Des conseils pour un ami ...

Le jeune romain constata dès les premières déclarations de son ami que ce dernier était ... terriblement novice et indécrottablement romantique.
Il su que ce dernier, malgré une évidente bonne volonté, ne lui apporterait pas grande aide pour se taper...euh pour séduire la petite Mannach.

Il ne laissa rien paraître de ces réflexions, et, bière à la main, continua de sourire à son compagnon, en essayant de trouver comment procéder.

- Je ne suis pas un expert non plus, n'étant habitué qu'aux sublimes courtisanes de la cour papale - les yeux du beau Charles prirent un air rêveur et un peu paillard -.
Mais je crois que des citadelles comme celle de Mannach ne se conquièrent qu'en promettant mariage ... qu'en pensez-vous ?

Hector était certes novice, mais il svait tout de même comment flirter une femme et lui faire des compliments, mais le points que de padoue souleva était bien intéressant ...

- En effet, vous avez bien raison, mais il vous reste une étape à franchir par la suite : son père ...
Mais avant, vous devez la rendre tellement amoureuse de vous qu'elle ne voudra même plus regarder un autre homme ...

Et pour ca, vous devez jouer à l'indépendant, mais aussi, à l'homme amoureux ...

Vous me comprenez ? ...

Ouais ... la lettre. Charles ne savait s'il pouvait faire totalement confiance à son nouvel ami qui ne semblait pas le roi des dons Juan... mais, bon il décida de se laisser diriger dans un exercice où lui même était peu expert ...

-Allez-y mon ami, je suis prêt à prendre leçon de séduction par lettre interposée ! Le regard du jeune romain était rieur, il avait tendance à dédramatiser ce genre de situation... non que la Mannach ne l'intéressa pas, mais, bon, il ferait son possible pour la conquérir, pas l'impossible. Même s'il savait que ce genre de jeune fille, romanesque, demandait toujours l'impossible !!!!

Sur ce, il demanda à son écuyer parchemin et plume et finit par l'obtenir après une fouille un peu paniquée de l'équipement incroyable que ce dernier avait en permanence sur lui afin de satisfaire son capricieux maître...

Charles pris la plume et lança un gentil et rieur "alors? "

Content de voit que Charles lui faisait confiance, Hector se mit à dicter la lettre ...

- Chère Demoiselle de Mannach,

Je vivais dans un monde au rouge obscur
Lorsqu'une belle femme vint m'émouvoir à l'extrême,
Deux yeux verts, dignes d'une peinture,
Vinrent sans prévenir m'attendrir
Me montrant la voie du soleil,
Tel un Aigle, un oiseau-lyre,
Sifflant un songe presque réel.
Cet oiseau-là n'est autre que moi.
Et cette douce déesse, qui épouse la beauté,
Isabelle, c'est vous...
Dites moi que pour toujours je puis vous aimer.

Que diriez-vous d'une promenade au clair de lune, seulement vous et moi ?

Il était fier de ce qu'il venait d'acomplir et si Isabelle était une femme qui aimait se faire faire la pomme, elle craquerait, c'était évident ...

Puis il ajouta à l'intention de son ami :

- Alors, qu'en dites-vous ?

... et bien cela le laissa sans voix !

Charles lui aurait composé lettre diplomatique, remerciant la belle pour son cadeau, vantant les mérites immémoriaux des Comtes de Padoue, mettant en exergue son rôle de diplomate au service du Saint Père, puissance s'il en est ... et terminant par une demande en mariage.

Et là, son nouvel ami lui proposait de se transformer en doux poète... et en réfléchissant -Charles réfléchissait beaucoup- cela lui semblait le meilleurs moyen de faire sombrer la belle et innocente de Mannach. C'était génial, elle, quasi adolescente, devait rêver recevoir pareil hommage ...

Donc après avoir ouvert des yeux où l'on pouvait lire stupeur et envie de rire ... Charles se leva, très joyeux, pour crier à son ami à qui il donnait une accolade franche :

- Extraordinaire, vous êtes, monsieur de Winter, mon bon génie !
C'est exactement ce qu'il convient d'envoyer à demoiselle de ce style... même si elle me refuse, elle gardera toujours sur elle ce témoignage d'amour courtois !
Et la proposition de la fin me sied aussi ... même s'il me faudra continuer à jouer le rôle de jeune homme épris de poésie... et c'est possible -dit il après une petite réflexion -.

Fier de l'aide qu'il venait de fournir à son ami, Hector reçu l'acoolade de Charles avec grande amitié ...

- Elle ne pourra jamais vous refuser ...
Elle semble jeune et bien naïve, alors elle vous tombera dans les bras, soyez en sûr, mon ami !

Elle est jeune et peu souciante de ce qu'il arrivera, mais elle ne souhaite que trouver son Prince charmant, donc vous !

C'était abuser de la confiance d'une femme, mais si il le fallait, alors il devait le faire ...

- Maintenant, il faut qu,elle croit que vous lui avez sauver la vie et pour ce faire, ce soir, lors de votre rencontre, je me déguiserai et l'attaquerai - je ne lui ferai aucun mal- et puis, vous ferez semblant de me tuer pour qu'elle vous sois redevable de sa vie !

C'est un bon plan, non ?

Décidément ce nouvel ami était une recrue de premier ordre pour séduire la petite comtesse... Charles pris un air étonné mais déjà ses yeux disaient "oui" au plan d'Hector...

- Cher ami, voilà plan qui ne peut mal tourner, je regrette de tromper un peu la donzelle mais me doit de ferrer rapidement... il me presse en effet de la voir succomber... au sens amoureux du terme cela va de soit !

Sur ce il pris papier, copia le beau poème et le fit porter par son jeune écuyer à la demoiselle. Il lui recommanda d'être discret et d'éviter la vioque... euh, le chaperon autant que possible.

Après cet exercice, effectué de s plus belle plume sur un beau parchemin fourni pas sa Sainteté qui n'imaginait surement pas ce genre d'usage au velin le plus fin, il offrit une autre tournée à son ami...

- Nous nous devons de préparer ce plan d'attaque, je ne tiens pas à voir la damoiselle trop choquée et encore moins blessée ... il me la faut entière ! -rire -.

Hector était bien content queson ami accepte ce plan qui ne pouvait qu'augmenter les sentiments de la demoiselle à l'égard de charles ...

- Non, elle ne sera pas blesser, je vous le certifie ...
Mais il y a une chose par exemple qui vous ferais passer pour un héros : Donnez lui l'impression que vous me tuer, mais avant cela, si je vous blessais légèrement, elle viendrait à vous pour voir si vous êtes correct et à cet instant, vous L'embrasseriez ...

Maintenant, il ne suffit qu'à choisir où vous L'emmeneriez ...
Près du lac, ca vous dit ? ...
Je pourrais m'y cacher plus facilement, il y a plus de végétation ...

Si après ca la Dame de Mannach ne tombait pas sous le charme de Cahrles, alors c'était perdu ...

Hj: Hem... Juste une petite remarque... Gareth lui a demandé sa main... et elle a accepté! Dans la cérémonie d'acceuil, il demandera également à Mordred de la lui accorder!
Juste une petite remarque comme ca !

HJ : ahah ! Pour l'instant elle n'a pas dit oui officiellement. Isabelle a dit, je cite : "Il va de soi que je prend en considération votre si aimable demande, Sire Gareth, en attendant, bien entendu, qu'il sied à mon père d'approuver ce merveilleux projet."

Ce n'est donc pas un "oui" clair et franc ^^ mais plutôt une tergiversation en attendant une autorisation souhaité avant toute chose ^^ !
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RP
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Comme l'avait souhaité le comte de Padoue, celle-ci était seule dans sa chambre lorsque la jeune fille reçut le fameux poème.

Intéressée, elle voulut en prendre connaissance sitôt le messager partit ; mais sa moue, tout d'abord sérieuse et appliquée, prit bientôt le chemin de l'étonnement, puis de l'ébahissement.
Posant la missive sur la table, elle fit quelques pas dans la pièce, les mains jointes dans le dos.

Quelle mouche avait donc piqué le comte de Padoue ? Voilà que lui aussi se mettait à jouer les amoureux transi ? Peut-être étais-ce de bon ton de vouloir être amoureux d'une femme, après tout... elle qui avait si souvent entendu le contraire !

Mais bref. Là n'était pas véritablement le sujet.
Ce poème, bien sur, remplissait tous les critères de romantisme que ses rêves futiles exigeaient dans sa prime jeunesse. Plus encore : il lui montrait qu'elle n'était peut-être pas si insignifiante, ainsi que le prêtre et la Mère Supérieure lui avaient si souvent répété au couvent.

Etait-ce un bien ? Etait-ce un mal ?

Isabelle n'aurait, en cet instant, réellement su le dire.
C'est qu'elle était pertubée, pour le coup !

Non pas qu'elle fut amoureuse - elle avait énormément d'amitié pour le brillant romain, mais elle avait trop été prévenue contre les dangers de l'amour pour se laisser piéger par une simple lettre comme une fille de ferme. Mais elle était curieuse... curieuse comme une nonne qui n'avait jamais été courtisée par personne.

Devait-elle venir au rendez-vous, ne serais-ce que parce qu'elle en frémissait déjà d'excitation ? Elle se sentirait alors comme une vraie aventurière, une de ces femmes étranges qui tiennent une arme et parlent fort...
Mais principal défaut de la chose : sa réputation. Ce serait un épouvantable scandale ! Et puis.. et puis... c'était follement amusant de se sentir courtisée.
Après tout, elle ne pouvait pas prendre ce risque.

Ne pas entacher son nom, ni sa réputation.

A défaut d'être nonne comme elle l'entendait, au moins, elle ne serait pas une de ces catins qui acceptent tout et n'importe quoi.
Elle serait une de ces femmes qu'on épouse et qui restent fidèles jusqu'à la mort, quoi qu'il puisse advenir. Mais femme vertueuse ne saurait que s'enorgueillir d'avoir un soupirant.. à condition que ce fut de loin.

Satisfaite de ses réflexions, la jeune demoiselle toute embarrassée se mit en devoir de répondre au billet inventé par Hector, mais une dernière pensée lui traversa la tête.

Fallait-elle qu'elle participe elle aussi à ce jeu social ? Ou lui exposer clairement sa pensée ?

La belle aux yeux si verts
Ne peut malheureusement s'y complaire.
Pour l'heure fort esseulée
Elle saura s'appeler cruauté.
Les anges la soutiendront ;
Car pour la damoiselle qui a un nom
Sa volonté
N'est plus un secret.

Un soupçon de fierté dans le regard, ladite Isabelle appela un de ses domestiques, et le somma d'aller porter ce billet en toute hâte au comte de Padoue.

Les deux compères étaient toujours attablés quand le domestique apporta le mot rédigé par la petite comtesse... Charles le réceptionna, glissa un sou d'argent au domestique, par habitude... et sans aucune pudeur avec son désormais complice lu la missive.

- Uhm, la belle tue notre plan dans l'oeuf ... fut le commentaire déçu de Charles, déçu mais pas découragé... Et bien il me fut persévérer, tenter de prouver que pures sont mes intentions, lui démontrer qu'elle ne trouvera pas meilleur parti ici bas... et remettre l'ouvrage sur le métier comme le disait ma nourrice, une brave fille de Rome !

Charles souriait, réfléchissait ...

- Je crains qu'il me faille sauter l'étape "simple séduction", ce genre de citadelle n'a que faire de ce type d'attaque et passer à l'attaque frontale qui s'appelle "demande officielle" ... Mordred ne verrait surement pas d'un mauvais oeil un mariage entre une de ses vassales et l'Ambassadeur de Rome, il a besoin du Pape... Et donc faire un immense plaisir à l'Ambassadeur du Saint Père peut le servir, non ? Hector cela vous semble-t-il cohérent ce que je dis ou pensez-vous que je devrais cesser de boire ?

Il adressa un clin d'oeil à son ami...

[hj Gareth, j'ai bien lu ta "déclaration" mais Charles ne le sait pas, Hector non plus et Isabelle n'en parle pas ... donc je ne tiens pas compte de cette situation inconnue de mon personnage, et mon argutie développée plus haut devrait m'apporter un certain soutien de... Mordred, non ? ]

hj : je botte en touche ^^

heu ... à Morgause de voir non ?

en tout cas elle saura sûrement conseiller utilement son royal "bambin"

Hector lu la lettre peu de temps après Charles et tenta de trouver un nouveau plan, mais il ne comprenait pas pourquoi cela n'avait pas fonctionné ...

- Elle n'est pas de ces filles qui aime se les beaux discours, alors je crois que vous devriez simplement lui dire ce que vous ressentez pour elle .

Hector sourit au commentaire de Charles et dit:

- Et bien non, mon ami !
Ne vous arrêtez point de boire, vous n'en avez pas de besoin, seulement, essayez d'exprimer vos sincères sentiments et surtout, ne jouer pas L'homme qui ne saurai survive sans elle, vous vous mettriez les pieds dans les plats ...

Charles repris un verre... il était pensif, un peu attristé tout de même. IL garda néanmoins bonne figure devant son nouvel ami, ne voulant pas donner l'impression d'être un incorrigible romantique, poussé à la tristesse dès la première déception arrivée.

- Vous avez raison, le mieux est de cesser tout jeu et d'aller la voir, faire une demande officielle, quitte à agir en haut lieu pour voir cette demande approuvée... mais je m'y emploierai demain, cette journée où nous faisons connaissance ne peut être morose, ce serait offrir mauvaise augure à notre amitié naissant, non ?

Charles arbora le plus sincère sourire qu'il pu... et tenta d'oublier un peu la petite comtesse.

Hector commana encore à boire son verre ...

- À une sincère amitié !

Il était content de pouvoir enfin avoir quelqu'un avec qui parler franchement et avec qui il pouvait avoir des conversations sérieuses ...
Les soldats orcaniens n'avaient pas grand chose dans la cervelle alors il était impossible de leur parler de quoi que ce soit ...

- Alors, Rome ...
C'est comment?
Et surtout, n'oublier pas de me parler des femmes !

Il était content de pouvoir parler avec quelqu'un de censé ..
Même après quelques verres ?

Alors qu'il écoutait Charles, Hector se mit à rêver d'avoir pleins de courtisanes à ses pieds ...

- Il faudra que je voyage jusqu'à Rome ! Il semble que ce soit la plus belle ville pour ... s'amuser comme bon nous semble ... Ici il n'y a pas de courtisanes assez jolies pour qu'on veuille vraiment butiner avec elles, mais si vous dites qu'à Rome même les hommes d'Église en font un petit loisir, je n'ose même pas imaginer combien de jeunes et délicieuses donzelles deux chevaliers comme nous pourraient butiner ...

Il comprenait qu'ici, il n'y avait rien et que la Reine Ophélia était impossible à avoir, mais qu'à Rome, il pourrait en avoir autant qu'il le désirerait, quand il le voudrait ...

- Pourquoi ne suis-je pas né romain !

La boisson commencait à faire effet ...

- Dites-moi, elle était bonne cette brune ?
Était-elle aussi endiablée qu'elle ne le paraissait ?

Charles eut un sourire au "pourquoi ne suis-je pas né romain" de son ami.
Et quand ce dernier en demanda plus sur Magdalena, les yeux du jeune homme eurent un bref éclat de paillardise.

- Dieu ou le diable m'en sont témoins, Hector, cette courtisane devait être possédée pour être aussi... délicieusement perverse ! Un démon indéniablement femelle, rouée comme jamais je n'en ai connu, offrant son corps comme une offrande royale, connaissant comme si elle en avait le plan chaque endroit de mon corps... mais, Hector, je suis certain que l'Orcanie, même si elle n'a pas la tradition romaine de douce perversité, doit receler des perles rares... moins prudes que certaines vassales de Mordred, mais parfaitement pervertissables !

Charles eut un petit rire... complice.

À attendre parler de cette femme, Hector en avait l'eau à la bouche ...
Le chanceux, lui il vaait pu avoir une femme sensationnelle ...

Puis, la remarque qu'il fit au sujet de jeunes perles rares facilement pervertissable, Hector un un sourire lui aussi ...

- Vous savez, je crois qu'on pourrait faire un tour pour voire ...

Il se leva et se mit à chercher des yeux des jeunes femmes, de jeunes courtisanes, qui se tenaient dans les tavernes pour ensuite satisfaire les hommes saouls ...

Il en vit deux magnifques et les prit par la taille, doucement, pour les ammener à leur table, il en confia une à son ami et garda l'autre ...

- Vous vouliez de belles courtisanes ?
Demander et vous receverez ...

Charles de Padoue, Ambassadeur du Saint Père posait son charmant séant à côté de sa compagne de la soirée quand il senti une chose mouillée effleure sa main ... mouillée et froide était en effet l'étrange enfant qui s'interposait entre chasseur et proie -le chasseur étant bien entendu l'avenante dame, pas le jeune seigneur- .

Au départ, son excellence cru à une hallucination, mais il du néanmoins réaliser qu'il y avait bien là, juste à portée de main, une sorte de joli gnome, vêtu de soie, qui battait des mains en "gazouillant" ...


- Euh, fapouilla ... bafouilla un peu Charles, l'esprit un peu sans dessus dessous à cause du vin du pays qui semblait taper fort -bon, après 4 ou 5 bouteilles, tout vin tapait fort- , tu sors d'où toi ? -dit-il de façon fort peu protocolaire au gnome en question.