* Dîner aux chandelles ... avec un bébé *

Blanche s'amusait avec son bébé énergique, lorsque le roi commença à marmonner. À entendre les mots, elle ne s'inquiéta pas. Cela ressemblait plus à un rêve qu'un cauchemar !

Lorsque le roi s'écria, Blanche soupira. Étant quant même à proximité, le sourire de l'enfant s'estompa. Oh non, elle n'allait pas s'y mettre elle aussi. La jeune mère prit sa fille dans ses bras et tenta de la calmer, avant qu'une autre tempête éclate... Et donne de plus gros maux de tête, au roi.

Puis elle laissa le roi s'enfoncer comme un gamin, dans les couvertures, avant d'aller s'asseoir près de lui.

Mordred ?, appela-t-elle doucement.

"Mordred ?"

hu ? ...

Qui le dérangeait encore ? !

Ne pouvait on pas lui fiche une bonne fois la paix !!

Et si seulement il parvenait a faire cesser ce damné mal de crâne !!

Ah oui ... La duchesse . Qui l'invitait, à sa manière, a redevenir raisonnable ...

Mais les réveils du tyran étaient toujours compliqués ...

Mordred ouvrit les yeux et se tourna, paréseusement, vers son amie :

Très bien ...

Veuillez ouvrir à mes gens ...

Je vais à côté !

C'est à dire dans la salle d'eau ou trônait la royale baignoire en style romain de l'orcanien ... Ses serviteurs lui amèneraient alors l'eau chaude du jour . Aussi, le Roy embrassa Blanche, puis s'eclipsa, momentanément ...

C'est le lever du tyran !^^

Veuillez ouvrir à mes gens ...

Lorsque Mordred se réveilla, Blanche l'embrassa après son baiser Aussitôt dit, assitôt fait. Après avoir ouvers aux servants, Mélissandre réclama sa mère, haut et fort. La petite avait faim ! Avant que le souverain ne l'entende et grogne, Blanche s'éclipsa dans une petite pièce adjacente. Mélissandre cessa de pleurnicher et téta gentiment.

Lorsqu'elles revinrent, Blanche ne fut pas surprise de l'absence de son amant.. Elle déposa la petite sur le grand lit et attendit.

Pendant ce temps, les servants s,étaient presque tous retirés.

Les serviteurs apportèrent la précieuse eau chaude à leur roy et celui ci pu s'immerger avec délice dans sa si confortable baignoire ... Les ablutions du tyran pouvaient commencer, et comme chaque matin, celui ci osa pousser la chansonnette :

Cheuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Chevaliers de la Table ronde goûtons voir si le vin est bon !

Chevalieeerrrrs, de laaa Taaâââaâbleuu rondeuuuu ...

Goûûtoons voir sii le vin est boon !

Mordred, s'interrompit soudainement et des bruits répétés de clapotis succèdèrent aux envolées musicales du fantasque souverain ...

Puis il apparut, frais comme un gardon, dans une sorte de toge antique, les cheveux mouillés et la mine ravie ... Il remarqua la présence de Méli sur le grand lit et la prit aussitôt dans ses bras ... L'orcanien chanta pour elle :

Cheuuuuuu

valieeeers deuuu laaa taaaableuuu roondeuuuu !

goûûûtooons voiiiiir siiii leuuu viiiin est boooon !!

Tout en se rapprochant de Blanche, bébé dans les bras, le tyran ( fou ) chantant ^^ encouragea sa douce amie à le suivre ( sur ce terrain ) :

Goûûûûtoons voiiiir !

oui ! oui !! oui!!!

goûûûtooons voiiiir !!!

non ! non !! non !!!

goûûûtoons voiir siiii le viiin est boooon !!!

Mordred, sous les regards médusés des quelques servantes encore dans la pièce, s'installa, et invita la duchesse à venir sur ses genoux ... Celle ci n'aura plus qu'à prendre Méli sur les siens et c'est parti !

J'ennnnnnn
prendrai 5 à 6 bouteiiiiilleuuuu ...

*regard complice et coquin à Blanchette*

uneeuuu femmeuuu sur les gennouuuux !

*bise pour Blanche*

J'eeeen prendrai 5 à 6 bouteiiilleuuuu ...

une femmeuuuu suur lees geenouuuuux !!

*bise à Méli*

Tout sourire, le roy se mit a battre des mains en rythme, puis poursuivit :

Uuuuuuuuuuuuuneuuu

femmeuuuu !

oui oui oui !!!

unneeeeeeuuuu

femmeuuuu !!

non non non !!!

uneuu femmeuuu suuur leesss genooouuuux ! ...

Mordred embrassa ensuite la duchesse, puis s'empara d'une pomme : il croqua dedans plusieurs fois, et ... prit d'une inspiration subite, commença une nouvelle chanson ... Cette fois ci plus spécialement pour Mélissandre :

ENnnNnNnnNnNnnN ....

Passant par Warminsteeeer !

avec mes sabooots

en passant par Warminsteeer

avec mes saaboots !

*tape des mains en faisant des sourires à Méli*

rencontraiiiis ....

trois capitaineuu

avec mes sabots dondaines

ho ho ho !!!

aaaaavec mes sabots !

Le tyran prit ensuite le temps de finir sa pomme, puis surenchérit, plus remonté que jamais :

Ils m'ont appelée "Vilaine", avec mes sabots
Ils m'ont appelée "Vilaine", avec mes sabots
Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots dondaines
Oh, oh, oh ! avec mes sabots ( ouè, copier coller ^^ )

Cette fois ci Mordred voulut reprendre son souffle et avaler un peu de lait frais ... Pour ensuite bisouiller son adorable Méli d'amour ( gâtise ^^ ) Puis se tourna, tout sourire vers Blanche :

En tout cas notre Méli est bien mignonne elle !

Même avec des sabots !

Et le souverain mégalo et ... mélo ... mane ( ho ho ), d'éclater d'un rire sonore et bon enfant ...

Mordred, le roy le plus immature de Bretagne ? ...

Blanche éclata de rire en entendant le roi chanter ainsi.Lorsque celui-ci sortit et prit sa fille, la jeune enfant, habituée aux fantaisies que pouvait faire la mère s'agita dans les bras de son père, un beau sourire aux lèvres.

Quand le roi entonna le couplet des bouteilles, la jeune duchesse vint s'asseoir sur ses genoux, et assis sa fille sur les siens. Elle offrit une bise sur la tête de l'enfant et sourit. Elle prit les deux mains de l'enfant, pour les taper ensemble. Mélissandre souriait , et Blanche était heureuse. Puis elle reprit avec son amant , les oui et les non, en chatouillant le ventre de la petite fille.

Certes qu'elle est mignonne c''est votre fille

Puis Blanche poursuivit, mais en changeant un peu les prochaine paroles

Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots
Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots
Puisque le ...*** hésitation*** .
Roi m'aime, avec mes sabots dondaine
Oh, oh, oh, avec mes sabots

Mélissandre s'agitait et fallait un effort de plus pour la tenir assise. Un peu plus et elle crierait "encore.

Puisque le roi m'aime avec mes sabots
Puisque le roi m'aime avec mes sabots
Il m'a donné pour étrenne avec mes sabots dondaine
Oh, oh, oh, avec mes sabots

Blanche sourit et embrassa la petite tête de sa fille.

Quel charmant tableau ! Mais la fête familiale n'était point finit : Mordred se leva et prit Mélissandre dans ses bras pour ensuite la déposer sur la table, sur ses petits petons ... Le roy son père lui prit alors les deux menottes pour la maintenir debout, et lâcha une main pour que sa maman s'en saisisse à son tour ... Ainsi, tout en poursuivant la chanson enfantine, les parents s'amusaient a faire danser leur petite fille ^^

"Il m'a donné pour étrenne avec mes sabots
Il m'a donné pour étrenne avec mes sabots
Un bouquet de marjolaine avec mes sabots dondaine
Oh, oh, oh, avec mes sabots !"

Pour faire bonne mesure, le tyran ( allumé ? ^^), se mit a taper du pied en rythme, tout en se dandinant à hue et à dia ! A croire que le démon était possédé par l'esprit de saint Guy ( bien connu grâce à la danse du même nom lol ), pour avoir autant le diable au corps !

"Un bouquet de marjolaine avec mes sabots
Un bouquet de marjolaine avec mes sabots
Je l'ai planté dans la plaine avec mes sabots dondaine
Oh, oh, oh, avec mes sabots"

Et hop, Mordred prit ensuite Méli dans les bras, fit un tour sur lui même, avant de la reposer sur la table, pour enfin lui faire une bise sur le nez ...
Il adressa un sourire complice à Blanche : à son tour de continuer et d'achever la comptine si plaisante !

( hj : http://www.momes.net/comptines/personnages/en-passant-par-la-lorraine.html ) albino

mélissandre tentait de son mieux de rester debout,. Elle était amusée , par cette comptine et aussi par cet homme, qu'elle ne connaissait pas sous l'identité de son père.. Blanche entama l'avant dernier couplet de la comptine, un sourire aux lèvres, pour Mordred.

"Il m'a donné pour étrenne avec mes sabots
Il m'a donné pour étrenne avec mes sabots
Un bouquet de marjolaine avec mes sabots dondaine
Oh, oh, oh, avec mes sabots !"

Elle laissa l'autre couplets , pour Mordred.. Elle n'avait jamais tant sourit et rit, depuis son départ de Warminster. Ele voyait le seul regret qu'il soit roi.

Mélissandre battit des pieds, lorsque le roi la fit tourner. Ses seules paroles se résumaient à des petits cris de joie lancé, de temps en temps.

S'il fleurit je serai princesse avec mes sabots
S'il fleurit je serai princesse avec mes sabots
S'il y meurt, je perds ma peine avec mes sabots dondaine
Oh, oh, oh avec mes sabots.

Riant et applaudissant, Méli sortit sa petite langue rose, que Blanche ne put s'emp^cher de tirer doucement. Elle savait qu'elle détestait `ca.

Je crois qu'elle a aimé ça !

lança Blanche en volant un baiser à son tendre tyran.

Mélissandre agita les bras et la duchesse lla prit dans ses bras.Elle l'embrassa sur son petit nez, et l'enfant se colla sur sa mère en regardant son père.

Mordred regardait sa douce amie câliner leur fille tout en entamant une seconde pomme ... Celle ci avalée, le tyran ( réellement déchaîné ) eut l'idée d'une dernière comptine ... Il se leva et récupéra Mélissandre ... Le roy installa confortablement l'enfant dessus ses genoux et ... se mit a tressauter sur place, tout en tenant Méli par les bras ... La "chevauchée" pouvait commencer, et Mordred encouragea la duchesse a reprendre la prochaine chanson avec lui :

Uther s'en va-t-en guerre
Mironton, mironton, mirontaine,
Uther s'en va-t-en guerre
Ne sait quand reviendra (bis)
Il reviendra-z-à Pâques
Mironton, mironton, mirontaine
Il reviendra-z-à Pâques
Ou à la Trinité (bis)

Tout en continuant a faire sauter Méli sur ses genoux, Mordred lui levait ses petits bras de droite, puis de gauche et ainsi de suite, pour le plus grand plaisir de la fière cavalière ^^ Puis il simula une cavalcade endiablée : fou rire garantie ! Avant de poursuivre :

La Trinité se passe,
Mironton, mironton, mirontaine,
La Trinité se passe
Uther ne revient pas (bis)
Ygraine à sa tour monte
Mironton, mironton, mirontaine,
Ygraine à sa tour monte
Si haut qu'elle peut monter (bis)

Ceci dit le tyran ( amusant ? ), désigna un siège du doigt à Blanche, lui faisant comprendre qu'elle devait non seulement grimper dessus, mais ensuite ... prendre le relais :

Aller y "Ygraine" ...

Chantez donc ma chère !

Le roy cessa de faire tressauter la petite Méli mais lui fit bouger les bras, de plus belle, comme pour l'inciter a encourager sa maman ...

Blanche ne fut pas mécontente que Mordred prenne Mélissandre.. L"apprentie cavalière" s'amusait bien avec son père. Et Blanche en oubliait les lignes et admirait le tableau.

Blanche élcata de rire. Mordred avait la situation en main, mais la petite en était folle. Ses éclats de rire faisant frissoner la duchesse.. La jeune mère vint s'assoeir près de son roi , embrassant au passage sa belle enfant.

Lorsque son père arrêta de chanter, elle sortit un cris plaintif.Continuez ! La Bretonne savait ce que sa fille chantait en ce moment.

D'accord, je continue, lança Blanche amusé..

Elle voit venir son page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Elle voit venir son page
Tout de noir habillé (bis)

La jeun e femme guettait à la fois, son amant et en mère surprotectrice, sa fille.

Beau page, mon beau page
Mironton, mironton, mirontaine,
Beau page, mon beau page
Quelles nouvelles apportez ? (bis)

à Mordrd de reprendre le rôle du bon page !

Mordred mit sa fille face à lui, toujours sur ses genoux, mais debout et continua a tressauter sur place, tout en chantonnant :

"Aux nouvelles que j'apporte
Mironton, mironton, mirontaine,
Aux nouvelles que j'apporte
Vos beaux yeux vont pleurer (bis)"

Le tyran embrassa Mélissandre et poursuivit, avec peut être un peu moins d'énergie qu'au début de la chanson :

Quittez vos habits roses
Mironton, mironton, mirontaine,
Quittez vos habits roses
Et vos satins brochés (bis)

A Blanche désormais, de prendre le relais ...

Blanche partit dans ses rêveries quelques minutes et reprit juste à l'instant où Mordred s'arr^etait.

Messire Uther est mort
Mironton, mironton, mirontaine,
Messire uther est mort
Est mort et enterré (bis)
J'l'ai vu porter en terre,
Mironton, mironton, mirontaine,

Puis, Mélissandre se tourna vers sa mère. qui continuait toujours la chanson.

J'l'ai vu porter en terre
Par quatre-z-officiers (bis)
L'un portait sa cuirasse
Mironton, mironton, mirontaine,
L'un portait sa cuirasse
L'autre son bouclier (bis)
L'un portait son grand sabre,
Mironton, mironton, mirontaine

L'enfant, hypnotiser par la voix de ses deux parents se mit à faire des sienne. Tout en continuant, elle chercha le meilleur ami de Méli. Pendant que la duchesse chantait, Mélissandre s'agita. Elle leva les bras et attendit que son père la comprenne. La maitresse du roi lui fit signe de prendre sa fille dans ses bras et de l'appuyer contre lui, comme s'il voulait la bercer.

L'un portait son grand sabre
L'autre ne portait rien (bis)
A l'entour de sa tombe
Mironton, mironton, mirontaine,
A l'entour de sa tombe
Romarin fut planté (bis)
Sur la plus haute branche
Mironton, mironton, mirontaine,

Tout en écoutant la duchesse achever la ritournelle guerrière, et ô combien tragique ... Mordred prit sa fille dans ses bras et la serra contre lui ... Il déposa sa petite tête dans le creux de son épaule, la berça quelque peu, et lui offrit enfin plusieurs bises ... Quelle charmante enfant ... Soudain, des coups retentirent : quelqu'un frappait vivement à la porte, puis la voix d'un soldat se fit entendre :

- Majesté !!

Un pli important vient de nous parvenir !

Le tyran sursauta, puis se leva brusquement ... Il confia Mélissandre à sa mère, et s'empressa d'aller voir de quoi il s'agissait ... Le garde en question, hors d'haleine, s'inclina et remit une missive à son roy :

- Cela provient du corps de garde, majesté ...

*Nous venons de capturer le criminel recherché Thomas de Gaurres . L'avons transférés au donjon . Attendons instructions .*

Le Roy esquissa un mince rictus, puis donna ses ordres :

Que l'on annonce mon arrivée au donjon : je compte interroger ce ruffian moi même !

- A vos ordres, majesté !

Le messager s'éclipsa ventre à terre, tandis que l'orcanien refaisait son apparition dans la pièce ... Il adressa un sourire forcé à Blanche ...

Le devoir m'appelle ma chère ...

Regagnez vos appartements, nous nous verrons ce soir .

Ceci dit, Mordred alla s'apprêter, puis revint se planter devant la duchesse, il tendit ses grands bras vers elle :

Un baiser, de toutes deux ...

Et je disparais .

Le Roy n'appartenait à quiconque et ... lui même n'appartenait qu'à son royaume et à ses loyaux sujets .Grandeurs et servitudes du "métier" de monarque !

Blanche eut un pince cœur, en voyant Mordred bercer sa fille. Le charmant tableau lui prouvait à quel point elle était cruelle. Tout ce qu'elle avait pu dire sur Mordred et son état de "père. Car sans lui, elle ne serait pas encore en vie.

Lorsque le soldat frappa à la porte, Mélissandre sursauta et se mit à pleurer. Une fois confiée à sa mère, celle-ci tenta de calmer l'enfant.

Dois-je revenir en vos appartements, ou viendrez-vous aux miens ?

Lorsque Mordred tendit ses bras, Blanche alla l'étreindre et déposa un baiser sur sa joue.

La jeune duchesse ne comprenait pas les pleurs soudains de s fille, qui riait, quelques minutes plutôt.

Filez ! Je vais aller promener ce petit ange, pour la réconforter.

Je viendrai vous rejoindre, ce soir ...

Fut la réponse de Mordred ...

Avant d'embrasser la duchesse puis leur fille ...

Il essuya les larmes de Méli et ... s'éclipsa : le devoir l'appelait !

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