***Grand banquet***

Émerick ne se joignit pas aux converstions diplomatiques, ce n,était pas son fort et il n'avait pas vraiment le gout de toutes ces discusions ...
Il écouta donc les autres qui se renvoyaient sans cesse la balle et il gardait un oeil sur Gweny pour ne pas qu,elle tente de faire des bêtises ...

Lorsque le Roi remit cette grosse brute de Pat à sa place, Émerick ne pu s'empêcher de rire un peu, mais n'en fit pas plus ...
Il ne voulait certes pas s'attirer les foudres de cette montagne alcoolique ...

Puis il entendit le Byzantin parler des Orcades

Les Orcades, terres de l'extrême nord seront la nouvelle frontière du monde chrétien si Dieu nous prête sa force.

-J'y veillerai, Monseigneur ...

Lorsque Gwenaelle déposa un baiser sur la joue du petit Damien, Émerick eut un grand sourire ...
Il trouvait cela très mignon ..


Je peux. Est-ce que tu vas le dire à MOrdred ce que j'ai fait?

Lorsque celle-ci vint près de lui, Émerick la prit tout de suite et dit:

- Bien sûr que non, je ne dirai rien du tout ...
C'est promis ...
Mais il est tard et tu devrais dormir, non ?

Gauthier suivait, de loin, la conversation de son petit frère avec Gweny ...
Il trouvit bien qu'il puisse enfin cesser de faire des bêtises et ai trouver une personne de son âge pour converser ...
Il fallait dire que la petite gweny avec elle aussi une réputation de petite peste ...

Ce qui les unissait par un lien de bêtises ...

Il les scruta donc toute la soirée pour prévenir une éventuelle catastrophe ...
Il était content de savoir que tout les deux s'appréciaient beaucoup et qu'ils s'entendaient bien ...

Pendant le souper, il trouva Anna bien silencieuse alors lorsqu'elle dit qu'elle allait tuer Florin, il gloussa un peu, puis lui prit la main en dessous de la table ...

- Voyons ...

Il apercut alors, Gweny qui s'ennallait, mais elle avait laisser un petit cadeau à Damein, un petit bisou sur la joue, Gauthier ne pu s'empêcher de rire ...

Tout d'abord, Mélinda avait été pressée de questions par le conseiller du roy, ce Cromwell, ou quelque chose dans le genre. Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre à ses accusations déguisées, le roy prit la défense de la belle, sans doute plus conciliant qu'il n'aurait pu y sembler aux premiers abords. Après tout, il en allait de l'honneur de son royaume...

La jeune femme décida de répondre en même temps au conseiller et au souverain. Après tout, elle venait réellement d'Irlande, et ne mentait pas tout à fait...

"Votre altesse semble faire erreur... Je ne suis aucunement une demoiselle de haut rang, je suis juste la fille d'un petit seigneur, mon père n'est guère riche et sa garde est limitée. Il n'a pu mander avec moi que quelques gardes à peine sortis de la garnison, qui ont bien vite été mis en peine par ces brigands."

Elle ferma les yeux, une expression douloureuse sur son visage. Intérieurement, cette situation l'amusait au plus haut point. Mais elle n'en montrait rien, bien entendu. Elle rouvrit les yeux et poursuivit, sans quitter Mordred du regard.

"L'attaque s'est produite à quelques lieues du château, en plein coeur de la forêt. Fort heureusement pour moi, ils m'ont laissé la vie sauve. Les corps des membres de mon escorte ont été laissés en pâture aux loups. Je ne sais pas ce qu'ils auront fait de mes biens."

Un regard aux autres personnes présentes à table, Mélinda vit le regard que la reine mère lançait à Morgane. Un regard qui signifiait, si la prêtresse l'interprêtait correctement, que Morgause ne croyait pas à l'histoire de l'Irlandaise. Soit. La reine mère serait donc une part difficile du plan de la belle. Il faudrait la mettre hors course rapidement... Mais pas maintenant. Non, pas dans les jours qui viendraient. Ca serait trop tôt...

Elle reporta rapidement son attention sur le maître des lieux et esquissa un sourire qui se voulait faible et timide. Elle n'avait même pas encore touché à la nourriture que les servants avaient mis dans son assiette...

Bien sur Majesté.

Anna se leva et n'eut point achevé son geste que Morgause osa dire que les enfants seraient punis.

*Quelle impitoyable vipère.*

Morgause ne voyait que les gestes. Ils étaient enfants bon sang. On ne pouvait pas tout avoir d'eux si vitement.

Quand Agravain passa près d'elle, elle lui souria.

Bonne nuit à vous aussi, Agravain.

Anna passa près de son frère, fit descendre la petite princesse de son Frère.

Bonne nuit à vous cher frère.

Anna s'empressa de faire passer Gweny et Damien devant elle. Une chance qu'elle devait prendre la régence en l'absence de Mordred. Anna aurait bien fait de l'étrangler pendant le voyage. Prenant la nièce de Mordred par la main, Ils avancèrent, pendant que la princesse blasphémait contre sa tante.

Anna regardait la jeune fillette qui semblait triste et Damien.

J'espère que vous serez calme lors du long séjour.

Anna avait beau tiré sur la main de Gweny, mais elle n'avançait pas. Regardant l'expression de sa petite cousine, elle sut que tout n'allait pas. Anna la souleva et la laissa s'accoter sur elle.

Tout ira bien Gwenaëlle.

Anna comprenait que sa petite peste n'aimait pas Morgause. Il fallait dire qu'elle donnait du fil à retordre, mais il fallait savoir comment s'y prendre. Elle , Agravain , Émérick et Mordred arrivaient quand même à leur fin avec Gweny .

Bien qu'il attendat une réponse d'abby, Hector ne pu s'empêcher de répondre à son compagnon d'arme ...

'' ... j'avouerais que ça aurait été plus intéressant si yen aurait eu quelques uns qui se seraient tenu d'vant moi plus de cinq minutes! Bah, bon, j'peux pas leur en vouloir à ces crétins... "

- Si vous en trouvez un seul qui ne s'enfuit pas devant les armées orcaniennes, alors vous devriez être capable de le faire tenir devant vous pendant plus de cinq minutes, mais ...

Mais si on en croit à leur force de caractère, ils sont bien mieux de rester chez eux et de faire des tartes ...

Je serais près à dire que leurs femmes sont plus violentes que ca ...

Le coté " macho " d'hector rebonidssait, mais s'était à cause de l'alcool, lui aussi avait beaucoup bu en cette soiré, mais pas comme Pat ...

'' Vous êtes du même avis que moi, Hector, n'est-ce pas? Si nous n'agissons pas dès ce soir, ces gredins ont le temps de partir loin! Avouez que nous devrions aller se battre immédiatement au lieu de rester une minute de plus à blablater inutilement à cette table?''

Il vint près de Pat et lui dit en murmurrant:

- Je viendrais bien leur donner une correction ce soir, mais ..
Mais je suis occupé ...

Il montra Abby du coin de l'oeil ...

Une autre fois peut-être ...

Morgane écoutait attentivement sa soeur Morgause :

"Ma chère Morgane ...
Je suis persuadée que vous ferez merveille à Camelot !
Aux côtés du très sage monseigneur Phocas, vous représenterez dignement l'essence d'Avalon et avec votre sens de la modération habituelle ! "

La pretresse se mit à sourire. Au fond, cette mission l'intéressait au plus haut point :

"Certes, je ferai mon possible pour remplir cette mission qui me revient. Et puis ... Cela fait longtemps que je n'ai pas vu notre "petit Arthur". Quel souvenir a-t-il pu garder de sa chère Morgane ?"

Un trait de malice passa dans ses yeux. Oui, cette situation était intéressante. Elle pourrait taquiner et charrier son frère autant qu'elle le voudrait, avec son tacte habituel. Ah décidément, ces femmes sont véritables démons.

Elle porta un regard à son ainée. Brrr, bien que ce fut sa soeur, elle lui donnait froid dans le dos avec son autorité.
Elle porta une nouvelle fois sa coupe, presque vide, à ses lèvres. Déçue de son contenu, elle le leva avec autorité :

"Mon verre est vide ! Quel malheur !"

Son rire résonna dans la grande salle.

Aussi l'évangélisation du nord de l'île ne se traduira point par la persécution des réfractaires !
Du moins ceux ... n'usant pas de la violence !

j'ai toute confiance en vous, excellence ...

Uhm, Mordred prèchant la douceur ... voilà qui changeait des méthodes de son évèque ! Phocas cru comprendre qu'il ne s'agissait que d'une douceur de façade dont il serait acteur, pour le compte du Roi d'Orcanie... il commançait à trouver que ce dernier lui en demandait beaucoup et allait réagir quand le Prince Agravain s'introduit dans la conversation, demandant au Prélat Byzantin de prendre en charge cette conversion des Orcades ... pour éviter que Florin ne puisse le faire.

- Votre Altesse, je vous remercie de votre confiance, je suis heureux de voir que ma simple personne puisse vous être si souvent utile... je suis sincèrement flatté des rôles que votre Altesse me demande de jouer, en Bretagne puis aux Orcades... et prie déjà notre Seigenur pour qu'il m'accorde toute sa force pour convaincre votre royal oncle ... puis les païens des isles... sans douter qu'il ne le fisse !

Décidement, il semblait impossible de résister en ces terres ou chacun poussait à hue et dia ...

Le prince héritier des Orcades lui même y alllait de son petit mot, Phocas constata que ce "bon" Florin n'avait pas vraiement bonne presse...

C'est vers le prince prêtre que Phocas se trourna, le voyant avec plaisir lui adresser la parole.
Ainsi donc le Prince s'en fut et se dirigea vers ... Phocas :
il s'inclina et déclara :

Bonsoir monseigneur !
Je viens m'enquérir de votre personne ...

- Mon Père, je vous salue avec plaisir...

J'espère que l'Orcanie vous paraît toujours aussi hospitalière ! ...
Et je vous souhaite grand succès pour votre mission en Bretagne !
Mon oncle est raisonnable, je pense qu'il acceptera de faire des concessions à Rome sans pour autant se renier ...

- Je vois Prince que vous avez bien compris ce que la Dame Morgane et moi même allons demander au roi Arthur, je pense comme vous que tout ceci est fort acceptable, qu'il ne s'agit que de concessions faciles ... mais indispensables !

Phocas adorait vraiment le père-prince...

Savez vous que nous aurons le plaisir d'oeuvrer ensemble, aux Orcades et en Gaurres !
j'espère que nous réussirons a convaincre de nombreux égarés avant que ... monseigneur Florin ne s'en charge ...

- Bonne nouvelle pour les Orcades et moi même que de vous savoir à mes côtés lors de cette mission de conversion. Il va de soit que nous oeuvrerons tous les deux dans le même sens, je n'en doute pas. Avec la bénédiction de Mordred et celle du Prince Emerik, nous pourrons entreprendre de concert cette mission ... en douceur pmais nons sans conviction.

Voir Florin mis sur la touche, voir que le Prince Agravain craignait l'action du prélat local, mettait Phocas en joie. Le Byzantin partageait le point de vue du Prince, sous-entendu dans es déclarations, la force n'est pas toujours la solution, le Seigneur n'a pas promu le tas de fagot comme mode de propagation de la foi.

Je pourrais alors vous présentez l'un de mes ... amis : sir Alexandre Antineous de Trébizonde, parent de l'Empereur, ancien conseiller à la couronne impériale et ... donc votre compatriote !

Mais peut être le connaissez vous déjà ? ...


- Euh, il se peut que nos chemins se soient croisés, si votre ami fut proche de la Cour impériale... Mais je crains que ce soit lui qui n'ai pas remarqué un simple Prélat... un parent de l'Empereur a plus d'importance qu'un reliogieux de plus en cette cour !!
Quoi qu'il en soit, je serais charmé de recontrer un compatriote en ces lieux où, quelquefois, me manque de parler grec, et me manque la chaleur méridionale !

Phocas enregistra ausssi tout ce que lui donna comme information la Duchesse, il ne manqua pas le regard noir de Mordred sur cetet dernière -ah quel plaisir de voir le souverain ouvrir des yeux comme des soucoupes en voyant la jolie bretonne donner un cours dse données diplomatiques à Phocas - ... il nota aussi le regard de la Reine Mère, plein de haine vis à vis de la jeune Duchesse. Il salua le départ de la fille de l'ambassadeur arthurien, très poliment, se levant même pour marquer sa révérence.

- Madame la Duchesse, je vous souhaite bonne nuit et vous rappelle qu'avant de me mettre en route en compagnie de la Dame Morgane, je susi à votre disposition si vous souhaitez me communiquer quelques éléments que vosu jugiez indipensable à l'exécution de notre mission conjointe...Il va de soit que cette mission, je me répète mais souhaite que cela soit entendu, est mission de conciliation, de paix et menée par deux personnes qui ne sont pas d'Orcanie...

Il repris place aux côtés du Prince Agravain, essayant de ne pas croiser le regard de la Reine Mère et espérant que Mordred aurait assez à faire avec la "sorcière", l'indiscipline de ses militaires ou la sortie des bambins agités ...

Mordred avait rabroué son conseiller, ce qui avait fortement amusé Mélinda. Puis, alors que le roy s'inquiétait sincèrement de la situation de la demoiselle, Cromwell avait pris congé, suivit d'une Dame qu'elle compris par la suite être une duchesse. Aux regards qu'elle avait lancé au roy, ainsi qu'à l'attitude même du souverain, Mélinda - Gladys avait plus ou moins deviné ce qui se tramait entre ces deux êtres. Inutile d'être devin pour comprendre que la duchesse et le roy étaient amants. Ou s'ils ne l'étaient pas, ils étaient en phase de le devenir.

Mordred finit par proposer à la jeune prêtresse de rencontrer la reine dès le retour de celle-ci afin de devenir l'une de ses dames de compagnies. Une couverture parfaite. Elle joua donc les Damoiselles éperdues de reconnaissance. Lançant un regard plein de gratitude au souverain, elle lui fit les plus discrètes oeillades. Cela signifiait qu'elle ferait tout pour le remercier. Tout. Car dans son esprit, on ne manipule bien un roi qu'en faisant deux choses : flatter son égo et partager sa couche.

"Merci, votre Altesse. Vous avez mon éternelle gratitude. Je vanterai votre bonté et votre sens de la justice dans la missive que j'enverrai à mes parents dès demain."

Elle savait déjà à qui la confier. Fort heureusement pour elle, elle s'était déjà fait des alliés ici, en Orcanie. Bien peu, à la vérité. Mais quelques alliés fidèles valaient mieux qu'une troupe volage, à son sens.

Peu à peu, le banquet se terminait. Elle aurait aimé rester jusqu'au bout, mais autre chose l'attendait demain, très tôt, et il fallait qu'elle s'y prépare dès maintenant. Aussi se pencha-t-elle vers le tyran d'Orcanie en lui murmurant à l'oreille :

"Sire, veuillez pardonner ma grossièreté, mais je souhaiterais avoir la permission de me retirer. J'ai fait une longue route, et cet incident m'a exténuée."

Ce qu'elle n'ajouta pas, c'était assez sous-entendu ainsi, c'était qu'elle aurait aimé que le roy l'accompagne à ssa chambre. Oh, et puis zut... Pourquoi ne pas le lui dire en face ? D'une voix timide, attendrissante, elle ajouta :

"J'ose à peine vous demander la faveur de m'accompagner personnellement à la chambre qu'il m'aura été attribuée... Non que je souhaite qu'il se passe quelquechose entre nous, sire, mais c'est en votre seule force que j'ai réellement confiance..."

Elle savait toucher avec les mots justes, ceux qui font gonfler l'orgueil déjà démersuré d'un monarque tel que Mordred. Elle espérait maintenant qu'il prenne sa requête au sérieux.

Mordred d'Orcanie a écrit:

Votre éminence, connaissez vous la cause du ... trouble soudain de la duchesse d'Abingdon ? ...
Est ce lié à la missive qu'on vient de lui porter ou ... à vos échanges certainement fort important et ... intéressant ! ...

Phocas avait cru qu'i pourrait suivre la Duchesse... pour en savoir plus. Il se levait donc quand Mordred le cueilli au passage avec aux lèvres un sourire "bienveillant" qui glaçait le sang dans les veines du prélat qui pouratant en avait vu d'autres...
L'Ambassadeur savait néanmoins, en bon byzantin, ne rien laisser paraitre. Il était, en conséquence, tout sourire, plein de miel, les yeux exprimant compassion et tendresse.

- Votre Altesse, il semble que la jeuen Duchesse ait été troublée, en effet, et, pour être honnête -mon Dieu!- je ne sais quel est l'origine de ce trouble ... tout en doutant que je puisse en être la cause. Peut-être s'agit-il simplement du fait qu'elle ait reçu nouvelles de son pays, une sorte de nostalgie que je peux comprendre moi aussi en tant qu'exilé volontaire -petit rire-. Quoi qu'il en soit, je suis certain quie ce n'est pas bien important ! -rire-.


Phocas n'avait pas à "trahir" la Duchesse, si elle avait voulu lui confier quelques bribes de ses pensées, ce n'était pas pour qu'il la "cafarde" à Mordred ! Son visage ne laissait passer aucune de ces pensées, mais, vraiment, il était agacé que Mordred pense que le Prélat puisse se confier à lui... le Roi croyait-il que l'Ambassadeur l'aimasse ? ... Uhm à noter.
Phocas profita de la proposition scabreuse de la "sorcière"... pour s'approcher d'Agravain, le seul à qui il avait encore envie de parler dans cette assemblée en voix de dispersion...