[ Chambre des souverains ]

Ce ne fut point Adèla qui pénétra dans les appartements de la reine, mais la vieille sorcière que celle-ci avait en guise de mère.
Ridée et vêtue de haillon, la réputée ensorcelleuse s'approcha de la chrétienne, en posant un doigt sur ses lèvres pour lui signifier de se taire. Une grande sagesse brillait dans ce regard d'un brun si foncé qu'on l'eut cru noir. Elle souriait, sans portant dévoiler ses dents avariées.
Une dizaine de colliers pendaient à son cou: pendantifs druidiques, protection, pierres précieuses ayant des vertues particulières, dents et griffes d'animaux sauvages, mais étrangement, ceux-ci ne produisaient aucun bruit, alors que l'antique priante évoluait en direction de la reine.
Aucune parole ne fut prononcé lorsqu'elle prit entre ses mains décharnées celle encore délicate et élégente d'Ophélia. Le contraste fut étonnant... une peau si blanche contre une bazanée. Un poignet nu et lisse en revanche d'un frippé et couvert de viellerie en métal.
L'ancêtre ferma son regard sur la réalité et le plongea dans un monde auquel peu de gens avaient accès... seuls ceux qui avaient eu l'éducation des druides y parvenaient... et encore! La religion se mourrait et il était de plus en plus difficile de pouvoir écarter les brumes des songes...
Elle grogna.

- Le renard est entré en territoire hostile... une vierge forêt que l'on déffriche... le loup traque... il a sentit l'odeur de la trahison... et le mensonge... une terre vierge mais stérile...

Ophélia frissona en voyant la servante agée pénétrer dans ses appartements. Elle ne s'attendait guère à la voir venir... n'avait-elle pas demandé Adèla? Elle vint pour prononcer une première parole, un ordre, un reproche, mais la vieille lui induisait de se taire. Et elle ne sut pourquoi, elle suivit ce conseil.
Elle remarqua à peine le contraste de leur apparence, préférant s'attarder à l'état semi en transe de son inférieur et de ses paroles pleine de sens... Mais ce qui l'interressait n'était pas l'état passé ou actuel. Il consistait à connaître le présent et les actions qu'elles devraient poser... ainsi que leur conséquence!

- Vieille femme... dite-moi, dite-moi que dois-je faire! Vous êtes mon seul espoir...

De sa main libre, elle essuya quelques larmes qui ne voulaient pas sécher.

La vielle grogna encore.

- Sous l'oeil attentif du Dieu Cornu et sous le regard de la mère de la terre... une union, comme feu et bois, devra être conssumé avec celui qui vaincra...

Elle ouvrit les yeux, observant la reine droit dans les yeux.

- Choissisez le plus fort d'entre les deux, ma Dame.... Il est votre seul espoir pour vous offrir une descendance...

Son visage enfantin traduisait parfaitement son incompréhension... Ses larmes revinrent et coulèrent paresseusement sur le duvet de ses joues.

- Mais que me racontez-vous là, vieille femme? Et que signifie ces paroles... impures! Ma descendance? La seule descendance que j'aurai sera celle de mon époux!

Elle se redressa dans son lit, sentant la colère monter à une vitesse dangeureuse en elle.

La vieille, sans sourire, la regarda droit dans les yeux, l'interrogant avec des mots silencieux.

- Pouvez-vous en être certaine, ma Dame?

- C-c-comment osez-vous!?! Je ne tolèrerai pas cela sous mon toit! Comment pouvez-vous insinuer de telle chose? J'aime Mordred plus que tout autre chose au monde... Je suis son épouse, j'ai juré devant Dieu!
Je ne puis admettre l'idée de le trahir... d'aller à l'encontre de mes valeurs! Non, je ne le puis!
Sortez! Je ne veux plus de vous en ces lieux!

- Je sortirai..., dit-elle, en se levant puis en reculant lentement. Après vous avoir annoncé, oh, très chère reine, que peux importe vos actions votre vie est déjà prédestinée... Ainsi, les Dieux ont choisient de vous faire suivre un parcourt...
La mort de la belette, votre douloureuse folie... S'en suivit pour vous donner le caractère d'être reine... Mais apparement, certains prétextent que vous ne le possédez pas... Et c'est vrai... Le roi aurait du choisir une celte plutôt qu'une faible chrétienne qui ne pourra assurément pas offrir une lignée au roi d'Orcanie... Mais cela vous donnera la force de prendre une bonne décision, ou de mourir à petit feu... La décision vous reviens... Les cartes se joueront sous peu... Soyez vigilente, petite Émeraude!

Et elle quitta la place.

Ophélia regarda la servante partir, tentant de calmer la colère qui montait en elle. Elle ne savait que penser de tout cela... La mère d'Adèla mentait-elle pour la faire tomber dans un quelconque piège que lui avait tendu un petit nobliau ou une jalouse soupirante? Ou existait-il vraiment des gens, possédant d'étranges pouvoirs? La vieille lui avait-elle révélé son destin? Il était bien facile de savoir qu'une onde peu naturelle et d'une puissance incroyable circulait entre Vohan et la souverraine... C'était à divulguer ces racontars que les nobles d'Orcanie s'amusaient depuis quelques semaines déjà.
Et si elle n'avait pas mentit... cela aurait impliqué que Dieu n'était pas unique, car il ne pouvait ici s'agir d'une coïncidence... Les évènements à venir étaient trop vastes pour qu'ils soient découverts...
Ainsi Ophélia réfléchit-elle, une bonne partie de la nuit... Ses yeux pesaient, son corps devenait peu à peu lourd, mais elle s'empêchait de dormir, tentant de découvrir la vérité... Elle y parviendrait bien...
Elle plongea dans un semi état de veille empreint d'un sommeil léger a la fois profond et léger...

Elle fut réveillée, sentant son corps basculer dans un vide. Prise d'effroi, elle se réveilla, en nage, dans ses draps. Elle était seule... encore. Mordred n'était pas encore revenu de la soirée.
Elle observa un long moment les draps défaits à ses côtés... tentant de réfléchir à se rêve qu'elle venait de faire. Qu'il était affreux! Il lui inspirait tant de terreur... et il lui avait semblé si réel... Cette potence... Cette corde autour de son cou... Ce sentiment de trahison, de honte... Le regard qu'elle avait vu posé sur elle, froid et sans sentiment. Le regard de la mort... le regard du jugement dernier... le regard de Dieu...
L'ambiance apocalyptique de ce dernier instant de vie, alors que la peur lui rongeait les entrailles... Cet enfant qui logeait en son ventre... Elle était beaucoup plus vieille et avait déjà donné maints enfants au roi... Mais celui-ci les avaient tous assassinés... devant ses yeux. Le plus âgé avait perdu lors d'un duel d'honneur contre son père biologique. Le deuxième avait chuté à cheval, lors d'une chasse. Le cadet s'était noyé dans un étang, ne sachant pas nagé... Et leur unique fille s'était pendue. Prétextait-on qu'elle ne pouvait épousé l'homme qu'elle aimait. Et que celle-ci était enceinte de ce dernier.
Et elle était là, désormais. Elle observait Vohan, à ses côtés... Affrontant la mort, sans même lui jeter un dernier regard. Et cet enfant, dernier fruit de leur amour, allait périr avec eux. Ils allaient être transportés dans un autre monde, qu'elle osait affronter, non sans peur, mais aussi avec un certain soulagement... Et ce dernier sentiment l'effrayait. être soulagé devant la mort...

Ophélia se leva de son lit, précipitement, ayant finalement pris la décision que son coeur lui dictait. Son coeur... et sa tête... et son honneur.
C'est au bureau installé près de la fenêtre qu'elle débuta une lettre, qu'elle devait faire parvenir à celui qu'elle aimait... À la lueur d'une bougie, elle griffona quelques mots, les yeux débordant de son chagrin.
Elle ne voulait pas mourir...

Mon bel ami,
Il y eut un temps où j'ai cru que notre amour pourrait échappé à la honte... Mais j'ai désormais la certitude que cela ne se pourrait pas. Je vous aimes, de tout mon coeur et mon être ne demande qu'à vous appartenir. Cependant, j'ai choisi de suivre la voie de la raison et d'agir en tant que reine, et non qu'en tant qu'individu. Sachez que j'en suis grandement chagriné et que je sens peser la douleur en moi. Il me faut un effort surhumain pour écrire ses quelques lignes, qui vous supplie de suivre vous aussi votre raison.
Je comprendrai les motifs de votre départ, si vous choisissez de fuir plutôt que de souffrir. Et je vous envierai... Je vivrai dans l'attente de vous revoir, un jour. Peut-être serai-je vieille et désormais sans charme... et peut-être serez-vous mort. Au moins, nous rejoindrons-nous en enfer...
J'ai péché, en vous accordant mon coeur. Je l'offre. Mais ne pourrai jamais vous offrir d'avantages...
Souffrez avec moi, mais loin de moi, je vous en conjure. J'appartiens à un royaume et à un roi. Je ne suis plus un individu. Je suis la réincarnation du pouvoir. Puissiez-vous comprendre cela.
Je ne partirai donc pas cet été, en votre compagnie. Je demeure auprès de notre roi et refuse de le trahir. Je l'aime bien moins que vous, mais l'admire et le respecte. Je lui appartient de droit et d'or devant Dieu.
Que Dieu vous protèges, mon ami. Le souvenir de nos quelques trop rares rencontres perdureront dans mon esprit, jusqu'à ce que mort et oubli me prennent.
Je ne finirai pas cette lettre en vous écrivant ces quelques mots que l'on s'envoi entre amants. Je vous les envoi en pensée, secrètement, dans mon coin obscur. Je les souffles, doucement, en votre direction. Et je pleure notre séparation. Et je souffre de cet avenir que nous n'aurons pas.
Votre souverraine.

Et relisant cette lettre, la pauvre enfant se mit à sangloter. Une main devant la bouche, elle neput contrôler sa peine. Elle était blessée... Et elle souffrait. Entre deux souffles, elle hoquetait le nom de som bien-aimé:

- Oh! Vohan, Vohan!

Mais celui-ci était presque inaudible, tant il était dit avec souffrance et par conséquent, difficulté. Elle pleura ainsi, un long moment, sans parvenir à cesser. Et cette peine la conduit doucement à sommeiller, sur la table... La cire de la chandelle s'étala sur la table, sans cependant se consummer en entier.
La reine fut réveillée par des bruits de pas, qui venaient dans sa direction. Et lorsqu'elle ouvrit les yeux, s'étaient pour constater la présence de quelqu'un dans sa propre chambre. Était-ce Mordred? Elle ne le savait guère, mais crut bon de dissimuler la lettre. Elle le savait se doutant de quelque chose... mais s'il eut fallut avoir une preuve de ceci! Ah! Quelle galère! Quelle galère aurai-ce été!
Elle la dissimula donc entre deux feuilles de parchemins et se donna un air innocent, malgré ses yeux rougient par les pleures et son regard vide et dénué d'intêret.

Une grande silhouette sortit de l'ombre près de la fenêtre et vint rejoindre les faibles éclérages des chandelles. Vohan McKeith était aller encore plus loin, il avait trouver façon de se rendre, à l'aide d'un passage dissimuler qu'il avait découvert il y avait très peu de temps. C'est donc le coeur lourd d'avoir entendut les pleurs de la reine, que l'écossai s'avança, la tête bien basse refoulant au plus profond de son être ses sentiments apparent

- Je...Pardonnez cette grossière intrusion ma dame...Je ne devrai pas être ici et je mériterai surement de me faire trancher la gorge pour vous avoir vu dans de tel habits mais...Je..Je suis venu vous faire mes adieux...Ma famille a plus que jamais besoin de moi...Pour combattre contre...Votre époux...

En effet, Vohan avait reçu la missive le matin même et il savait qu'il n'avait en aucun cas le droit de tuer son propre sang...Cela le déchirait mais il devait s'en retourner pour l'Écosse et laisser derrière, celle qu'il aimait...

- Je...Mon âme se déchire ma dame et vous ne pouvez imaginer à quel point mon coeur souffre en cet heure...Je...Je suis simplement venu pour vous dire adieux et pour réclamer votre pardon...Je sais...Je sais que cet instant est le dernier que nous passerons enssembles, j'en ai emplement conscience car...dans vos yeux ma dame, le désir de fuir avec moi ne brille plus...C'est plutôt les larmes de votre déscision qui fait reluire votre regard...

Puis Vohan trésaillit avant de détourner brusquement la tête...Une larme s'était écouler de ses yeux et avait lentement, tristement et mélancoliquement glisser tout le long de sa pâle joue...

Caché derrière les rideaux, Gauthier avait vu entrer le seigneur McKeith. Il les voyait entrelacer et il se rappela des instructions de Mordred : discrètion. Le jeuen page, maintenant au service de la reine s'empara d'une bonne bouteille de vin et se dirigea vers la reine et son invité. Il s'inclina devant les deux amants. Il les avait vu et n'oublierait pas d'en passer le mot au seigneur Mordred à qui il était fidèle et loyal.

Puis-je vous servir une coupe de vin, Madame, Monseigneur ?


Il attendit de voir la réponse de la reine qui avait les larmes aux yeux , et du seigneur McKeith.

Gauthier fit son apparition et seule sa voix rappela à l'ordre la jeune reine. Elle repoussa brusquement Vohan en sentant son coeur se resserer. Le repousser ainsi l'affligeait. Mais elle ne craignait plus les conséquences désormais.
Bien que surprise, elle ne perdit pas entièrement ses capacités, comme lorsque Vohan avait fait son irruption dans ses appartements,au comble de sa joie.
Elle dévisagea le page de Mordred, tenté entre la colère et la peur.
Ce fut finalement son ressentiment qui l'emporta. Et elle ne put retenir la main, qui alla se plaquer durement sur la joue de Gauthier.

- Impudent! Comment osez-vous? Apparaître ainsi dans mes appartements, voyant bien que je suis à demi-nue! Quelle audace! Quelle effronterie? N'êtes-vous point bon chrétien, jeune homme? Je devrai en faire part à son Éminence, l'évêque Nicolas Florin! Je suis certaine qu'il lui sera aise de vous inculper de quelques péchers!

La dite diabolique souverraine d'Orcanie planta son regard de la même couleur qu'une pierre d'émeraude. Le reflet étrange de ce dernier, disait-on, était la marque de son pouvoir. Il était si intense qu'on eut cru la reine capable de lire dans les pensées des gens.

- Rejoignez le salon, aux côtés. N'adressez la parole à personne et encore moins au roi! Vous nous y attendrai, moi et Sire Mckeith et je vous sommes de ne point y bouger. Il vous est formellement interdit d'entrer en communication avec quiconque et d'aucune manière possible et inimaginable! Un regard pourrait nous trahir... et en ce cas, je jure sur la justesse et de la droitesse de Sire Mordred, mon époux, que vous regretterez amèrement votre trahison! J'inventerai pour vous punir mille et une souffrance, plus digne encore des pires douleurs que vous avez pu subir jusqu'à maintenant!

Dès que Gauthier eut quitté la pièce, Ophélia, livide et tremblante, se précipita vers le bureau. Elle se saisit d'une feuille vierge, qu'elle plaqua sur le bois de la table. Puis, prenant une plume qu'elle enduit d'entre, la souveraine d'Orcanie griffona quelques mots [ que Mordred pourra lire lorsqu'il trouvera la lettre... ]. Elle ramassa ensuite quelques effectifs à la volés et les fourra dans un sac. Elle chercha dans ses vêtements pour trouver quelque chose de convenable pour se changer...
À quatre pattes devant un coffre, la reine stoppa son mouvement et se retourna vers Vohan qui, lui semblait-il n'avait pas bouger. Elle avait fait son choix... elle le suivrait, au bout du monde. Elle aurait de lui les fils hérétiers que Mordred convoitait. Elle porterait en son ventre le fruit de leur amour...
Ses lèvres désirables s'étirèrent en un séduisant sourire, presque enfantin.

- Allons, messire... Qu'attendez-vous? Il vous faut retrouver le page du roi et lui faire si peur qu'il lui sera impossible de révéler quoi que ce soit! Partez, je vous rejoidrai!
Assomez le, au passage... ou saoulait-le... Ainsi aurons-nous le temps de prendre un peu d'avance. Je vous accompagne en Écosse...

Vohan fronça les sourcil. C'était beaucoup trop facile et Mordred...Mordred s'en doutait depuis déjà bien longtemps...Quel imbécile avait-il fait de venir ici sans même se douter que le roi le faisait suivre! L'écossai prit la reine par la main et jeta un regard par la fenêtre.

- C'est possible... murmura-t-il pour lui même

En effet, le haut mur menant droit au sol non fouler par les gardes était bien évident sous la fenêtre...Vohan avait déjà fait sa au paravant, traînant sur ses épaules un Bartel apeuré lorsque les deux garnements avaient tenter de fouiller dans le bureau haut percher de Conan McKeith

- Me faites-vous confiance ma dame?

Puis sans même attendre la frêle réponse de la reine, Vohan la saisit brutalement par la bras, la mit sur ses épaules et se lança en bas de la fenêtre pour ensuite se raccrocher à une bordure de fenêtre sortant aisément du mur. Vohan relança un regard à la reine et l'embrassa doucement avant de se lançer pour une chute plus rude. Il retomba a nouveau sur ses pieds, le poid de la reine sur son dos et longea pendant de long moment le mur du château en évitant les fenêtres.

- Si vous m'aimez toujours après cela ma bien aimée, c'est que votre amour est plus franc que n'importe quel autre amour dans ce monde!

L'écossai s'arrêta enfin lorsqu'il arriva près de l'oré des bois. La nuit était avançer et les deux amants pourraient facilement se dissimuler dans la forêt déjà feuillue. l'héritier des McKeith échangea un regard complice avec la reine et...Il se lança en bas, tombant dans les méandres opaques de la nuit...

Ophélia stoppa sa folle course lorsqu'elle vit se détacher de l'ombre la silhouette d'un homme armé, au service de sa majesté.
Elle l'observa, comme un animal apeuré, guettant la moindre de ses réactions. Mais celui-ci semblait frappé d'étonnement... autant qu'elle!
Ne prononçant pas la moindre parole, elle fit demi tour et revient en direction de Sire Vohan, tenant entre ses mains le tissus de sa robe, afin de ne pas trébucher dans celle-ci et de s'étaler de tout son long sur la terre. Arrivé à la hauteur de son amant, elle prit dans sa petite et frêle main dénuée d'ornement celle masculine et puissante de l'écossais et la serra avec force, comme si elle le suppliciait de la protéger, comme pour se rassurer de sa présence.

- Et maintenant, mon bel ami, par où devons-nous fuir?, dit-elle à bout de souffle.

Vohan leva les yeux vers l'ombre grandissante qui s'approchait d'eux et recula d'avantage dans la nuit, se perdant dans l'ombre accompagner de sa belle. Puis, il accelera son recul et bientôt tout deux s'en furent assez loin du garde, caché dans un fossé humide logeant encore en son sein, un faible ruisseau

- Ne dites plus rien...attendons qu'il ai chercher du seccour puis nous prendrons fuite vers le nord...Mais ne rajoutez point mot...

Puis l'écossai se saisi sans bruit d'une épaisse branche tomber et couvrit son corps et celui d'Ophélia...Ils étaient maintenant invisibles dans la nuit...

Roach regarda effarré Ophélia faire volte face, puis rejoindre l'ombre de l'individu mystérieux ...
Au moment ou le sergent allait ordonner à ses hommes de suivre la Reine pour éclaircir la situation, des cavaliers, porteurs de torches, et ... des soldats avec des chiens de chasse apparurent soudainement ...

Le chef des nouveaux arrivants s'adressa aussitôt à Pat Roach :

- Olah vous autre ! ...

Le capitaine vient de nous avertir que sa majesté la Reine avait disparut, enlevé par le seigneur McKeith ! ...

Suivez nous, nous traquons l'écossais ! ...

Roach, au comble de la confusion montra la direction emprunté par les fuyards ...

- Par là ! Ils sont partis par là !! ...

L'officier à cheval esquissa un rictus et ordonna :

- Soldats ! ...

Faites avancer les chiens en avant dans cette direction ! ...

Les cavaliers, encadrez les ...

Les autres avec nous ! ...

Et tous s'ébranlèrent sans tarder ...

Vohan entendit les abboyement des chiens et panica, la ruisseau n'était pas assez dense pour couvrir leur odeur...Il allait devoir trouver une autre solution...

- Tout ça est de ma faute....murmura-t-il en prenant la main d'Ophélia.

Il ne lui restait que deux options, la mort ou une fuite sans fin poursuivit par une dizaine de soldats et des chiens...Vohan ferma la yeux pendant que ses songes se bousculaient dans son esprit...Puis il se redressa entraînant Ophélia avec lui et il dévala la forêt dans une course folle ou la souveraine avait de la difficulter à le suivre. Puis il arrivèrent à la frontière parrée de soldat endormie. Vohan entendait encore les chiens aboyé derrière eux et les soldats qui avançait à leur poursuite...C'est alors qu'il apperçu un cheval seller, prêt à être monter et loin du rond de soldat autour du feu.

- Préparez-vous à être rapide...

L'écossai s'élança alors sans subtilité, lança la reine sur la selle et embarca derrière elle avant d'ordonner le grand galop au cheval qu'il venait de voler. Il prit un certain temps au soldats avant de remarquer les deux amants en fuite pour ensuite allerter tout les autres.

- J'ignore si nous réussiron ma belle...mais qu'importe...je vous aime...

alors je dois aller ailleur? dans la foret?