Mon prix, mon roy.

Fraser se fit annoncé, puis ayant reçu l'invitation du roy, se présenta devant lui. Grand, droit et fier, ce géant seigneur des highlands avait tout de l'écossais typique: sa longue chevelure châtaine, deux yeux d'un bleu perçant, sa taille impressionnante, sa droiture de piquet, son kilt carroté de bleu, de brun et de vert... son air farouche et déterminé, son enracinement à la terre...

Il excecuta un salut des plus militaires à sa nouvelle allégeance, qu'il avait adopté après la guerre faute de ne pas pouvoir retourner sur ses terres... S'il s'y présentait, son frère le pourchasserait, tel un vulgaire traître (qu'il était...).

- Mon Roy...

Son regard d'eau de pluie demeurait perdu dans un lointain invisible pour le souverain d'Orcanie et pour toute autre personne se trouvant dans la pièce à cette heure.
Daïan était venu chercher le prix qu'il lui était dût: une femme et une terre. Des titres? Il n'en avait que faire, tant et aussi longtemps qu'il avait son propre lopin de terre, qu'il pourrait cultivé... Son petit territoire, qu'il pourrait chérir... Et une épouse... Une femme forte, qui pourrait lui donner une vaste descandance, une rimbambelle de gaillards gamins.

Fraser avait déjà une idée préconçue de la femme qu'il souhaitait épouser dans les plus brefs délais, malgré son très jeune âge. Il n'était pas persuadé que le loup d'Orcanie accepterait... car l'enfant ne pourrait devenir grosse avant quelques années. Mais cette union, qu'elle ne soit pas consommée avant maintes années, n'avait pas d'importance. C'était pour les avantages que cela lui offrait qu'il souhaitait lier sa vie à la sienne...

Hj; j'attend toujours Mordred Very Happy

Fraser fut donc introduit devant le Roy et celui ci se leva dès que l'écossais entra dans le bureau ... Mordred alla à la rencontre de son fidèle sujet et lui fit l'accolade, honneur qui n'était réservé qu'aux plus proches connaissances du souverain ...

Mon cher ami ...

Le tyran considéra ensuite le laird en lui offrant son sourire le plus amical, puis l'invita a prendre place d'un simple geste de la main ... Mordred se rassit et déclara aussitôt :

Vous m'avez bien servit, mon ami et je souhaite vous récompensez davantage pour cela !

J'imagine que vous avez certaines demandes a formuler ? ...

Je suis tout ouï !

Précisa le Roy, le plus aimablement du monde et avec une rare sincérité ... C'était bien connu, le loup d'Orcanie ne ménageait point ses efforts lorsqu'il s'agissait de rétribuer ses serviteurs les plus zélés ... En général, les plus fourbes soldats du royaume ...

Le seigneur des highlands fut fort étonné de la marque d'affection que lui offrit le roy, en gratitude de ses services les plus fiables, puis finit par en être touché.
Il sourit à son souverain, son égo gonflé à prendre la taille des monts d'Austrasie.

- Sa Majesté n'est pas sans savoir que je souhaite quelques terres et une épouse.
Pour ce qui est des terres, je lui laisse le choix de me gratifier ses bons choix... Je lui fait toute confiance à ce sujet et ne doute point de sa bonne volonté!
Quand à la femme que je désire prendre...

Daïan marqua une pause. Comment le tyran réagirait-il en apprenant qu'il souhaitait épouser l'une de ses parentes? Accepterait-il l'offre? Le chasserait-il d'Orcanie pour son audace? Ou peut-être lui refuserait-il poliement sa demande...? Car malgré le fait que Mordred était un tyran de la pire espèce ( Razz

), celui-ci savait tout de même se comporter avec ses fidèles sujets.
Il n'était pas trop tard pour reculer...
... ni même pour avancer! Après tout... qui disait que le roy refuserait son offre?

- ... une demoiselle figurant dans l'entourage de votre épouse. Celle-ci est encore très jeune - elle ne pourra me donner de descendance avant quelques années - mais cela m'importe peu. Je l'épouserai et la prendrai dans ma demeure lorsque celle-ci sera plus âgé et apte à diriger ma maison, à m'offrir une descendance.
Je souhaite épouser votre nièce, la princesse Gwenaëlle Pendragon.

Daïan riva son regard vers la sol, attendant la réaction du roy.

A l'écoute des propos de Fraser, le Roy écarquilla les yeux au possible et manqua de s'étrangler ... Il répéta les paroles de l'écossais, comme pour se convaincre d'avoir bien compris :

Ma nièce ? ... Vous me demandez la main de ma nièce ? ! ... Une enfant de 8 ans ! ...

Il est vrai qu'il n'était pas rare en Orcanie ou ailleurs que des jeunes filles de 13 ou 14 ans épousent des seigneurs bien plus âgés qu'elles, mais dans ce cas précis, on pouvait dire que le prétendant ne perdait pas son temps ... Et dans le même temps ... Ne manquait point de patience .

Je crois me souvenir que vous projetiez de vous unir à ... une dame oiselle de vos connaissances ... Et puis pourquoi ma jeune nièce ? ... J'avoue que votre demande me laisse ... perplexe !

Comment pouvait on ressentir des sentiments pour une fillette ? ... Même par ... "anticipation" . Donc, ici, ce qui intéressait le laird était la possibilité de contracter une sorte d'alliance ( matrimoniale ) avec la maison d'Orcanie ... En outre, l'accord de Mordred ne serait pas suffisant .

De plus, vous devrez avant toute chose obtenir le consentement du père de la princesse, mon frère, sir Gauvain !

Nul doute que le pauvre bougre serait drôlement surpris, voir effaré par la demande du beau sir ...

Daïan se retint pour ne pas perdre son calme; il avait prévu la réaction du roy. Il était irrité par la réaction de son chef, sans savoir véritablement pourquoi. Peut-être prenait-il la chose comme une insulte... sans oublier que la chaleur humide qui reignait dans les lieux le rendait agressif (il détestait avoir de la difficulté à respirer, à se sentir coincé, mal aisé dans une ambiance défavorable ou diplomatique)

- Son Altesse n'est pas sans oublier que je suis un homme issue d'une bonne famille d'Écosse et que je reniai celle-ci pour venir lui offrir mes loyaux services.
Je souhaite obtenir une valeur sûre, qui ne pourra être romput, et offrir le meilleur à ma descendance.
Je ne vois aucun inconvénient à épouser votre nièce, Sire, et ne partager sa couche que lorsqu'elle sera femme.

Il avait gardé son sérieux, il avait parlé lentement, en appuyant sur chacun de ses mots.
Le roy ne pouvait lui refuser cette proposition...

- Son Altesse Royale réside sous votre toit, reçoit l'éducation que votre épouse, notre reine, lui impose. Il va de soi que je dois obtenir votre consentement avant celui de son père.

Voilà qui poserait problème... Gauvain, consentirait-il de promettre sa douce enfant, son unique héritière, à un barbare du nord, à un géant guerrier? Une blanche colombe et un gros lion... Quel étrange union cela ferait!

Mordred voulut écourter la conversation :

Je vous remercie pour votre loyauté et ... l'intérêt que vous portez à l'Orcanie ... Mais ... cela demande reflexions et ... je dois m'entretenir au préalable avec mon frère, sir Gauvain ! Vous comprenez j'imagine ? ...

Demanda le Roy, pour la forme ... Aussi troublé qu'intrigué par le choix de Fraser .

Le guerrier écossais observa longuement son roy, d'un air suspect. Comment se faisait-il que Mordred, souverain en ses terres et donc unique maître des vies des gens qui vivaient sur ses dernières, doive ''s'entretenir'' avec son frère aîné sur le cas d'une enfant abandonnée entre les mains de son oncle? C'était une bien étrange raison... lamentable.
Il obtiendrait son prix, que le roy y consente ou non.

- Bien, Votre Altesse... , soupira le laird.

Il excecuta une révérence toute militaire, avant d'être congédié.

( hj : *lui botte le train* ^^
mais fout ton camp pervers ! lol

bon Gauvain peut poster à la suite Razz

)

Plusieurs jours, après être "rentré au pays", Gauvain finit, par laisser ses petites rancunes derrières lui, et alla voir son frère. Premièrement, il devait des excuses à Mordred, pour l'avoir embêter avec sa fille et de deux, pour le remercier, de vouloir s'en charger.

Lorsqu'il arriva, il laissa l'Écossais sortir et rentra aussitôt.

J'espère ne pas vous importuner mon frère.

C'était du genre à Gauvain à se rendre à l'improviste en Orcanie.

J'aurais certaines choses, à vous dire.

Il allait certes voir son frère soupirer, Lui et Gauvain n'avaient jamais eu de réelle "connections familiales."

Mordred adressa un sourire des plus cordiale à son aîné ... Celui ci ne devait certainement pas savoir, déjà, ce qu'il en était de la requête de Fraser ... Et ... Le Roy préférait attendre un peu avant d'évoquer le sujet avec Gauvain ...

Oui, Gauvain ? ...

Qu'y a t-il ?

Demanda, un peu nerveux, le tyran ...

Gauvain prit place sans vraiment que son cadet lui demande. Pour lui, il était de nouveau à la maison, même si celle-ci lui appartenait peu.

Gauvain avait remarqué la voix de Mordred, mais n'en tint pas tout de suite référence.

Je voulais m'excuser d'avoir laissé Gwenaelle , sous votre tutelle. J'aurais voulu la garder avec moi, mais notre Tante ne l'appréciait pas beaucoup. Je sais que je vous l'ai envoyé, dans un moment peu propice, mais je n'avais nul autre choix. Son grand-père maternel ne voulait d'alle. J'ai donc pensé à la maison d'Orcanie en dernier recours. Ett en même lieux, je vous remercie de lui avoir fait oublier l'affront de son grand-père. Pendant une année entière, elle a su vivre avec une vraie famille. Qui à vous voir, tous, l'adorez.

Gauvain esquissa d'un mince sourire et continua:

Elle croit que je vous déteste, mais nous n'avons aucun lien, vous et moi. Mais j'aimerais bien que l'on enterre, les vieilles chicanes. Et si vous acceptez, j'aimerais revenir en Orcanie, pour un bout de temps.

Le petit discours de Gauvain sonna agréablement aux oreilles du tyran : son frère s'excusait, le remerciait et sollicitait son bon vouloir, quoi de mieux ? ... Mordred fit preuve d'humilité, il se savait en position de force :

Il était normal et logique que nous acceptions votre fille en notre sein, mon frère ! Gwenaelle est ma nièce et compte énormément à mes yeux, comme tout les membres de notre famille !

Et c'est vrai, malgré son autoritarisme prononcé, le Roy se souciait du bien être de ses proches, à partir du moment ou ceux ci reconnaissaient son statut de chef de famille ...

Pas de liens dites vous ? ...

Et les liens du sang qu'en faite vous ?

En outre, je ne savais point que nous étions en mauvais terme ...

Mordred : ou l'art de nier les problèmes ...

Vous êtes chez vous en Orcanie, Gauvain, et je me réjouis de votre retour définitif au château !

Le tyran se demandait ce que leur oncle penserait de cette nouvelle ... Il pourrait mal interpréter le geste de l'un de ses meilleurs chevaliers .

Elle a deux oncles, qui l'aiment, une grand-mère influente et une amie (Isa). Il ne lui manque rien.

L'ainé ne put s'emp^cher de sourire un peu. Mordred ne changerait jamais, mais c'est ainsi que tout le monde l'aime !.

Nous n'avons jamais eu d'affinité. Surtout lorsque j'ai décidé de me mettre au service de notre oncle. Disons que jusqu'à aujourd'hui, j'en maudissais beaucoup l'Orcanie.

Valait mieux être franc.

"Vous êtes chez vous en Orcanie, Gauvain, et je me réjouis de votre retour définitif au château !"

Heureux de savoir que vous vous réjouissez plus que notre oncle.

Et pour tout dire, l'ex-héritier aimait bien les petits complots orcaniens. Surtout lorsque ceux de Camelot vous éttouffait.

"Elle a deux oncles, qui l'aiment, une grand-mère influente et une amie (Isa). Il ne lui manque rien."

Aah, Gwen, quelle adorable enfant, une vrai petite demoiselle ... Mais il y avait une ombre au tableau, hélas ...

Sauf peut être ... une nouvelle mère !

Pour Mordred, même à son âge, perdre sa mère serait une catastrophe ! Alors il n'osait imaginer ce que vivait Gwen depuis le décès de l'épouse de Gauvain ...

"Nous n'avons jamais eu d'affinité. Surtout lorsque j'ai décidé de me mettre au service de notre oncle. Disons que jusqu'à aujourd'hui, j'en maudissais beaucoup l'Orcanie."

Le tyran fronça des sourcils ... Gauvain commençait déjà a l'agacer !

Dois je vous rappelez, mon frère, que je suis moi même chevalier de la table ronde et allié fidèle de notre oncle ? ...

L'Orcanie est la vassale du royaume de Bretagne, ce qui ne signifie pas que NOTRE royaume ne puisse point conserver son autonomie !

Mordred mis l'accent sur ce NOTRE qui sonnait comme un reproche envers Gauvain, car, comment pouvait on renier sa patrie d'origine ? Voir même la maudire ? ...

Pas d'affinités ?! ...

Depuis quand les différences interdisent aux frères de s'aimer et de s'apprécier ? ... Nous avons passés l'âge des querelles enfantines, Gauvain !

Le cadet se payait le luxe de faire la leçon à son frère aîné !

"Heureux de savoir que vous vous réjouissez plus que notre oncle."

Mordred se fendit d'un perfide sourire ... Il buvait du petit lait ^^

Tiens donc ? ... Et pourquoi cela ? ...

Feignit de s'étonner l'orcanien, plus comédien que jamais ...

Sauf peut être ... une nouvelle mère !

Voila depuis un an déjà qu'il se répétait ne plus vouloir se marier. Il n'était pas fait, pour l'être et ne le serait plus. Et même malgré les tentations possibles, il ne dirait plus jamais un "oui".

Si ce ci est une incitation à me remarier, je dis non.

Si Mordred, à simple vue, était complexe, alors imaginez, psychologiquement son frère.

Puis, l'ainé surprit son cadet à le gronder. Bien qu'il avait la vague envie de le remettre à sa place, il se retint, mais ajouta à la tirade de son frère.

Soit, mais ce n'ai pas vous que l'on regarde comme un traitre lorsque vous marchez dans les couloirs, bondé de garde et de conseillers.

Gauvain finit, par regarder son frère qui semblait "se préoccuper de son oncle ". Pourquoi ne pas en profiter, pour parler du tonton ?

Et bien, la reine est devenue insupportable. Et notre oncle a décidé de faire le ménage de ses conseillers. Chaque jour, il trouve des raisons, pour en exécuter. Certains sont en cavales.

Gauvain avait bien pesé les derniers mots. Question de faire tourner le petit hamster, dans la tête de son frérot

"Si c'est une incitation à me remarier, je dis non."

Mordred était réellement étonné par la réaction épidermique de son frère ...

C'est une incitation a faire le bonheur de Gwenaelle ...

"Soit, mais ce n'ai pas vous que l'on regarde comme un traître lorsque vous marchez dans les couloirs, bondé de garde et de conseillers."

Le Roy esquissa un vague sourire blasé ...

Vous avez ma confiance et tous ici doivent se conformer à l'attitude de leur souverain ! Seul mon avis compte en Orcanie !

Pour le pire, le moins pire et ... le meilleur ^^

"Et bien, la reine est devenue insupportable. Et notre oncle a décidé de faire le ménage de ses conseillers. Chaque jour, il trouve des raisons, pour en exécuter. Certains sont en cavales."

Aaah !

Ne pu s'empêcher de s'écrier le tyran, aux anges .

Notre oncle si courtois, juste et ... débonnaire . Agir de la sorte ?! ...

Le haut roy serait il en passe de se muer en tyran implacable ? ...

La lumineuse Camelot usant des méthodes barbares des orcaniens !
C'était trop drôle ! Preuve de la méfiance, voir de la paranoïa d'Arthur, au regard des manigances de son terrible neveu ? ... Mordred voulait le croire et s'en réjouissait grandement .

"C'est une incitation à faire le bonheur de Gwenaëlle ..."

Pourquoi avait-il le dernier mot sur ce coup? Gauvain était trop lâche pour avouer qu'il ne voulait rien de ce que sa fille désirait.

Qu'elle femme voudrait marier un homme, tel que moi ?

Un homme toujours ou presque absent. Qui parfois, pouvait rester insensible. Un homme qui ressemblait à une boule d'incompréhension.

Heureux d'entendre ces paroles de votre bouche, mon frère.

Ni rancune, ni haine. Seulement un sourire agréable s'étirait sur ses lèvres

"Le haut Roy serait il en passe de se muer en tyran implacable ? ..."

Cela m'inquiète. Pourquoi agit-il ? Personne ne le sait réellement.

Mais Gauvain savait que son oncle n'aimait pas le fait qu'elle lui avait filé entre les doigts. Il ne pouvait pas supporter que son plan se retourne contre lui.

Il se méfie même de ma présence en Orcanie. Et je crois qu'il regrette

Preuve que tous ceux qui avaient le pouvoir finissait, par devenir totalement parano

"Qu'elle femme voudrait marier un homme, tel que moi ?"

Le beau Gauvain jouait les modestes à présent ?

Une belle damoiselle en quête d'un preux chevalier tel que vous évidemment !

Répondit, mi sérieux, mi ironique, le Roy ...

"Il se méfie même de ma présence en Orcanie. Et je crois qu'il regrette"

Arthur commençait il a perdre la confiance de ses meilleurs chevaliers ? ...

Mais qu'importe, Mordred avait d'autres soucis à l'esprit ...

Gauvain ...

Sir Fraser vous a t-il soumis sa ... requête ? ...

Il fallait bien aborder ce sujet, mais en douceur ...

Seulement, il n'en pleut pas tous les jours, répliqua Gauvain au sujet des jeunes demoiselles.

L'ainée commençait à devenir, mal à l'aise à force de parler de mariage et de n'aboutir à rien. Puis, son frère, comme si il avait lu dans ses pensées lui demanda :

Gauvain ...

Sir Fraser vous a t-il soumit sa ... requête ? ...

Aucun sir de ce nom ne m'a fait de requête. En quoi concerne-t-elle ?

Il ne se doutait de rien, mais Mordred de pressentir qu'il bondirait de sa chaise en entendant ce qu'il avait à dire.

Il n'y avait pas franchement de bonne manière d'annoncer une nouvelle plutôt inhabituelle ... Alors autant ne pas tergiverser outre mesure :

Ce Fraser, chevalier dans l'armée royale ...

Souhaiterait ...

Demander ...

La main de votre fille .

Voilà qui était dit et si Mordred avait manqué de s'étrangler en écoutant la requête du laird, son frère aîné risquait une syncope, lui ...

Bien entendu ...

J'ai exprimé mon étonnement et pour tout dire ma gêne .

Et surtout ...

Que rien ne pourrait se faire sans votre accord !

Quand pensez vous ? ...

Demanda, prudemment le Roy ...

Le chevalier finit par s'impatienter, lorsque son cadet lui parlait à un mot d'intervalle. Mais lorsqu'il entendit :

"La main de votre fille".

Le pauvre Gauvain vira du beige, au bleu, pour passer au vert et finir rouge !

Quoi !!!, balbutia l'ex-héritier.

Gauvain aurait peut-être eu une autre réaction, si Mordred aurait dit le "le fils de", mais là ! Et dire qu'il venait tout simplement de comprendre, le lien entre l'homme qui sortait, la nervosité et la demande de Mordred.

Il n'en est pas question. Nous la marierons plus vieille, mais je n'accepterais pas à 8 ans, tout comme a 14 ans.

Gauvain semblait abattu. Jamais depuis un an, il n'avait pensé que sn frère lui parlerait de ca. Certes, il ne lui rejetait pas la faute, mais, il croyait l'Orcanie, ne serait pas comme Camelot. Mordred devait comprendre l'attachement de son frère à cet enfant, même si Gwen ne démontrait pas plus de sentiments envers son père biologique.

Mordred venait de faire réaliser qu'il ne lui restait que peu de temps, pour sa fille. Il la perdrait d'une manière ou d'une autre.

Je me dois de refuser, cette demande, comme toutes autres. Mon désir restera qu'elle épousa un seigneur de l'Orcanie et non, un homme que notre oncle choisira, pour elle.

Était-ce là un nouveau manque de confiance du meilleur chevalier à son roi. ? Mais si Gwen appartenait à quelqu'un c'était à lui. Elle était son petit bébé, son petit amour, peut importe.. En somme, tout ce qui lui restait

La réponse de Gauvain était sans équivoque et plus que logique ... Fraser devra se contenter d'une autre demoiselle et plus âgée si possible ... Les pictes et leurs moeurs de primitifs !!

Je vous comprends !

Même si le sieur Fraser était disposé a patienter quelques années ...

Sa requête n'en reste pas moins ... inconvenante .

Sujet clos mais ... à propos de Gweny :

Justement : comment se porte la chère enfant ?

J'ai cru ouïr qu'elle était souffrante ...

La pauvre petite était si délicate et fragile ... Heureusement le château ne manquait pas de guérisseurs ... Plus ou moins efficaces .

Même si il était prêt a attendre, je ne crois pas que Gwenaëlle convienne, encore comme épouse. Elle a beaucoup a apprendre.

Tout le monde savait que le lutin ne pouvait jamais tenir en place, plus de deux minutes et que lorsque cela arrivait, c'était dans les moments durs.

Elle va mieux. Son moral reviendra avec le temps. Le plus durs c'est qu'elle n'avait pas sa mère à son chevet, mais la Comtesse de Mannach semble s'être liée d'amitié.

Gauvain trouvait bizarrement cet attachement soudain, mais pour lui, Gwen était heureuse et c'est ce qui comptait, pour le père de l'adorable lutin.

Depuis qu'elle égaye les jours de Warminster, les jours de Camelot sont pénible !

Et Gauvain préférait qu'elle adoucisse son oncle que le grand-roi.

Sages paroles que celles de Gauvain, ou logiques, tout simplement ...

La pauvre enfant a, en effet, le temps de découvrir ... les "joies" et "avantages" du mariage ! Tôt, ou tard ...

Quelle ironie : le mariage était plus ou moins synonyme de servage, pour les femmes, en ces temps "bénies" ...

Et Gwenaelle n'était qu'une enfant, justement, innocente et pleine de vie ( trop ? ^^ ) ...

Gwen est une bénédiction ...

J'espère qu'elle ne se languit point trop en Orcanie .

Depuis que Mordred était père, celui ci était incontestablement plus patient avec les enfants, même ceux des autres ...

Et cela se voyait ... N'est ce pas ? ^^ ...

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