Confessional [Gwenaelle]

[Je m'y lance, mais je ne me mouille pas]

Malgré l’intervention de l’evêque en Orcanie, Le roi en restait pas moins confiant à elui-ci, mais tous ne pensaient pas ainsi…

Après que celui-ci eut exigé que les gens du château se confesse, une servante, chargée par le roi, de s’occuper de la fille de son frère, amena la jeune princesse qui n’appréciait guère se coup. Il lui avait fermement dit de la faire obéir, par tous les moyens si elle le devait

Ayant parcouru le chemin jusqu'à la chapelle, Diana, la servante, tourna la petite devant elle et l’obligea à la regarder dans les yeux.

Maintenant,écoutez-moi Gwenaelle. Pas question de mensonge devant l’évêque et faites donc en sorte que le roi ne se met pas en colère contre vous. Je vous en pries. Monseigneur Florin est influent auprès de votre oncle, donc tous commentaires déplacés et vous serez réprimandée.

Gwenaelle ne savait pas quoi penser. Elle avait vu Florin, mais elle ne l’aimait pas , car elle en avait peur. Elle éprouvait une crainte inexplicable face à cet homme.

Elle serra la main de Diana , en signe de peur.

Je veux pas y aller. Je veux voir personne. Personne ! Je veux retourner au château. Attendre mon père. Je veux rentrer.

La jeune femme se pencha vers Gwenaelle et la prit dans ses bras. Elle se releva et la calma avant qu’elle ose pleurer.

Tout ira bien Gwenaelle. Mgr Florin n’est pas méchant. Je crois même qu’il sera gentil avec toi. Si tu veux je resterais avec toi jusqu’à ce qu’il veuille bien te voir. Après je t’attendrai plus loin

Gweny hocha de la tête et ressera l’étreinte qu’elle avait sur la dame. Diana continua , Gwenaelle dans sa bras, à marcher sur les dalles froides de la chapelle.

J’ai peur, avoua la petite terreur.

Elle caressa la petite tête blonde de Gwenaelle et continua.

Monseigneur Florin, Le roi m’a chargé d’accompagner sa nièce. Il n’a pas pris les exceptions.

- Il n'y a aucun problème à cela. Nous sommes aises de constater que Sa Majesté accorde de l'importance jusqu'à même l'âme d'une aussi jeune enfant.
Nous vous remercions pour vos services, madame. Veuillez, je vous pris, vous asseoir sur l'un des bancs et prier pour le salut de votre âme en attendant votre tour.

Nicolas désigna d'un geste gracieux les bancs où s'asseyait les chrétiens lorsqu'ils venaient célébrer la messe.

- Allons, venez, Votre Altesse.

La prenant par son petit poignet blanc, sans cependant brusquer ou blesser la nièce de son roy, il l'entraîna jusqu'au confessionale.
Il ouvrit galament la porte de ce qui semblait être une ''armoire'' afin que Gwenaelle puisse y entrer et prendre ses aises.
La pièce était minuscule, juste assez grande pour contenir une seule et unique personne assise sur une chaise en bois grinçante.

- Demeurez ici bien sagement, Votre Altesse Royale. Nous nous reverrons sous peu.

La porte se referma derrière Gwenaelle, la plongeant dans une quasi obscurité. La princesse baignait désormais dans une obscurité effrayante qui devait lui donner l'impression de n'être elle-même qu'une ombre parmis le néant, une partie obscure d'un tout. Une unique lumière pénétrait dans l'appartement. Celle-ci pénétrait à travers une croix creusé au centre, légèrement surélevée, dans la porte. L'impression désirée marchait (généralement) à tout coup. L'ombre semblait être attiré par ce mystique signe, comme s'il et s'agit de l'Unique moyen de se sortir de se terrible endroit... D'ailleurs, la chaleur était écrasante dans cette pièce! Si c'était ça l'enfer...

Un autre jet de lumière aveugla la petite peste royale. Une fenêtre venait de s'ouvrir, laissant perçevoir le visage de Nicolas Florin à travers un grillage.

''- Pardonnez-moi mon père, car j'ai péché...''... telle était la phrase à employer pour débuter ...

Gwenaelle avait suivis avec hésitation. Un , elle n’aimait pas qu’on l’enferme dans quoique ce soit et deux, elle n’aimait pas l’éveque. Son air qui finalement s’était renfrogné, exprimait. « Bon ca va pas prendre la journée, j’ai autre chose à faire moi».

Puis attendant que le ( hj Méchant) évêque, prenent place dans l’autre place, elle réflichissa longuement à ce qu’elle pourrait lui dire.

Jusqu’ici elle avait tenu promesse à son père et n’avait pas commis de faute d’une gravité énorme, mais bon c’est pensée n’était pas tout bonne.

Elle poserait bien une question à l’éveque, s’il lui permettait à la fin..

De sa petite voix enfantine, elle entona gentiment :

- Pardonnez-moi mon père, car j'ai péché...''

Ne sachant pas si s'était le bon moment, Gwenaelle hésita un peu avant de poser une question.

Pourrais-je vous poser une question après?

Autant intrigué que surprise, Nicolas ne put que réfléchir à cette question... cette ''tradition'' n'était pas de coutume.

- Bien sûr, Votre Altesse... parlez.

Il n’y a rien à me reprocher sauf peut-être, une épisode lors des festivité. J’ai lancé quelques raisins, mais rien de trop grave. Pour la question, elle risque de vous choquez et vous m’en voyez désolée, maisje n’ai jamais osé la posée.

Elle avait mal choisi la personne, mais elle ne voualit pas en parler en personne.

« Est-ce mal d’en vouloir à Dieu? »

Si oui, elle en avait beaucoup contre lui. Elle n’avait que six ans, mais elle n’en demaurait pas erudit de ce qui était bien ou mal.. Pour elle , elle détestait dieu pour une raison personnel

En vouloir à Dieu? Comment pouvait-on en vouloir à Dieu? Et surtout... à cet âge?
Qu'avait donc vécu cette enfant, pour mépriser une l'entitée qui lui avait donné la Vie, l'Amour, la Paix, le Bonheur, ... ? Pourquoi les gens s'obstinaient-ils à rejeter leurs malheurs sur Lui, alors que c'était à cause du péché originel qu'un et chacun souffrait? Pourquoi l'humanité aimait-elle tant être blessé? Qu'avait-Il donc fait pour être mépriser, sans raison? Était-il plus facile d'en vouloir à ce que l'on ne comprenait pas, de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre?
Nicolas avait longuement pensé ainsi... Mais jamais il n'avait haït Dieu. Il avait haït sa mère, une hérétique païenne qui l'avait abandonné dans ce monde froid et austère dès sa naissance. Longtemps, il avait crut que sa mère s'était elle-même donné la mort peu quelques jours à peine après sa venu dans ce monde... et ce, uniquement pour le plaisir sadique de voir un être de lumière sombrer dans la déchéance!
Mais il n'avait pas accomplit les sombres desseins de sa génitrice... Il était demeuré au monastère et avait fait de la religion sa vie.
Ce n'est que des années plus tard qu'il assuma le fait que sa mère était morte non pas pour lui nuire, mais parce qu'elle avait fait une hémoragie suite à l'accouchement.

Après un long moment de silence, Nicolas reprit la parole.
Il hésitait sur chaque mot à employer, trouvant la situation plutôt... délicate!
Empruntant un ton paternel (eh oui! Le Flo prend quand même son métier au sérieux! C'est un michant, oui! Mais faut pas oublier qu'il oeuvre pour Dieu et que son seul désire est de voir toutes les âmes gagnées le Paradis ) et d'une douceur incontestable, Nicolas parla...

- Il n'est pas mal de Lui en vouloir, Votre Altesse, et sachez qu'il vous pardonne cette faute, j'en suis persuadé!
Il vous pardonnez, car il connaît bien vos motifs. Mais sachez que Dieu, Notre Père qui nous aimes et ne désire que Notre Bien, n'est point fautif...
Mon enfant... je ne sais ce qui trouble vos pensées. Mais si vous me révélez les misères qui brouillent votre âme, je vous promet de vous aider à comprendre ce pourquoi vous lui en voulez et à qui s'adresse votre...

Même si un boule d'émotions nouaient la gorge de l'enfant, elle s,éfforcait de ne pas verser de larmes. Il était si facile de jeter la faute sur le premier passant losrque vous étiez enfant.

Oui, il l'est. C'est de sa faute si je suis ici, en Orcanie. C'est de sa faute si mon père ne pouvait pas me garder.

Comme tout lui manquait. Son père, sa mère. Plus en particulier cet être cher à qui elle devait la rancoeur contre Dieu. Elle n'aurait pas dit non, a cet instant, pour la présence de sa grand-mère. Elle allait exploser.

C'est de sa faute, si elle est morte. C'est lui qui me l'a enlevé pour toujours.

Gwenaelle n'avait jamais accepté le départ de sa mère, mais elle oubliait parfois que son père serait, par conséquent toujours présent pour elle, mais quand?

Si elle choquait l'éveque, elle s'en excusait, car elle pensait mal et n'arrivait pas à trouver d'autre coupable pour la mort de sa douce mère.

Le coeur de l'évêque se déchira. Une sourde colère serrait ses tempes, lui ingligeant un début de terrible migraine tandis que la rage lui déchirait les entrailles. Il avait déjà vécu cette situation.

- Non, ce n'est point de Sa faute, mon enfant.

La voix de Nicolas tremblait... L'inflexible prédateur était affaiblit par les malheurs d'une enfant!

- Ma pauvre brebis, ma pauvre chérie... S'il n'eut s'agit d'Ève qui croqua la pomme, votre situation n'aurait pas été similaire à celle-ci.
Nous sommes des êtres de chair et de péchés. Il vous faut résister à cette tentation! Cela est trop facile!
Ne rejetez pas la faute sur Dieu!
Dieu est votre seule voie de rédemption! Il vous porte dans ses bras dans vos moments les plus difficiles, berce vos chagrins, essui vos larmes... Et cela, même si vous ne voyez pas.
Je suis votre... ami... Votre Altesse. Et tant que vous serez sous ma protection, personne ne pourra vous faire de mal.

Quelques larmes perlèrent le doux visage enfantin de Gwenaelle. Elle ne demandait qu'une seule chose, mais elle était impossible.

Toujours assise sur la chaise, elle ramena ses jambes contre elle et resta en petite boule pendant plusieurs minutes de silence

Et s'il décidait de faire la même chose avec mon papa et s'il le tuait pendant que celui-ci partait défendre les autres. Je ne veux pas qu'il lui arrive rien comme maman. Je veux qu'il reste avec moi.

Je ne veux pas que le roi le remplace.

Les paroles de l'éveque résonnaient toujours dans sa tête. Il était son ami? Lui? Il la protégerait, même du roi qu'elle craignait énormement.?

Elle finit par se résigner aux paroles qu'avait prononcé l'homme de dieu.

Si ce n'ai pas sa faute, pourquoi elle est morte ? Elle avait promis de toujours être la

- L'Homme est une créature fragile qui succombe à la première bourrasque. La maladie, les handicaps, l'accouchement, le chagrin, le désespoir, la guerre... Nous sommes vulnérables, vous comme moi ou comme tout autres personne, à toutes ses choses.
Votre mère a faite cette promesse car elle n'a jamais réalisé qu'elle n'était pas éternelle. Et ceci, mon enfant, est un grave péché! Qui peut prétendre à l'immortalité, sinon Dieu?
Le roy ne remplacera jamais votre père. Votre Amour doit se porter au delà de votre géniteur... car celui-ci est de moindre importance que votre souverain. Et au delà de ceci encore, vous devez vénérer et adorer Dieu. Car il est le seul à pouvoir vous donner la force de comprendre et d'accepter les évènements qui boulverseront votre vie.
Si votre père, Sire Gauvain, est rappelé auprès de Notre Saint Père, c'est que sa mission sur cette terre a été accomplit. Soyez heureuse, ma chère enfant! Car il gagnera le Paradis!
Je ne connais que très peu cet homme, mais je le sais homme de bien. S'il oeuvre, c'est en Son Nom, pour Sa Divine Volonté.
On ne peut deviner Ses desseins... Mais sachez qu'Il opère pour le Bien du monde. Il sait que malgré la fatalité qu'est la mort, malgré le désespoir qui envahit les coeurs de ses disciples, vous vous en sortirez... plus forte!

Gwenaelle commencait à pleurer.L'éveque disait des choses qu'elle ne voulait pas avoir arriver. Si son père venait à mourir le seul aprent qu'il lui restaient était Morgause. Mordred aussi, mais elle ne l'aimait pas.

Muavaise réponse de la part de l'évêque. Comment espérer qu'un enfant comme Gwenaelle. Ayant vécu avec comme seul véritable amour :ses parents.

Je veux qu'aimer mon papa et la reine Morgause. Je deteste mon oncle, le roi. Je le hais ...

À vive émotion, elle ne pensais plus et disait ce qui pouvait la soulager et en oubliait totalement tous le reste.

Aussitôt, que le silence revint entre eux, Gweny,toute déboussolée, hésitait à parler tellement son coeur en était chaviré

Je ne veux pas qu'il aille au paradis !! Je veux qu'il reste avec moi.

La pauvre petite pleurait. On lui arrachait tout d'un coup. Son coeur était séparé comme une mère privée de son bambin et un homme séparé de sa famille.

- Ne pleurez donc pas car un tel chavirement ne s'est point produit! Votre père vit, votre mère a gagné le Paradis et veille sur vous, nuit et jour.
En fait... Je crois, Votre Altesse, que votre mère est en permanence auprès de vous.
Je n'aime guère voir ma protégée ainsi tourmenter... Désirez-vous aller aux jardins royaux? Nous pourrions faire halte à la cuisine et ordonner qu'on nous prépare un repas... Ainsi, nous pourrons discuter aisément, dans un endroit plus sympathique qu'austère.

- Sa Majesté serait heureuse de nous voir.

Un bruit de chaise en bois qui craque...
Une porte qui s'ouvre...
Puis qui se referme...

- Suivez-moi, Princesse Gwenaelle., ordonna d'une voix douceureuse la voix de l'évêque.

L'évêque sourit... ce contact frêle lui procura une douce sensation, telle une légère décharge électrique qui traverse le corps, si faible qu'elle en était plaisante.

- Les gens n'aiment guère ce qu'ils ne comprennent pas et ce qui ne leur ressemble pas. Ils craignent également ma force, mon caractère et mes grands pouvoirs.
Croyez-vous que ces blasphémateurs, ces comploteurs se sont informés de mes objectifs à atteindre? Non... Ils connaissent l'étendus de mes pouvoirs et de mes droits mais s'obstinent à me persécuteur et à me prendre pour ce que je ne suis pas.
Si un homme ou une femme parle contre moi, il commet un grave péché... Autant auprès de Dieu que contre le Roy.
Et il en va qu'ils devraient subir la peine capitale...
Mais dites moi, Votre Altesse... qui sont ces sombres personnages?

Les lourdes portes en bois sombres de la chapelle s'ouvrirent sur leur passage, les délivrant de la sombre ambiance du lieu saint.
Le ciel s'assombrissait de nuage gris, chargé de pluie. L'air humide étouffait la respiration des gens... un vent chaud balayait les feuilles d'automne qui jonchait la terre sombre.

Ses délicieuses lèvres s'étirèrent en un sourire enfantin... La douce sensation d'une chair vivante dans sa main lui procurait tant de bien... tant d'énergie... tant de vie.
Ses yeux, aussi gris que les cieux, se fermèrent. Une bourrasque de vent balaya à nouveau la cour ainsi que le capuchon de l'évêque.

La peine...
La souffrance...
La colère...
La destruction...
La libération...

- Nous allons au parc, ma toute belle... mais avant, passons par les cuisines car j'imagine que vous n'avez point mangé... et vous devez mourir de faim!





[ Fatalité d'un verre de jus d'orange! Ah! Délectable jus de canneberge! Mon plaisir morbide s'accroît ]

[ Suite... Ici! ]