Allez au travail ^^

Désormais les escarmouches tiraient à leurs fin, et bientôt, très bientôt l'assaut commencerait ! ...

"Vous voulez encore vous mesurez à moi ? Décidément, vous êtes aussi fou que je le crois."

Le Roy ria gaiement avec la duchesse et ils s'embrassèrent ...

Oui !! fou de vous ma chère ! ...
Et vous êtes vous même ... plutôt spéciale ...
Mais n'ayez crainte : je ne résiste plus !

"J'étais curieuse de savoir votre opinion. Et puis, je domine, alors pourquoi le faire. N'ai-je donc pas présentement plus de pouvoirs que vous ?"

Mordred soupira d'aise :

Et bien exercez le ! exercez le !! ...

Il la suppliait presque d'en finir, de sceller sa victoire ...

"Alors vous ne remettez pas en question : Qui appartient à qui ? Idée fort sage de votre part. Si vous me croyez si adorable, sachez que je peux être la femme la plus exécrable qu'il existe dans votre château pour l'heure"

Voilà qui ne pouvait qu'exciter davantage, et même enflammer l'imagination du tyran d'Orcanie ...
Il se contenta donc de rire aux éclats plus que satisfait ...

Et ne reprit son sérieux qu'une fois Blanche sous lui ...
Un nouveau revirement : très bien ! ...
Ensuite la duchesse le mit purement et simplement au défi de la dominer, de mettre fin à sa résistance, bref elle se livrait à son amant ...
Qu'allait faire le roy triomphant ? et bien ... il esquissa un sourire coquin, puis partie à l'assaut et avec vigueur !

Il multiplia donc les baisers et intensifia ses caresses : des baisers brûlants et des tendres caresses ... fort audacieuses ...
Puis des étreintes, d'abord douces et câlines, puis de plus en plus virulentes voir ... violentes : Mordred ne plaisantait plus, il agissait !

Il ne laissait plus un moment de répit à sa partenaire et ... faisait même preuve d'une certaine brusquerie ...
Et finit par lui lancer, péremptoire et haletant :

Je suis le Roy ! je suis Mordred !! tout le monde s'incline et s'efface devant moi ! ...

Il lui prit les poignets sans aucun ménagement, puis embrassa la duchesse dans le cou, comme un loup mordant sa proie ...
Le démon était déchaîné, Blanche l'avait réveillé et ... rendu fou ...
Cette fois il ne céderait rien : pas un pouce de terrain !
Quitte à être un peu ... "brutale" ? ...

Alors ! !
Inclinez vous !

Derniers coups de reins ( ) et ... explosion interne quasi "nirvanesque" !! ...
Et ... Et ...

Inclinez vous!! c'est un ... ordre !!

Déclara t-il, un curieux sourire aux lèvres, qui venait opportunément "dédramatiser" la portée de ses paroles ...

Un dernier coup d'oeil halluciné et un peu "arrogant" vers sa maîtresse et ... le tyran s'écroula complètement sur la jeune femme ...

Des sentiments faux s'étaient transformés en amour irréparable.

Oui !! fou de vous ma chère ! ...
Et vous êtes vous même ... plutôt spéciale ...
Mais n'ayez crainte : je ne résiste plus !

Blanche redoubla de rire.

-Je sais. Je suis difficile, mais spéciale.

Par son regard, il semblait étonner de cette soumission si soudaine. Pour Blanche, tout était sous contrôle. Depuis, le début, il résistait devant elle et puis Blanche s'amusait.

Mais toute chose à une fin. Et sa domination s'estompa plus vite qu'elle ne le pensait. Il voulait enfin la combler encore plus que leur nuit passée entrelacé.

Perdue entre deux mondes, elle se laissa aux multiples sorts du roy. Plus le Roy devenait insistant et plus elle sentait son âme la quitter au dépit du Roy, Blanche s'afficha vaincu, perdue aux mains d'un souverain.

Ce qu'elle avait envisagé allait plus loin et le Roy ne cessait de lui procurer une violence si douce à savourer, mais dure à subir. Elle avait été trop loin cette fois. Elle ne pouvait se reprendre comme elle l'avait pu les autres fois.

Blanche s'accrocha , plantant ses ongles dans la chair des épaules du Roy,

Blanche laissa quelques soupirs de plaisir sortir de sa bouche.

Je suis le Roy ! je suis Mordred !! tout le monde s'incline et s'efface devant moi ! ...

Blanche souffla quelques mots :

Vous êtes mon roy

Elle ne s'inclinerait pas. Elle était devenue trop forte. Il ne l'aurait pas facilement. Seulement s'il devenait trop dangereux pour elle. Et pour son lui. Les poignets, prise redoutable de son bel amant.

Alors ! !
Inclinez vous !

…-Non

Dernier coup brutal.

Inclinez vous!! c'est un ... ordre !!

Oui … Oui ... Oui
Vous gagnez
Je vous appartient

Vous avez gagné

Blanche soupira de contentement et laissa le roi s'écrouler. Blanche ferma les yeux et tenta de reprendre ses esprit.

Mordred exulta en savourant ( aussi ) sa victoire ...
Bien que celui ci paraissait plus exténué que la duchesse, la "douce" étreinte de sa belle ( avec ses jambes ) l'ayant quelque peu éprouvé ...
Le Roy eut tout de même la force de se tourner vers Blanche et colla son front contre le sien, aussi leurs deux nez se touchèrent, puis leurs lèvres se réunirent de nouveau ...

Puis, le tendre tyran d'Orcanie, considéra sa chère amie et lui caressa une joue avec délicatesse, il semblait gêné :

Ma douce ...
Excusez moi ... de vous avoir brusquée ...
Je ... je m'en veux tellement ...

Il l'embrassa : un baiser long et appuyé, passionné et d'une tendresse infinie ...
Un baiser qui ne pouvait signifier qu'une chose : "je vous aimes " ...

Il s'étendit ensuite sur le dos et soupira ...

Vous savez bien qu'à l'origine ... c'est vous, ma chère, qui m'avez conquise, et non l'inverse ...
Même si j'espère ... avoir gagné votre coeur ! ...

Peu à peu, la voix de Mordred perdait en intensité et ... il ferma les yeux ...

Vous ... m'avez conquise ... et je ... suis à vous ...

Encore un long soupir et ...

Je ... je ... vous aimes ...

Puis ... plus rien, si ce n'est un léger soufflement, une respiration saccadée : le Roy s'était ... endormi .

Blanche accueillit le baiser du roy. chaleureusement. Qu'il était bon avec elle. Trop, dirait certains. Elle ne voulait pas remplacer quiconque dans l'entourage du roi. Ni la reine, ni sa propre femme.

Ma douce ...
Excusez moi ... de vous avoir brusquée ...
Je ... je m'en veux tellement ...

-Je vous ai provoqué, mon amour. La faute n'est pas à vous seul. Je l'ai cherché et j'ai trouvé

Blanche accueillit encore les lèvres du Roy. Elle l'aimait tellement, que elle croyait devenir dingue. Dire qu'elle ne voulait plus le revoir de sa vie.

Vous savez bien qu'à l'origine ... c'est vous, ma chère, qui m'avez conquise, et non l'inverse ...

Pourtant je dirais l'inverse.

Même si j'espère ... avoir gagné votre coeur ! ...

Mon cœur est une chose qui vous appartiendra toujours. Même loin de vous, vous le détiendrez. Vous êtes une des rares personnes qui le possédera.

Je ... je ... vous aimes ...

La réponse de Blanche était la même, mais il était déjà endormi.

Et moi aussi.

Sachant qu'il ne se réveillerait pas d'ici plusieurs longues minutes, Blanche déposa sa tête sur le torse de son tendre tyran et fit le vide de son esprit tourmenté de question soudaine.

Elle finit même par s'endormir elle-même. Où plutôt , s'enferma dans un cauchemar qui durait depuis trop longtemps… et dont, elle redoutait un jour prochain...

Mordred se réveilla en prenant conscience que quelqu'un bougeait à côté de lui ...
Blanche était à ses côtés et semblait cauchemarder ...

Le Roy esquissa un tendre sourire, caressa doucement les cheveux de la belle, puis se leva en silence ...
Il s'habilla, contempla une dernière fois la duchesse assoupis, puis rejoignit son bureau ...

Il s'y installa, se saisit d'une plume et poursuivit la rédaction de la missive destinée à Kaarl ...
De temps en temps il s'interrompait pour regarder Blanche et à chaque fois poussait un petit soupir d'aise ...

*quel merveilleux petit ange ...*

[ en rouge, c'est le rêve ]

La duchesse d'Abingdon se tenait là, au milieu de la chapelle, tenant un bambin dans ses bras. Devant elle se tenait la Reine Morgause, aussi menaçente que jamais, et puis, celui que tout le monde détstait ( hj: C'est l'unanimité) l'évêque Florin .

- Espèce de petite dévergondée ! Pécheresse ! Comment avez-vous oser mettre au monde cet enfant batard et du même fait, avoir perdu votre pureté des mains du Roy ! Honte au scandale !

Puis Morgause se mit de la partie:

- Dès le début je me méfiais de vous … Petite sotte ! Vous ne mériter qu'une seule chose … le couvent … même ce sort est trop bon pour vous. Quant à votre fils batard, il sera exécutée sur le champs …

- Et devant vos yeux …

La jeune duchesse ne cessait de se tourner de tout les sens ( hj: tu parles d'un repos ) elle ne cessait de répéter:

- Non … pas lui … pas lui … tuer moi, mais pas lui …

Morgause arracha l'enfant des bras de sa mère, puis le plongea dans une pronfonde bassine d'eau … Au bout de quelques minutes, elle le resortit et le bambin était sans vie …

- Noooooooooooooooooon !

[ en bleu foncé, est dans la réalité !]

Mordred était si absorbé par la rédaction de sa missive qu'il ne prêta guère attention aux soubresauts de la duchesse ...

Le Roy signa la lettre, saupoudra celle ci de "sable" pour faire sécher l'encre plus rapidement et enfin apposa son sceau sur le parchemin : un aigle triomphant qui côtoyait un loup menaçant ...

Le cri de Blanche le fit sursauter ...

Il s'empressa d'aller la rejoindre : il s'installa à ses côtés et lui saisit une de ses douces mains ...
Mordred y déposa, ensuite, un tendre baiser, puis caressa le front de la pauvre enfant ...

Et bien ... et bien ?! ...
Qu'avez vous ma chère amie ? ...

Blanche ?

Il lui fit un nouveau baise main ...

Avec son dernier cri, Blanche s'était réveillée en sursaut et n'avait pas empêché ses larmes. Mais que lui arrivait-il donc ! Blanche se laissa quelques minutes avant de prendre conscience de la main sur son front.

Et bien ... et bien ?! ...
Qu'avez vous ma chère amie ? ...

Blanche ?

Les paroles lui étaient inexistantes. Elle se leva lentement et regarda Mordred.

Blanche, sans vouloir le brusquer, se blottit dans les bras de Mordred. La petite brebis tourmentée, ne pouvait expliquer ce qui lui arrivait. Elle déposa sa tête sur l'épaule de son amant et tenta de se calmer.

La respiration saccadée, elle murmura quelques mots :

J'ai peur Mordred

Attendrie au possible, Mordred étreignit avec affection la petite duchesse ...
Il déposa quelques baisers sur son front bouillant, puis se mit a lui caresser les cheveux avec une infinie douceur ...
Il faisait tout ce qu'il pouvait pour l'apaiser et l'aider a chasser ses idées noires ...

Après un dernier baiser sur la joue, le Roy s'adressa à son amie :

Ma douce ...
Vous avez fait un mauvais rêve ? ...
Calmez vous je suis là ! ...
Et ce n'était qu'un cauchemar !

Il soupira et la serra un peu plus dans ses bras ...
L'orcanien était lui aussi sujet au cauchemar, pour toutes sortes de raisons, et comprenait parfaitement le trouble de la jeune femme ...

De quoi était il question ? ...
Ma pauvre chérie ...

Demanda t-il le plus gentiment et benoîtement du monde ...

Blanche se sentait de mieux en mieux. Elle arrivait à réfléchir, mais hésitait à parler de ce qui la troublait tant en ce moment.

Ma douce ...
Vous avez fait un mauvais rêve ? ...
Calmez vous je suis là ! ...
Et ce n'était qu'un cauchemar !

Blanche acquiesça positivement de la tête et sa respiration reprit un rythme normal. Oui un simple cauchemar, mais qui sait.

Blanche se laissa serrer comme si une éternité s'était écoulée depuis la dernière fois qu'elle l'avait sentit près d'elle.

De quoi était il question ? ...
Ma pauvre chérie ...

Non. Elle ne pouvait pas. C'était impossible. Lui dire et manquer qu'il se moque d'elle. Elle ne pouvait juste pas le faire. Situation trop délicate ce cauchemar. Trop violent pour elle. Elle hocha de la tête en signe de dénégation et ne parla plus.

Elle regarda Mordred et baissa les yeux .

-Je ne peux pas vous le dire

Mordred leva les yeux aux ciel ...

Et moi je ne peux pas vous aidez alors ...

Dit il un peu irrité ...
Avant de se relever brusquement et d'aller se rasseoir à son bureau ...
Il lança encore :

Je ne suis pas devin, ma chère ...
Ce qui est fort dommage d'ailleurs ...

Le Roy consulta quelques notes, en parafa certaines, puis revint assez rapidement à Blanche :

Était ce ... un simple rêve ou ... une sorte de prémonition ? ...
Cela vous semblait réel ou ... confus ? ...
Un évènement grave ? Un drame ? ...

Dans ce cas, je n'aime guère ce genre de chose ...
Dommage que Morgane ne soit plus au château ...
Elle excelle dans l'art de décrypter ce genre de ... "visions" ...

Il regarda de nouveau la duchesse, inquiet ...

Vous devez vous confier ! ...
Laissez moi vous aider !

Conclua t-il, afin de la convaincre ...

Le Roy la quitta brusquement, Blanche se replia sur elle-même.

Était ce ... un simple rêve ou ... une sorte de prémonition ? ...
Cela vous semblait réel ou ... confus ? ...
Un évènement grave ? Un drame ? ...

Tant qu’à lui parler de quelques choses, répondons aux questions.

-C’était un cauchemar comme les autres. Si cela doit s’avérer à être une prémonition, j’aime mieux ne pas le voir un jour. Oui, quelqu’un qui meurt dans des circonstances plutôt dure pour moi…

Dans ce cas, je n'aime guère ce genre de chose ...
Dommage que Morgane ne soit plus au château ...
Elle excelle dans l'art de décrypter ce genre de ... "visions" ...

Elle non plus n’aimait guère ce genre de chose, sauf qu’elle n’aimait pas non plus le genre d’exercices que s’adonnaient les personnes pour les significations de rêves. Pour avoir eut une mauvaise expérience lors d’une foire à Camelot

Blanche regarda Mordred et baissa le regard.

Vous devez vous confier ! ...
Laissez moi vous aider !

Blanche n’avait aucune envie de se confier, mais elle savait ou la conversation la mènerait si elle se taisait.

Tout en laissant un mystère, elle commença

Votre mère et votre évêque… avaient découvert notre … liaison et
Puis, aussi … ils ont vu … que j’avais, par conséquent, eu un enfant. Et votre mère l’as arraché de mes bras et… et l’a noyé.

Blanche laissa les larmes la prendre une nouvelle fois et regarda le sol au lieu de roy.

Je sais que tout est absurde. Je suis désolée

Mordred écouta la duchesse avec attention ...
Il n'était guère surpris, Blanche était désormais dans une position ambiguë et ses angoisses intérieures, nées de cette situation, risquait de se poursuivre ...

Toutefois, son rêve prenait une tournure tragique, qui ne risquait pas de se produire réellement, le Roy en était persuadé et exposa ses arguments, tout en restant à son bureau :

Ma chère !! ...

Vous vous tourmentez en effet avant même que d'éventuels problèmes apparaissent !
Apaisez vous que Diable !

Non seulement nous n'en sommes point là mais de plus ... Ma mère ou ... même Florin ne feraient jamais une telle abomination !! ...
Comment l'apprendraient ils ? ...
Et quand bien même ! ...
Je suis le Roy, le seul et unique maître de ces contrées !
Jamais ils n'oseraient me faire la moindre réflexion à ce sujet, et encore moins s'opposer à moi !! ...

Et pour que ma mère ou Florin soient informés, cela induirait qu'un de mes serviteurs ou sujets fasse le choix insensé de s'opposer à moi, de me déplaire ! ...
Et ceux ci savent parfaitement ce qu'il en coûte de me nuire ...

Mordred afficha, un court instant, un sourire des plus inquiétant et poursuivit :

De plus, cette hypothèse est quasiment improbable ...
Je pense que vous serez rassurée si je vous dis que ... le vin que nous avons but hier soir et tantôt ...
Était en fait agrémenté d'une potion tout à fait spéciale, que je tiens de Morgane, qui limite le plus possible le risque de ... fécondation ...

J'ai ... oublié de vous en faire part ... Rolling Eyes

et je m'en excuse ! ...

Le Roy baissa les yeux, un peu gêné et ajouta :

A l'avenir nous devrons réduire la fréquence de nos ... ébats ...
Et privilégier les périodes "non propices" pour cela ...
Trois précautions valant mieux qu'une !

Sur ce, Mordred déposa la note qu'il tenait en mains et alla rejoindre sa pauvre amie ...
Il s'agenouilla, pour être à sa hauteur, ( elle est assise sur le lit ) et lui fit un merveilleux baise main, avant de la serrer dans ses bras, puis, enfin lui offrit un baiser sur le front ...

De plus vous avez besoin d'un élixir favorisant le sommeil !
Je vous en fournirai ...
Ne tenez point compte de ce mauvais rêve, et oubliez le !

Le Roy étreignit encore davantage sa douce et fragile amie ...

Comment l'apprendraient ils ?

Alors que faites-vous du servant qui se trouvait dans les appartements, ce matin?

Elle n'arriverait jamais au bout de ses peines.

De plus, cette hypothèse est quasiment improbable ...
Je pense que vous serez rassurée si je vous dis que ... le vin que nous avons but hier soir et tantôt ...
Était en fait agrémenté d'une potion tout à fait spéciale, que je tiens de Morgane, qui limite le plus possible le risque de ... fécondation ...

Blanche se détendit, ses craintes se dissipaient peu à peu. Elle l'écouta une dernière fois et lorsqu'il vint la prendre dans ses bras, Blanche le serra davantage. La petite duchesse semblait perdue et Fatiguée

A l'avenir nous devrons réduire la fréquence de nos ... ébats ...
Et privilégier les périodes "non propices" pour cela ...
Trois précautions valant mieux qu'une !

Pourrais-je toujours venir vous voir ce soir ?

De plus vous avez besoin d'un élixir favorisant le sommeil !
Je vous en fournirai ...
Ne tenez point compte de ce mauvais rêve, et oubliez le

Elle le remercia et devint un peu mélancolique.

Je vous aime, Mordred et j'ai l'impression que vous êtes tout ce qui me reste.

Blanche chercha les lèvres de son amat pour y déposer un baiser et déposa sa tête sur son épaules.

"Alors que faites-vous du servant qui se trouvait dans les appartements, ce matin?"

Mordred se fendit d'un bien mauvais sourire ...

Et ce servant tiendra sa langue ...
S'il ne veut pas la perdre !

Et dans ce cas retrouver le fautif ne serait pas trop compliqué ...
Au besoin il "achèterait" les autres pages dans l'espoir que l'indiscret soit dénoncé ...
Le tyran avait parfois eut recours à cette méthode ...

"Pourrais-je toujours venir vous voir ce soir ?"

Mordred regarda la belle : son affection et sa tendresse à son égard étaient quasi palpable ...
L'amour avait décidément de drôles d'effets sur ce terrible personnage ...

Bien sur ma toute belle ! ...
Mais nous pourrions faire autre chose que ...
Enfin vous voyez ...

Fit il remarquer, en rougissant presque ...

"Je vous aime, Mordred et j'ai l'impression que vous êtes tout ce qui me reste."

Le Roy tressailli ...
De plaisir et ... d'appréhension ...
Cet aveu était flatteur mais ... la duchesse évacuait un peu vite son pauvre père ...
Non vraiment la nouvelle de sa mort ne serait guère très aisée à annoncer ...
Blanche semblait presque la pressentir, ou alors ses craintes étaient grandes : à raison ...

Mordred soupira longuement, un sourire satisfait vissé aux lèvres, et se mit a caresser la belle chevelure ( ébouriffée ) de la jeune femme ...

Le banquet sera grandiose je pense ...
Et comme vous êtes l'actuelle représentante de Camelot en Orcanie ...
Vous pourrez vous tenir à ma droite !
N'est ce pas réjouissant ? ...

Déclara le jeune tyran, tel un enfant enthousiaste et impatient ...

Puis il fit une bise sur le front de sa douce ...

Elle n'avait pas envie de parler plus et elle se contenta donc d'écouter

Bien sur ma toute belle ! ...
Mais nous pourrions faire autre chose que ...
Enfin vous voyez ...

Blanche acquiesça de la tête et déposa un tendre baiser sur la joue de son amour. Il avait le don d'apaiser ses craintes inutiles.

Dans quel genre ? Nous connaître un peu. Ce que nous n'avons pas fait, encore. Tout ce que je sais c'est que vous avez de drôle de tendance.

Blanche souria et s'excusa d'une chose dont elle faisait sans se rendre compte parfois.

Je suis désolée de vous embrouiller chaque fois avec mes propres craintes, mais si vous saviez certaines choses, vous comprendriez mon insécurité.

Il arrive certaine fois, lorsque je fais des choses qui peuvent me faire réfléchir à la conséquence avenir. Mais je ne regrette point ce qui arrive, je vous le jure.

Le banquet sera grandiose je pense ...
Et comme vous êtes l'actuelle représentante de Camelot en Orcanie ...
Vous pourrez vous tenir à ma droite !
N'est ce pas réjouissant ? ...

Il le sera puisque le dernier l'était. Donc dois-je en déduire que vous auriez mis mon père à votre droite dans tous les cas de sa présence, ou m'auriez-vous gardé près de vous ?

Blanche trouva le moyen de faire sourire son amour

Dois-je quitté sa Majesté tout de suite pour me préparer et me changer ou ai-je le temps de rester dans ses bras quelques temps encore?

"Dans quel genre ? Nous connaître un peu. Ce que nous n'avons pas fait, encore. Tout ce que je sais c'est que vous avez de drôle de tendance."

Mordred esquissa un sourire gêné, puis, se tenant les côtes, lui lança, provocateur :

Je ne vous avais pas demandé de m'écraser littéralement entre vos cuisses, petite tortionnaire ! ...
Et la prochaine fois que ferez vous donc ? ...

Feint de protester le Roy tout en imaginant les "petites tortures" qu'elle pourrait encore lui "infliger" ...

Oui ...
Nous pourrions ... faire une partie d'échec et deviser à loisirs ...

"Je suis désolée de vous embrouiller chaque fois avec mes propres craintes, mais si vous saviez certaines choses, vous comprendriez mon insécurité."

Mordred fronça les sourcils, puis acquiesça, d'un air entendu ...

Nous parlerons alors ...

"Il arrive certaine fois, lorsque je fais des choses qui peuvent me faire réfléchir à la conséquence avenir. Mais je ne regrette point ce qui arrive, je vous le jure."

Le Roy était incapable d'en dire autant ...
Il était, plus que jamais en proie au doute et quelque peu perdu ...
Mais celui ci était irrésistiblement attiré par la duchesse, c'était certain ...

Vous devriez peut être ...
Cotoyer de trop près Mordred d'Orcanie peut s'avérer ... risqué ...

Mordred lança un regard rieur et complice à la demoiselle et celle ci lui demanda :

"Il le sera puisque le dernier l'était. Donc dois-je en déduire que vous auriez mis mon père à votre droite dans tous les cas de sa présence, ou m'auriez-vous gardé près de vous ?"

Oui ...
A ma droite et ... vous, point très loin ...

Mais en l'absence de son excellence votre père ...
C'est vous, ma chère, qui "trônerez" à la place d'honneur !

Le terme était peut être mal choisi ...

Enfin, Blanche déclara :

"Dois-je quitté sa Majesté tout de suite pour me préparer et me changer ou ai-je le temps de rester dans ses bras quelques temps encore?"

Bien entendu, le tyran frissonna en s'entendant appeler "majesté", puis soupira ...
Cruel dilemme ...

En effet il me reste encore du travail ici et ... je dois également présider la réunion du haut conseil ensuite ...
Une chance que les audiences en salle du trône aient été repoussées à demain ! ...

Et vous devez vous apprêtez pour ce soir ...

Le Roy adressa un divin sourire à sa douce amie ...

Encore un baiser et ... cessez de me détourner de mon travail ! ...

Plaisanta t-il en délivrant un fougueux baiser dans le cou de la duchesse ...

Je ne vous avais pas demandé de m'écraser littéralement entre vos cuisses, petite tortionnaire ! ...
Et la prochaine fois que ferez vous donc ? ...

Blanche sourit et regarda son bel mai avant de lui susurrer à l'oreille.

-Vous l'aviez chercher mon doux, et croyez moi je ne suis pas en manque d'imagination pour vous infliger un supplice.

Oui ...
Nous pourrions ... faire une partie d'échec et deviser à loisirs ...

Pour que vous gagniez encore

Demanda-t-elle en plaisantant.

Côtoyer de trop près Mordred d'Orcanie peut s'avérer ... risqué

Côtoyer Mordred d'Orcanie peut s'avérer à devenir amoureuse de lui pour toujours.

Mais en l'absence de son excellence votre père ...
C'est vous, ma chère, qui "trônerez" à la place d'honneur !

Blanche souria et regarda son fier amour.

En effet il me reste encore du travail ici et ... je dois également présider la réunion du haut conseil ensuite ...
Une chance que les audiences en salle du trône aient été repoussées à demain ! ...
Et vous devez vous apprêtez pour ce soir ...

Blanche sourit, de toute manière, elle avait été plus proche que quiconque aujourd'hui. Toujours assise, Blanche ria face aux paroles du roy.

Encore un baiser et ... cessez de me détourner de mon travail ! ...

Blanche embrassa le roy et n'attendit seulement qu'il lui mette fin

-"Vous l'aviez chercher mon doux, et croyez moi je ne suis pas en manque d'imagination pour vous infliger un supplice."

Mordred ria gaiement ...

J'en suis sûr et ... j'espère bien !

Alors que le Roy évoquait l'idée d'une partie d'échecs, la duchesse semblait sceptique ...

Allons ma chère, ne partez point vaincue ...
Je vous crois une certaine capacité a résister et même davantage !

"Côtoyer Mordred d'Orcanie peut s'avérer à devenir amoureuse de lui pour toujours."

Le tyran jubilait intérieurement, mais tacha de rester humble :

Vous me comblez au delà même du possible, très chère ! ...
Je ne sais si j'en mérite autant ...

Il lui prit la main et y déposa un tendre baiser ...

Moi aussi je vous aimes ...
Je vous aimes ... beaucoup !

Puis après une dernière bise sur le front, le Roy se leva et alla se rasseoir à son bureau ...
Il annonça :

Nous allons devoir nous prêter à une petite mise en scène, mais c'est tout à fait nécessaire ...

Il déclara, d'une voix haute et intelligible :

Merci pour votre visite, chère duchesse et à tantôt ! ...

Le garde n'était certes pas dupe, et ceci était dit en cas ou quelques dignitaires seraient présents dans l'antichambre ...

Pour lui faire comprendre son petit jeu, Mordred adressa un clin d'oeil à Blanche, puis lui envoya un baiser avec la main ...
La porte s'ouvrit brusquement et le garde s'écarta pour laisser place à la jeune femme ...
Le Roy afficha, une expression des plus neutre ...

Allons ma chère, ne partez point vaincue ...
Je vous crois une certaine capacité a résister et même davantage !

Blanche haussa les épaules et lui souria.

Vous me comblez au delà même du possible, très chère ! ...
Je ne sais si j'en mérite autant ...

-vous le méritez, je le sais et je le sens.

Blanche avait passé une de ses douces mains sur la joue du Roy et celle-ci fut prise par le Roy pour y déposer un baiser. Si doux, une fois de plus.

Moi aussi je vous aimes ...
Je vous aimes ... beaucoup

À force de lui dire, Blanche avait oublié si son père lui avait dit une fois. Les mots que le Roy ne cessait de lui dire.

Lui dire qu'il l'aimait, Blanche y attachait de l'importance. Mordred l'impressionnait au plus haut point. Mettant leurs différences de politiques de cotés, il lui offrait du bonheur.

Blanche eut un petit sourire moqueur, elle commençait à voir dans le Roy une série de sentiments et d'émotions qu'elle n'ésperait point voir en lui. Le ténébreux Roy ne paraissait plus comme celui qui en voulait à tous pour la moindre querelle.

Du moins, il faisait de son mieux pour entrer dans la bonne grâce de son oncle.

Blanche souria et lui renvoya son baiser avec un autre tout aussi "passionné". Puis la porte s'ouvrit, il était l'heure de quitter.

*Allez au travail* ^^

Allez au travail ^^