Allez au travail ^^

Escorté par sa garde personnelle, le Roy eut tôt fait de rejoindre son cabinet de travail : endroit qu'il n'avait que trop négligé récemment ...

Aussi les missives et autres notes de toutes sortes s'étaient accumulées pendant son bref "passage à vide", ses conseillers n'osant décacheter les plis les plus importants ...

Mordred soupira en apercevant la masse de parchemins sur son bureau et s'installa sans hâte ...
Il demanda aux conseillers et serviteurs présents de sortir et ... souffla un bon coup ...
Avant, bien évidemment de se plonger résolument dans cette masse de "travail" ...

L'orcanien remarque derechef la missive marquée du sceau de Florin et la décacheta avec célérité : il afficha aussitôt un sourire triomphant ...
L'évêque conseiller lui apprenait la prise du château de Gaurres et même ... la capture du félon ! ...
Gagnée ! la guerre était gagnée !! ...

C'était presque irréel et ... plus que réjouissant : victoire !! ...

Oui mais après avoir exulté ... Mordred tressailli, lorsqu'il lut ceci :

Spoiler:

Au fond, le Roy n'était point vraiment surpris, même si il déplorait ce drame absurde ...
Et pour cause : comment réagirait la principale intéressée : situation oh combien délicate ...
D'ailleurs ... fallait il lui dire dès maintenant ? ...
Que faire dans l'immédiat ? ...

Mais ce n'était pas le moindre des problèmes se posant à Mordred : le premier d'entre n'était autre que la libération, d'une façon ou d'une autre de la Reine et des héritiers de la couronne ! ...

La tête du Roy tournait dangereusement : tant de brusques nouvelles, de drames et de d'évènements quelconques en si peu de temps, c'était plus qu'étourdissant ...

Qu'importe, Mordred reprit ses esprits et commença a rédiger la missive réponse pour Florin : il n'y avait pas une minute à perdre ! ...

Et la voix de femme que le Roy entendit à travers la porte de son bureau n'attira guère son attention, toute tournée ( quelle était - son attention ) vers les affaires du royaume ! ...

Certes la petite duchesse avait eu presque l'avantage.

Elle avait bien contournée certaine chose. Le seul problème restait ces crapules de gardes à l'entrer.

C'était beau tout cela, mais elle n'avait que réussi à le suivre pour l'instant.

Prenant son courage, Blanche arriva devant les gardes royaux.

-Est-il possible de parler à Sa majesté le roi ?

Comme s'il redoutait la réponse, après ce morne spectacle, le roi était un peu irrité. Donc, il fallait être prévenant. Le garde ouvrit lentement, avant de s'incliner devant son souverain.

Majesté … la … Duchesse aimerait avoir un entretien avec votre personne.

"Majesté … la … Duchesse aimerait avoir un entretien avec votre personne."

Mordred leva les yeux, un regard noir : mécontent qu'il était d'être dérangé, mais se montra néanmoins patient :

La duchesse d'Abingdon ? ...
Bien, faites entrer ...

Le Roy replongea dans la missive qu'il rédigeait et s'adressa à la duchesse sans la regarder :

Ma chère ...
Quelle joie ...
Asseyez vous ! ...
Que me vaut ce plaisir ? ...

Tandis que Mordred trempait une énième fois sa plume dans l'encrier, il jeta un bref coup d'oeil à la jeune femme et ... lui offrit un doux sourire ...

Aussi qu'elle entra, aussi vite le garde quitta. Blanche referma la porte et répondit au charmant sourire du roi.

Ma chère ...
Quelle joie ...
Asseyez vous ! ...

Elle n'avait pas envie de se rasseoir encore. Elle contourna le bureau et se posa derrière le roi. Le pauvre semblait absorber, par son travail.

Elle posa ses mains sur ses épaules et les massa..

L'heure est au travail …

… mais avant d'ajouter, quoique ce soit, Blanche aprocha sa voix des oreilles du roi. Elle savait qu'il était vaniteux et surtout lorsqu'elle prononçait ce nom.

Majesté. J'espere ne pas trop vous détanger.

"Elle posa ses mains sur ses épaules et les massa..

L'heure est au travail …"

Mordred frissonna d'aise ...

En effet ...

"Majesté. J'espère ne pas trop vous déranger"

Le Roy ferma les yeux : quel plaisir incommensurable ! ...
Cette douce voix, ce souffle divin, ce parfum envoûtant et ... le mot magique ^^

Cepandant, Mordred se devait de rester concentrer, mais avait plusieurs choses à dire à Blanche ...
Il prit une de ses délicates mains et l'embrassa ...

Je dois vous entretenir de plusieurs sujets ...
Je vous en prie, prenez place ! ...

Puis plongea son regard dans celui, magnifique, de la duchesse ...

Je dois vous entretenir de plusieurs sujets ...
Je vous en prie, prenez place ! ...

Comme il lui plaira. Elle ne se plaindra pas. Elle redoutait les hommes, mais le roy n'était pas comme les autres. Il était différent.

Blanche offrit un charmant sourire à son ami(?).

Je suis toute à vous. Je vous écoute , Majesté

Oups !Le mot lui avait échapper. Blanche prit place sur la chaise devant le roi et attendit les paroles de son interlocuteur.

Qu'avait-il à lui dire encore. Il avait été bien clair à leur sujet non . Était-il arrivé quelques choses de gaves?

Que de question dans la tête d la eptite duchesse.

Hj:

La reine observe malgré son abscence... *Allez au travail* ^^ Xmadfire

:BLO:

Tout en continuant a rédiger la missive, Mordred commença, l'air grave :

Tout d'abord, sachez que les combats en Gaurres ont cessés ...
L'Orcanie est victorieuse, la paix a été rétablit dans ces contrées ! ...

Le Roy soupira, hésita, puis croisa le regard de sa douce amie, avant de replonger dans le parchemin :

Je ... n'ai point encore été informé de la situation de votre père ...
Il est a supposé qu'il soit sur le chemin du retour ...
J'imagine !

Quelque peu honteux, Mordred ne quittait guère des yeux les lignes qu'il traçait présentement sur le précieux courrier ...
Il devrait lui avouer la vérité, mais ... pas maintenant ! ...
Celui ci n'en avait tout simplement pas le courage ...
Aah cette triste et maussade réalité, que l'orcanien honnissait tant ! ...
Il ajouta :

C'est tout à fait fâcheux ...
Car voyez vous ... je souhaitais lui proposer mon offre de médiation, au sujet du "conflit" opposant la Bretagne au saint siège ...
Puisque l'un des proches du Pape se trouve actuellement à Warminster : monseigneur Phocas, que vous connaissez déjà ...

Mordred acheva de rédiger la lettre pour Florin et apposa son sceau sur le parchemin ...
Il souffla, puis considéra la duchesse :

Peut être ...
Pourriez vous m'aidez, m'assistez, lors du banquet, lorsque j'aborderai cette délicate question avec son excellence Phocas ? ...
Vous pourriez ... parler au nom de votre père ...

Comme vous le savez ...
Rome réclame la totalité des tributs qui, selon elle, aurait dut être expédiés par la Bretagne ...
Arguant du fait que le saint siège avait "légitimement" remplacé l'Empire et que l'île lui était donc encore soumise ...
Ce à quoi Arthur avait rétorqué qu'il avait défendu seul, et ce avec succès, la Bretagne face aux envahisseurs saxons, alors que les dernières garnisons romaines quittaient le territoire ...
Aussi ... réclame t-il au contraire réparation à Rome ! ...

Situation aussi complexe que ... conflictuelle !
Et je souhaite aider mon oncle en facilitant le dialogue avec le Pape ...
M'aiderez vous en cela très chère ? ...

Demanda t-il tout sourire à Blanche ...

Mordred aider "gratuitement" son oncle "chéri" ? : que nenni !
Ce faire valoir et gagner un certain crédit voilà ses intentions ...
En (re ) gagnant la confiance du haut roy et ... en apparaissant comme un interlocuteur indispensable auprès de Rome, mais aussi et surtout au regard de Phocas : le représentant de Byzance ...

Justement ...
Tout en devisant avec la duchesse, le Roy remarqua une note assez spéciale :

Spoiler:

Mordred lut quelques lignes et tressailli ...
Il recroisa le si doux regard de la jeune femme ...
Et ne put résister à l'envie de lui demander, un peu "nerveusement" :

Vous ... vous ...
Avez échangée quelques mots avec monseigneur Phocas ...
Puis je savoir de quoi vous avez parlés ?! ...
Peut être du conflit entre Arthur et Rome ? ...

Ce rendant compte, après coup, de la brusquerie de sa demande, le Roy esquissa un doucereux petit sourire ...
Ne jamais effrayer l'innocent témoin avant d'obtenir ce que l'on veut ...

En tout cas il lui faudrait jouer serré avec ce maudit grec ...
Car au petit jeu du plus bel hypocrite ... le byzantin était sans doute encore plus retors que son ( machiavélique ) hôte ...

Il est a supposé qu'il soit sur le chemin du retour ...

Blanche respira mieux. Il allait enfin revenir.

Peut être ...
Pourriez vous m'aidez, m'assistez, lors du banquet, lorsque j'aborderai cette délicate question avec son excellence Phocas ? ...
Vous pourriez ... parler au nom de votre père ...

-Vous savez que je suis tout de même réservé sur quelques sujets, mais tacherai bien de vous aider.

Comme vous le savez ...
Rome réclame la totalité des tributs qui, selon elle, aurait dut être expédiés par la Bretagne ...
Arguant du fait que le saint siège avait "légitimement" remplacé l'Empire et que l'île lui était donc encore soumise ...
Ce à quoi Arthur avait rétorqué qu'il avait défendu seul, et ce avec succès, la Bretagne face aux envahisseurs saxons, alors que les dernières garnisons romaines quittaient le territoire ...
Aussi ... réclame t-il au contraire réparation à Rome ! ...

Situation aussi complexe que ... conflictuelle !
Et je souhaite aider mon oncle en facilitant le dialogue avec le Pape ...
M'aiderez vous en cela très chère ? ...

Dans ce cas on dirait « Stop » « rewind »Et puis pour finir : Quoi ai-je bien entendu ? Il était devenu plus que déroutant. Que cherchait-il réellement. Faire de son oncle un allié ou seulement le berner un peu.

J’ai vaguement entendu parler de ce conflit, par mon père. Mais ne croyiez-vous pas que le simple fait que le haut roi reste un peu perplexe. Si la communication est rétablie entre le Saint siège et Camelot, ne risque-t-il pas de faire un mécontentement? Camelot, laissent encore les païens à libre choix . Mias je suis persuadé qu’il sera content de votre initiative.

*Et peut-être remonter dans son estime.*

La diplomatique et la politique, elle détestait, mais ne devait pas le montrer devant le roi. Même si Mordred devenait trop déroutant pour la situation.

Vous ... vous ...
Avez échangée quelques mots avec monseigneur Phocas ...
Puis je savoir de quoi vous avez parlés ?! ...
Peut être du conflit entre Arthur et Rome ? ...

Assez parlé, elle voulait le tester maintenant.

Il veut seulement comprendre les politiques du nord du roi. Rien de plus. À mon avis.

Blanche répondit d’un magnifique sourire avant de sa détacher de son regard.

"Vous savez que je suis tout de même réservé sur quelques sujets, mais tacherai bien de vous aider."

Le Roy ne comprit pas vraiment la teneur de cette réflexion, mais fut satisfait de constater la bonne volonté de la duchesse ...
Pendant que Blanche parlait, Mordred écrivait quelques lignes en bas de la note sur Phocas :

Spoiler:

"Si la communication est rétablie entre le Saint siège et Camelot, ne risque-t-il pas de faire un mécontentement? Camelot, laissent encore les païens à libre choix"

Le Roy posa sa plume et considéra la jeune femme :

En effet ! ...
Le problème religieux étant l'autre litige opposant Rome à la Bretagne ...
Le Pape reprochant à Arthur de tolérer des païens qui n'ont de cesse de gêner la propagation de la foi chrétienne ! ...
Si mon oncle veut prévenir un conflit d'importance, y compris armé, il devra se déterminer clairement sur ce sujet ! ...
En Orcanie, toutes les religions sont tolérés, même si la religion officielle est le christianisme ...
Il faut être réaliste : la foi chrétienne ne cesse de s'étendre et les anciens cultes seront amenés à disparaître ! ...
C'est ainsi ...

"Il veut seulement comprendre les politiques du nord du roi. Rien de plus. À mon avis."

Voilà donc ce que souhaitait savoir ce brave Phocas ...
Cela fit réagir Mordred :

La politique d'Arthur en ce domaine ? ...
C'est simple : elle est inexistante ! ...

Et voilà pourquoi je souhaite aider mon oncle : celui ci est fort mal conseillé et cela a de fâcheuses conséquences !

Le haut roi désire tellement maintenir l'unité du royaume qu'il s'abstint de s'opposer comme il le devait aux menées de Baléagant !! ...
Oubliant que les belles paroles ne suffisent point toujours ...
Le recours aux armes, aussi regrettable soit il, étant parfois nécessaire ! ...

Maintenir l'unité de la Bretagne induit de châtier tout perturbateur !
Arthur ne l'a point fait, il a agit en contradiction avec ses propres principes ! ...

De plus, il protège les païens, tout en assurant les chrétiens qu'ils pourront étendre leur influence sur la société : encore une contradiction ! ...

Et sa politique de défiance envers Rome est suicidaire : le saint siège étant une puissance qui compte et qui ne peu être négligée !! ...
De même ... que l'empire de Byzance justement ! ...

Ayant conscience de s'être un peu emporté, Mordred se tut et consulta une autre note :

Spoiler:

Le Roy réfléchit un moment puis écrivit, en bas de la feuille de parchemin :

Spoiler:

Mordred soupira, puis regarda Blanche d'un air songeur ...
Il hésita et enfin se décida :

Je ... je dois vous faire part d'un autre sujet au combien dramatique ...

Le peuple et même la plupart des membres de la cour ne connaissent point la vérité et ne doivent pas l'apprendre ! ...
Vous devrez être discrête sur ce point ...

La Reine Ophélia ... ne se trouve plus présentement au couvent, mais ... en Avalon ! ...
Retenue captive par les tenants de l'hérésie !! ...
Elle et ... mes héritiers ... qui ont vu le jour ...

Mordred porta une main à son front et parut accablé pendant un instant puis éclata :

Tout cela pour faire pression sur mes choix de souverain et la politique du royaume !! ...
Ces misérables en sont là !! ...

Je ne sais que faire ...
Négocier c'est accepter leur logique et ... intervenir violemment ... pourrait s'avérer risquer pour Ophélia et ... les enfants ...

Le Roy, troublé, recroisa le tendre regard de la duchesse :

Je vous aimes ma chère mais ... vous comprendrez que je sois encore fortement attaché à la Reine ! ...
Et, aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai également besoin de votre aide en ce domaine ! ...
Tout d'abord de votre avis ...

Qu'en pensez vous ? ...

Sur ce, Mordred reprit une feuille de parchemin et écrivit :

Spoiler:

Si mon oncle veut prévenir un conflit d'importance, y compris armé, il devra se déterminer clairement sur ce sujet ! ...

Il ne pourra jamais se décidé. Il est influencé par les prêtresses païennes. L'ancienne religion est tout ce qui donne du prestige au roi et Camelot.

C'est partie une bonne petite discussion politique s'était installée entre la duchesse et le roi. Elle qui aurait préféré autre chose.

Et voilà pourquoi je souhaite aider mon oncle : celui ci est fort mal conseillé et cela a de fâcheuses conséquences !

Déjà douteuse sur les relations entre Mordred et Arthur, Blanche n'osa rien dire jusqu'au mystère du roi.

Je vous aime ma chère mais ... vous comprendrez que je sois encore fortement attaché à la Reine ! ...

Sa réaction avait figé ainsi. Elle n'avait pas réagi. Comme si le roi l'avait cloîtré dans un autre monde. Sortant des ces douces peurs, Blanche répondit au roi :

-Oui, je comprends fortement

Et, aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai également besoin de votre aide en ce domaine ! ...

Oui très étrange pour ce que blanche s'était souvenu, les paroles du roi. L'autre soir, elle n'avait pas oublié. La jeune femme commençait donc à sentir la jalousie l'envahir. Malgré ce ressentiment, Blanche n'eut point d'avis, mais peut-être un ou deux solutions.

Elle savait qu'il l'écoutait, mais elle n'appréciait pas de le voir comme cela. Décidée, elle se leva, se posta près du roi et lui retira la plume des mains.

Arthur les protège et ils n'oseraient pas le mettre à dos. Je peux le persuader que vous avez beaucoup changé. Qu'il soit prêt à vous accorder la confiance que vous voulez de lui. Et puis ensuite, exposez votre demande.

Ou sinon …

Envoyez moi là-bas. S'ils le veuillent …

Ces mots seraient trop durs à lui dire. La reine ne souffrirait plus de la solitude, mais Blanche., se torturait l'esprit. La gorge nouée, elle regarda le sol, avant de le regarder dans les yeux.

S'ils le veuillent j'échangerais ma liberté avec celle de la reine.

"Il ne pourra jamais se décidé. Il est influencé par les prêtresses païennes. L'ancienne religion est tout ce qui donne du prestige au roi et Camelot."

Mordred confirma en acquiesçant :

En effet ...
Et tant que mon oncle continuera à ménager les deux parties, n'hésitant point pour ce faire à tenir double langage, il ne fera que mécontenter les chrétiens ( ce qui est fâcheux ) mais également déplaire aux païens ...
Tout en les confortant dans l'idée, fausse, qu'ils pourront subsister sans avoir à évoluer ! ...
Bref, Arthur affaiblit sa parole et par conséquent ... son autorité ! ...

Un bref instant ... très bref instant ...
Le visage angélique et impérieux de la Grande prêtresse apparut dans ses pensées ... puis s'en fut ...
Et revint à la conversation ... pour prendre acte de la réaction digne et sincère de la duchesse, concernant la Reine Ophélia ...

Puis ... la jeune femme lui prit la plume des mains : en voilà des manières ! ...

Blanche ?! ...
Mais enfin que ...

Mais le Roy comprit très vite que ce n'était point une facétie, plutôt une manière de capter son attention avant de faire une importante déclaration, et proposition en l'occurrence :

"S'ils le veullent j'échangerais ma liberté avec celle de la reine."

A ces mots, Mordred, se dressa sur ses pieds et ne cacha ni son étonnement, ni sa réprobation :

Enfin ma chère !
Vous n'y pensez pas ? ...
C'est hors de question, je vous l'interdit !! ...

Le Roy s'apaisa, ben vite, et esquissa finalement un merveilleux sourire, tout en considérant la duchesse :

Merci ... pour votre dévouement ! ...
Mais cela ne sera point nécessaire ...
Toutefois vous pourrez accompagner la délégation qui partira négocier ... ou plutôt exiger la libération de la Reine ! ...
Celle ci sera, sans doute, menée par la grande prêtresse d'Orcanie et ses disciples ...

Mordred soupira et s'approcha en souriant de sa douce amie ...
Il lui effleura la joue et la regarda droit dans le yeux :

Jamais, à mon sens, beauté extérieure, n'avait reflétée plus fidèlement une telle bonté ...

Le Roy offrit alors un baiser à la duchesse, puis la prit dans ses bras ...

Ma pauvre amie ...
Votre proposition est ... tellement ... magnifique, que je ne sais que vous dire ! ...
Mais vous pouvez m'aider ...
Vous pouvez ...

Mordred étreignit davantage la jeune femme ...

En me donnant un peu de votre bonté, de votre force et ... de votre amour ! ...
Je ... je me sens comme le jeune garçon qui allait, jadis, se réfugier dans les bras de sa mère ...

Le Roy embrassa avec tendresse la joue de Blanche ...

... Effrayé ... désemparé et ... tellement seul ! ...
Devant mes responsabilités ...

Sans se l'avouer ...
Ces maudites prêtresses l'angoissait quelque peu ...
Mais elles n'étaient finalement, que des femmes, des mortelles et ... elles aussi devraient plier devant le tyran !
Il n'y aurais point de négociation, mais un ultimatum : si Ophélia n'était pas libérée sans conditions ... Avalon brûlerait et ... disparaîtrait !

D’accord, elle n’avait pas réfléchi avant de parler, mais le Roy la ramena à la réalité qu’il ne voulait pas.

Toutefois vous pourrez accompagner la délégation qui partira négocier ... ou plutôt exiger la libération de la Reine ! ...

-Accompagneriez-vous aussi cette délégation ?

Jamais, à mon sens, beauté extérieure, n'avait reflétée plus fidèlement une telle bonté ...

Blanche lui souria sincèrement et attendit que le temps se suspendre enfin. Ce qu’elle désirait tant depuis qu’il s’était séparé la réveilla. Blanche ne rendit point son baiser, mais le savoura.

En me donnant un peu de votre bonté, de votre force et ... de votre amour ! ...

Je vous le donnerais chaque fois que vous le voudrez Mordred. Vous le savez que je vous aime plus que tout.

Je ... je me sens comme le jeune garçon qui allait, jadis, se réfugier dans les bras de sa mère ...

Elle se sentait si bien dans les bras de son roi. Blanche approcha ses lèvres de l’oreille de Mordred et murmura quelques mots doux

Maintenant il choisit lesquelles ?

Blanche eut un petit rire mesquin et repris possession des lèvres du roi.

"Accompagneriez-vous aussi cette délégation ?"

Bonne question, mais le Roy n'y avait pas encore réfléchit ...
Mais après tout la réponse n'était elle point logique ?
Tombait sous le sens, même ...
Mordred se rendrait sur place et ferait plier ces harpies d'un autre âge !! ...
D'une manière ou d'une autre ...

Assurément, assurément ...
Il ... ne pourrait en être autrement !

"Je vous le donnerais chaque fois que vous le voudrez Mordred. Vous le savez que je vous aime plus que tout."

Ces mots réchauffèrent le coeur glacé du souverain et les baisers de ce dernier redoublèrent d'intensité ...

Je vous aime tant et tant ...
Blanche ! ...

Mais décidément la duchesse facétieuse n'était jamais très loin et celle ci ne put s'empêcher de glisser ceci dans l'oreille de son bel ami :

"Maintenant il choisit lesquelles ?"

Mordred esquissa un curieux sourire puis ... se saisis des poignets de Blanche et enfin la plaqua sans violence contre la porte ...
Après l'avoir embrassé, il murmura :

Friponne que vous êtes ! ...
Vous le savez bien voyons !

Alors, une voix se fit entendre : le garde en faction qui trouvait les bruits qu'il entendait fort suspect :

Votre majesté ? ...

Le Roy se retint de rire et mit une main devant la bouche de la duchesse pour prévenir tout ricanement intempestif ...

Ce n'est rien ! ...
Restez à votre poste !

Ceci dit, Mordred prit sa chère amie par le bras et la conduisit vers les divans disposés dans le fond du cabinet ...
Tout deux s'installèrent et le Roy se saisit d'une cruche de vin pour ensuite remplir deux coupes étincelantes ...
Il en tendit une à Blanche et porta l'autre à ses lèvres ...
Après avoir longuement considéré ( contempler ) la jeune bretonne, l'orcanien se décida a parler :

Vous savez, vous avez de la chance que Morgause ne sache rien pour nous ...
Ma mère est encore ... très possessive ! ...
Ophélia en sait quelque chose ...

Le Roy ria gaiement, plus pour évacuer les tensions présentes ou à venir, que par légèreté, et enfin demanda soudainement :

Mais dites moi ...
Avez vous appréciée la cérémonie ? ...
Et ... félicitation : votre robe est magnifique ! ...

Fit remarquer, un peu tardivement, le jeune souverain ...

Lorsqu'il la plaqua contre la porte et que le garde qui était posté dehors entendit un bruit, Blanche aurait certainement rit, mais elle ne pouvait pas, pour cause, la main du souverain était posée sur sa bouche ...

Elle la suivit jusqu,aux divans, puis engagea la conversation:

- À dire vrai, cette question me tourmentait un peu ...
J'étais presque sûre que vous désiriez garder les bras de votre mère ...
Après tout, vous n'êtes pas à plaindre en ce qui concerne votre mère ...

" Vous savez, vous avez de la chance que Morgause ne sache rien pour nous ...
Ma mère est encore ... très possessive ! ...
Ophélia en sait quelque chose ... "

Encore une chance que mon père n'en sache pas plus ...
Il aurait déjà envoyé des gardes pour me rammener et vous aurait haït jusqu'à la fin des temps. Lui aussi est très possessif. Et je suis son portrait

Car vous m'appartenez, Vous êtes ma possession

Elle se pencha vers lui, puis lui sussura à L'oreille :

Votre Majesté ...

" Mais dites moi ...
Avez vous appréciée la cérémonie ? ...
Et ... félicitation : votre robe est magnifique ! ... "

Vous étiez fabuleux ! Un vrai Roi ! Un vrai meneur !
Quant à ma robe, je n'ai point de mérite, c'est cella de votre femme.
Certes j'aurais bien aimé porter la mienne, mais un génie a eut la brilante idée de la mouillée ...

Elle se colla contre lui, puis l'embrassa

Mais bien sur, la mouillée valait la peine.

Et l'embrassa de nouveau

-" À dire vrai, cette question me tourmentait un peu ...
J'étais presque sûre que vous désiriez garder les bras de votre mère ...
Après tout, vous n'êtes pas à plaindre en ce qui concerne votre mère ..."

Mordred n'était pas sûr de comprendre ...
Il essayait, il est vrai, de dépasser le fameux complexe qu'on ne qualifiait pas encore d'oedipien : et ce n'était guère aisé ...
Morgause était ... ce qu'elle était ... ^^

Allons ...
Je me gaussais ma chère ...
Je ne suis point si dépendant de ma "douce" mère désormais ! ...

Dit il avec beaucoup, beaucoup de ... conviction ...
Puis la duchesse évoqua ce que serais la réaction de son propre père, si celui ci venait à tout apprendre ...
Mordred n'eut le temps que d'acquiescer car sa chère amie lui glissa à la volée, aussi douce que ... décidée :

"Car vous m'appartenez, Vous êtes ma possession"

mais aussi ET surtout :

"Votre Majesté ..."

Le Roy passa par toutes les couleurs ... et ne dit mot : il savourait ce moment, en fixant la belle de son regard langoureux et ... divin ( ? )

Et la coquine en rajouta :

"Vous étiez fabuleux ! Un vrai Roi ! Un vrai meneur !"

Flattant et gonflant encore un peu plus l'orgueil sur-dimensionnée de l'orcanien ...
Qu'il était ... réconfortant d'entendre cela ! ...
Surtout que ses oreilles continuaient encore à lui siffler ...
Certains de ses nobles invités et même ... au sein même de la cour avaient sans doute ... persiflés à son sujet durant la cérémonie, certes d'une façon feutrée et ... par allusions, mais c'était déjà trop, pour le tyran parano et ... susceptible ...

Il haussa les épaules et embrassa sa douce, qui était ... si tendre ...
Puis "tiqua" un peu, lorsque celle ci lui rappela qu'elle portait une des robes de la Reine ...
Mordred fronça les sourcils et ... se saisit avec vigueur des pieds de Blanche et la fit basculer fermement en arrière : elle atterrit sur les multiples coussins étalés sur le divans ...
Enfin le démon lui attrapa les poignets et la toisa avec un air ( faussement ) sévère ...

Mais c'est vrai ...
Vous auriez pût vous changer ensuite ...
Certains à la cour, on peut être remarqués cette ... bizarrerie ! ...
Vilaine que vous êtes !! ...
Désolé ... je vais devoir sévir ...

Ceci dit, le Roy embrassa la duchesse avec passion dans le cou, puis se retira pour priver toute possibilité à la belle de l'embrasser elle même :

Ah non ...
Vous devez être punie ! ...
Et de plus ... Vous allez voir qui appartient à l'autre !! ...

Lança impérieux le tyran en déposant un baiser à ... la naissance de la poitrine de la duchesse ...

Il me faut déterminer la sentence d'un tel acte ...
Dont je suis complice, c'est vrai ...

Auriez vous une idée, très chère ? ...

Conclua Mordred, en dévorant littéralement des yeux le corps parfait de la jeune femme ...

Allons ...
Je me gaussais ma chère ...
Je ne suis point si dépendant de ma "douce" mère désormais ! ...

Blanche acquiesça d'un gentil sourire et soutint le regard que lui offrait le roi et qui la brûlait. Blanche aurait voulu se tenir au cou de son amant, mais celui-ci la fit chuter sur les coussins et s'empara de ses poignets.

Il avait un don de lui mettre les idées à l'envers. Pourquoi chaque instant avec lui était si intime ? Pourquoi était-il si amoureux d'elle?

Elle l'amait à la folie. Et un envers l'autre consumait cette passion toute naissante. Il avait fallu d'une phrase, d'une nuit et d'un amour, pour ce qu'elle vivait

Mais c'est vrai ...
Vous auriez pût vous changer ensuite ...
Certains à la cour, on peut être remarqués cette ... bizarrerie ! ...
Vilaine que vous êtes !! ...
Désolé ... je vais devoir sévir ...

Blanche éclata d'un rire cristallin et regarda Mordred.

-Je sais que je suis vilaine. Vous avez toutes les juridictions, majesté, je suis dans votre royaume. Et puis, vous avez tous les droits sur moi. Ne suis-je pas actuellement un de vos sujet ?

Blanche soupira et un long frisson parcoura son corps lorsque les lèvres du roi se posèrent sur son cou. Il était interminable. Cependant, il lui refusait qu'elle l'embrasse.

Ah non ...
Vous devez être punie ! ...
Et de plus ... Vous allez voir qui appartient à l'autre !! ...

- Punissez moi si cela vous chante. Je soutiens toujours mes paroles. Vous m'appartenez. À moins que vous pensiez autrement.

Malgré sa peau parcouru par les lèvres de Mordred, Blanche tentait bien de se défaire de son emprise. Ses poignets toujours prient au piège, l'empêchait de l'amener près d'elle.

De violents désirs animaient la jeune femme.

Il me faut déterminer la sentence d'un tel acte ...
Dont je suis complice, c'est vrai ...
Auriez vous une idée, très chère ? ...

Jamais personne n'avait tant fait patienter Blanche, elle en avait plaisir. Les lèvres du roi étaient une obsession grandissante. Elle n'avait jamais non plus été tant dévorée du regard.

-Faites ce qui vous plait, Mordred. Ce qui vous plait. Cessez de me faire languir.

C'est tout ce qu'elle avait à dire , pour le moment…

-"Faites ce qui vous plaît, Mordred. Ce qui vous plaît. Cessez de me faire languir."

La coquine, l'effrontée, la pousse au crime : elle osait encourager son bel ami désormais ! ...
S'en était trop, mais avait elle réellement conscience du degré de folie du maître ( absolu ) de ces lieux ? ...
En tout les cas celle ci serait très bientôt fixée ...

Le Roy, fou d'amour et excité comme pas un, rapprocha la duchesse de son corps, tout en la maintenant toujours fermement et ... l'embrassa "goulûment" ...
Puis ... lui adressa un bien trompeur sourire ( narquois ) avant de la faire ... basculer sur ses genoux : Blanche se retrouva donc dans la position de la petite fille pas sage attendant sa correction ...

Ce qui fit bien rire Mordred ...

Sans aucune vergogne et ... avec un malin plaisir, il lui administra une légère tape dans le bas du dos ! ... ( hj : je précise que la robe n'est pas retroussée ) ...
Le Roy prit alors un ton détaché :

Dois je poursuivre et ... plus fermement ou ... êtes vous disposée à vous excusez ? ...
Très chère ...

Il ne le ferait certes point ... mais trouverait ça amusant que Blanche se débatte et même ... entre dans son jeu ...

Elle avait presque eu ce qu'elle voulait du roi, mais celui-ci avait d'autre plan en tête.

Dois je poursuivre et ... plus fermement ou ... êtes vous disposée à vous excusez ? ...
Très chère ...

-Aucun des deux.

Le regard de Blanche s'intensifia et décida d'affronter le roi comme elle le pourrait.

Tout d'abord, elle se dégagea de lui et après, elle le renversa de fait qu'elle se trouva sur le souverain.

Après une nuit passée avec lui, elle savait ce qui pouvait lui faire gagner. Elle le regarda avec un regard que jamais elle ne lui avait offert et s'approcha de son oreille.

- Vous voulez que je m'excuse auprès de mon roi.

Blanche embrassa Mordred dans le cou et n'attendit aucune réaction de sa part. Ses mains, elles, par exemples trouvaient leur plaisir.

Tandis que le souffle chaud de la jeune femme réchauffait la peau de son amant, les mains décidèrent de retirer les vêtements (du haut) du roi.

Si je suis encore accusée, je plaide coupable. Coupable d'amour.

Elle le voulait à sa merci et rien d'autres. Il allait savoir qu'il ne pouvait pas l'avoir si facilement.

Vous avez choisi un mauvais adversaire pour vous mesurer

Mais avant de de continuer de parler, Blanche embrassa violemment le roi. Puis ses lèvres reprirent position, près de l'oreille du roy. D'une voix douce, elle sussura de nouveaux quelqeus mots:

Avant de devoir vous appartenir, il va falloir gagner, Majesté ...

Ceci dit, Blanche prit possession des mains du roy et les posa sur son dos, où il lui avait mis une tape, quelques minutes plutot

Blanche était une "lutteuse" ? tant mieux ! ...
Mordred n'en demandait pas tant et appréciait ...
La résistance de la duchesse, ses défis, son ironie moqueuse : tout cela échauffait et excitait drôlement le roy d'Orcanie, est il besoin de le préciser ? ...
Surtout lorsque ... la duchesse força son amant a poser ses royales mains sur un endroit fort ... charnue ( mais point trop ) de l'anatomie de la jeune femme ...
L'orcanien devint tout rouge et écarquilla les yeux de surprise : malin, malin et demie, Blanche l'avait encore "eut" ...
OoOOooH ! mais ce n'était pas finit ! loiiiin de làà !! ...
Et Mordred mûrissait sa riposte ...
Première salve : le Roy embrasse avec force la divine bouche de l'impertinente :

Ne croyez pas être la plus forte trèès chère ! ...
Et sachez que je ne relève aucun défi que je ne puisse gagner !! ...

Ceci dit Mordred se saisit des poignets de Blanche et la fait rebasculer sur le divan : puis la couvrit sans vergogne de sa personne ...
Avant de la couvrir littéralement et complètement de baisers fougueux et ... variés ...
Un véritable siège en règle : la bretonne voulait la "guerre", elle l'aurait ! ...
L'orcanien esquissa un sourire triomphant :

Je crains fort que vous soyez totalement à ma merci ...
Dernière demande : repentez vous ou ... subissez mes foudres !

Attaque ultime : un long baiser - suçon dans le cou si gracieux de sa douce amie ...

Elle se laissa faire. Son but n’était pas de gagner au contraire, elle avait l’envie de perdre. Comme a chaque fois.

Ne croyez pas être la plus forte trèès chère ! ...
Et sachez que je ne relève aucun défi que je ne puisse gagner !! ...

-Vous m’aviez bien eux au lac je l’avoue, mais je devais prendre ma revanche pour votre victoire au lac.

Puis, elle se laissa faire. Elle bascula de nouveau. Laissant un siège sur sa personne. Blanche adorait le comportement du roi. Il devait s’apprêter à ces taches, mais il était préoccupés par gagner une deuxième guerre

Je crains fort que vous soyez totalement à ma merci ...

-Jamais je serais à votre Merci, mon cher amour.

Dernière demande : repentez vous ou ... subissez mes foudres !

Blanche éclata de rire.

-Subir vos foudres? Jamais, plutôt mourir que de vous laisser gagner mon cher.

Autant l’inciter à continuer. Blanche sentit le dernier assaut dans tout son corps. Un doux et frissonnant baiser.

Ne supportant pas vouloir le roi sur elle, elle l’enserra de ses jambes et tenta de son mieux de se liberer de ce mal. Elle devait reprendre sa place et celle-ci se trouvait sur lui et non en-dessous. Elle ne supportait pas cet assaut.

Je vous aurai de toute maniere.

La lutte continuait, âpre et ... agréable ...

-"Vous m’aviez bien eux au lac je l’avoue, mais je devais prendre ma revanche pour votre victoire au lac."

Mordred se fendit d'un sourire narquois ( son habituel sourire de "sale gosse" ) ...

Vous essayerez ...
Ma chère ...
Vous essayerez !

Petite rancunière qu'elle était : le Roy ne l'aurait pas vu aussi ... combative ...

-"Jamais je serais à votre Merci, mon cher amour."

Mordred colla ses lèvres contre celles, exquises de la duchesse, non pour les embrasser, encore une fois mais ... pour la titiller ... il s'amusa a effleurer, seulement, sa bouche, par jeu ...

Bieen ! ...
Vous résistez ...
Votre soumission ... n'en sera que plus totale ! ...

Puis devant les "terribles" menaces du tyran, la jeune femme ... se gaussa : l'impertinente !

-"Subir vos foudres? Jamais, plutôt mourir que de vous laisser gagner mon cher."

Son amant, l'effet de surprise passé, ricana lui aussi :

OoOh ! mais il y a bien pire que la "mort" ...
La "torture" par exemple !

Mais la duchesse n'était point femme a se laisser abattre si facilement, même dans une position peu favorable : elle riposta !
Ceci en prenant en étau la taille du Roy avec ses jambes et resserra peu à peu la pression exercée ...
Tandis que Mordred, prit au dépourvu, commençait à n'en plus pouvoir, la petite brute insista, péremptoire :

"Je vous aurai de toute manière."

Accablé, le tyran, mis à mal, ne répondit rien et essaya de desserrer la terrible étreinte, et relâcha donc les poignets de la belle ...
Peine perdue : elle le tenait et fermement, et quel plaisir elle avait ( apparemment ) de lui infliger ce "doux" supplice ...

Mordred finit par basculer doucement en arrière, sur le dos, les bras en croix, éprouvé ...
Il reprit, péniblement, son souffle et :

Ne ... croyez point que ... vous avez gagnée ! ...
ça non ! ...

Aucun des deux ne voulait céder ... tout en espérant que l'un finirait par avoir raison de l'autre : ça pouvait encore durer longtemps ...

Vous essayerez ...
Ma chère ...
Vous essayerez !

Il est primordial que vous sachiez ceci. Il faut parfois perdre une guerre. Je vous prendrai cette victoire, je vous le garantie.

Blanche sourit, mais elle détestait le jeu. Elle détestait le fait qu'il l'effleurait et en prenait plaisir.

Bieen ! ...
Vous résistez ...
Votre soumission ... n'en sera que plus totale ! ...

Il ne sera question que de la votre Mordred. Il n'y aura que votre abdication et non , MA soumission.

Oh ! mais il y a bien pire que la "mort" ...
La "torture" par exemple !

Blanche laissa planer cette "menace" dans sa tête, tandis qu'elle serrait toujours la taille du roi.Adorez-vous cette torture, mon amour ?

La libération de ses poignets fit sourire la jeune duchesse et le fait que le roi désire s'échapper d'elle la fit rire.

Il était pris dans son jeu. Elle adorait et admirait sa prise. Juste au moment où elle s'amusait le roi bascula à l'arrière.

Ne ... croyez point que ... vous avez gagnée ! ...
ça non ! ...

Blanche éclata de rire et détacha ses jambes du corps de Mordred.

Elle détacha ses cheveux et se dressa sur lui. Depuis le début, elle commençait à trouver son roi conservateur.. Elle préférait un Mordred dominateur qu'un Mordred dominé.

Blanche se plaqua doucement et lentement, question de faire durer le plaisir.

La jeune femme donna plusieurs baisers plus vifs l'un que l'autre dans le cou de son tendre aimé. Elle monta et embrassa la tempe avant de parler au creux de l'oreille du roi.

Amour, quel sort réservez-vous à une femme éperdument et même totalement amoureuse de vous, lorsqu'elle décide d'abdiquer.

Si Mordred avait sa réponse, elle lui donnerait sa victoire. Pour l'instant ses yeux déments se posèrent dans ceux du roi.

Elle désirait une chose : le roi.

Vous me rendez folle, mordred.

Sur ce , elle l'embrassa.

Les jeux amoureux des deux amants prenaient une tournure un peu "spéciale" ... mais Mordred ne s'en plaignait pas : bien au contraire ...
La duchesse avait, maintenant, parfaitement compris les penchants du tyran d'Orcanie ...
La tension était à son paroxysme ...

"Il est primordial que vous sachiez ceci. Il faut parfois perdre une guerre. Je vous prendrai cette victoire, je vous le garantie."

Mordred esquissa un léger sourire, impressionné ...

Vous avez parfaitement raison ...
Vous prêchez un convertis ! ...

Blanche lui lança alors, pugnace :

"Il ne sera question que de la votre Mordred. Il n'y aura que votre abdication et non , MA soumission." ( hj : ce sont des paroles je crois et non des pensées ... )

Le Roy savoura ces paroles et ne résista guère :

Vous êtes décidément coriace ! ...
Nous verrons !

"Adorez-vous cette torture, mon amour ?"

A vrai dire, Mordred pestait de s'être fait prendre au piège mais ... ne regrettait point le traitement qu'elle lui avait réservée ...
Il se contenta d'acquiescer, incapable de maîtriser ses sentiments, de parler ...

Lorsque la duchesse se plaqua contre lui, le tyran frissonna, et quand elle l'accabla de baisers, il ne put retenir des râles de contentement : la petite duchesse était forte, très forte ...

"Amour, quel sort réservez-vous à une femme éperdument et même totalement amoureuse de vous, lorsqu'elle décide d'abdiquer."

Mordred l'embrassa et :

Curieuse idée ...
Que celle de vouloir céder alors que ... vous dominez la situation ...
Je note que vous êtes magnanime dans la victoire ! ...

Et bien ... accablez moi ! accablez moi de votre amour !

Chose que n'était pas le démon d'Orcanie à la guerre, ou si peu ...

Pendant un court laps de temps ... les regards hallucinés des deux amants convergèrent et se croisèrent : moment au combien intense ...

"Vous me rendez folle, mordred."

Et c'est elle qui disait cela ? ...
Alors que son partenaire n'en pouvait plus et ... s'était résigné a paraître galant et courtois ...

Je suis à vous ...
Dans tout les sens du terme !
A vous ...

Et les deux s'embrassèrent, s'étreignirent et ... s'enflammèrent comme des torches sous l'effet de la passion ...

Vous êtes décidément coriace ! ...
Nous verrons !

Vous voulez encore vous mesurez à moi ? Décidément, vous êtes aussi fou que je le crois.

Blanche éclata de rire et posa sur sa tête sur celle du roi. Chaque baiser du Roy, réchauffait le cœur de glace qu'avait la petite duchesse. Celui-ci devenait vite un volcan assoiffé d'amour.

Curieuse idée ...
Que celle de vouloir céder alors que ... vous dominez la situation ...
Je note que vous êtes magnanime dans la victoire ! ...
Et bien ... accablez moi ! Accablez moi de votre amour

J'étais curieuse de savoir votre opinion. Et puis, je domine, alors pourquoi le faire. N'ai-je donc pas présentement plus de pouvoirs que vous ?

Les yeux du Roy l'étranglèrent. Elle avait l'impression de défaillir complètement. Comment pouvait-on être tyran et adorable

Je suis à vous ...
Dans tout les sens du terme !
A vous ...

Alors vous ne remettez pas en question : Qui appartient à qui ? Idée fort sage de votre part. Si vous me croyez si adorable, sachez que je peux être la femme la plus exécrable qu'il existe dans votre château pour l'heure.

Blanche avait plus d'un tour dans son sac et tentera bien de se satisfaire du roy. Elle n'avait pas dit son dernier mot, loin de cette illusion. Il était impossible de l'oublier maintenant. Après encore plus de baisers et d'étreinte.

Minutieuse, tout d'abord, Blanche s'arrangea pour que Mordred se retrouve sur elle.

À vous, maintenant, fier Majesté.

Blanche ne put réprimer un rire de moquerie

Si vous ne prenez pas votre revanche un jour, je vous en accablerai tous le temps. Il y a peut-être Mordred, le vainqueur de Gaurres, mais il y aura aussi Mordred, le vaincu, et le pire par une femme …

Une très mauvaise réputation. Secrète, mais mauvaise.

Ah , elle ne le ménageait pas. Elle l'embrassa sur le nez et redéposa sa tête sur le divan.