Chambre de sir Vohan McKeith

Vohan fronça les sourcil dans son sommeil et fut paresseusement tiré de sa somnolance lorsqu'il sentit sur son torse, une frêle main le caressant. Ce dernier ouvrit les yeux et se redressa subitement. Cependant, la chambre était vide et sur sa table de nuit, Vohan pu remarquer quelques effets sûrement envoyer par la reine. Celui-ci sentit son coeur se réchauffer lorsqu'il pensa à Ophélia...La soirée qu'il avait passé avec elle avait été splendide...Cela chagrinait énormément l'écossai de savoir que plus jamais, il n'aurait l'occasion de la revoir comme il l'avait vu en cette soirée...

Soudain, Vohan apperçu une lettre. Il la prit et commença sa lecture...C'était une lettre d'Ophélia...

[hj: ouais ben la je sais pas ce qui est écrit dans la lettre alors je vous pris de me guider un peu...]

Des bruits de pas sonores et le cliquetis des armes d'un petit groupe de soldats se firent entendre devant la porte des appartements de sir Vohan ...

Puis quelques chuchotements et enfin on frappa violemment à la lourde porte ...

Une voix forte et audible retentit alors :

Seigneur McKeith ! ...

De par le Roi j'ai ordre de vous escortez immédiatement devant sa majesté ! ...

Celle ci souhaiterait s'entretenir avec vous, dans les plus brefs délais ...

Y consentez vous ? ...

Ceci dit, le capitaine Ganelon (car c'était lui) recula, et attendit patiemment la réponse de Vohan, encadré par trois gardes royaux ...


( HJ : allez hop direction le cabinet du Roi, si tu veux bien ... )

Ophélia sortit des appartements royaux en catimini, sur la pointe des pieds, afin de ne pas réveiller les gardes qui sommeillaient, à demi conscient. Les deux corps étaient lourds de fatigue et avaient peine à se tenir debout. L’un était assit sur le sol et dormait à point ferme tandis que son frère d’arme, qui devait guetter jusqu’à son propre repos, s’était adossé au mur et avait lutté vainement contre son corps, ses paupières s’étant fermées d’elle-même.
L’Émeraude d’Orcanie sourit, malgré son cœur qui se resserrait, malgré la peur qui dévorait ses entrailles. Elle avait tendrement aimé Mordred, elle l’avait chérit, elle l’avait adorée voir même vénérée… jusqu’au moment où elle s’était rendu compte de sa véritable personnalité. De plus, elle ne pouvait concilier l’amour qu’elle éprouvait à la fois pour son roi et souverain et pour son conseiller, son champion… son amant.
La belle avait noué sa longue chevelure rousse en une tresse, placée en hauteur derrière sa tête et roulée sur elle-même. Elle avait revêtue une simple et légère robe de voyage, parfaitement adapté au temps de cette chaude nuit, qui lui semblait irréelle.
Par précaution, elle n’avait pris aucun bagage, outre qu’une boursette dans laquelle elle avait mis quelques bijoux qu’elle pourrait revendre à un bon prix, question de ne pas manquer d’argent mais n’avait pas osé voler quelques pièces, de peur de pêcher d'avantage et de voler le bien d'autrui.

Seul l'écho de son coeur, se répercutant sur les murs sombres et peu illuminés des couloirs répondaient à son souffle rapide.

Pressant le pas, elle dévala, nu pied sur la pierre froide, les escaliers qui menaient à l'étage du dessous. Elle emprunta un labyrinthe de couloir, évitant les gardes et les promeneurs nocturnes, craignant que chaque milième de seconde pouvait la trahir.

C'est ainsi qu'elle se rendit à l'étage où logeait Vohan. Elle s'arrêta, brusquement. Elle savoura un moment ce doux état où elle se trouvait. Elle jubilait... Son pied la rapprocha d'un pas de la chambre de Vohan.

Un franc sourire se peignit sur la perfection de son visage...

Mais sans qu'elle ne sut pourquoi, ni comment, elle se trouva acculée dans un mur et sentit un métal froid se coller contre sa gorge. Elle voulut hurler, mais seul un faible son parvint à se frayer un chemin jusqu'à l'air libre. Elle avait le souffle coupée et ne parvenait plus à analyser la situation.



Le garde qui avait surpris la reine dans ce couloir n'était nul autre qu'un homme à la charge de Mordred, qui avait la tache de surveiller la reine dans ses moindres mouvements.
Non seulement avait-il plaqué une lame contre la gorge blanche de la comtesse d'Aurey mais lui avait imposé le silence d'une main plaquée sur sa bouche.

L'Émeraude finit par cesser de se débattre, comprenant qu'elle agissait vainement.

Vohan fut tirer de son sommeil déjà léger lorsqu'il entendit un sourd bruit de lutte à l'extérieur des sa chambre. Il se leva subitement, enfila une robe de chambre et saisi son poignard. IL sortit ensuite en vitesse de sa chambre et découvrit avec horreur, la reine, toute blanche, plaquer à un mur, réduit au silence et une lame à la gorge.

L'écossai réagit rapidement et eu tôt fait d'éloigner l'impudent pour le plaquer à son tour contre le mur, une lame menaçante brandit à son cou.

- Impudent! Comment osez-vous maltraiter la reine de la sorte! Qui vous envoi? Quel est votre mission? Qu'importe, je vous jure que cet acte sera punni par moi ou par la couronne...

Puis Vohan ressera la lame et durcit d'Avantages son regard. Quel sot de s'en prendre ainsi à la reine! Et que faisait-elle près de ses appartements si tard le soir? Vohan regarda derrière lui pour y voir le regard effrayer de la jeune femme puis il se retourna face à l'inconnu

- Vous périrez par ma lame pour avoir causé un telle peur à la reine!

Le garde éclata de rire, trop hilare à l'idée d'être puni par la courrone.

- Ah! Messire Mckeith! Y a t'il encore quelqu'un en ce château qui ne sache qui a cocufier notre bon roi?
Je suis à la charge de la courrone... j'ai été employé par Sa Majesté lui-même, afin de veiller sur Dame Ophélia!
La question vous revient, maintenant, chevalier d'Orcanie! Que venait faire en ce couloir une femme, de haute naissance, épouse du roi, de surcroit! Ce couloir menant à votre chambre...
Tuez-moi, si le coeur vous en dit... Tuez-moi... Mais vous devrez assumé les conséquences. Entendez-vous l'appel de la potence?

Vohan fronça les sourcils. Une homme au service de la couronne maltraîtant la reine de la sorte?

- J'ignore ce que sa venue signifie en ces lieux, mais je sais pour sur que lorsque j'ai entendut les bruit de lutte, je me suis précipité à l'extérieur pour vous découvrir, sale félon!, au cou de la dame, en menaçant sa vie!

Il rit, de plus bel.

- Menacant la vie de la reine? Soyons franc, entre hommes, vil barbare!

Le garde envoya son genou faire une course contre le temps et frappa Vohan dans les parties sensibles. Il attendis patiemment que celui-ci se remette de sa douleur et plissa ses habits.

- Allons! Je ne puis être plus traitre que vous ne l'êtes! Vous baisez la femme du roi... Y a t'il plus grande traitrise que cela?

Une voix retentit et résonna dans les sombres couloirs ou se déroulait cette bien étrange scène ...


- Que signifie ce vacarme ?! ...

Pourquoi ces éclats de voix ?! ...

Kadoudal apparut alors, accompagné de deux soldats, ceux ci étant en pleine ronde d'inspection ...
Lorsque le conseiller du Roi vit la Reine il s'inclina, puis fit un signe de tête respectueux à Vohan et enfin toisa sévèrement le garde faisant face à l'écossais ( qui semblait assez irrité) ...


- Majesté ! ...

Je ne sais que dire ...

Pardonnez mon effronterie mais ...

Puis je savoir la raison de ... ce tumulte ?! ...

- Messire Kadoual...

Le garde s'inclina devant le seigneur, dans une humulité et un respect sans faille.

J'étais de garde, cette nuit, à la porte des appartements de la cousine du roi, Dame Anna, lorsque j'entrevis, au loin, une silhouette se mouvant dans l'obscurité. Intrigué, je convainquis le garde qui était de service en ma compagnie de demeurer et je partis à la poursuite de l'incconue.
Je la suivis, dans les couloirs et m'étonnai de la voir prendre divers chemin, ne menant pas à une destination précise.
Je ne recconu pas la reine, dans ses vêtements peu digne d'elle.

Il jeta un regard indéférent aux habits de voyage de la reine.

- Elle s'est engagée dans cette aile... J'ai cru qu'il pouvait s'agir d'une intruse ou encore d'une espionne... Et lorsque ma vue me trompa, en faisant luir un bref éclat de lumière entre les mains de Sa Majestée, j'ai sur-le-champs pensé qu'elle allait assassiné un dormeur.
Je me suis précipité sur la Dame... Elle n'avait point d'arme! Mais croyez ma surprise lorsque j'ai découvert la reine, l'épouse de notre bon roi, Mordred dans ce couloir... à cette heure-ci.
Et alors que je me remmetais de ma surprise... je me suis senti plaqué contre le mur. Il s'agissait de Sire Vohan, qui m'attaquait. Je me suis défendu.
Ainsi, j'ai surpris ces deux jeunes gens, frayant dans la nuit.

Il n'osa pas révéler ce que tous pouvaient croire, désormais. Malgré l'envie qui lui brulait les lèvres.


Ophélia, qui s'était un instant plus tôt, imaginé entre les bras de Vohan, savourant sur ses lèvres l'âpre goût de liberté, se sentit défaillir pour la énième fois depuis quelques semaines.
Devant ses yeux se dressaient déjà l'ombre de l'effroyable potence. La mort déployait ses ailes et l'attrapant dans son vol mortuaire.
La souveraine d'Orcanie tremblait tant de peur que de colère. Et tout son corps la suivait dans ce mouvement. Ce moment présent lui semblait faire partie d'un mauvais rêve... un mauvais rêve duquel elle ne parvenait pas à se soustraire. Le réveil était impossible.
Ophélia souhaita un geste héroïque de la part de celui qu'elle avait choisit, contre la volonté du roi, élu par Dieu pour être son représentant en Orcanie. Elle l'imagina se battant avec force et honneur (s'il en demeurait) contre Kadoual et ses hommes... Mais la majorité l'emportait, bien que l'écossais valut, à ses yeux, mille fois plus que tout ces hommes. L'avantage du nombre leur était indispensable... et il le possédait.
Elle prit la parole, non sans difficulté, répondant ainsi au regard interrogateur de Sire Kadoual.

- Si, mes sires, j'ai quitté les appartements de mon époux cette nuit, c'était parce que je ne trouvais pas le sommeil. Ma grossesse m'inquiète et mes devoirs m'accablent...
J'ai alors décidé de me vêtir convenablement et d'errer quelque peu dans les couloirs, afin de prendre l'air. Et en chemin, j'ai cru qu'il serait bon de me rendre à la chapelle pour prier et allumer un cierge en la mémoire de mes ancêtres. Voici ce que je venais faire en cette nuit dans ce couloir! Avez-vous à redire, garde? Je vous interdit de porter jugement sur ma personne! Et encore plus de s'en prendre à moi!
Vous venez de porter atteinte à une dame de la famille royale! Génitrice de la courrone!

Vohan recula lors de l'arrivé de Kadoual. Le regard de l'écossai était méfiant et haineux et même la présence de la reine ne le rendait point mieux. Il y avait beaucoup trop de personne et ce salaud de garde allait devoir payer.

- Sale menteur...J'ai entendu des bruits de lutte de ma chambre et je me suis immédiatement lever pour y voir ce qui se passait! Et qui vois-je? La reine en pleine lumière bien évidente sur son visage et l'idiot de garde qui continuait de la maltraiter! Votre arrivé me soulage Kadoual car cet homme s'apprêtait à me lancer un duel dans lequel il aurait sûrement périt! Il a osé maltraiter la reine et il a tenter de m'empêcher de la protéger!

Puis Vohan s'approcha près du garde, les traits durs et le regard flamboyant. Cet homme allait périre...Par sa main pour avoir dis de tel propos et pour avoir maltraité sa belle. Puis l'écossai sembla vider l'âme du garde grâce à ses yeux beaucoup trop pâle et d'apparence surnaturel. Il était en colère, son iris était petite malgré la noirceur et la colère se lisait dans son visage...Il était furieux

(HJ : Je sais bien qu'Ophé s'obstine à appeler Kadoudal, Kadoual ...
Mais t'es pas obligé de suivre Vohan ... )

Kadoudal avait écouté ces différents témoignages en écarquillant les yeux ...
Il est autant incrédule qu'effarré ...
Un tel évènement aurait été impensable sous le Roi Lot ...

Le conseiller orcanien avait de sérieux doute sur la fidélité de la Reine, mais ce n'était pas à lui de juger de l'opportunité de la présence d'Ophélia en ce lieux ...
De plus, sir Vohan, dont Kadoudal se méfiait également, venait d'être, de toute évidence, tiré du lit par le tumulte provoqué par ce garde par trop zélé, voir suspect ...
Car l'attitude de ce soldat était aussi déplacé qu'étrange : il osait mettre en cause la Reine à demi mot ...
S'en était trop, cet impudent allait devoir rendre des comptes et devant les bourreaux ! ...

Kadoudal ne tarda pas à réagir, en pointant son index vers le garde accusateur :

- Vous n'êtes qu'un misérable et je devrais vous abattre séance tenante ! ...

Mettre ainsi en cause notre souveraine et l'honorable conseiller du Roi ?! ...
Vous êtes soit un fou, soit un traitre, et dans les deux cas vous devrez en répondre devant sa majesté Mordred ! ...

Car c'est à elle seule de décider de votre sort désormais, et croyez moi celui ci est fort peu enviable ...

Gardes emmenez le !

Si il feint de vouloir résister : tuez le sans hésiter ! ...

Allez !

Tandis que l'on conduisait l'infortuné garde aux cachots, Kadoudal se tourna vers la Reine :

- Majesté ! ...

Je vous en prie, vous n'avez aucunement à vous justifiez ! ...

Et je suis plus que navré pour cet incroyable incident ! ...

J'ai même peine à y croire ! ...

L'orcanien considéra ensuite Vohan :

- Messire ...

Il va sans dire que vos propos ne peuvent être remis en cause ! ...

Et une fois encore, vous avez agis avec courage ...

Vous allez désormais pouvoir regagner vos appartements ! ...

Kadoudal s'inclina et revint à la Reine :

- Si votre majesté souhaite être racompagnée à ses appartements ...

Je suis à votre entière disposition ! ...

Ophélia fut grandement soulagé de la tournure des évènements, quoi qu'elle méprisa Kadoudal (hj: Ouais! J'suis plus dislexique!!!) de s'être ainsi présenté, alors que Vohan aurait facilement pu se débarasser du garde.
Elle sourit au garde, alors que ses confrères l'emmenaient. Il savait parfaitement ce qui l'attendait... et à qui il aurait à faire. Sa mort allait être, à ses yeux, un triomphe et dévoilerait au monde entier la véritable véritée! La noblesse corrompue, qui utilisait la religion chrétienne pour... mais il suffisait! Il était déjà loin... Et l'attention de la reine se porta sur l'écossais.

- Voilà que pour une deuxième fois, chevalier, vous me sauvez la vie...

Son regard, aussi puissant que celui de la pierre dont elle empruntait la colère, soit l'émeraude, se fit intense, désirant... amoureux. Mais à la fois, il exprimait une grande douleur.

- Je ne vous remercierai jamais assez, d'être présent, aux côtés de mon époux. Qu'aurai-je fait sans vous, autrement? Peut-être serai-je morte depuis des lunes... Prenez grand soin de vous, mon ami. Je suis aise de croire que nous nous reverrons sous peu.

Puis, elle rajouta sur un ton semi-froid à Kadoudal.

- Ah! Messire... Non, je ne le puis. Mon but premier était de me rendre à la chapelle, pour y prier. Je désire y retourner car mon âme a besoin d'être lavée.

A la suite des paroles de la Reine, Kadoudal s'inclina mais fut obligé de déclarer :

- Bien entendu majesté ...

Mais de grâce, au regard des derniers évènements, permettez que je vous accompagne ! ...

La plus grande des prudence s'impose désormais ...

Le militaire, un peu géné, semblait hésiter, puis finit par ajouter :

- De plus ...

Et croyez bien que je serais navré de devoir vous ... obligez, majesté ...

Mais ... Ce sont la, les ordres du Roi lui même ! ...

Kadoudal feignait l'hésitation et la déférence, pour mieux masquer le plaisir et même la jouissance que cette situation lui procurait ...

La Reine n'avait guère le choix et l'orcanien le savait ...

Ophélia bouillonnait d'une vive colère et d'une amère déception et sentait se besoin de retrouver la paix en elle-même. C'est pourquoi, malgré sa grande tristesse, accepta t'elle l'offre de KadouDal.

- Certe, messire, je suis au courant des procédures qu'à pris le roi à mon égard. Et j'en suis touché... Quelle plus belle preuve d'amour un époux peut-il offrir à sa femme? La protection et son attention messire...



Elle lui sourit, cette fois sincère. Elle le croyait. Puis, se trahissant, elle jeta un dernier regard à Sire Vohan, en guise d'adieu.

- Que Dieu vous protèges, mon bel ami. Et que votre repos soit réparateur...

Et elle revient à sa discussion première, vantant les mérites d'un bon époux et d'une parfaite épouse jusqu'au long de la chapelle. Sa discussion, bien que banal, s'avéra non pas dénué d'intelligence, au contraire, elle faisait ainsi preuve d'une grande sagesse. Cependant, le sujet devait être, pour un homme tel que Kadoudal, fort ennuyant.