Frustration d'une Petite Princesse [Libre à qui veut]

Ce matin là, tandis que Mordred n,était plus là, au château, la petite peste, bien seule évidemment, puisque sa grand-mère et Agravain étaient occupés à mieux faire que d'être avec elle, la petite peste d'orcanie se rendit dans les jardins du château.

Un hiver bien lugubre, selon elle. La petite n'avait l'humeur à jouer et encore moins à discuter avec sa gouvernante ou encore être une parfaite princesse. Pour une fois, il le fallait bien le spécifier, elle se sentait seule.

Elle avait nouée des liens avec son oncle Mordred, mais le lendemain , dès qu'il eut quitté, il ne s'était jamais rendu compte qu'il avait failli à sa promesse

Il lui avait promis. Et le mot promettre était une chose que Gwen ne pardonnait pas lorsque les promesses n'étaient pas remplises. Il lui avait promis de l'amener à Camelot. Avec LUI. Avec son ONCLE.

Voila une semaine qu'il avait failli à sa promesse. Et Gwen lui en voulait amèrement

La petite asiatique s'était réfugiée dans un coin du jardin.

Malgré ses vives protestations, on lui avait enlevé son kimono par une robe à l'européenne, après sa longue maladie ; mais elle n'avait jamais voulu s'en séparer, s'en servant comme d'une espèce de peluche, pour soulager ses peines.
Heureusement, le Grand Dragon Céleste était là, pas loin. Elle le savait !

Et sa présence l'apaisait.
En plus, aujourd'hui était le jour où l'enfant faisait des offrandes, sur l'autel portatif qui contenait les restes de sa mère.

Elle posait donc avec attention de la nourriture que lui avait donné la cuisine, lorsqu'elle entendit les pas d'une autre petite fille...

La jeune enfant était traversée par un immense chagrin qui ne voulait pas la quitter.

La jeune fillette prit place dans les escaliers qui menaient au jardin . Elle avait remarqué la petite asiatique. Malgré son âge, et son origine, la petite peste orcanienne trouvait bien Tsi-Lei affectueuse et se rappelait l'après-midi avec elle, son ... d'oncle, Damien, Anna, Arthur et la princesse Iseult.

La jeune fillette sourit à la petite Tsi-Lei. Celle-ci semblait occupé, par quelques choses.

N'étant plus du genre "je dérange tous ce qui bouge ", Gwen attendrait que la petite Tsi-Lei , lui parle.

Tsi-Lei se retourna et fit signe à Gwenaelle de s'approcher.

Puis, de sa voix enfantine, et hésitante, elle parla dans la langue de cette dernière.

-"Princesse Gwenaelle veut donner à manger à maman avec moa ? Toââ, avoir des soucis ?"

L'enfant tapa le sol de ses petites bottines fourrées, avec joie, puis perdit son sourire.

Elle non plus n'avait pas trop le moral. Elle voulait sa maman, et puis continuer à voyager. Les tentes, la bonne odeur des boulettes de riz, la chasse, les légendes... lui manquaient beaucoup.

Gwen regarda Tsi-Lei et approcha d'elle. Certes elle était plus grande, mais maintenant, en cette journée d'hiver, la jeune enfant aimait bien cette compagnie.

Plutot des regrets.

Pourquoi, peut-être que l'enfant lui apprendrait elle aussi une drôle d'histoire.

La petite héritière de Gauvain suivit la petite asiatique. Car dans le fond, elles n'étaient pas très différentes, si on ne confondait pas leur origine. Elles n'avaient plus de mère, leur père était presque disparu de la circulation. Et elle recherchait toute les deux quelques choses, pour comprendre ce monde bizarre qu'on leur offrait.

Mais donner mangé , a sa mère, tandis que celle-ci ne vivait plus, étùit intrigant. Peut-être que la petite enfant, pourrait redonner le sourire a la Gwen !

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