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 Quelques règles amoureuses au Moyen-Âge

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AuteurMessage
Nicolas Florin
Homme de Dieu
Nicolas Florin


Nombre de messages : 618
Age : 35
Camp : Omniscient
Classe sociale : Flou, mais essentiel
Terre : Faire souffrir ... pour la bonne cause ^^ / Conquérir Rome et en devenir le Cesar!!!!!!
Date d'inscription : 09/04/2007

Feuille de personnage
Religion: Chrétien
Statut Social: Prisonnier religieux

Quelques règles amoureuses au Moyen-Âge Empty
MessageSujet: Quelques règles amoureuses au Moyen-Âge   Quelques règles amoureuses au Moyen-Âge EmptyMar 27 Mai - 10:41



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Quelques règles amoureuses au Moyen-Âge Femmesaumoyenage


Quelques règles amoureuses au Moyen-Âge Beldame








Je sais que l'ambiance du forum évolue autour du 6ième siècle... mais je crois qu'il serait interessant de s'inspirer du texte qui suit. Ne le croyez-vous pas? ( Eh! Pitié messieurs! Cessez de vous laissez piler sur les pieds par les Dames! Vous méritez mieux que cela mes virils gaillards Razz).





Condition
des femmes au Moyen Age





Le mariage




Le
consentement des deux conjoints est nécessaire.




La
cérémonie est sacralisée, bénie par un prêtre
(mais il peut y avoir des exceptions).




Pour
protéger la femme contre son mari, il est ordonné à celui-ci
de lui constituer un douaire, un capital, dont le montant est fixé
au tiers ou à la moitié de ses biens selon les régions.




A la mort de la femme, le douaire revient aux enfants de son époux,
même si elle est remariée.




La
répudiation est interdite.




L'adultère
est sérieusement condamné.




Le
divorce n'est autorisé qu'en trois cas après une enquète
de moralité effectuée par un prêtre et la consultation
de témoins :
- la stérilité ou l'impuissance ;
- la consanguinité étendue au 7° degré de parenté
;
- l'ordination ultérieure de l'un des conjoints (de nombreuses femmes
furent obligées d'entrer au couvent à une certaine époque.
Charlemagne, pour former des alliances, n'hésita pas à utiliser
ce procédé).


En
Ecosse, la cérémonie peut se passer de la bénédiction
d'un prêtre. Il suffit que les deux conjoints affirment devant témoins
être mari et femme pour que le mariage soit effectif.





Les droits



Les
femmes du petit peuple et les bourgeoises jouissent d'un assez grande liberté.
Majeures à douze ans, elles sont libres de gérer leurs biens,
de se marier, de voter même !
Bien des métiers leur sont accessibles.




Pour la femme noble, il en va tout autrement.
Dans l'univers violent, agressif, essentiellement viril des châteaux,
elle ne compte guère. Son sort est lié à la terre, seule
garantie du pouvoir. Ainsi est-elle une monnaie d'échange pour les
seigneurs qui désirent accroître leurs biens et assurer une descendance.

Les fillettes sont promises parfois dès leur naissance à des
hommes souvent bien plus âgées qu'elles. Leur rôle est
pourtant non négligeable puisqu'en l'absence de leur époux qui,
lorsqu'il n'est pas en guerre, s'adonne à la chasse, c'est à
elles de gérer et d'administrer leurs biens.



--------------------------------------------------------------------------------


L'amour
courtois


--------------------------------------------------------------------------------


On ne se marie jamais au mois de mai. Lors des fêtes de mai, garçons
et filles se réunissent pour chanter et danser dans les prés.
Pour célébrer le retour du printemps, les hommes et les femmes
se courtisent librement.
Les jeunes gens élisent leur reine, une femme mariée, qui se
choisit un partenaire autre que son " jaloux " de mari.
Dans les châteaux les liens du de la parenté sont renforcés.
La femme règne en maîtresse sur le petit monde des chevaliers
et des écuyers, célibataires. On aime se distraire et les fêtes
sont nombreuses: mariages, tournois, adoubements,...


Le
prestige de la DAME, l'épouse du seigneur est considérable dans
le coeur des guerriers. Elle cristallise leurs rêves, leurs désirs,
leurs espoirs. Le chevalier doit se montrer prêt à mourir héroïquement
pour son amie, alors que celle-ci est censé le protéger par
son amour et lui inspire vaillance et courage.
Mais l'union des coeurs devient le principe de toutes les vertus.
L'amour devient un art, une mystique, une exaltation de l'âme et une
délicieuse souffrance.




REGLES
DE L'AMOUR COURTOIS




Le
mariage ne doit pas empêcher d'aimer




Qui
n'est pas jaloux ne peut aimer




On
ne peut accorder son coeur à deux femmes à la fois




L'amour
augmente ou diminue, il se renouvelle sans cesse




L'amant
ne peut rien obtenir sans l'accord de sa dame




L'homme
ne peut aimer qu'après la puberté




A
la mort de son amant(e), un délai de deux ans est nécessaire
avant de s'adonner à un nouvel amour




Personne
ne doit être privé de l'être aimé sans la meilleure
des raisons




On
ne peut aimer sans y être incité par l'amour




Amoureux
n'est pas avare




L'amant
doit aimer une femme de condition supérieure à la sienne




Le
parfait amant ne désire d'autres étreintes que celles de son
amante




L'amour
doit rester secret s'il veut durer




La
conquête amoureuse doit être difficile : c'est ce qui donne son
prix à l'amour




Le
parfait amant pâlit en présence de sa dame


Quand
un amant aperçoit l'objet de son amour, son coeur tressaille




Un
nouvel amour chasse l'ancien




Seule
la vertu rend digne d'être aimé




Lorsque
l'amour diminue, puis disparaît, il est rare qu'il reprenne vigueur




L'amoureux
vît dans la crainte




La
jalousie fait croitre l'amour




Lorsqu'un
amant soupçonne son amante, la jalousie et la passion augmentent




Tourmenté
par l'amour, l'amant dort peu et mange moins




L'amant
doit agir en pensant à sa dame




Le
parfait amant n'aime que ce qu'il pense plaire à sa dame




L'amant
ne saurait rien refuser à celle que son coeur a élue




L'amant
n'est jamais rassasié des plaisirs que lui apporte sa dame




Le
plus petit soupçon incite l'amant à soupçonner le pire
chez sa bien-aimée




Amour
ne rime pas avec luxure




Le
véritable amant est obsédé sans relâche par l'image
de celle qu'il aime




Rien
n'empêche une femme d'être aimé par deux hommes et un homme
d'être aimé par deux femmes

Epuré du réalisme de l'amour chevaleresque, la Fin'Amor répond
à quelques critères.




L'amour
est obligatoirement adultère.


Les mariages nobles n'étant pas une affaire de sentiments, la passion
ne peut être trouvée qu'ailleurs.



L'échange des coeurs,
la fidélité promise, n'engage alors plus les biens, mais les
personnes.




L'amour exige le secret, pas seulement pour son caractère adultérin,
mais aussi parce qu'il est une chose trop grave pour être divulgué.




La dame est toujours de condition supérieure à celle de son
amant, un chevalier célibataire.




L'attitude de ce dernier, calquée sur le système féodal,
doit être pleine d'humilité, de réserve et de soumission.
Il est son " homme-lige ", son vassal, d'une loyauté et d'une
fidélité sans faille.




En retour, la dame et l'amour ont le pouvoir d'inspirer au chevalier toutes
les vertus, valeur morale et parfaite courtoisie.
[Croyance : seul l'amour peut mener l'homme à la perfection morale
puisqu'il engendre et développe toutes les vertus.]




La dame est lointaine, inaccessible, nimbée de mysticisme.




Dans sa conquête amoureuse, le chevalier est confronté à
des obstacles, des épreuves ; ce peuvent être : le mari jaloux,
l'éloignement de la personne,... Il faut être prêt à
mourir pour l'élue. En retour, la dame accorde à son amant un
baiser, une étreinte, ou la joie d'admirer sa nudité.




La chasteté est la fois l'épreuve et la récompense suprême
: la petite cérémonie de l' assag (l'essai). Elle donne à
la dame le moyen de vérifier dans qu'elle mesure son ami est capable
de la respecter, alors que, couché à côté d'elle,
il est dans une situation extrêmement tentatrice.




Tous les subterfuges érotiques sont autorisés, à condition
de ne pas en venir au fait (baisers, étreintes, caresses).





















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