

Adèla observa Valerius, comme s'il eut été sot.

- Monsieur, je porte en mon sein non un fils, mais une fille.dit-elle, comme si cela eut été une évidence. C'est que voyez-vous, je suis une priante de la religion celte. Et je ne m'en cache pas. Qu'on me punisse, si je ne puis croire en ce qui existe.

[i]Ses doigts rouges, gelés par le froid, tordirent une chemise couleur crème, ornée de dentelle et de soierie.


- J'offrirai cette enfant aux anciens Dieux, aux seuls, aux uniques et aux véritables. C'est pourquoi elle sera l'amie du prince. Je n'en profiterai aucunement...

Elle sourit énigmatique.

- Vous vous demandez bien, n'est-ce pas? Vous ne me croyez pas, fort probablement... La vie fera son petit bout de chemin... Et vous verrez bien, vous qui ne comprennez pas.
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MessageSujet: Re: La cour   La cour EmptyMar 8 Mai - 9:12

Pendant que Valerius en apprenait des vertes et des pas mûres, un de ses camarades se dirigea vers lui et la jeune femme, la démarche encore titubante. Le Cornique ne lui prêta aucune attention, ne s’attendant pas à une quelconque action de sa part vers eux. Et il aurait mieux fait de s’en méfier…

Enfin, pour l’instant, Valerius écoutait avec attention Adèla, qui s’adressait à lui avec une certaine insolence. Son impertinence ne frappa aucunement le jeune homme, qui y était habitué : les servantes, ça le connaissait… Mais nous tairons là cet aspect désavantageux – ou avantageux ! – de ce petit Dom Juan en herbe. Il aurait très certainement pu la punir pour son arrogance, mais les paroles d’Adèla éveillaient de plus en plus son attention.

Ainsi donc, elle confirmait la rumeur selon laquelle la Reine d’Orcanie était enceinte. Quelle bonne nouvelle ! La bonne nature de Valerius se réjouit immédiatement de cette confirmation, sans même soupçonner que celle-ci fût fausse. Il faisait confiance à Adèla, bien qu’il ne la connût ni d’Eve, ni d’Adam : n’était-elle pas la personne la plus proche de la souveraine Ophélia ? Sa fidèle confidente ? Et puis de toute façon, à quoi cela servirait-il à Adèla de raconter des fadaises ? Absolument rien...

Et puis, cette femme le troublait énormément, mais pas de manière… charnelle : Valerius avait l’impression d’être sondé des pieds à la tête par ce glacial regard bleu, qui lui faisait perdre ses esprits. Après tout, on la disait bien sorcière : était-elle capable d’aller explorer dans les tréfonds de son âme, à l’aide de ces redoutables yeux ? Le jeune soldat en doutait fortement, et tenait toutes les rumeurs qui pouvaient courir sur la jeune femme enceinte pour des bobards. De plus, elle reconnaissait avec morgue croire à la religion celte… Si Valerius était chrétien, cela ne l’avait pas empêché de connaître un peu les anciennes croyances, et il ne tenait nullement leurs convictions pour de la sorcellerie, bien au contraire. Néanmoins, le jeune homme ne parlait que très peu de ses opinions, considérant que cela attirerait un mauvais jugement sur sa personne… Sa réputation était donc davantage importante que sa foi.


« Pardonnez-moi, demoiselle, mais comment aurais-je pu savoir le sexe de votre enfant ? »

Un sourire amusé étira ses lèvres fines, puis il continua avec un air plus sérieux.

« Sachez que je respecte vos croyances, bien que je ne les partage point. Vous n’avez pas à être punie de vos convictions religieux, bien qu’elles ne soient pas compatibles avec la doctrine chrétienne. Je ne saurais donc que vous recommander la prudence et la discrétion, même si j’ai foi…

Petit rictus malicieux, regard pétillant.

…en vous, aussi étrange que cela puisse paraître. Ca me dérangerait grandement de vous savoir sur un bûcher… »

Valerius se préparait à ajouter quelque chose, lorsque son ivrogne de compagnon lui asséna une grande claque dans le dos, qui le fit vaciller. Il ne s’y attendait pas du tout, et passée une fraction de secondes où la surprise se disputait la colère, il choisit de ne pas s’emporter et de bien considérer la situation avant de perdre son calme. Son agresseur, quant à lui, ne savait à l’évidence pas ce qu’il faisait : lorsqu’il se pencha vers Valerius et le poussa avec brusquerie, le jeune homme sentit sa mauvaise haleine, qui exhalait horriblement la vinasse. Il s’appelait Paulus, et c’était un soldat robuste, légèrement supérieur au jeune Petrus dans leur hiérarchie. Mais quand il se mit à bégayer des insultes envers Valerius et sa famille, puis même à Adèla, qui n’avait rien demandé, le jeune homme succomba rapidement à la fureur. Il s’attaquait à un ivrogne, mais celui-ci était plus fort que lui. Ils n’avaient pas le droit de sa bagarrer dans la cour du château, mais l’humeur belliqueuse de Valerius avait été éveillée par les outrages de Paulus, qui l’avaient fort offensé. Et il avait non seulement osé s’attaquer à sa famille, mais surtout à une femme enceinte !

Valerius se rua sur Paulus, qui résista comme un roc à ses coups. Ce dernier envoya un coup de poing monumental à son subalterne, qui eut l’arcade gauche en sang. Un goût ferreux dans la bouche, cela ne fit que renforcer la rage de Valerius, qui, s’il semblait en temps normal doux comme un agneau, redoubla de violence. Saisissant le col du vêtement de l’ivrogne, il lui donna un formidable coup de tête. Le sang jaillit du front de Paulus, qui tituba, hébété. Cela ne calma pas le jeune soldat, mais quelques-uns de ses camarades vinrent le retenir. La fureur de Valerius décrut, et il se retrouva bientôt un peu honteux de s’être ainsi donné en spectacle. Mais il ne regrettait rien : il venait de réparer les outrages qu’on lui avait fait, même s’il l’avait fait dans la violence.

Leur bagarre avait attiré des serviteurs qui les avaient encouragé, pariant sur le vainqueur et s’offrant un petit divertissement gratuit. Valerius vit ses amis lui tapoter les épaules avec compassion lorsque le chef de la garde se dirigea vers eux, l’air courroucé. Le jeune cornique allait passer un sale quart d’heure…

Après un dernier regard navré vers Adèla, déplorant l'estime pitoyable qu'elle devait avoir de lui, il s'avança vers son supérieur, sous les yeux admiratifs et railleurs des "spectateurs". Sa délarche était quelque peu hésitante, mais son expression digne, malgré la moitié droite de son beau visage ensanglantée.



[Au revoir, petite Donzelle ! A bientôt probablement fou !]
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Mordred d'Orcanie
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MessageSujet: Re: La cour   La cour EmptyMar 8 Mai - 12:52

Le sergent Gareth avait assisté de loin, effaré, à cette rixe publique ...
Attendant que les deux esprits s'appaisent, le sergent c'était ensuite avancé vers les deux soldats irrascibles, à pas de loup, histoire d'apaiser "en chemin" sa propre colère qui lui montait au nez ( comme moutarde orcanienne) ...

Gareth s'immobilisa à deux pas de Petrus et dévisagea les deux arsouilles d'un air dégouté ...


- Qu'importe la raison de cette altercation ! ...

Et quand bien même seriez vous encore ivre mort, ce qui est tout à fait contraire aux règles en vigueur, vous vous êtes discrédités au yeux de la troupe et avez portés ainsi atteinte à la réputation sans tache de l'armée de notre glorieux souverain !! ...



Le sergent porta son impérieux regard vers un petit groupe de soldats mi goguenards, mi désaprobateurs ...

- Gardes !

Veuillez conduire ces deux rustres aux cachots et ce ... dans la même cellule ! ...

Le temps que ceux ci est définitivement déssoualés et repris leurs peu d'esprits ...

Qu'ils finissent leurs querelles là bas si cela leurs chantent ! ...



Les soldats s'avancèrent et entourèrent rapidement les deux bagarreurs, armes aux poings ...

- Et dès ce soir ...

Nos amis seront de gardes toute la nuit devant l'une des portes de l'enceinte du château ...
Tout les deux et sans ... brasier (hj : je ne sais quel tèrme utiliser ...) à leurs disposition ...

Que la bise glaciale de ce début de printemps soit leurs punition ! ...

Le sergent ponctua et acheva sa déclaration d'un geste désinvolte de la main ...

- Emmenez les et vite ! ...

Gareth tourna aussitôt les talons, pendant que les grosses paluches des collègues de notre ami Petrus, s'abattaient sur ses épaules et celles de son "ami" ...
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