Nouveau-né au temple [ pv Ninianne]

Blanche avait été demandé d'urgence par la grande pretresse. Elle avait pris deux gardes par précautions. La jeune pretresse venue demandée son aide lui avait raconté que la Dame Ninianne s'était quasi effondrée de mal et qu,elle ne comprenait pas. Blanche comprit elle-même que la jeune fille était encore trop jeune pour comprendre. Elle l'accompagna et en chemin, elle lui expliqua que les pretresses qui auraient pu aider la grande pretresse était partie faire leur provisions pour l'hiver.

Une fois arrivée, Blanche passa la porte du templs, ou elle s'était présentée une seule fois depuis longtemps.

Lorsqu'elle vint pour entrer, elle refusa la porte aux gardes.

- Vous restez ici et surveillez l'endroit.

Lorsqu'elle entra dans la petite chambre, elle remarqua la pretresse en sueur. Blanche était accompagné de sa Dame Olivia.

Dame Ninianne ?

Du regard, elle demandait si elle comprenait bien les faits...

Elle allait mettre au monde son enfant et comptait sur la reine ....

Depuis quelques minutes le travail avait commencé. Niniane était tranquillement assise à broder lorsqu'elle avait senti les premières contractions. Elle s'était levée et avait fait signe aux novices d'aller chercher de l'aide. Il était tôt. Bien trop tôt pour que l'enfant survive. Elle avait cherché des herbes dans sa besace et s'était effondrée.

Occupée à calmer sa respiration, les yeux fermés, la grande prêtresse perçut une voix qu'elle ne connaissait que trop bien. Le visage en sueur, la vue troublée, elle crut qu'elle délirait.

"Majesté ? Blanche ?"

Sa voix fût coupée par de nouvelles contractions. Son visage se déforma dans la douleur.

La jeune élève semblait effrayée de voir sa maîtresse ainsi. Olivia lui ordonna de lui amener des linges trempés dans l'eau froide et attendit ...

Blancha aida la prêtresse a se coucher et lui sourit.

Cela parait un peu fou, mais c'est bien moi ...
J'ai compris votre état, avec la description de votre jeune élève, et c'est elle même qui m,a supplié.

En voyant la jeune prêtresse en pleurs et lui expliquant la situation, Blanche s'était dépêché au temple.

*Bon sens, il est trop tôt pour que cet enfant naisse. Par tous les dieux, faites qu'il survive ...*, pensa la reine.

Lorsque la jeune prêtresse revint, Olivia l,écarta doucement de la scène et Blanche joua la carte du réconfort, plutôt que la sage femme. Olivia connaissait mieux en matière.

Elle épongea son front plein de sueur et la regarda un sourire au lèvre. Elle avait un coeur en or. Elle le savait. Elle voulait le bien des autres...

- Tout ira bien ...

Blanche n'en était pas sure.

De toutes les douleurs du monde, celle-ci devait, sans doute, être la pire. Niniane avait aggripé les draps de sa couche et serrait les doigts si fort que ses phalanges en avait blanchi.

Hâletante, elle leva les yeux vers la reyne, remerciant la déesse de lui avoir envoyé. Mais, intérieurement, Niniane était pétrifiée. Son enfant survivrait-il ?

La grande prêtresse perçut une autre présence dans la pièce. Comme elle aurait voulu que Talbot soit là !

Elle n'eut pas le temps de réfléchir d'avantage qu'une autre contraction vint secouer son corps déjà affaibli. Elle ferma les yeux et serra les dents et les poings. Quelques gouttes de sueur vinrent perler sur son visage pâle.

Mélusine, je vous en conjure, faites qu'elle survive et elle vous servira à jamais !, pensa Niniane.

L'enfant commençait déjà a sortir, Par expérience, et pour avoir mis au monde les enfants morts née de la reine de Camelot, Olivia ne se sentait pas très a l'aise.

Blanche de son coté, elle, réfléchissait. La pauvre, elle même se rendait compte, qu'elle affinité elle avait avec la grande pretresse.

Blanche, et ce par pur instinct, pris la main de la femme pétrifiée.

Détendez-vous, Dame Ninianne.

Facile a dire, mais a faire, c'est une tout autre chose.

La situation dans laquelle se trouvait la grande prêtresse était délicate. D'ordinaire, c'est elle qui se trouvait à la place de la Reyne. Et puis, quel embarras de se retrouver les quatre fers en l'air devant une femme de condition supérieure à la sienne. Mais, à tout bien réfléchir, Blanche était une femme, tout comme elle. Et pour cela, la grande prêtresse la remercia intérieurement d'être présente à ses côtés.

La voix de la reyne appaisa un instant Niniane qui fut bientôt secouée par une nouvelle contraction qui lui arracha un cris. Ses doigts aggripèrent les draps blancs de sa couche déjà bien humides par la perte des eaux. Son front était humide et chaud. La sueur faisait coller ses longs cheveux ondulés sur son visage. Sa peau rougissait sous l'effort.

La main qu'avait saisi la reyne la serra bientôt assez fort sous l'emprise de l'effort.

Blanche eut une drôle de sensation, lorsque la prêtresse lui pressa les doigts. Elle se dit que quelques semaines plutôt, elle avait du écraser ceux de Mordred.

Tout va bien dame Ninianne

Olivia, elle, voyait la tête de l'enfant enfin.

Vous en êtes capable, il vivra. Cet enfant vivra, *bien qu'il n'est pas a terme. *

Blanche ne pouvait que rassurer la mère. Elle même avait mit au monde Mélissandre prématurément, mais de quelques semaines. pas en terme de mois.

Niniane tentait vainement de vider son esprit pour contrer la douleur mais en vain. Seule la voix de la souveraine permettait à la prêtresse de garder un semblant de calme. Il était peu aisé de garder son calme quand on se retrouvait plongé dans une situation qu'on avait l'habitude de contrôler.

Elle poussa une nouvelle fois, se redressant pour appuyer sur ses coudes. Sa poitrine se soulevait au gré de son effort. Elle était à bout de souffle et ses jambes relevées tremblaient sous l'effort. Elle cria à pleins poumons et chercha à réccupérer de l'air.

La grande prêtresse ne regrettait pas d'être venue se reposer au temple de Mélusine. L'endroit à présent considéré comme maudit, elle y serait tranquille avec son enfant.

Blanche savait qu'elle devait aidé a la fois Olivia, a la fois Ninianne.

Elle aida la pretresse a reprendre sa position et soupira.

Encore un peu plus, Dame Ninianne. , lanca Olivia ...

Les frissons parcouraient la reine. Cet endroit ne lui inspirait rien. Elle aurait du aller A Glastonbury. Elle aurait tant du ...

Elle se soucierait de tout ca, quand elle aurai la confirmation que l'enfant reste en vie.

Niniane poussa une nouvelle fois. Les muscles de tout son corps se contractaient, les traits de son visage étaient défaits par l'effort qu'elle fournissait, mais elle arrivait au bout de son travail.

La main présente dans celle de la reyne tremblait.

La prêtresse regarda la reyne puis Olivia. Elle regrettait tant que les autres prêtresses ne soient pas là. Mais, elle était heureuse d'avoir deux dames expertes à ses côtés.

Tout ce qu'elle espérait maintenant c'est que son enfant naitrait en vie.

Voila plusieurs dizaines de minutes que l,enfant tardait a se présenter. Olivia en concluait presque qu'il ne survivrait pas, mais elle n'osait pas y penser. Elle savait que cet endroit regorgeait de mystère.

Olivia avait presqu'extirper l,enfant de la matrice . D'un regard, elle en avait conclué avec sa reine.

Encore une fois , et il sera la.

Une grosse heure de torture était passée pour la pauvre mère Elle l'avait enfin réussi lorsque la grande pretresse émit une grande force. Blanche la reposa. Elle croyait vivement que le travail était terminé.

Olivia prit l'enfant pas le pied et le fessa, apres avoir coupé le lien qui la reliait a la mère.

Elle prit l'enfant dans ses bras et le nettoya. Elle était toute petite comparée a Morgause qui était née tres dodue ...

La reine enveloppa l,enfant dans les linges et alla s'assoeir près de la grande pretresse. La reine souhaitait qu,elle vit ...

C'est une fille , une toute petite fille.

Le travail avait été long. Il avait été si long que la grande prêtresse était maintenant à bout de force. Puis, le miracle se présenta enfin. Elle poussa une dernière fois et une toute petite fille fût extirpée de son ventre. Cependant, elle ne l'entendit pas pleurer. Son coeur se serra et elle pria intérieurement la déesse de laisser l'enfant vivre. Pière qui fût exaucée lorsque l'enfant émit un cris aigu qui annonca qu'il était bel et bien en vie.

Niniane n'eut pas le temps de se reposer qu'une nouvelle contration la prit avec surprise. Pourtant l'enfant était déjà là. Etait-ce là la fin ? La déesse la rappelait-elle à elle après avoir permi à son enfant de vivre ? La grande prêtresse cria en se tordant à nouveau de douleurs. Le travail recommençait.

Blanche regardait les yeux de la petite enfant jusqu'à ce que la reine interpelle Olivia.

Elle connaissait bien ce genre de situation.

Elle avait mis des enfants au monde.

Tout va bien , il y a un autre enfant qui tarde a venir.

Blanche aurait pu le parier, et Olivia le confirma, elle avait aussi hérité des pouvoirs de sa mère aujourd'hui défunte ...

A l'annonce de la nouvelle, Niniane blêmit. Puis, son corps se tordit, à nouveau, de douleur. Elle se redressa sur les coudes et poussa une nouvelle fois.

Un autre enfant à venir ? La grande prêtresse avait à peine eu le temps de regarder sa première née.

Et, où était Talbot ? Le conseiller se faisait absent depuis quelques temps. Niniane ne se souvenait même pas qu'il l'ait vue enceinte de jumeaux.

Elle n'eut pas le temps de réfléchir d'avantage qu'une nouvelle douleur la prit.

Le front de Niniane était moite malgré l'éponge fraîche qu'on lui passait pour la rafraichir. Les mèches de sa longue chevelure se rebellaient sur son visage fatigué.

La grande prêtresse sentait que le travail serait bientôt terminé. Mais, l'enfant s'en sortirait-il indemne ?

Elle agrippa les draps et les serra de toutes ses forces entre ses draps lorsqu'une nouvelle contraction se présenta.

La voix posée d'Olivia, rasséréna la jeune femme qui n'en pouvait plus mais qui poussa une dernière fois avant de se reposer, haletante sur son oreiller.

Olivia ne prit pas de temps a prendre l'enfant et faire comme a l'accoutumé.

Blanche, elle s'occupa de protéger la prêtresse du froid. La pauvre dame de la reine semblait désemparée. L'enfant n'avait pas pleuré. Le pauvre était si petit. Même Mordred jr n,était pas si petit a sa naissance remarqua intérieurement Olivia.

Elle posa sa main sur l'enfant et murmura des paroles qu'elle avait entendu de sa mère plusieurs années avant même la naissance de la reine.

Voir l'enfant essayer de bouger, soulagea Olivia. Il ne vivrait peut-être pas longtemps qui sait qui était son vrai protecteur de sa vie.

Blanche avait fait revenir la jeune prêtresse qui tenait la fille de Ninianne et s'approcha d'elle pour lui tendre son tout petit garçon.

Désirez-vous que j'en avertisse le père ?

Olivia ne demanda pas plus d'instruction de qui était le père, cela concernait Blanche on dirait ...

[H.J : Désolée pour la longue absence, j'ai plus le temps de venir ces temps-ci !]

Après le long effort qu'elle avait fourni, la grande prêtresse se reposa sur l'oreiller, laissant la reyne la recouvrir pour la protéger du froid. Sa dame, Olivia, tenait encore son fils entre les mains. Pas un bruit ne s'était échappé de ses petits poumons. Comme elle était de dos, Niniane ne pouvait voir ce qu'elle entreprenait. Mais, les paroles qu'elle engagea dans un langage ancien lui signifia que la dame faisait appel aux pouvoirs de la déesse. Silencieusement, Niniane se joignit à elle.

Puis Blanche revint vers elle, tenant dans ses bras, le frêle et fragile enfançon. Elle fût soulagée de voir que le garçonnet luttait pour entrer dans le nouveau monde. Quant à sa fille, elle respirait calmement dans les bras de la jeune servante.

Epuisée, Niniane leva les yeux vers la reyne et acquièça à sa demande.

Le conseiller se précipita tout d'abords au chevet de sa bien aimée les traits marqués par la fatigue afin de s'assurer que l'effort n'eut mit en péril la santé de Niniane. Il déposa un baiser sur le front de la grande prêtresse avant de lui chuchoter à l'oreille.

- Voilà deux ravissants petits monstres que vous nous offrez là mon amour. Je ne pourrais jamais assez vous remercier du présent que vous me faites.

Il lui sourit avant de l'embrasser tendrement. Talbot prit ensuite dans ses bras son fils que lui tendait la reine à qui il ne put s'empêcher de sourire de joie et gratitude. Le conseiller approcha l'enfant près de sa mère et de sa grande sœur.

- Jeune homme je te présente les deux femmes les plus importantes de ta vie. Dit il au petit qui jouait déjà avec les cheveux longs de son père.

Le conseiller quitta un instant ses enfants et leur mère pour se diriger vers la reine. Il se permit une chose qu'en d'autre circonstance il n'aurait jamais crus pouvoir oser faire. Talbot prit la reine dans ses bras.

- Merci à vous, merci d'avoir prit soin de ma femme et d'avoir combler ma honteuse absence en ces instants où Niniane aurait fort eut besoin de mon soutien. Je vous suis éternellement reconnaissant Blanche d'Orcanie. Et bien que votre statut me l'impose déjà sachez que je serait votre plus fidèle serviteur.

Le visage de la reyne qui se reposait, jusqu'alors, dans sa couche, s'illumina lorsque le conseiller franchit le seuil du temple.

Son visage s'illumina lorsqu'il la complimenta sur la beauté de leur progéniture. Le baiser qu'il déposa sur son front dessina un sourire sur sa figure fatiguée par le travail récemment fourni.

Elle prit plaisir à voir Talbot jouer les pères attendris avec son jeune garçon pendant qu'elle berçait tendrement la petite demoiselle.

Puis elle se retrouva seule avec ses enfants alors qu'il rejoignait la reyne. Elle tourna la tête, le visage rayonnant.

Niniane frisonna au contact de la main de son amant. Elle baissa les yeux et le regarda faire avec les deux petits. Cette scène l'attendrit.

Il avait un prénom en têtre pour leur petite fille. Y-avait-il songé durant des mois ? Cette seule pensée fit frémit la grande prêtresse.

Elle le regarde, le regard amoureux.

"Dites-moi tout, mon aimé !"

Niniane était d'accord avec le conseiller. Blanche méritait amplement cet honneur. Elle regarda la reyne, cherchant à connaitre sa réaction.

En tout cas, elle, était d'accord avec le choix de son époux. Elle acquiesça d'un signe de tête puis déposa un délicat baiser sur le front de la petite.

Elle regarda aussi son fils s'agiter dans les bras de son père. Du frêle nourrisson qu'elle avait vu quelques heures auparavant, il n'en paraissait plus rien. La présence de Talbot semblait avoir écarté toute menace.

Elle réfléchissa à un nom pour le jeune garçon. Un nom effleura son esprit. Elle regarda son amant, un sourire en coin.

"Et que pensez-vous d'Eril ?"

Le nom d'une créature féerique pour un petit garçon. Voilà qui plaisait à la jeune prêtresse. Eril était un nain célèbre dans les contes ancestraux. Et Niniane avait toujours aimé les aventures de ce valeureux guerrier. Aussi fier que l'était son amant.

Elle regarda le conseiller en attente d'une réponse.