Moment en famille .... (Pv Mordred)

Mordred s'empressa de resserrer les lacets de la robe de son épouse, avant de poser ses lèvres sur l'une de ses charmantes épaules...

"Mon énergie est davantage dépensé avec ces trois petites grenouilles qui gigotent."

Le roy afficha un large sourire, amusé.

Désormais, ils ne rampent plus tels des crapauds, mais bondissent plutôt comme des cabris!

Surtout Arthur, en effet, qui était un vrai feu follet...voir un petit diablotin, parfois...

"Je soupçonne aussi notre chère petite nièce de lui avoir montré des drôles de chose."

Voilà qui fit quelque peu perdre son sourire au jeune tyran, toujours prompt à s'inquiéter de ce qu'il ne pouvait totalement contrôler...
Il en fronça des sourcils.

Comment cela?
Expliquez...

Mordred usait, à présent, d'un drôle de ton...déjà plein de reproches à l'encontre de celle qu'il soupçonnait de complaisance (coupable) envers la princesse Gwenaelle.
Aussi adorable que peu raisonnable...

Blanche éclata de rire . Imaginer les enfants en grenouilles bondissantes. Elle reprit place sur les genoux du roi et le regarda droit dans les yeux.

Rien de grave. Ils adorent tant leur cousine. Arthur a une façon rigolote de sortir la langue, que s'en est charmant.

Cet automne, je suis sortie avec les trois enfants. Arthur jouait avec les oreilles de Milly, et elle déteste ça. Alors, je l'ai appelé, il m'a regardé avec son air de défi et il est parti en courant. Je l'ai rattrapé et administré le châtiment suprême, lança sérieusement Blanche

Non, elle ne lui avait pas donné de correction.

Je l'ai torturé, en le chatouillant. Certes on méprise ma technique, mais je ne suis pas la méchante belle-mère. Il y a un âge pour la discipline et ce petit bonhomme n'a que deux ans.

Voila qu'elle revenait sur sa technique d'éducation. Laissez les enfants vivres leurs jeunes âges, leur montrer la politesse, dès que la parole venait et la discipline, avec "diplomatie", en grandissant.

Blanche sourit. Il la comprenait.

Je vais les laisser s'amuser jusqu'à ce qu'ils soient tous assez alerte, pour recevoir une éducation de leur rang. À ce moment, je prendrais soin de leur montrer les bonnes manières

La jeune reine éclata de rire. Imaginer Mordred au même âge. L'âme du tyran y était déja.

Je n'ose pas imaginer.
Mais Arthur doit être comme vous. Un petit coquin. Voila,un matin que je décide de m'occuper d'eux. Je n'avais pas dormi de la nuit, car Morgause ne semblait pas avoir sommeil, je l'ai donc veillé. Je donne congé à Valéria et le petit coquin s'amuse. Il ne sort plus des appartements sans sa fausse couronne. Il a compris le concept.

Blanche fit une pause et regarda son époux.

Il est très intelligent et à son caractère, bien propre.

La jeune reine embrassa longuement le roi. Elle laissa ses lèvres parcourir la tempe, puis le cou, avant de se poster, près de l'oreille.

J'ai envie de rester ici, un peu, encore.

Ses fins doigts caressèrent le torse de son époux. Blanche se disait qu'il y avait si longtemps depuis la naissance des héritiers, qu'il ne l'avait pas touché.

Blanche se leva de mauvaise humeur. Il refusait de nouveau ses avances.

Faites donc alors,lança-t-elle de mauvaise humeur

Elle fit demander de l'eau chaude et ne s'attarda pas plus à lui. Le temps de se fâcher et de se poster devant la fenêtre, ne lui fit en aucun cas remarquer que Valéria avait laissé la porte ouverte et qu'Arthur avait passé.

Le garnement, très bien habile sur ses deux pattes alla tirer la robe de sa mère. Tout attendri, par son fils, bien plus que par son mari, elle le prit dans ses bras.

Tu échappes à la surveillance, mon petit coeur.

Le jeune garçon porta son doigt sur la fenêtre.

Tu aimes la neige toi, mon petit prince d'Orcanie. Tout ça sera à toi, lorsque tu seras roi.

Elle lui caressa sa petite tête et Arthur fit un câlin, à sa belle-mère. Un câlin qui réconfortait sa mauvaise humeur.

Blanche ne remarqua pas Mordred. Pour tout dire, elle était lasse qu'il soit ainsi.Elle embrassa son petit prince qui venait d'éternuer.

Elle prit le temps d'asseoir le prince sur la coiffeuse et admirer son petit prince.

Donc puis-je en conclure que vous allez cesser de faire des mauvaises blagues sur son cas ?

Elle tendit la main à Arthur qui lui donna son peigne. Elle remonta ses cheveux,laissant la brosse a la portée de toto jr. Celui-cila porta à sa petite tête question de faire sourire sa mère.

Pourquoi la voyait-il toujours si triste ? Même si jeune, il croyait inconsciemment qu'un sourire répondait à tout.

Blanche le souleva et se mit à le peigner.

Bon sang, il commence à être lourd et je ne crois pas que Jésus était un vilain garnement.

Faisant face à Mordred, elle n'aperçut que Valéria plus tard.

-Tout va bien ?

-Le prince est sorti de la pièce et

- Tout va bien, ce petit garnement a flairé le moment, pour prendre la poudre d'Escampette.

Blanche remit son protégé sur ses deux pattes et lui fit un clin d,oeil.

Arthur regarda amusé son père et fila vers Valéria. Il riait en plus le coquin.

-Il faudra le faire surveiller par une armée entière, quand il sera plus vieux,se moqua Blanche en regarda toto disparaître avec Valeria.

Nous y allons ?

Blanche donna un coup de coude à Mordred et rit.

Ne me trouvez point agaçante, je veux simplement, qu'il cesse lui aussi de vous tourner au ridicule dans ses paroles.

Ne suis-je pas conciliante ? Je veux seulement que tout cesse et qu'il comprenne, lui aussi.

La jeune reine sentit un vent de panique.

Valéria s'était retournée vers le roi, les yeux cernés de fatigue.

Oui Majesté ?

Que voulait-il ? Elle n'avait pas eu une nuit à elle. Morgause se réveillait trop souvent dans une nuit, elle n'avait pas vu Gauvain de la semaines et maintenant le roi lui tombait dessus

Mordred ?,

"qu'il cesse lui aussi de vous tourner au ridicule dans ses paroles."


Mordred braqua un regard incrédule sur son épouse : qu'avait elle osée dire? et son ami...qu'avait il osé proférer?!
Le misérable petit ingrat! il le paierait!

Et d'autres mots bien malheureux achevèrent d'exaspérer le peu patient tyran d'Orcanie...

"Je veux seulement que tout cesse et qu'il comprenne, lui aussi."

S'en était vraiment trop, trop!
Les yeux de Mordred étaient injectés de sang.

Mais de quoi parlez vous donc, bon sang?!

Il ose? ce sale mioche! ce prince de foire! cet incapable! ce bon à rien! ce traître, ce félon éternel!! cet homme à gueuses!! ce vantard, ce minet! cet insignifiant et misérable petit personnage grotesque!!

Que je comprenne? et quoi donc?! que ce méprisable messire est irrécupérable?

Indigne, déloyale et sans aucune morale?!

C'est bien cela?

S'il m'avait à sa merci, il m'écraserait comme un cafard, et sans l'ombre d'un remord!
Alors!
Dites moi pourquoi je n'en ferai pas autant?!

Ah! et la Valéria qui venait mettre son grain de sel!
Mordred ne souhaitait plus s'occuper de son cas à présent...

Déguerpissez vous!
Je m'occuperai de vous plus tard!
Et que je ne vois plus le prince s'échapper de sa chambre...

Tous des incapables, des idiots ou des inconstants!
Voilà la cour d'Orcanie! :p
Selon son maître...

Arthur avait changé son sourire pour un air plus triste. Qu'avait-il fait ? Il avait simplement vu Blanche et décider de profiter de câlins.

Je vous croyais plus digne que lui. Vous êtes tous les deux pareils.

J'en ai assez

Elle retira sa couronne et la fit atterrir sur le lit royal.

Je vous dispense de ma personne tant et aussi longtemps que je le désirais

Avec ce brouhaha, Arthur pleurait.

Olivia, assurez-vous que Dame Valéria se repose.

Blanche tentait de rassurer son prince en le câlinant.

Vous avez changer et non pour le mieux. Ne m'attendez ni pour le repas, rien. Je resterais la ou mes services et mes opinions ne sont pas jugés,

Puis elle disparut derrière la porte, avec un Arthur chagriné.

Blanche avait réussi à consoler les larmes de son petit garçon, mais point de les arrêter. Lorsque Mordred vint en quelques sortes s'excuser Blanche le regarda droit dans les yeux.

Je crois qu'il a pris personnellement nos remontrances, contre lui. Je crois qu'il a simplement voulu me faire un câlin en s'échappant de la chambre.

La jeune reine déposa un autre baiser sur la joue du petit ourson et lui caressa la nuque. Arthur tenait fermement la robe de sa mère et se calmait peu à peu.

J'avais hâte, que vous me le disiez. .

Puis Olivia, qui allait s'occuper des héritiers entra et proposa ses mains au jeune Arthur. Blanche le laissa dans les bras de sa dame et regarda Mordred et l'embrassa sur la joue.

Blanche resta souriante, un long moment. Vaélirai se reposait, Arthur était aussi calme qu'un ange et Mordred avait retrouvé son sourire.

Elle avait repris son cadeau, son diadème et l'avait remis sur sa royale tête.

Oui, je suis toute a vous, mon très cher.

Ah les querelles d'amoureux, elles ne duraient guère longtemps.

Surtout pour Blanche et Mordred.

La jeune reine resta les yeux river dans ceux de son amant pour toujours et elle sourit. Elle était si contente.

Et la jeune reine répondit au baiser de son roi.

Il y avait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas embrassé avec tant de charme.

Je vous aime mon roi.

Elle l'embrassa de nouveau et ne le quitta pas des yeux. Pas une seconde.