Confession de la princesse des Orcades

[ ..........................................................]

Après l'obligation du roi, Anna se rendit à son tour dans la chapelle. Elle avait à se confesser, mais bon. Elle n'en avait aucunement envie.

Elle prit donc la direction, en s'assurant que sa dame était toujours corecte et finit s'enfermer dans l'armoire.

Un, elle n'aimait pas l'endroit et deux, elle souffrait un peu de claustrophobie, donc elle detestait tout les endroits petit et cloitré

Avant de pronancer, la phrase, elle fit une grimace et d'une voix sans émotion, elle commenca:

Pardonnez-moi mon père , j'ai peché ...

Agravain sursauta en entendant la douce voix de sa cousine Anna ...
Voilà qui pourrait s'avérer un peu génant ...
Du moins délicat, qu'importe le jeune homme était ravi de parler à sa chère cousine, même ici ...

- Je vous écoute ma cousine ...
Mais si vous êtes venue pour confesser avoir ... repris du gâteau, hier, au banquet, comme moi d'ailleurs, vous êtes déjà absoute ! ...

Agravain ria gaiement puis reprit son sérieux ...
Il était de nouveau tout ouï ...

Bon début, pensa-t-elleElle n'aurait pas à s'emporter contre Florin ou quiconque.

Non mon cousin je ne viens pas confesser d'avoir pris un morceau de gâteau de trop. Disons qu'un léger différent m'a fait quitté avant que ces charmants plats arrivent.

Comment dire à agravain la seule chose à se pardonner était d'en vouloir à son cousin.

Je ne passerai pâs par quatre chemin.

Même si ce n'ai pas la première fois que lui et moi nous faisons querelle. On pourrait dire que tout ceci est devenu un cercle sans fin. On s'apprécie pendant des semaines à voir des mois et puis un jour, on se prends la tête. Je ne sais plus quoi faire avec Mordred et j'ai une envie ...

Agravain aussi était souvent exaspéré par l'attitude de son frère cadet ...
Mais n'osant pas le contredire et déplaire à leur mère Morgause, celui ci préférait faire profil bas face à Mordred ...
Le jeune prince avait remarqué les tensions qui existaient entre le Roi et sa cousine, comme un orage latent toujours prêt a éclater ...
Toutefois ces petites querelles ne semblaient point gravissime ...

- Finissez votre phrase Anna, je pourrais mieux comprendre ! ...

Mais cela ne semble point très grave, et puis comme vous le dites la plupart du temps, tout se passe relativement bien ...

Et puis dites vous bien que vous êtes son hôte, sur ses terres, en son château ...
Quoi qu'il dise ou fasse, vous devez respecter ses décisions ! ...

Agravain essayait de saisir, avant même d'avoir eut davantage d'informations pourquoi tout ceci pouvait constituer un péché : le fait de s'emporter ? ou de ce mettre en colère ? ...

- Cet énervement vous conduit il à ... le haïr ? voir davantage ...

Une envie irrésistible de faire une chose que je pourrais regretter.

Franchement, elle n'allait pas tout dire, il y avait assez qu'elle soit surprise d'être capable de le dire à Agravain

Je n'ai pas envie de le hair, mais il n'a aucun sens de l'humour et voilà ce qui m'emporte. Je laisse autant les gens du château dire ce qu'ils veulent sur mon caractère et même mon cher frère dit que je suis pitoyable. Simplement, on ne peut pas le juger et cela me fache.

Cherchant la vrai source d'agacement de Mordred, Anna n'y arrivait. Elle lui en voulait parce qu'elle était fachée contre lui.

Dans un autre sens j'ai de la misère en lui en vouloir. Il a essayé de ramené ma mère, il veut me remettre le plus de pouvoir, mais moi tout ce que j'arrive à faire c'est lui mentir.

Je sais que je suis contradictoire, mais je suis un peu perdue dans mes idées.

Agravain esquissa un sourire dans sa barbe : l'opinion d'Anna n'était guère différente de celle de tout à chacun à Warminster ...
Ce n'était pas péché d'être lucide ...
Mais la princesse devait se garder de tout ressentiment ...

- Il faut accepter les autres tel qu'ils sont et non tel qu'on désirait qu'ils soient ! ...
De plus les disputes et les désaccords font parties de la vie et même ... lui donne sa saveur si j'ose dire ...
Si vous ne nourrissez point de mauvaises pensées ou intentions envers le Roi, vous n'avez pas a vous en vouloir ! ...

Le jeune prêtre fronça ensuite les sourcils, perplexe ...

- Lui mentir ?! ...
Comment cela ? ...

Il ajouta, sur le ton de la confidence :

- Parlez sans craintes Anna : je suis là pour vous aidez et non pour vous jugez ! ...

Ca serait trop long de vous expliquer et torturant à se le rappeler. Tous les jours, je me demande ce qu'il ferait s'il savait ce que je voulais lui dire, mais je ressens une peur.

Maintenant voilà que mon frère s'ajoute. Que ferais-je si tout tournais dans un autre chemin et que je ne sois pas la fille du roi Aron.

Je ne crois pas qu'émérick m'en voudrait, mais Mordred c'est une autre chose et j'ai peur de sa reaction. Il n'y avait qu'une seule personne, qui pouvait tout dire, mais on l'a injustement tuée.

Elle se tut, sachant qu'elle avait dit ses craintes

A première vu ( ou écoute ) le "discours" d'Anna pouvait paraitre confus, mais Agravain était perspicace et ne tarda guère a déméler les fils de cette "intrigue" ...
La princesse faisait certainement allusion au fait qu'un doute subsistait sur ses origines ...
Il demanda, prudemment :

- Vous doutez encore de votre filiation avec le roi Aron ? ...
Vous pensez que l'on pourrait douter de cet état de fait ? ...

Agravain pouvait sentir tout le désarrois qui émanait de sa cousine ...

- Vous n'êtes pas seule Anna et nous pouvons vous aider ! ...

Et si je ne l'étais pas. Je n'étais que la fille de la reine . Émérick veut bien m'avoeur que je suis sa fille, mais il n'en reste que des soupcons.. Pourquoi serais-je partie si je serais la fille du roi ? S'il y a une autre explication , je veux bien l'entendre

Elle avaiut le coeur qui allait exploser. Quellle raison pouvait-on trouver de plus?

Même si je l'étais pas, je ne comprends cette action. Émérick et élizabeth , on eut la vie plus facile que moi. Il n'avait pas à se poser des question sur leurs parents. Ils les avaient toujours avec eux

Agravain réagit aussitôt :

- Allons Anna, ne perdez point espoir, des documents se trouvant aux Orcades devraient pouvoir attester de votre filiation avec le roi Aron ! ...

Le jeune homme fronça les sourcils et grimaça quelque peu en entendant sa cousine tenir des propos plutôt aigre ...

- Je comprends votre peine et votre désarois ...
Et je compatis ! ...
Mais gardez vous de la jalousie ma cousine ! ...
Ce n'est pas la meilleur voie vers le bonheur ...

Agravain ferma les yeux, uni ses mains et conclua :

- Je prierai pour vous ma cousine ...
Je prierai pour vous ! ...

Le jeune prêtre écrasa une larme naissante ...

- Sachez que je serai toujours à vos côtés pour vous aidez ! ...
En tant qu'homme de Dieu et ... surtout en tant que parent ( hj : tèrme générique signifiant "famille", "proche" ...)

La seule preuve qui prouve mon lien de sang avec la reine est dans mes appartments. Il n'y a aucune signature apposé du roi. Seule celle de la reine elle-même.

Elle connaissait l'histoire, on lui avait tout dit. Seuls quelques morceaux manquaient pour faire la lumiere sur son passé.


Il n'y a pas de voie de bonheur. Si elle existerait, je serais loin d'ici. Ma mère serait en vie. il n'y aurait pas de guere inutile et tout le monde serait content. Ce qui n'est pas le cas, puisque tout le onde n'a que de malheur ces temps derniers

Contrairement à l'habitude, elle n'avait pas haussé le ton ce qui faisait qu'elle était plus calme, ou elle gardait tout dedans pour exploser au bon moment...

-Vous devez croire que par moment , je suis un drôle de numéro.

Autant pouvait-elle par moment détester Mordred, autant elle adorait la vivacité de son autre cousin..

-Au moins, elle ne souffre plus. C'est ce qui importe.

Anna n'avait rien contre l'idée de prier, mais pour le fait de s'agenouiller, un peu.

Depuis le début, elle se luttait contre l'envie de sortir Depuis treize ans , elle essayait de vaincre une peur caractérisément stupide.

Elle n'aimait pas être enfermé dans des endroits petits, mais l'exception fait la regle. Elle l'avait fait volontairement et s'imaginait y en sortir le plus vite.

Pour faire plaisir à son cousin, elle s'agenouilla , priant plus plus pour sortir d'ici le plus vite.

Une fois lorsqu'elle entendit Agravain terminer, elle avoua un petit secret.

- On ne m'a jamais obligé à me confesser, où j'ai été élévée. Ils ont essayé de tout faire pour me faire rentrer, mais j'avai si peur qu'ils ont toujours laissé tomber.

Je ne trouve rien de cruel à cette méthode, mais si vous saviez ce que je pouvais dire. Monseigneur Florin, aurait voulu m'étrangler.

-Vous devez croire que par moment , je suis un drôle de numéro.

Cette précision arracha un léger sourire à Agravain ...

Je n'en doute pas ma cousine ...
C'est précisément ce qui fait votre charme ! ...

-Au moins, elle ne souffre plus. C'est ce qui importe.

Des larmes perlèrent aux coins des yeux du jeune prêtre et celui ci réprima à grand peine cette émotion soudaine ...
Cependant, un mal être l'envahit et demeura ...

- On ne m'a jamais obligé à me confesser, où j'ai été élévée. Ils ont essayé de tout faire pour me faire rentrer, mais j'avai si peur qu'ils ont toujours laissé tomber.

Je ne trouve rien de cruel à cette méthode, mais si vous saviez ce que je pouvais dire. Monseigneur Florin, aurait voulu m'étrangler.

Agravain leva les yeux au cièl : *sacrée Anna* ...

Et bien désormais je vous prierais de venir au moins une fois par mois ! ...
Il vous suffira de me faire demander ...

Le ton de la voix de son cousin était bien sur faussement sévère ...
Il avait prononcé ces paroles accompagné d'un grand sourire aux lèvres ...

Soudain Agravain se souvint de quelques choses, réfléchit un instant et se lança :

Vous n'avez rien d'autre à me dire ? ...
je ne parle pas ici de poursuivre votre confession ...
Mais ... d'un quelconque problème qui pourrait vous préocupez, présentement ...


Agravain pensait évidemment au cas Gauthier ...

Agravain opina du chef ...

Je comprends ...
J'imagine quelle peut être votre impatience ! ...
Moi même, après six mois de monastère, Warminster me manquait cruellement ...

"Je ne vois pas de quel problème, vous voulez parler."


Le prince était aussi gèné que sa cousine, si ce n'est plus ...
Comment avait elle devinée ? ...

Et bien ...
Je pense que vous ... connaissez le jeune page Gauthier, de Pinlevé ? ...
J'ai confessé ce jeune garçon et quitte à transgresser quelque peu mes obligations ...
Je dois vous dire que ... nous avons parlés de vous ma cousine ! ...
Je pense que vous commencez a comprendre, non ? ...

Vous connaissiez Warminster, Agravain. Moi, je n’ai aucunement idée de ce qui m’attends aux Orcades.

Elle ne s’en faisait pas énormément, mais il était un peu dépassé de ne pas connaître son royaume natal lorsque vous étiez roi, reine, ou héritier et héritière.

Se faisant-ci, le prince orcanien nouvellement prêtre fit taire ses pensées vite.

Elle devait faire simplement une chose. Ne pas laisser trahir sa voix et le moins en dire à Agravain.

La première question, elle ne répondit d’une voix neutre :

Oui, je le connais.

La troisième Phrase réprima un commentaire intérieur :

*Génial, je vais encore devoir me sortir de là*, pensa-t-elle.

Deuxième question, silence total …

Aucun son n’était sorti de la bouche d’Anna.

"Oui, je le connais."


Réponse aussi froide, neutre que laconique ...
La discussion s'annonçait facile tient ...
Pourtant Agravain ne se laissa point démonter et continua : car rien de mieux dans ces cas là que de mettre les chausses dans le plat ...

Votre silence est éloquent ma chère ...
Mais pardonnez moi Anna, si ce sujet vous gène ...
Toutefois face à un autre silence, douloureux celui là, terrible et ... bouleversant, je ne peux me taire, par contre ! ...
Oui ! ...
Gauthier souffre en silence et les tourments de l'enfer, par amour pour vous, que dis je : par dévotion ! ...
Je pense que vous devriez au moins lui parler, le rencontrer et ... l'écouter ! ...
Ensuite vous pourrez aviser, évidemment ...
En votre âme et conscience ! ...

Le prince n'attendit pas la réaction de sa cousine et poussa ses pions comme l'on dit :

Pourquoi pas dans mes appartements, lorsque vous le souhaiterez ? ...
Oui, car c'est là que vous aurez le plus de chance de le trouver ...
Là et ... dans ses propres appartements ...

Agravain sourit malicieusement ...

Et oui, mon nouveau conseiller personnel ne pouvait rester cantonner dans sa petite chambre de simple page ! ...


Le prince se tût et apprécia l'effet de surprise que ne manquerait point de produire cette étonnante nouvelle ...

Restant figée comme de la glace, Anna ne répondit pas. Il avait eu un long moment de silence inquiétant certes. Si le but d'Agravain était de la faire craquer, alors il va s'en dire qu'il avait réussi.

Peu à peu, les paroles d'Agravain lui faisaient perdre son sang –froid.

Que voulait-il savoir ? À bout de nerfs, elle haussa la première fois le ton depuis longtemps.

Assez, elle n'en pouvait plus.

-Vous voulez savoir ce que je pense alors voila. Depuis mon arrivée, je torture mon cœur et chaque fois qu'il revient en un seul morceau, on trouve le moyen de me le briser. Même si Gauthier serait votre conseiller, il ne changera rien à la situation. Il ne peut plus rien

Vous comprenez RIEN !

Elle ouvrit la porte à la volée et celle-ci se referma en un claquement. Seulement, la princesse n'alla pas à s'enfuir. Elle se laissa vite tomber en pleurs.

Anna leva lentement la tête, elle n'en pouvait juste plus. Et c'est malheureusement Agravain qui avait eut sa colère. Elle aurait bien voulu l'excuser, mais elle n'avait pas envie de parler.

-Vous êtes pardonné. Je n'ai pas envie de vous tenir rancune .je ne peux plus comprendre moi-même. Je l'ai évité à cause du roi. Je ne voulais pas qu'on lui fasse du mal.

Je sais qu'il tient à moi, mais il sait aussi que je ne peux entraver les décisions .

Anna serra la main d'Agravain. Comprenait-il vraiment ce qui l'accablait ? si Oui, il était le seul.

-Je ne veux pas y faire de mal. Et si je lui dis la vérité, Il ne s'en remettra plus jamais.

Tout ça a cause d'une stupide gaucherie de sa part ou plutôt de son cœur. Elle se rappelait très bien les circonstance et n'avait jamais eu de problème avec lui. Seulement quelques petits défauts, mais elle l'adorait.

Le rire de son cousin lui remit quelques couleurs dans ses yeux.et un sourire sur les levres.

Anna ne fit que le rond du verre. Elle avait été silencieuse, trop longtemps. On pouvait faire confiance à Agravain, pas à Mordred. Non, on ne le pouvait pas.

- Le roi a décidé de créer une alliance entre les saxons et la maison des Orcades. Et puis j'ai stupidement accepté. Je ne peux plus reculer. Je ne voulais pas lui faire ça Agravain, Je n'en ai pas la force de lui dire.

Gauthier est si gentil avec moi. Il l'est comme personne ne l'a été. Je me rappelle encore sa première gaucherie et à force de me la rappeler je m'exaspère. Je vais lui briser le cœur. Le pauvre.

Que dois-je faire Agravain ? Je ne sais plus. Aidez-moi.

Elle savait qu'elle pouvait mettre son sort dans ses mains. Elle avait confiance en lui et comparé à son frère, il faisait preuve de tact