Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Venez festoyer, guerroyer ou ... comploter en Orcanie !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Si on pouvait tout changer ...

Aller en bas 
AuteurMessage
Anna
Princesse des Orcades
Princesse des Orcades
Anna


Nombre de messages : 1330
Age : 33
Camp : peu importe
Classe sociale : Princesse des Orcades
Terre : Orcades
Date d'inscription : 27/03/2007

Feuille de personnage
Religion: Chrétien
Statut Social: Princesse orcadienne.

Si on pouvait tout changer ... Empty
MessageSujet: Si on pouvait tout changer ...   Si on pouvait tout changer ... EmptyJeu 19 Avr - 8:28

Après avoir été brutale avec Gauthier, Anna se rendit à la chapelle. Ne voyant personne, elle y entra. Elle s’assit et regarda les chandelles brûlées. La chapelle était calme et paisible. Aucune voix ne brisait le silence qui régnait dans la pièce. Son regard posé sur les flammes dansantes, elle perdit le fil de la réalité bien vite.

Avant que sa nourrice perde malheureusement la vie, elle et Anna avaient habité dans un petit monastère en Écosse. Tout en l’éduquant, Irène était devenue sa deuxième mère. Son plus vieux souvenir remonte lorsqu’elle avait trois ans. La pauvre femme se mourait et c’était sœur Madeleine qui s’était occupé d’elle. A cette époque, elle était turbulente et ne s’entendait avec personne. Après avoir fait un peu grabuge et avoir montré sa colère intense, L’évêque l’avait obligée à toutes sortes de cours.: Théologie, latin, histoire et philosophie.. Anna avait vécu pour la curiosité des choses et cela avait dérangé grandement ses éducateurs. Elle avait été doté d'une grande intelligence et l'evêque l'avait fort bien su.Quand il le pouvait, il lui consacrait du temps. Ils discutaient et même parfois, il lui racontait des histoires. Il était si bon orateur que tout le monde l’écoutait sans se lasser. Seulement cette époque s’était vitement révolue.

Toujours le regard sur les flammes chauffantes, Anna les regardait comme si elle osait les défier. Mais elles étaient plus fortes que son esprit. Son esprit se brouilla une fois de plus, au tel point de les voir envahir la pièce. Elle s’offrait le spectacle auquel des gens qu’elle aimait avait été occis.

Dans la chapelle, toujours calme, elle revivait les horreurs de ces crimes. Des cris de peur lui revenaient à l’esprit. Reprenant le contrôle sur elle-même, elle revint à la réalité. Déboussolée, elle crut entendre une porte s’ouvrir. Elle se retourna et fut de soulagée de se savoir toujours seule. Elle ne voulait voir personne. Surtout Florin. Il aurait trouvé un sarcasme qui l’aurait fait monter sur ses grands chevaux et porter sa conduite indécente au roi. Elle chassa le visage de son cousin et celui de l’évêque. Elle se sentait ensorcelée par la chapelle, comme si elle était devenue le seul lieu de paix sur terre. Elle lui apportait une chaleur que l’hiver ne pouvait procurer.
Revenir en haut Aller en bas
http://englandkingdom.forumactif.info
Invité
Invité
Anonymous



Si on pouvait tout changer ... Empty
MessageSujet: Re: Si on pouvait tout changer ...   Si on pouvait tout changer ... EmptyLun 25 Juin - 14:34

Eh non, la princesse Anna n’était pas seule… Du moins, plus maintenant !

Car notre Valerius national venait à l’instant de franchir le seuil de la petite chapelle de Warminster. Mais qu’est-ce qui pouvait avoir bien poussé cet incorrigible impie à s’aventurer dans un lieu sacré ? Car si le jeune homme était baptisé et était donc chrétien, on pouvait affirmer sans vraiment risquer de se tromper que sa foi n’était pas ce qu’il y avait de plus… authentique. S’il usait d’un chapelet, c’était uniquement celui qui lui servait à jurer ; et les perles mémorables qui sortaient de sa bouche rose de jouvencelle étaient faites de toute autre chose que de verre ou de bois. De plus, on le voyait plus souvent fourré à la taverne – ou nouvellement, aux cuisines – qu’à la chapelle ! Ah pour sûr, Valerius n’usait pas ses petits genoux cagneux sur les dalles glaciales du sanctuaire !

Néanmoins, il s’y aventura ce jour-ci, aussi surprenant que cela puisse paraître. Son visage était caché par l’obscurité, mais en réalité il n’exprimait aucune émotion, ce qui était étonnant chez Valerius, pourtant toujours en mouvement et fécond en gesticulations et en expressions de toute nature. Non, il n’était pas dans son état normal, quiconque le connaissait aurait pu dire que cette attitude trop calme ne lui correspondait pas du tout. Où étaient donc passées son allégresse coutumière, son énergie débordante ? Mais patience, son attitude mystérieuse ne faisait que débuter…

Valerius sortit enfin de l’ombre, après quelques minutes passées à respirer avec sérénité l’air frais de la chapelle. L’odeur des vieilles pierres lui rappelait la demeure familiale, si loin, là-bas, en Cornouailles… Comme sa famille lui manquait ! Il avait tant besoin de la sévérité de son père, de l’affection démesurée de sa mère, ainsi que l’admiration et la tendresse de ses petits frères et sœurs. Le jeune homme songeait présentement à pousser ses frères à venir le rejoindre dans la garnison orcanienne, cependant il ne désirait pas qu’ils prissent part à la guerre à venir : il ne voulait en aucun cas risquer la vie de ces gamins presque aussi fantasques que lui, et qui le prenait pour modèle ce frère aîné parti loin du nid familial, afin de voler de ses propres ailes. Et en plus, il était soldat dans la garde royale ! De quoi se vanter immanquablement auprès des camarades de jeux.

La chapelle n’était pas très vaste : la nef mesurait environ une quinzaine de mètres, pour une hauteur de douze ; le chevet ne devait pas faire plus de sept mètres, et le transept dix. Austérité et obscurité étaient les mots d’ordre : c’était une de ces constructions sommaires et trapues qui donneraient naissance à l’art roman, et qui avaient quelque peu hérité de l’Antiquité. L’obscurité de la chapelle s’expliquait principalement par le fait qu’il y avait très peu d’ouvertures, en raison du fait que les maçons n’avaient pas su les inclure ; c’était là un des nombreux savoirs perdus de l’Antiquité.

Le jeune homme s’avança vers la nef, qu’il franchit de son pas léger et preste. On aurait presque pu le prendre pour un seigneur, car il n’avait pas eu d’autres choix que de revêtir sa plus belle tunique, d’une intense couleur bleu roi et bordée sur les manches courtes d’arabesques blanches. Sous cette tunique, une chemise de lin blanc, d’assez médiocre qualité. Des chausses de laine grise et des bottes élimées de cuir noir protégeaient ses jambes et ses pieds de la pluie, qui ne semblait ne plus vouloir s’arrêter de tomber. Ses cheveux blonds, au lieu d’être aplatis par la pluie, avaient été comme revigorés, et le peigne le plus solide y aurait laissé sa vie – inexistante. Une fine mais longue griffure rose sur la joue gauche, et une autre sur le front ressortaient sur sa peau de pêche. Valerius paraissait dans cette tenue tout droit sorti d’une légende de chevalerie, bien qu’il n’en ait aucunement la stature et la musculature : au lieu du chevalier, ou même de l’écuyer, il était le lutin mystérieux, malgré son air impassible et son espièglerie disparue.

Il arriva devant l’autel, et ne semblait pas encore s’être aperçu de la princière présence d’Anna. Valerius se jeta alors sur le sol glacé, le visage collé aux dalles de pierre poussiéreuses. Des murmures lui échappaient parfois, et le jeune homme était secoué par ce qui semblait être des sanglots. Néanmoins, Anna ne pouvait voir son émotion de la place où elle était : il aurait fallu qu’elle se plaçât dans la même position que le jeune homme, effondré à terre.
Revenir en haut Aller en bas
Anna
Princesse des Orcades
Princesse des Orcades
Anna


Nombre de messages : 1330
Age : 33
Camp : peu importe
Classe sociale : Princesse des Orcades
Terre : Orcades
Date d'inscription : 27/03/2007

Feuille de personnage
Religion: Chrétien
Statut Social: Princesse orcadienne.

Si on pouvait tout changer ... Empty
MessageSujet: Re: Si on pouvait tout changer ...   Si on pouvait tout changer ... EmptyJeu 28 Juin - 10:20

Anna ne savaitplus combien de temps exactement, elle avait passé dans la chapelle. Elle avait trop pensée à tout ce qui était terminé et dont on ne pouvait channger. Certes, elle ne pourrait jamais reculer, même si son envie était grande.

La jeune princesse sursauta lorsqu’un homme se jeta par terre. Elle cru tout d’abord à Florin, l’évêque pour qui elle éprouvait une haine sans condition. Pour avoir vécu dans un monastère, elle ne comprenait pas trop l’image de cette personne plutôt sadique. Écartant le visage de Florin de ses pensées, la jeune femme s’approcha du jeune homme.

Elle essaya tant bien que mal de mettre un visage, mais elle n’y arrivait pas. Son habillement semblait noble, elle se mit donc à cherhcer si elle l’avait déjà vu..Elle connaissait quelques hommes du roi, pour les avoir croisé quelques fois, mais lui, ne lui disait inévitablement rien. Arrivée près de lui, elle se pencha pour être, du moins , à sa hauteur.


Messire est-ce que tout va bien ?

Elle se rendit compte à la dernière minute de son erreur. Bien sur que rioen n’allait. Il était là effondré sur le plancher et pleurait. Anna hésita une autre fois et d’une voix mal assurée dit :
Puis-je vous aider?
Revenir en haut Aller en bas
http://englandkingdom.forumactif.info
Invité
Invité
Anonymous



Si on pouvait tout changer ... Empty
MessageSujet: Re: Si on pouvait tout changer ...   Si on pouvait tout changer ... EmptySam 30 Juin - 12:37

Avec une lenteur angoissante, Valerius se redressa pour faire face à la jeune fille qui se tenait près de lui. Il ne la regarda pas de suite, mais fixa tout d’abord l’austère autel de pierre, qui trônait en hauteur dans le chœur face à lui, froid, nu, sévère. Après une longue minute de silence, le jeune homme s’arracha enfin à la morne contemplation. Oh, la pierre avait beaucoup de choses à raconter, Valerius le rêveur en était persuadé ; on l’aurait laissé ici, au même endroit, pour sûr que trois heures plus tard, il était toujours perdu dans ses pensées devant la table sacrée, à scruter chaque millimètres de pierre. La pierre qui d’ailleurs l’avait contaminé de sa froideur, et les frissons qui le parcouraient y étaient probablement davantage dus.

Enfin, son regard vert se posa sur Anna, avec cette même lenteur qui aurait rendu dramatique la plus joyeuse des situations. L’atmosphère, en plus d’être monstrueusement glaciale pour la saison, était également devenue oppressante. Et le silence du jeune homme ne faisait que renforcer cette impression. La première question semblait le faire souffrir atrocement, et la deuxième parut l’achever, mais il restait toujours aussi silencieux. Il se amorça un pas en arrière, avec un haussement de sourcil craintif, sa bouche de jouvencelle légèrement ouverte. Ses grands yeux écarquillés, d’ordinaire si clairs, presque limpides, semblaient à cet instant très sombres, bien qu’ils gardassent une lueur étincelante inquiétante et de tristesse, ce qui ne lui était pas coutumier.

Valerius porta une main à son front, essuyant les quelques gouttes de sueur inexistantes sur son front pâle et où se dessinaient des plus d’angoisse. Puis il ramena ses grandes mains fines sur ses coudes, comme s’il cherchait à écraser une douleur dans la poitrine, sournoisement dissimulée sous ses côtes, près de son cœur, et qui l’étreignait avec une douleur indicible, inexorablement. Son beau regard se plissa légèrement de souffrance, et le jeune homme eut un petit rire sans joie, forcé. Il ne dura pas plus de quelques secondes, et un rictus amer prit sa place.


« Tout va bien en Orcanie, mais peut-on en dire autant de ma triste existence ? Certes, pas…
Le bonheur est à portée de main, mais il ne m’est pas destiné ; d’autres qui n’en auront aucun mérite s’en empareront, pendant que je sombre dans les ténèbres du malheur… Je les sens…
Elles viennent, elles sont comme la mort, elles ne tarderont pas à prendre mon âme, la contaminer, pis que la lèpre, pis que la peste ! »


Le jeune homme, avec dans la voix des accents désespérés, leva mains et yeux au ciel, avant d poursuivre avec ce même ton de douloureuse amertume.

« O Seigneur ! Mène sur moi tes anges, aie pitié de moi !
Toi qui es le seul à posséder cette grâce tant espérée qui pourra me délivrer de mes tourments !
Emporte-moi, ou confie-moi aux tréfonds de la Terre, peu m’importe !
Cette vie horrible est déjà un enfer, si terrible, si cruel que je doute que le feu éternel ne soit plus douloureux…
Ah… Dieu… Accorde Ta miséricorde à une brebis galeuse, égarée depuis tant de temps dans les chemins tortueux de l’A… AH !
Ce mot m’est intolérable à dire !
Il m’écorcherait plutôt mortellement la bouche, et l’âme, si elle n’est pas encore tout entière rongée par ce mal infernal et inexorable ! »


Valerius s’effondra de nouveau à terre, à genoux cette fois. Son beau visage, déformé par une irrépressible et mystérieuse terreur, était enfoui dans ses mains pâles. D’une voix brisée, il parvint encore à prononcer quelques phrases qui purent peut-être éclairer davantage Anna sur le mal qui le rongeait.

« Si seulement… si seulement Tu n’avais pas guidé mon regard sur créature, ô combien cruelle !
Ma haine n’a d’égale que l’ivresse dont elle me pourvoie, dont elle m’enivre tel le plus merveilleux des breuvages, m’enflammant comme un brin de paille sur lequel souffle une brise légère et divine, soufflée par Toi, Dieu, qui m’a lâchement abandonné à mes tourments…
C’est un chose impossible que celle-ci, et elle…
Son insouciance n’a d’égale que son ignorance à mon propos !
Son orgueil, son rang ne verront qu’un simple homme, le commun des mortels, être oiseux et infime dans sa merveilleuse existence !
Oh, Sainte-Marie, je suis le plus malheureux des hommes !...
Je suis certain d’éprouver les souffrances de Ton fils, c’est dire si ma douleur est extrême !
Oh, Votre Altesse, je vous prie - vous supplie ! - de détourner votre regard supérieur et sublime d'un piètre personnage tel que moi, prisonnier d'un mal incurable... et éternel ! »



[ Shocked Pétage de câbles en direct ^^]
Revenir en haut Aller en bas
Anna
Princesse des Orcades
Princesse des Orcades
Anna


Nombre de messages : 1330
Age : 33
Camp : peu importe
Classe sociale : Princesse des Orcades
Terre : Orcades
Date d'inscription : 27/03/2007

Feuille de personnage
Religion: Chrétien
Statut Social: Princesse orcadienne.

Si on pouvait tout changer ... Empty
MessageSujet: Re: Si on pouvait tout changer ...   Si on pouvait tout changer ... EmptyDim 1 Juil - 8:49

Elle n’osa pas dit un mot. Les paroles du jeune homme semblait des plus étrange. Elle aurait voulu l’aider, mais elle ne comprenait à peine le sens des première paroles. Sans dire un mot, elle l’écouta jusqu'à`la fin.

Les devinettes n’étaient pas son fort ,mais elle pouvait bien essayer de comprendre. Réflichissant aux mots, Anna finit par déduire que créature designait un humain et plus particulièrement une femme avec un haut titre.

Anna s’était maintennat assise sur les dalles froides de la chapelle. Elle regardait le jeune homme avaec tristesse. Elle pensait à ce qu’ele pouvait bien lui dire sans le brusquer.


-Messire. Si je comprends bien vos tourments, vous seriez amoureux d’une femme, mais vous coryez que celle-ci vous rejeterait systématiquement à cause de son rang. Sachez que si elle vous aime en retour, c’est que son cœur est plus noble que l’est son titre. En retour, pourquoi ne verrait-elle pas un simple homme, puisque elle-même est une simple femme. Les gens se donne des titres parce qu’ils en ont envis, mais ils restent toujours que de simple homme et nom des supérieurs de quiconque. Si elle vous aime réellement, son titre aura encore moi de valeur, car elle choisira ce qui lui est plus cher, non ?

Elle avait peut-être un peu trop parler, mais elle esperait bien qu’il se relève. Franchement , ele ne s’habituerait jamais à ce qu’on l’appelle altesse. Elle détestait même de plus en plus. Il la suppliait de ne pas le regarder, mais Anna ne voulait que l’aider.

- Vous n’être pas un piètre personnage comme je ne suis pas une altesse ou tous les mots qui s’en suivent.
Revenir en haut Aller en bas
http://englandkingdom.forumactif.info
Contenu sponsorisé





Si on pouvait tout changer ... Empty
MessageSujet: Re: Si on pouvait tout changer ...   Si on pouvait tout changer ... Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Si on pouvait tout changer ...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Si l'on pouvait tout recommencer ... [Pv, Victoire]
» Pour tout le monde

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: † Hors-jeu † :: Personnages :: Archives-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser