Ballade en foret ...

Émerick mena Gwendoline et Gwenaelle aux écuries, fit seller deux chevaux et il furent près pour la ballade. Trois grades royaux les accompagnaient pour assurer leur protection.

Émerick n'avait pas voulut prendre de chance, il avait fait monter Gwenaelle sur son étalon et avait monté avec elle.

Il caressa la petite tête blonde de la jolie petite fille et esquisa un sourire en direction de Gwendoline ...

Les deux montures chevauchaient à la même hauteur et de bonne allure

" Ah !

Il fait bon prendre un peu d'air ce soir ...!
N'est-ce pas ? "

Invité

Gwendoline sourit aux dires du prince des Orcades, mais son sourire se transforma rapidement en mimic de peur: jamais elle n'avait monté à cheval et cela l'indisposait un peu. Elle n'osait le dire, mais son visage trahissait ses angoisses. Vaguement, elle dit:

'' Il... il est plus qu'évident que... que nous avions tous... tous besoin de respirer un peu!''

Elle tourna alors son regard vers la petite princesse: comme elle l'enviait d'être sur l'étalon avec Émerick, comme elle l'enviait! Elle était, peut-être, plus agée que Gwena, mais elle n'avait guère d'expéricences de chevauché! Gênée, elle décida de tenter quelque chose dans le but de faire avancer son cheval. Toutefois, celui-ci ne semblait pas aimé terriblement les manières de la jeune fille. Il se leva donc sur ses deux pattes arrières laissant Gwendo tomber au sol, sur le dos. Elle cria plus de surprise que de douleur et se releva avec quelques difficultés. Néanmoins et par chance, elle n'avait aucune blessure majeure: plus de peur que de mal! Elle était maintenant blanche comme un drap. Fébrillement, elle s'accôta sur la robe de l'animal en halètant, à l'égard d'Émerick:

'' Tu... tu pourrais m'aider à... à chevaucher... s'iil-te-plaît? Je sais... j'ai l'air stu... pide, mais je n'ai jamais monté... à cheval de... de ma vie!''

Bien que Gwenaëlle devait plutôt se taire que trouver l’issu de chialer. Elle en avait assez qu’on la protège.

Quand Gwendoline rata sa monter en scelle, Gweny se tourna vers Émérick.

La petite peste royale cachait plus d’un tour dans son sac.

À la demande de Gwendoline, elle n’aurait pas hait de rester seul sur l'étalon.

-Je peux chevaucher seul. Je sais comment le faire.

S'il vous plait. !!

Je veux le faire. Tout le monde exige que je sois accompagné ,amsi vous pouvez dame Gwendoline

Elle espérait que Émérick la quitterait pour Gwendoline. Elle pourrait amplement s’amuser et personne ne la surveillait. Que la belle vie !!!

Lorsque Gwendoline tomba par terre, il ne fut pas long qu'émerick arrêta sa monture et mit pied à terre. Il calma doucement l'animla et donna la bride à Gwenaelle pour ne pas que le chaval s'enfuit. Il se tourna donc vers Gwendoline et l'entoura de ses bras .

" Est-ce que tu vas bien ? Tu n'est pas blessé ou tu ... n'as pas un malaise ? "

Il était inquiet et désirait fortement qu'elle n'ai rien . Lorsqu'elle lui demanda si il pouvait l'aider à chevaucher, Gwenaelle renchérit en disant qu'elle désirait monté seule l'étaolon.

Il se tourna vers sa petite cousine et dit:

" Très bien, mais en ce moment, c'est moi qui est responsable de toi et s'il t'arrive quelque chose, ca sera moi le coupable alors ... je t'en prie, ne fait rien de désobligeant ..."

Il ne voulait pas prendre de chance. Avec un enfant, on ne prend jamais de chance.

Il reprit la bride du cheval et y monta. Dès qu'il y fut installé, il tendit la main et l'aida à monter en selle. Furtivement, il déposa un baiser dans la chevelure de la jeune femme, puis passa ses mains autour de la taille de Gwendoline pour diriger la monture. Pour Émerick, il n'y avait rien de plus romantique ...

Invité

«Je vous dis de continuer, de tenter d'être fort et d'être bon, d'être juste et d'être noble, de combattre et de pardonner, de tâcher de comprendre le monde, de comprendre même le coeur de vos adversaires. De vous battre, contre les Ombres de ce monde et contre les Ombres qui sont en vous comme en tout homme. De ne jamais être lâche, jamais mesquin. Je crois en vous, comme vous croyez en moi. »

Abaigëlle ouvrit son regard sur le monde. S'était-elle endormit sur le dos de sa monture? Apparement oui! Et celle-ci avait poursuivit son chemin!
Mais où se trouvaient-elles, désormais?

«Sur un chemin... Au moins est-ce déjà ça!»

Sur un chemin...

«Oui, mais lequelle? Et où mène cette route?»

La prêtresse ralentit sa monture.

«Et je l'ai fait. Mais j'ai pleuré. Il ne faut jamais avoir peur de pleurer.»

Cette voix qui hantait ses rêves revenaient sans cesse la tourmenter.

La tourmenter? Non, la voix ne l'accablait pas. Elle aurait aimé en connaître les sens profonds...
Il lui arrivait réguilièrement d'avoir des visions et elles les laissaient venir, même si elle arrivait à les contrôler. La messagère d'Avalon adorait ces instants irréels, plongés au coeur des songes. Elle adorait être en ce monde et voir ce que peut de gens perçevaient.

Parfois, des créatures de légendes se présentaient à elle. Étrangement, celles-ci filaient le plus rapidement possible!
Comme elle aurait aimé fuir dans leur monde! Co-habiter un bref instant avec ces petites bêtes de la forêt!
Peut-être un jour... Peut-être à son retour... Dès qu'elle aurait accomplit sa mission, elle irait danser avec les fées.
Elle vivrait d'amour, de danse, de musique, de boissons et d'exquis et savoureux petits plats!

En fait, elle n'aurait su dire... Ses voix étaient-elles celle de l'une de ses vies antérieures? Celles du futures? Celles de son présent, à Avalon comme ailleurs? Celles qu'elles avaient autrefois entendu lors de ses cours auprès des prêtresses? Celles d'autres gens?
Passé? Future? Présent?
Siennes ou à autruis?
Le monde se mourrait...
La terre était malade, en Orcanie.
Et la prêtresse d'Avalon se devait de la guerir.
Elle était ici pour cela. Et elle y parviendrait, qu'importe si elle devait y laisser sa vie!

Le brouillard envellopait les deux voyageurs dans un drap à la fois épais et diaphane.
Serait-il sage de poursuivre son chemin en ce temps? Ou peut-être ferait-elle mieux d'écarter les brumes?
Non... Il vallait mieux s'arrêter.
Elle sauta à bas de sa jument, aussi brune que la terre, et s'empara des reines. Elle les passa au dessus de la tête de sa monture et l'entraîna avec elle dans les méandres d'un pays incconu.

« [...] n'oublie pas ton corps. Entraîne, entretiens, à la fois ton corps et ton esprit. Le corps, mon enfant, est le reflet que nous offrons au monde. Notre devoir d'être humain est de dépasser nos limites, celles de l'esprit et celles du corps. Pour aller plus loin. Les hommes de mon temps, trop souvent, négligeaient de soigner leur esprit. Il ne faudrait pas que tu négliges de soigner ton corps. C'est une question d'équilibre. Tu es belle, petite fée. Cette beauté t'est donnée. Ne la gaspille pas trop.»

Abai frissona. Elle ressera sa cape en laine grise autour de son corps.

« Bon sang! Où suis-je? »

Des voix... Étaient-ce celles de son esprit ou de véritables voix d'Hommes?

«Je veux le faire! Tout le monde exige que je sois accompagné!».

La voix d'une enfant...

- Qui va la?, questionna la prêtresse, trempée par la pluie sous laquelle elle s'était endormie.

Invité

Gwendoline était rassurée, maintenant, guidée par son amant. À sa question, Gwen le visage rougis par la honte, n'avait qu'hoché la tête en déclarant:

'' Je... je vais bien, seulement... seulement un peu mal au dos, mais... mais rien de grave!''

Mais c'est qu'il chevauchait bien en plus d'être beau comme un dieu ce prince, toute éblouie, c'est avec force d'esprit qu'elle ne se laissa pas perdre confiance dans les doux bras de celui qui faisait battre son coeur. Elle opta plutôt pour regarder Gwena avec une tendresse digne d'une mère. D'une douce voix, elle lui dit:

'' Tu... tu es sans doute plus douée que... que moi! Toutefois, fais quand même attention... ses bêtes sont... sont difficiles! En tout cas, de... depuis quand chevauches-tu, ma belle petite... petite princesse?''

Gwendoline avait un tact légendaire avec les enfants.

Enfin, elle se sentait reprendre le contrôle d'elle-même et elle avait,à nouveau, l'esprit à la détente, respirant, à grande pocheté la brise tiède de cette nuit tombante. Quand soudain, elle entendit une voix, voix qui l'inquièta grandement. Elle n'osait rien dire de peur qu'ils se fassent découvrir par un malfrat. Fermant les yeux, elle colla sa tête sur le torse de son doux Émerick et se laissa serrer fort. Elle dit, alors, à voix basse:

'' Soyons prudent.''

Gwenaëlle avait, désormais la satisfaction de chevaucher seule et cette idée lui plaisait grandement.

Elle écouta Émérick et lui sourit. Elle n’allait certes pas faire de bêtise. Au prix d’être grondée, cela ne valait pas la peine.

Lorsque la dame l’interpella, Gwenaëlle tourna la tête et lui adressa un sourire magnifique.

Depuis que j’ai quatre ans. Mon père m’amenait souvent en ballade et avant la mort de ma mère, il m’a appris à chevaucher.

Puis la jeune éleve de florin, porta son regard sur les alentours. Gauvain lui avait toujours dit de faire attention à ce qu’il l’entoure.

Elle l’avait toujours cru que malgré l’humour de son père n'était que pour l’effrayer, mais la jeune enfant vive d’esprit ne se sentait aucunement bien.

Son imagination débordante d’histoire qu’on lui avait conté sur Warminster lui jouait-il un tour ? Ou on voulait encore la faire rire ?

Elle tourna la tête vers Émérick et lui dit tout doucement :

Il y a quelqu’un dans la forêt

Elle espérait qu’il y aille vivement quelqu’un sinon que penserait-il?

Invité

Des pas, apparement humain et animal, se firent entendre... Ils se rapprochaient! Quand soudain! Vlan! Une bête sans poil, similaire à un chat égyptien géant, bondit au dessus de la monture de Gwen et bouffa la petite princesse XD!!!

Hj: Je rigoleuh! Lol

Des pas, apparement humain et animal, se firent entendre...

- Qui va la?, répéta la voix sereine (malgré l'angoisse naissant) de la prêtresse.

Elle s'approcha d'avantages.

Une femme, âgée d'une vingtaine d'année, apparut des brumes. Elle était jeune et d'une mystérieuse et sombre beauté.
Sa chevelure d'un noir de jais encadrait un visage ovale, ses lèvres roses tremblantes d'effrois. Son regard bleu, presque aussi clair que les rayons de lumière de la lune, cherchait désespérement les sujets de sa crainte.
Les traits de son visage se détendirent, la rendant d'avantages séduisante.

Une mystérieuse aura envellopait le corps vêtu d'une robe d'un blanc autrefois immaculé et désormais grandement salit par les voyages.
Était-ce regard, aussi profond que l'âge de la terre ou bien était-ce son attitude décontractée, ses mouvements volages et gracieux!

Au premier abord, elle semblait être une jeune fée égarée...

Désormais, elle était une priante (ou même une prêtresse, car elle avait, gravée sur son front à la naissance de sa chevelure d'ébène, une petite lune bleue!) de la Déesse.

- Abaigëlle, prêtresse de Curwiden., annonça la demoiselle. Veuillez m'excuser, mais je cherchais la route menant en Orcanie lorsqu'enfin je vous ai rencontré!
J'ai bien peur de m'être assoupi lors de mon voyage et ai perdue ma route!

Bravo! Cela commençait bien sa quête! Perdre sa route et la demander à des voyageurs!
Que raconteraient-on sur elle, lorsqu'elle aurait vaincu le démon d'Orcanie et ses chiens fidèles?

Les relations qu'entretenaient Mordred, lui était plus qu'inconnue et la jeune femme semblait pas juste perdu.

Après l'avoir regardé étrangement, Gweny se tourna ver Émérick. La connaissait-il lui ou pas?

Devant un silence inquiétant de Gwendoline et son cousin, elle demanda innocement:

Cette route mène à l'orcanie. PLus précisement au chàteau de mon onlce le roi Mordred

Elle allait surement réprimander pour son manque de tact flagrant.

Et si elle était une ennemi ?

Si elle était du coté de Baleagant de Gaurres? Elle n'y avait pâs pensé, mais elle avait l'air de quelqu'un de bien, non?

Au pire , il y a toujours ses gardes assoifée de protection qui pourront le protéger

Invité

Le regard cristal de lune de la prêtresse glissa lentement sur la petite nièce du roy. Quelle magnifique et brillante enfant! Peu courtoise, il est vrai... mais si belle!

Elle lui sourit de toute ses dents, étrangement bien entretenu.

- Je vous remercies...

Abaigëlle fit, du haut de sa monture, une profonde révérence aux monarques cavaliers.

- Que les Dieux vous gardent!

Et elle éperonna sa bête, partant ainsi au galop vers Orcanie et son Démon souverain.

Serrant toujours sa douce, Émeric regarda Gwenaëlle. Il était vrai qu'elle s'en sortait bien seule.

En un laps de temps, Les événements se succédèrent.

Cependant dès que la dame fut partie en prenant compte de la direction que lui avait donné Gwenaëlle, il ne tarda pas à la réprimander.

- Vaudrait mieux tenir votre langue, cousine. Nous ne connaissions pas cette dame et nous sommes en temps de guerre.

Puis il fit signe aux trois gardes royaux qui les accompagnaient de suivre la dame en question.

Emerick porta attention à Gwenaëlle qui ne semblait pas vouloir le regarder.

Puis accota sa tête à celle de son amour et déposa un baiser sur la nuque de Gwendoline

-Je n'ai pas le tour avec les enfants

Il n'avait pas envie d'être dur avec Gwenaëlle, mais elle n'avait pas bien réfléchi avant de parler.

Sachant le silence long, Émérick attendit qu'une des deux femmes parlent.

Invité

Gwendoline regarda avec amusement son cher prince. La façon dont celui-ci s'y prenait pour parler avec sa cousine, si jeune, manquait grandement de tact: il avait raison, il n'était pas doué avec les enfants! Poussée par ses impulssions maternelles déjà bien présente, elle chuchota à l'oreille d'Émerick:

'' Si tu veux, je peux... peux bien essayer de... de parler avec cette petite princesse! Je... je crois que je me... me débrouille pas mal avec... les... les enfants!''

Elle retourna un baiser mouillé dans le cou de son amour, avant de se décoller de lui et de retourner, debout, sur ses pieds, pour s'approcher de la monture de Gwenaelle. D'une voix qui se voulait douce, Gwendoline déclara:

'' En tout cas, on... on peut dire que... que tu ne manques pas d'initiative et... et de franc parlé, Gwenaelle... Sans contesse, tu... tu deviendras quelqu'un d'important... Toutefois, dans les circonstances actuelles, la vie n'est... n'est pas un jeu... Avant de parler, tout le monde, y comprit toi, doivent... doivent réfléchir aux... conséquences de leurs actes et de leurs paroles! Tu... tu comprends?''

Elle prit une grande inspiration, incertaine si elle avait bien fait de déclarer ceci. Néanmoins, avant de reprendre la main de son amant pour remonter sur la monture de celui-ci, elle entonna:

'' Amuse-toi plutôt à... à chevaucher avec ton cousin et... et moi... sous la belle... belle lune ronde! Je crois que tu auras beaucoup plus de... de plaisir à faire ça qu'à... qu'à parler au premier inconnu que... que tu rencontres en chemin! On ne sait jamais ce... ce que les gens pourraient avoir en... tête en voyant une aussi belle jeune... jeune fille! Tu... tu ne penses pas?''

Gwendoline affichait un magnifique sourire, de ses lèvres roses pâles, qui ressortaient bien des rougeurs de son visage gênée. Puis, en se recollant contre Émerick, elle murmura, à nouveau, un peu inquiète:

'' Ce que j'ai... j'ai dit n'était pas trop déplacé, j'espère?''

* Pour qui te prends-tu? C'est la nièce de ton Roi et... et tu n'es, encore, qu'une simple dame de compagnie! En aimant ce doux prince des Orcades, tu vogues en plein pêchés... tu n'as pas le droit de goûter à ce bonheur, c'est... c'est.. innaceptable et Florin te l'a reproché!* pensa-t-elle, tristement.

Gwenaelle n'aimait pas les sermonts, encore moins ceux de son oncle, le Roi, mais elle comprenait que la Dame qui aait demander son chemin, avait peut-être des mauvaises intentions envers son oncle ... Et si elle voulait le tuer ?

Elle baissa la tête, comprenant qu'Émerick était faché contre elle. Elle ne voulait pas le mettre en colère, puisqu'il était le plus gentil jusqu'à maintenant.

Contrairement à Mordred, Émerick l'emmenait en ballade, lui avait offert un beau louveteau et était sympathique avec elle.

" Je suis désolée ...
Je ne savais pas ...
Chez moi, tout le monde connaissaient presque tout le monde, alors il était normal de montrer le chemin à ceux qui s'égaraient, mais je ne savais pas qu'ici s'était différent ..."

Émerick regarda Gweny et reporta son regarda sur Gwendo .

" Non, tu n'as pas été trop déplacée, laisses moi continuer ..."

Il prit une grande inspiration, puis dit à sa petite cousine, sur un ton doux :

- je ne veux pas te réprimender pour cel,a mais il faut que tu comprennes que parler à des gens que l'on ne connait pas, peu être très dangeureux ...

Peut-être que chez toi c'est moins risqué , mais ici c'est différent et de plus, nous sommes en temps de guerre, ce n'est pas plus prudent ...

Ce n'est pas pour te gronder que je dis ca, mais plutot pour prévenir qu'il t'arrive quelque chose, tu me comprends ?

Aller ... Fais moi un sourire !

Invité

(dsl pour le retard...)

Gwendoline, depuis qu'elle avait parlé à la petite, n'avait plus osé dire un mot. Comment avait-elle osé conseiller cet noble enfant? Comment avait-elle osé? Elle s'en voulait beaucoup et cela même si son amant ne semblait pas lui en vouloir. Mais de quoi elle s'était mêlée? Et pourquoi? Elle était encore simple dame de compagnie et n'en avait pas le droit. Soudain, elle se mit à avoir honte de son bonheur et ressentit le goût ardent de reparler à sa maîtresse, qui devait bien se morphondre de son absence.

* Tu délaisses ta maîtresse parce que tu as trouvé l'amour! Délaissé quelqu'un qui t'aies cher pour un autre? Le remplacé? Ce n'est pas bien...*

D'une petite voix fautive et timide, feignant se sentir très exténuée (ce qui n'était pas si feigner que ça), elle dit à ''son'' prince:

'' Je... je crois que je vais vous laisser vous... vous balader le reste de... la nuit seuls (car, oui, elle marquait un point, la nuit venait de tomber!). Je me sens très... très fatiguée et... je vais aller dormir! Merci... pour cette agréable soirée... On... on essaie de se revoir demain, Émerick?''

Elle voulait à tout prix revoir Anna, mais voulait avoir la certitude qu'elle reverrait son amour...

Gwenaelle aquiesca. Elle avait l'habitude de se faire réprimander et elle detestait avoir de l,autorite en haut d'elle.

Elle regarda gentiment Émérick et lui fit un sourire comme il lui demandait.

Pourquoi vous ne restez pas ici ? Vous êtes le seul qui ne me grondez jamais. Le roi ne me supporte pas et l'éveque encore moins..

Vous avez remarqué son son de voix lorsqu'il vous a dit que je pouvais y aller. Il était content de se débarrasser de moi. Je veux partir avec vous.

Elle ne voulait plus rester en Orcanie. Elle ne savait plus si elle avait une bonne raison de croire son pere , mordred ou même l'éveque.

Émérick caressa la main de Gwendoline puis lui souria:

- Je crois que nous devrions tous rentrer, même ... La nuit, c'est dangeureux de se ballader ... surtout ces temps-ci ... mais bien sur que nous allons nous revoir ... et ce tout les jours ...

Alors qu'ils arrivaient à l'écurie, Gwenaelle posa une question à Émerick et cela l'embarrassa beaucoup. Il la prit dans ses bras, et lui caressa les cheveux ...

- Tu sais, j'aimerais bien rester ici, mais mon royaume a besoin de moi ... J'ai des devoirs à remplir et je n'ai pas le choix de le faire ... Seulement, tu ne peux pas partir avec moi, parce que ton papa t'a confié à Mordred, et non à moi ... Je sais que c'est que c'est dur pour toi d'avoir des tuteurs comme Mordred et florin ... mais sachez que tu es capable de les affronter, car tu es une brillante jeune fille ...

Si tu veux, je t'écrirai souvent ...

Gweny étreignit Émérick longtemps. Elle l'adorait et aurait préféré maintes reprise qu'il soit son tuteur,

-vous allez partir bientôt la-bas?

La jeune fillette avait sommeil et s'était accoté sur l'épaule de son grand cousin.

Cependant, son coeur lourd lui réprimait quelques sanglots...

Elle reprima un baillement et accota sa petite tete sur le cou du prince orcadiens

-Vous l'aimez beaucoup Gwendoline n'est-ce pas ?

Ayanat toujours Gwenaelle dans les bras, Émerick ne pouvait pas être insensible aux sanglots de la petite ... Il comprenait son désarroi et se rappelait avoir eu la même réaction lorsqu'il dû qutter les Orcades.

Il l'étreignit d'Avantage et déposa un baiser sur la petite tête de l'enfant et répondit:

- Ils ont besoin de moi, là-bas ... Et oui, je vais surement partir bientot ... Mais ne t'en fait pas ... Je ne t'oublierai pas ... Et lorsque les conflits seront terminés, tu pourras venir aux Orcades, si ton oncle veut .. ou bien je viendrai ...

Après l'avoir rassurer, elle lui posa une drole de question à laquelle il ne s'attendait pas. Il réfléchit un momne,t puis comprit qu'il ne pouvait pas lui mentir.

- Oui .. Je l'aime beaucoup ... mais ne le dis à personne, ca sera notre secret !

Gwenaelle qui fermait les yeux de temps a autre, étreignit davantage son cousin.

Elle l'adorait. Elle sécha ses petits yeux et lui souria , malgré elle.

C'est promis. Vous viendrez me voir . Moi , non plus je ne vous oublierez pas. Et si ma gouvernant veut m'aider je vous répondrez.

Elle l'avait bien remarqué et elle était d'avoir un peu embarrassé le futur roi d'Orcanie.

Moi aussi je vous aime

Elle lui fit une petite bise sur la joue et se mit à rire

Invité

Rassurée par les paroles de son amant, il lui lança un doux regard, lui fit une timide bise sur la joue (pas habituée d'embrasser en public), avant de partir en marche en direction du château. Toutefois, à pied, cela allait lui prendre une éternité se rendre à destination et elle risquait de s'écrouler en route tellement elle tombait de fatigue. Toutefois, même si elle savait qu'Émerick partait se coucher aussi, elle ne lui demanda pas de lui faire le retour... Elle était certaine qu'il voulait passer un tendre moment avec sa nièce qu'il devrait quitter tôt ou tard!

* Émerick, mon amour, je t'aime de amour indescriptible! Tu es le baume de mes maux et le rayon de soleil de mes jours...* récitait-elle dans son esprit en avançant doucement au sein de la sombre obscurité.

» Une ballade en foret avec Runnyros pv Thomas
» Une Ballade
» Ballade nocturne
» * Ballade militaire *