Les rangs rebelles furent peu à peu disloqués par la puissance et la persistance du "déluge" ennemi.Des centaines de soldats gisaient déjà, inertes, sur le champ de bataille. Les corps criblés de flèches, ou écrasés sous des roches projetés sur eux.
ça et là des débuts d'incendies achevaient de semer la confusion dans cette armée en pleine déroute.Alors que des montures, débarrassées de leurs cavaliers, venaient heurter et piétiner les fantassins.
Incapables de répliquer efficacement, et même seulement de se protéger des terribles projectiles adverses...les guerriers barbares reculèrent davantage, avant de battre purement et simplement en retraite.
Les officiers ne cherchèrent pas à retenir leurs hommes...dans un tel état de désorganisation les lignes rebelles auraient été incapables de soutenir un assaut général de l'armée de Carmélide.
Il s'agissait, désormais, de se retirer au plus vite de cette impasse afin de limiter le nombre de pertes...pour ensuite rassembler et réorganiser l'armée, en prélude...à une autre offensive.
Ou à un retrait stratégique vers la Calédonie, terre contrôlée par la coalition rebelle.
Celle ci subissait une réelle défaite...mais le conflit se poursuivrait, plus que jamais.