Paix générale! ( avec momo, Blanche, Arthur, Kaarl, Minara,

Anna, Morgause, Marth, Talbot, Kadou... )

Aujourd'hui serait un grand jour!
Le jour qui verrait le chef des principaux clans saxons, le roy Kaarl, faire la paix avec leur ennemi héréditaire, le haut roy de Bretagne, Arthur...
Mais également le jour ou devait se concrétiser la nouvelle donne au nord de l'île : l'alliance politique et militaire entre les royaumes des Orcades et de Gaurres...

Ceci grâce à l'action, pas tout à fait désintéressée, du roy Mordred...
Qui entendait ainsi démontrer qu'il n'était pas seulement un conquérant assoiffé de pouvoir mais également un faiseur de paix, sincère...

Nul ne pourrait donc remettre en cause sa bonne volonté évidente et ses efforts, et même sa stature de souverain.

On avait par conséquent installé une grande table dans la vaste salle du trône et toute la cour fut invitée à venir assister à la cérémonie officielle...

Les deux souverains étaient déjà à leurs places, et devisaient avec le sir Kadoudal, tout en attendant fébrilement l'arrivée des principaux protagonistes de ce traité, si essentiel.

La jeune reine était parée d'une robe rouge aux teintes violacés. Elle avait remonté ses cheveux en chignon et regardait Mordred et Kadoudal.

Le temps allait trop vite.

Arthur, son fils, venait de vieillir d'une année, il y a de ça quelques jours, tous comme Geillis. Ils étaient parents de deux autres enfants, en plus d'une fille née hors mariage qui avait atteint sa première année, mais qu'ils adoraient autant.

Morgause l'aurait bien ramené a l'ordre. La reine-mère ne semblait pas aimer l'intérêt familiale qu'elle voulait entretenir avec ses enfants. .

Comment va votre épouse, la Comtesse ? , demanda gentiment la reine .

Il était le moment de discuter de tout et n'importe quoi. Personne ne semblait franchir les lieux a l'instant meme.

Blanche voyait un tout autre homme sous Kadoudal. Il n'avait jamais été vulgaire ou grossier avec elle. Il avait préféré se moquer d'elle lors de sa supposée fuite.

De coté, il ne ressemblait pas au coté grossier que les femmes décrivaient du seigneur ...

Kadoudal, pour une fois rasé de près et correctement peigné, avait franchit le seuil des portes des lieux à la suite des souverains...

Celui ci portait, en effet, sur lui les documents qui seront très bientôt paraphé par les principaux protagonistes de cette cérémonie ô combien essentielle et fort symbolique.

Le conseiller salua d'un rapide signe de tête la poignée de dignitaires déjà présents, puis se tourna en direction de la reyne, qui lui adressait la parole...
Un large sourire éclaira alors son mâle visage, et il répondit :

Mon épouse se porte on ne peut mieux, majesté!
C'est là d'ailleurs mon principal soucis...
Que votre altesse soit remerciée pour l'intérêt que vous lui portez.

Et oui, Kadou savait se tenir...en public, et devant une noble dame!

Anna avait passé une partie de la matinée au bras de son père.

Tout le monde le savait maintenant de qui elle venait. Elle s'était présentée dans la salle du trône avec la reine sa mère.

Minara hocha d'un simple geste de la tête, tandis que la jeune Anna s'était inclinée devant les deux époux.

Elle sourit au sieur Kadoudal et regarda son cousin.

Kaarl ne devrait pas tarder ...

Marth et Morgause entrèrent ensuite dans la salle, Marth souriant à son épouse, ravissante, et visiblement en pleine forme, ayant bien récupéré de sa grossesse.

Marth regarda les différentes personnes présentes: Anna était là? Kaarl viendrait alors. Et Marth savait qu'Arthur était en chemin, la rumeur courrait qu'un accord de paix allait être conclu: Mordred allait encore pavoiser.....

Au plus grand plaisir de Morgause.

Hj: J'attends Morgause Smile

hj : En attendant tu peux faire entrer Kaarl, moi je me charge d'Arthur Wink

HJ/ Je pensais que Kaarl pourrait se faire désirer Razz

La reine mère fit donc son entrée en tant que reine d'Austrasie royaume et principal vassal de l'Orcanie. Pour rien au monde elle n'eut manqué ce triomphe à la romaine de son fils et roi.
Au bras de Marth, elle affichait son insolente santé. Parfaitement remise de la mise au monde de l'héritier de la couronne continentale, elle rayonnait.
Fière de son fils, fière de s'exhiber au bras de son jeune et bel époux, elle salua les présents, son fils et sa bru, la reine Minara et Anna... sans son époux.
Sagement et dignement, elle gagna en compagnie de Marth les sièges qui leur étaient réservés, sans commentaire... pour le moment.

*Tralalalala c'est Arthur!
Qui déboule ici pour une nouvelle aventure!
Tralalalla c'est Arthur!
Qui vient apposer sa signature! (x2)

Tralalalalala c'est Arthur!
Venu assister au triomphe de la paix!
Tralallalala c'est Arthur...
Et féliciter son neveu pour ses bienfaits! (x2)*

Le haut roy de Bretagne fit donc son auguste apparition dans la salle du trône de Warminster...
En grande tenue de souverain et son habituel ( et irritant? ) petit sourire mi bienveillant mi satisfait ) rivé aux lèvres.

Le bon Arthur avait fort hâte de rencontrer enfin ce très fameux sir Aegirson!
Ce saxon civilisé et pillard repenti, son ennemi d'hier et pensait il de toujours...
Comme le fut Harald, qui lui même combattît son père et prédécesseurUther Pendragon.

Le roy Kaarl, allié fidèle de l'Orcanie, dont Mordred disait tant de bien!
Son oncle était curieux de converser avec cet interlocuteur plutôt imprévu...Mais puisque celui ci avait permis la fin, quasi complet, des affrontements, hier encore incessants, entre son royaume et les hordes saxonnes...
On pouvait donc se fier au barbare bon teint!
Surtout qu'après la ratification de ce traité, Kaarl, tout comme les autres participants, ne pourront se renier, sous peine de subir les foudres des autres signataires.
Les saxons étaient en quête de respectabilité et eux aussi de tranquillité : c'était là l'occasion, pour eux, d'être pleinement acceptés par leurs voisins bretons...

Arthur s'avança donc le coeur léger et mu par un enthousiasme plus qu'apparant vers son neveu et la reyne Blanche...
Il ne put résister au plaisir de les surprendre, en arrivant dans leur dos.
Il déposa une main chaleureuse sur l'épaule de Mordred, puis s'empressa d'embrasser, sur une joue, sa petite protégée :

Mon neveu, ma chère Blanche!
Me voici enfin...
Ravi de vous revoir!

L'ours débonnaire caressa, tout sourire, les longs cheveux de la reyne comme le ferait un père aimant...
Puis reporta son attention sur Morgause et le sir Marth :

Ma soeur...
Seigneur Marth!
Je vous salue.

Le couple, assez "dépareillé", semblait pourtant...épanouie.
Morgause avait un don quasi magique pour sans cesse conserver une haute position, en son royaume ou ailleurs...
Et évidemment...sa grande beauté, qui cachait, hélas, bien des travers.
L'austrasien devait autant souffrir que se réjouir avec ce dragon faite femme!

Le noble souverain daigna enfin considérer dame Minara et sa fille la reyne de Gaurres...
Il les salua avec courtoisie :

Majesté, altesse...
Heureux de vous rencontrer!

Avant de finir le tour de table avec Kadoudal, qu'il ne connaissait guère que de vu...

Messire...

Ne manquait plus à ce magnifique "tableau de maître" que Kaarl lui même et...Le sir Talbot.
Mais pour ce dernier, le haut roy ne pouvait le savoir...
Il posa ses deux mains de guerrier sur le dossier de la chaise qui lui était destinée...et attendit que tout ce beau monde soit présent pour s'installer lui même.

HJ: Je vais essayer de faire un beau post mais ça risque de prendre deux ou trois jours Wink

*Espère faire un vrai beau beau post :p*

22 heures plus tard:

En ce jour de l’an de grâce cinq cent neuf, Kaarl Aegirson, Roy des Saxons de l’Île de Shetland et de Gaurre allait devoir faire la paix avec Arthur Pendragon, ennemi héréditaire des saxons. Chose qui était réciproque.

Kaarl ne pouvait donc s’empêcher de se demander ce qu’auraient pensé son père et ses ancêtres de cette situation. Et que penserait Maeve Bloodhaxe et les plus extrémistes de ces sujets? L’essentiel des Saxons voulait la paix, tout comme les bretons, ils voulaient une coexistence pacifique mais comment feraient les guerriers qui ne connaissaient que cela? Certains s'ennuieraient et chercheraient des prétexte pour combattre ou se vendraient comme mercenaires, alimentant le ressentiment anti-saxon.

Vêtu de sa tenue de Roy Saxon et portant sa couronne de Roy de Gaurre, Kaarl entra dans la salle, escorté de deux fiers Saxons à côté desquels les gardes orcaniens et austrasiens paraissaient fluets.

Kaarl s’inclina alors devant Arthur puis Mordred, et Morgause... Heu Marth... Bon bah les deux (on va pas vexer les époux austrasiens :p Et non nous ne sommes pas schizophrène, la décision à été prise à la majorité relative).

«Altesses, je vous remercie de votre accueil en ce jour qui s’annonce historique. Veuillez m’excuser de mon retard mais j’ai désiré prier no...tre Seigneur avant de venir ici. J’espère ne pas vous avoir trop fais attendre.»

Déclara alors Kaarl, ayant encore un peu de mal à parler en chrétien car la chose était encore trop récente. Mais il fut réconforté par le sourire amical de Marth (au moins un :p). Puis Kaarl se dirigea vers Anna, et passa un bras autour des épaules de son épouse, et déposa un baiser sur son front. Kaarl était près à voir la Pax Orcania à l’oeuvre.

HJ: Alors?

Lorsque Mordred avait voulu donner aux saxons un royaume pour créer une alliance diplomatique, Cromwell avait été un des premiers à l'appuyer dans sa décision. Du haut de son rang de conseiller et de comte, il était fier de faire partie de l'entourage du personnage politique qui marquerait à jamais l'histoire en amenant le peuple des barbares à s'allier avec l'Orcanie et la Bretagne. Geoffroy était tout excité en ce moment unique et qui serait marquer les siècles à venir pour toujours si... le traité tenait le coup, évidemment, mais on ne parlait d'aucune lacune dans ce traité paraissant parfait, pour le moment! Il était naissant et n'avait connu encore aucun problème et c'était normal!

Une alliance politique entre les Orcades et la Gaurres ainsi qu'une paix entre le haut-Roy de Bretagne et Kaarl, le chef des saxons, étaient incroyables!

Non loin du Roy, Geoffroy, gratte-papier professionnel, avait pris soin de noter de son écriture la plus belle, la moindre action qui s'était produite en ce moment historique, mais surtout, le moindre mot! Malheureusement, rien de très important n'avait été échangé. Si ça ne serait l'étonnement de tous en entendant le chef des saxons dire (vrai ou pas personne ne pouvait le savoir sauf Dieu) qu'il venait de prier le Seigneur. Enfin, c'était une bonne nouvelle et une preuve que Kaarl et son peuple avaient été correctement converti par l'Orcanie. Excellent, Cromwell était rav!.

Il y avait enfin des vrais bonnes nouvelles: des nouvelles de nature politique et diplomatique!

Dans toute cette hâte et dans toute cette fierté, Cromwell décida de prendre la parole:

- Moi-même, Geoffrey de Cromwell ainsi que notre bien aimé Roy d'Orcanie, notre Reyne, notre Reyne mère et son entourage, sommes fiers de vous accueillir, cher Kaarl, chef saxons et cher Arthur, haut-Roy, afin de signer un traité de paix légendaire en ce grand jour, qui selon moi, mérite de festoyer! Je serai le fier, le digne, celui qui immortalisera le tout sur papier afin que les générations futures puissent lire l'histoire que nous avons bâti jour après jour!

Encore une fois, le conseiller, nouvellement gradé en comte, s'emportait dans ses discours. Il poursuivit d'une voix toujours aussi pimpante :

Mais aujourd'hui, ce n'est pas que le flot habituel de l'histoire qui coule au jour le jour qui sera couler par l'encre de cette plume - il leva sa plume dans les airs, fièrement-, mais une nouvelle page qui s'écrit, mes amis! Alors, une bonne main d'applaudissement pour Mordred et que les gens, ici réunis, commencent à donner leurs impressions sur ce moment. Merci...! Je prendrai note de ce qui se passera.

Ah! Ce Geoffroy! Décidément, il aimait se donner en spectacle et encore plus quand il y avait des invités. Sa tête était enflée au comble et son esprit était festif en ce jour où il avait l'impression que l'aboutissement de leurs efforts diplomatiques acharnés tiraient à sa fin. Et toute une fin! Une fin remarquable.

Talbot arriva enfin les bras chargés de documents en rapport avec la situation, au cas où certains membres de l'assemblée auraient besoin de quelques informations que ce soit.

De plus en plus épuisé, par de trop courtes nuits passées dans son bureau ou secrètement auprès de la grande prêtresse, ses traits étaient marqués par la fatigue ainsi que son teint plutôt pâle.

Ce manque d'énergie ne l'aida pas à empêcher la chute de certains rouleaux de parchemin qui roulèrent au sol alors que le conseiller s'avançait vers la grande table.

Après avoir ramassé ses biens il s'installa finalement et lança un regard discret sur l'assemblée pour constater que quasiment tous étaient déjà là. Il se dit d'ailleurs que le mariage avait bien des vertus en voyant le visage propre et presque amical de son confrère Kadoudal. Lui n'avait de pensées que pour celle qu'il aimait.

La reine mère salua d'un bref "mon frère" Arthur Pendragon dit le grand roi... s'ennuya affreusement quand l'abominable Cromwell se cru obligé de prononcer un des ses discours affreusement pompeux et pénible. Comment ce petit fat pouvait-il plaire à Mordred ? Il prenait si longuement la parole pour ne rien dire que la reine avait envie de voir sa tête de chérubin délicatement posée sur un bon billot de bois sec... elle lui lança un regard noir et haineux dont elle avait le secret.

Quand Karl entra elle le laissa parler... notant avec amusement qu'il trébuchait encore à prononcer le nom de notre Seigneur... barbare tu nais, barbare tu restes pensa Morgause.

Et, enfin, quand Talbot entra, elle ne put que constater que son ami était exsangue, fatigué à la limite de l'épuisement. Elle en fut surprise, le vieux guerrier-conseiller était toujours un parangon d'énergie... Elle se fit une amère réflexion sur l'age, songeant qu'elle était quasi du même age que l'ancien compagnon de Loth... Ceci, bien sûr, la mis de fort mauvaise humeur. Elle tourna alors son regard vers Marth, son jeune et bel époux, pour y trouver amour et réconfort, pour y discerner l'ombre du désir qui lui permettait telle une vampire de rester jeune... encore et encore... toujours.

Marth se montra bienveillant envers Kaarl, l’encourageant d’un sourire et un léger hochement de tête, il salua respectueusement le haut roy, son beau frère, puis il dut lutter contre la fatigue car Cromwell était un véritable Morphée, et enfin Talbot arriva et Morgause se troubla. Marth comprenait pourquoi: ils étaient d’âge et D’Orkney avait pris le coup de vieux. Sa coquette épouse qui avait déclaré la guerre au vieillissement devait donc s’inquiéter à l’idée qu’il lui arrive la même chose. Et Morgause se tourna vers lui, visiblement à la recherche d’amour et de réconfort, chose que Marth aimait lui offrir avec abondance et il se pencha vers son épouse. Leurs chaises étant proches, il pouvait glisser une main sur la nuque de son épouse sans se faire remarquer, et, parce qu’il se moquait éperdument d’être vu, il embrassa les lèvres de son épouse avant de lui murmurer au creux de l’oreille:

«Ma Déesse, cessez de vous tracasser pour cela, vous êtes comme le diamant, inaltérable.»

Quelques doux mots d’amour murmurés pour plus de sensualité et qui avaient le mérite d’être ainsi inaudibles pour les autres, même si, pour ceux connaissant Marth, ils étaient faciles à deviner. Puis le roy d’Austrasie, qui se sentait jeune dans cette salle car Mordred était le seul homme plus jeune que lui qui soit présent, déposa deux tendres baisers: un sur l’oreille et un dans le cou de son épouse.

HJ: Ouè...Morg tu peux calmer ton mignon? pardon ton époux :p
C'est une cérémonie sérieuse là que diable! ;p
Je post demain les amis Smile

[ mon joli fiston, je ne calmerai JAMAIS les ardeurs de Marth... Twisted Evil

et le prouve : ]

Morgause eut un doux sourire, rare, quasi roucoulant à destination de son si charmant époux. Elle était fière qu'il affiche tendresse et désir envers elle, même si elle était certaine que cela pu agacer un peu son adoré fils.
Elle tourna d'ailleurs vers ce dernier un regard étrange, mi tendre mi provoquant... un regard où on pouvait lire l'amour d'une mère et l'affirmation de la femme qui jamais ne dormait... une affirmation d'une sensualité assumée.

Ce dit regard fut à la bref et insistant, une sorte de défi mêlé d'amour, pure preuve des troubles relations qu'entretenaient cette mère et son fils trop aimé.

Puis cet étrange "échange" s'interrompit et la reine interrogea son fils en silence... c'était effectivement le tour du roi de répondre à Karl, son vassal saxon, son couronné vassal... elle repris une allure digne non sans avoir délicatement de la main caressé le beau visage de son époux, dernière provocation à le dignité de lé cérémonie voulue par son fils.

Mordred considéra, d'abord un tantinet agacé, puis finalemment attendri ( malgré lui? ) les démonstrations d'affection du couple austrasien, ( après tout cette bonne entente affichée pouvait également avoir une utilité politique, en terme d'image! )...

Avant de balayer le tour de table d'un regard inquisiteur, qui passa de Cromwell à Talbot, avec une pause sur Kaarl.

Cro eut droit à un coup d'oeil peu amène, Talbot un autre encore plus courroucé ( ce messire était il incapable d'arriver en temps et heure?! ), tandis que le chef saxon fut gratifié d'un doucereux petit sourire satisfait...

Il était l'invité d'honneur, ou plutôt, le vassal parfait, car docile, que l'on affichait tel un trophée, bien utile!

Altesses et majestés!
Bienvenue!
Aujourd'hui, nous affermissons la paix en ce royaume.
Nous faisons le choix de la concorde, en lieu et place du conflit...
Et nous le proclamons, ici, haut et fort.
Et la paix, la concorde passent par l'entente avec les clans saxons.
Voilà pourquoi j'ai voulu, avec l'accord du haut roy, tendre la main au seigneur Kaarl Aegirson!
Avant de l'inciter, lui même, à discuter avec la reyne Minara et mon oncle.
Je les en remercie et salue leur courage!

Je laisse maintenant la parole à ma tante la reyne des Orcades...
J'invite ensuite le roy Kaarl à s'exprimer, puis mon cher oncle pourra, alors, ouvrir la cérémonie en tant que telle!

Pourquoi pavoiser, en vérité? le succès du tyran était déjà suffisamment éclatant comme cela!
Mordred attendrait que tous aient signé pour le faire...

Blanche finit par rougir un peu. Elle ne s'accordait pas encore le titre de reine. Du moins, elle s'en tenait au protocole. Blanche sursauta en voyant Arthur surgir près d'eux. Elle S'ennuyait de lui. Mais elle ne voulait pas quitter le roi, son époux.

Il avait toujours été plus qu'un ami ou un roi pour elle. Il avait été en quelque sorte son père et son meilleur confident ... Maintenant Mordred reprenait le rôle de confident ...

Pour Anna elle fut heureuse d'enfin revoir Kaarl. Ou avait-il passé la nuit, elle n'en savait rien et ne voulait certes pas savoir.

Minara ne tenu aucun mot dans le début entre les futures montées de lait de Morgause (ça me tiraillait trop cette expression je devais la sortir en quelques part) et les arrivées et discours, Minara resta inerte a écouter.

Les Orcades n'ont jamais été au pire et ses habitants ont suer sang et eau, pour rebâtir la cité. Le peuple a été dédommagé et ce sera la première année qu'aucune guerre ne ravagera la cité depuis Baléagant. Mais les soldats constituant nos armées ne seront prêts si certains saxons tentent de nous défier.

Aron est mort et diable que le peuple se sent libéré, il serait totalement inutile de les détruire ainsi. La guerre n'a pas de raison d'être lorsque sa souveraine n'en trouve pas l'utilité. Les Orcadiens sont un peuple pacifique.

Tout comme moi, vous être très informé des peuples des autres îles nous entourant Aergirson. Aucun n'est assez fou pour vous déclarer la guerre ou aux Shetlands, a moins d'être dément. Hors les Orcades sont toujours vulnérable et dotés de certaines richesses, en plus d'un trésor de la couronne valant une assez bonne raison, pour attenter a ma vie.

Minara marqua une pause et ne se détourna pas de son gendre.

Vous êtes en position de force, Vous contrôlez Gaurres et Les Shetlands a la fois. Moi et le roi (Arthur) préférions placer les Orcades, sous votre protection.

Sans vous offusquez mon neveu , il serait davantage pertinent pour eux de nous aider en cas de guerre imprévue. Maintenant qu'Aron est mort, d'autres peuples tenteront de se venger et notre armée, bien que je déteste toute guerre, n'est pas suffisamment prête.

Ce que je demande c'est une assurance que jamais les saxons tenteront par vengeance ou autre raison d'envahir l'île, et une paix ad vitam eternam ...

Bien sur, Minara s'arrangerait si Morgause et Mordred tentaient de lui mettre des bâtons dans les roues. Un des héritiers du saxon serait successeur au Prince Émérick, si jamais il ne venait a avoir des enfants et a sortir de ce pétrin .....

Kaarl regardait tout le monde avec une légère timidité. Il regardait les réactions au discours de Minara. Il sentait le poids des attentes.
Il ne fallait pas décevoir. Là était le problème. Mais la déception ne serait pas pour aujourd’hui. Aujourd’hui Kaarl allait accepter cette Pax Orcania, dans l’intérêt des Orcades.
Et donc il écouta avec la plus grande attention les propos de sa belle mère. Et pendant qu’il se disait qu’avec une telle mère, Anna devrait fort bien vieillir et rester longuement séduisante, idée qui le réjouissait, il prit la parole.

«Et bien, merci de m’accueillir ici, et de m’offrir l’occasion d’unifier la Bretagne encore plus étroitement en vous aidant ainsi. Je suis effectivement d’accord pour protéger les Orcades avec mes troupes, et à m’y engager par traité. Il n’y aura plus jamais de saxons, sous mes ordres ou sous les ordres de mes héritiers, qui s’attaquera à l’une de vos nations. Ils combattront à vos côtés, contre tous ceux qui vous attaqueraient.»

Kaarl ne savait trop que dire. Cependant il pensa à une précision qui, avec Mordred, n’était pas inutile:

«Naturellement il ne faut pas que ce soit à sens unique.»

Dit-il en regardant Marth, Mordred et Arthurus Rex. Le Haut Roy et Marth approuveraient, mais Mordred et Morgause? Que diraient-ils? Et soudain Kaarl regarda attentivement Arthur, Morgause et Mordred. Quelque chose le turlupinait. Arthur & Morgause... Non! Ils n’avaient pas osés! Le Saxon n’aurait jamais cru ça du Haut Roy, même si venant de Morgause rien ne l’étonnais.

Si Mordred se félicitait, à juste titre, d'avoir sut favoriser cette rencontre au sommet, son oncle ne s'en plaignait pas!
Une bonne idée ne devenait point mauvaise si un autre que soit en faisait la proposition...
C'est donc avec pragmatisme et néanmoins un réel enthousiasme que le haut roy se leva avant de prendre la parole.
La reyne Minara acceptait la protection de ses voisins saxons et ceux ci affirmaient vouloir vivre en bonne entente avec les peuples bretons ( ou celtes )...

Arthur allait s'exprimer en tant que garant de l'unité bretonne, et défenseur de l'intégrité de l'île. Avant toute chose.
Et pas uniquement en qualité de représentant de l'une des parties présentes...
Et signataires du traité de paix et d'entente.

Mes dames et seigneurs...
Je ne puis que louer et me féliciter des efforts entrepris et réalisés par tout les participants de cette rencontre.
En premier lieu l'Orcanie...

De même que...l'acte de confiance que constitue la main tendue de sa majesté la reyne Minara au roy Kaarl, qui lui même dut faire preuve d'un grand courage...afin de faire évoluer les positions des principaux clans de Saxe!

Tous on dut affronter les réticences de leurs plus proches conseillers, voir l'hostilité d'une partie de leurs sujets, de leurs peuples.
En faisant le choix, difficile mais nécessaire, du dialogue et de la paix, en tournant ainsi le dos aux ambitions belliqueuses ou au réflexe naturel(?) du replis sur soit!

En refusant la voie du conflit, de la guerre et du malheur...

Puisque c'est là le choix que je fis après mon avènement, je ne puis, désormais, qu'encourager et favoriser ce processus.
De toute mes forces et avec conviction!

Ceci...en me bornant à suivre l'exemple des bâtisseurs de la paix en Bretagne : la reyne Minara et le roy Kaarl!
Et évidemment...mon cher et bon neveu, Mordred.

Pour une fois, en pareille situation, le grand orateur qu'était Arthur avait tâché de faire court...
Il adressa un franc sourire à son hôte et attendit la prise de parole du jeune homme avant de se rasseoir.

Minara sourit et ne posa pas d'interrogations sur le comportement du saxon, qu'elle jugeait étrange.

C'est au nom de mon peuple que vous m'offrez cette protection et je ne peux, en leur nom vous en remercier. Aron est mort avec ses conquêtes et le peuple en a assez payé le prix avec Baléagant.

Minara n'accorda pas de regard au deux orcaniens (Morgause et Mordred) La discussion était entre lui et elle.

Il y a une place dans le château ou se trouve mes dernières volontés. Mon fils Émérick obtient priorité sur le trône des Orcades et ce jusqu'à sa mort. S'il arrive qu,il meurt, par pur hasard et sans héritier , le deuxième souverains de Gaurres deviendra roi des Orcades. Telle est la deuxième clause a notre pacte de paix.

Ni un fils de Morgause, ni un fils de Mordred régnerait sur les terres de ses aïeuls.

"Minara n'accorda pas de regard au deux orcaniens (Morgause et Mordred) La discussion était entre lui et elle."

Erreur!

La discussion concernait toutes les parties et les Orcades comme Gaurres dépendaient ( peu ou prou ) de Mordred, qui était, en outre, celui qui devait mener les débats...Minara avait elle déjà des trous de mémoire?

Non, évidemment, elle se plaisait à afficher sa prétendue "indépendance" aux yeux de tous! Ses derniers propos édifièrent son suzerain et neveu.

Il réagit avant que Kaarl ait eut même le temps d'ouvrir la bouche...

Si vous vous permettez, ma tante, d'ajouter à votre guise des clauses non prévues à l'avance...
Souffrez que soit rappelé, dans ce traité, la suzeraineté de l'Orcanie sur votre royaume, comme il en est pour Gaurres!

Aussi...Si votre héritier devait partir avant son heure...
Acceptez que l'Orcanie régente, provisoirement, vos domaines, jusqu'à la venue, sur le trône, d'un successeur potentiel.

Cela fut dit calmement, froidement...
Mais Mordred bouillait intérieurement.

Il détestait les orcadiens : des félons, des sots et des ingrats!
Et cette reyne aux grands airs entendrait parler de lui, après la cérémonie...

Blanche comprit immédiatement ce qui se passait dans l'esprit de son époux.

En trop bonne épouse, elle se disait que s'il ne cessait pas d'agir ainsi, il s'en retrouverait malade.

La jeune reine posa sa main sur celle de son époux et lui offrit un regard mielleux.

A l'avenir, elle essayerait de travailler sur les humeurs de son époux.

- Du calme Mordred, elle n'a pas voulu agir ainsi ..., lui chuchota-t-elle discrètement.

Elle sentait la tension en lui, elle le connaissait.

hj : Au tour de Kaarl Wink

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