Attente du petit lutin ...

Gwenaelle ,n'étant pas du genre à rester cloîtrée des heures dans une seule pièce, profita du moment pour s'éclipser un peu de ses appartements.

Comme d'habitude, Mordred était occupé, Agravain avait disparu de la circulation, Damien n'était pas là. Morgause, elle ne voulait pas y penser et il ne lui restait que quelques espoirs de son père. Gwen aimerait tant que quelqu'un s'occupe d'elle. Elle n'avait jamais eu sa gouvernante que son oncle lui avait dit. Bizarrement, tous les servants et servantes du château n'étaient pas disponibles pour elle. En dernier recours, il lui restait l'exploration du château.

Gweny s'habilla chaudement et sortit dehors, prendre l'air. Mais le lapsus, c'était qu'un garde la surveillait. Et ce, sur la demande de Morgause. Allo la liberté.

Chaque matin, Gwen déjeunait et partait dehors en espérant que un fois la journée avancée, Son père se présenterait à elle. Fausse idée de départ, puisque jamais il n'arrivait. Et Gwen s'attristait et revenait chaque jour.

Ce matin-là, elle savait que c'était le bon. Quelques choses lui disaient qu'il arriverait.Il lui avait promis de venir. Et elle savait qu'il ne manquerait pas de parler à Mordred. Car si la petite fut futée, elle s'était fait avoir par quelqu'un qui connaissait son père et qui lui avait raconté, ses soi-disant gaffes.

Des rires cristalins fusèrent au lointain, éveillant l'enfant plongé dans ses sombres réflexions, peuplés par la rancune et l'espoir.

À quelques mètres de la nièce du roy, se tenait un groupe de quatre femmes, vêtu de couleurs riches et puisés.
L'une d'entre elle, apparement plus jeunes que toutes ces nobles fames, portait une charmante robe d'un bleu-gris perle, fort simple mais d'une élégence! Des rubans en satin blanc était attaché un tantinet en haut de son coude ainsi que sur ses hanches, généreuses et proportionnelles au reste de son corps. Son col en était également souligné. Une lourde cape en fourrure de loup venait compléter l'accoutrement de cette dame dont le front était ceint... d'un diadème en argent et de saphir.

Ainsi... la reine était de retour! La belle Émeraude de Warminster, celle qui avait été kidnappé par les sorcières d'Avalon, était saine et sauve! Et elle riait... et elle était belle...

Avec sa longue chevelure rousse qui ondulait dans son dos, jusqu'à ses reins, avec cette peau si blanche... ses mains si délicates, ses mouvements si gracieux... cette attitude si royale... ses yeux... si boulversants!

Gwenaelle n'était pas le genre de petite fille qui se faisait distraire pour un rien. Mais ce rire évoqua un doux souvenir à la petite-fille de Morgause. Elle s'était tournée pour voir d'où venait se rire, mais elle en fut aussitôt chagrinée. Elle avait cru que par une parcelle de chance, sa mère n'était pas morte. Mais c'était ... la reine?

Gwen ne l'avait qu'apercu lors des festivité, mais ne lui avait jamais réellement parlé

Elle avait du passer par Mordred et Morgause, pensait la jeune enfant. Ils ont du vanté son mérite de peste et de chipie. Gwenaelle pointait ses yeux en direction de la reine. Elle n'était pas sotte. Les personnages royaux du château tels que le prince Émérick et la princesse anna ne portaient pas de diad`me ou de couronne.

Il restait donc la reine Morgause, mais elle était loin de ce portrait terrifiant. La raison surtout, c'est qu'elle riait. à part de rire ironiquement, la reine-mère ne savait que rarement sourire. Tandis que le garde accompagnant la peste royale, celui-ci scrutait Gwen comme si elle allait commetre une offense.

Elle haussa des épaules, car elle savait bien que la plupart du temps on ne lui accordait rien en matière de temps. À l'aide du garde, elle s'assoeya sur la cloture et attendit que le temps passe, comme le feraient dans quelques minutes la reine et ses dames.

Son regard toujours posé sur celle qui par alliance était sa tante, Gweny attendit le reste des événements.

Les dames qui accompagnaient la reine était assez jeunes, sur le point d'être en âge de se marier.
Elles formaient un cercle, au centre duquel se trouvait la reine Ophélia, les yeux bandés par un tissus en velours noir. Elles tournaient autour d'elle, chantonnant une comptine. La souveraine aussi tournoyait, en riant.
Lorsque la chansonnette fut terminée, les demoiselles déformèrent le cercle et partirent à la course, prenant le surplus de tissus de leurs jupes pour ne pas se prendre les pieds. Elles poussèrent quelques cris, alors que leur gouvernante tentait de les rejoindre... Mais elle ne voyait guère l'endroit où elles se trouvaient... dispersées.

Ophélia devait donc se fier au bruit pour parvenir à se diriger.

- Votre Altesse! cria l'une.

- À votre droite! dit l'autre en pouffant de rire, alors que la belle épouse du roy Mordred se prenait dans ses jupes et s'affalait dans la neige en riant.

Ce n'était, en soi, rien de bien méchant. Mais cette distraction, toute simple, semblait fort bien les amuser.

Le garde qui surveillait la jeune demoiselle se mit aussitôt à courir vers la souveraine qui avait fait rencontre avec le sol enneigé. Il l'aida à se relever, mais Gwen se sentant tout de même regardé ne cilla pas des yeux et se mit en route vers la reine.

Tout va bien,Majesté demanda l'officier.

Tandis que le garde de la reine mère aidait la douce reine, Gwen regarda Ophélia. De toute manière Gwen était resté en arrière de l'homme. Gênée de la présence de sa tante, qu'elle connaissait à peine.

Mordred ne lui avait jamais parlé d'elle. Gwen se sentait pour la première fois intimidée de la vraie reine d'Orcanie,

Pas Morgause.Ophélia.

Ophélia s'accrocha au jeune officier, fort séduisant. Des épaules larges, un sourire légèrement fendant, des traits masculins... Comme la reine Morgause aimait ses amants!
Mais la reine ne pouvait constater cela. Ses yeux bandés l'empêchaient de voir. Elle s'accrocha donc à la prise solide du soldat, qui l'aida à se relever.

- Oh! Mais dites-moi... s'étonna t'elle en entendant une voix masculine. Ai-je pêché dans la bonne mer pour attrapper un poisson si peu commun?

La douce retira son bandeau, dévoilant un regard des plus troublant. Il était d'un vert intense, avec les milles reflets que possedaient les pierres d'émeraudes.

- Oh! Mon Sieur! Qu'avez-vous donc fait? poursuivit-elle d'un ton coquin. C'est donc à vous d'être le chat! Enfilez ce foulard! Mes demoiselles! Revenez! Nous avons un nouveau chat!

Alors qu'elle se retournait, son attention fut porté sur une petite créature, blonde de chevelure, qui se tenait en retrait. Ses lèvres, d'un rouge vermeille, s'étirèrent en un sourire complaisant.

- Et vous, ma douce amie, ne vous plairait-il pas de vous joindre à notre compagnie? Vous ne vous ennuierez pas, je puis vous le garantir!

L'officier ne sut si la reine plaisantait ou elle était sérieuse.

Que … j'ai … mais …

Le pauvre était plus que perdu dans ses pensées et le petit lutin, si Ophélia n'aurait pas été trop près d'elle, aurait éclaté de rire. Voila que le méchant garde prenait l'air d'un homme gêné.

D'être le chat ? répondit plus tard le garde en tenant le bandeau que la reine lui avait mis dans les mains.

Il n'avait jamais vu la reine ainsi, et il s'en inquiétait. Puisque la reine le désirait, l'homme haussa des épaules et mit le bandeau.

- Et vous, ma douce amie, ne vous plairait-il pas de vous joindre à notre compagnie ? Vous ne vous ennuierez pas, je puis vous le garantir

La gêne de Gweny la quitta aussitôt. La reine avait une douce voix et cela plaisait à Gwen. Mieux que les cri de serpent de sa grand-mère. Un long sourire apparut et la petite peste suivit la reine. Morgause ne serait pas contente si elle savait que ses gardes préféraient s'amuser au lieu de surveiller le lutin.

-Mordred ne m'a jamais dit votre nom. Quel est-il, Majesté ?

Mordred, c'est ça. Il lui donnait le droit de l'appeler ainsi. Gwenaëlle se sentait plus familière avec cette appellation que majesté ou mon oncle.

Ophélia sursauta lorsque Gwenaelle appela son oncle par son prénom... Bien qu'elle-même l'appela ''Mordred'', il lui semblait toujours étrange de savoir qu'il était avant tout humain... et pas uniquement un roy. L'aspect mortel de son amant l'attirait d'avantages que son titre de souverain ainsi que ses richesses. Peut-être était-ce en partie pour cela qu'il l'avait prise pour épouse... Parce qu'elle avait entraperçu le type de personne qu'il savérait être.

- Ophélia! dit elle simplement alors qu'elle répondait au sourire de la petite, en lui rendant un tout aussi guai.

Sa main, enveloppée dans une petite mitaine, partie à la rencontre de sa joue... une douce caresse, un contact maternel...

- Et vous, vous devez être la belle Gwenaelle, princesse d'Orcanie et fille de Messire Gauvain, l'illustre chevalier du Grand Roy de Bretagnes, Arthur Pendragon... Cousin de Lancelot du Lac... Chevalier de la Table Ronde...

Son regard couleur de mer se perdit dans celui de la petite peste, songeuse... rêveuse... Plongée dans l'illusion lointaine des contes que l'on ouï à la Cour.

Ophélia … Ce nom sonnait si doux et attentif. Gwen adorait. Et puis, pour une fois, elle allait essayer de ne pas se mettre une personne contre elle. Elle avait assez de la reine mère et de son oncle qui ne la supportait plus.

À entendre la reine, Ophélia n'avait pas de rancune contre son père. Seulement " Cousin de Lancelot du Lac", elle se retint de ne pas grimacer. Elle détestait cet homme prétentieux et un peu trop volage à son goût. Pour dire, Lancelot n'aimait pas non plus la fille de Gauvain. Capricieuse et impolie. Bref, c'était dans un cas, la première raison de la présence de Gweny. Le papa n'étant pas là pour surveiller la fillette, valait mieux qu'elle ne se mettre pas dans les patte du Lancelot.. Arthur aussi n'avait pas approuvé que Gwenaëlle quitte Camelot pour l'Orcanie. Il ne voulait pas que Morgause ou même Mordred lui mettent des idées dans la tête. qui pourrait nuire au Roy de bretagne.

-Vous croyez que Mordred sera fâché si je ne lui ai pas dit que Gauvain vient en Orcanie. ?

Elle aimait mieux en parler à Ophélia qu'à Mordred ou même Morgause.

Et notre gentil garde, que j'avais presque oublier…

Bien lui, il attendait toujours que le jeu commence. Il allait se faire passer un savon si Morgause savait.

Vous savez, je vous aime beaucoup. Ma tante !

Je peux vous appeler par votre prénom ?

Voyant bien que la jeune fille préférait s'entretenir en tête à tête avec sa tante par alliance que de participer à un jeu fort agréable, la reine ordonna au garde, qui incarnait le rôle de nounou auprès de la petite peste, de veiller sur ses dames.

- Je m'occuperai de cette charmante enfant! déclara t'elle en le chassant d'un regard et d'un mouvement de main. Votre père s'en vient en Orcanie? poursuivit-elle, étonnée par cette révélation. Je ne connais guère la relation entre Sire Gauvain et votre oncle, ma douce amie, mais si tel est votre souhait, j'aviserai Sire Mordred de sa venue... Ainsi, vous risquez moins de subir l'éclat de sa surprise... ou de sa colère. Peut-être en sera t'il heureux... Je ne sais... Mais j'aviserai.

Déjà, la reine et la jeune princesse s'éloignaient de la compagnie du séduisant garde de Morgause et des protégées d'Ophélia.

- Lorsque nous serons seule, Votre Altesse, je vous permetterai de m'appeler par mon prénom... Mais vous devez comprendre que devant la Cour, je ne puis permettre un tel écartement.
Il n'est point aisé pour une femme de se faire respecter. Les temps anciens, où le !?!? dit faible était fort bien considérée, sont maintenant révolus... Vous l'apprendrez à vos dépends.

Ophélia avait, entre-temps, retiré ses gants en laine. Elle tendait maintenant sa main blanche, ornée d'un unique anneau finement ouvragé, aussi délicat qu'était la personne de l'Émeraude d'Orcanie... La bague était orné d'une unique pierre, de la même couleur que les yeux de sa tante. C'était le seul bien précieux qu'elle portait en ce jour.
Une reine qui n'accordait aucune attention aux richesses dont elle se devait de se couvrir...

- Peut-on affirmer de si tôt que vous m'apprécier? dit-elle en sentant la petite main chaude de l'enfant se refermer sur la sienne.

Elle sentit son coeur se resserer dans sa poitrine. Était-ce son instinct maternel qui, éveillé par sa grossesse d'il y avait plus d'un an, la portait à éprouver quelques affections envers Gwenaelle?

Et pourquoi donc, une jeune fille si farouche, si indépendante, s'attachait-elle aussi rapidement à une femme qu'elle ne connaissait guère? N'avait-elle point de mère? Elle avait entendu dire quelque chose à ce sujet... Mais quoi? Et si tel était le cas... Qui donc s'occupait-il de son éducation? La reine-mère s'en chargeait-elle? Offrait-elle à cette enfant l'affection et l'attention qu'elle réclamait?
Il lui arrivait fréquemment ( à elle, Ophélia ), de délaisser sa progéniture afin d'accomplir ses devoirs de souveraine. Elle les laissaient donc à l'une de ses prêtresses qui avaient tenue à l'accompagner... L'Émeraude n'avait pu refuser cette proposition! Ses petits étaient habitués au sein de cette chaleureuse femme.

- Sachez que j'apprécie votre agréable tempéremment. J'ai ouï parlé de vous. Peu, mais assez pour savoir que vous êtes une belle coquine!
Dites-moi, ma jolie... Quel âge avez-vous?

Le fait que la reine lui offre son temps de loisir, Gwen se sentit pleine d'affection. Alors il y avait bien une personne qui l'aimait. La question sur son père suscita un peu de gêne.

Je ne sais pas comment il va réagir, mais le reine Morgause ne l'aime pas. Il vient à cause de moi. Quelqu'un l'a informé que j'ai une bêtise lourde et de plus, je ne veux pas qu'il rencontre Morgause. Elle le déteste.

Gwen sentait son cœur se réchauffer, Ophélia avait un coeur extraordinaire.

Alors je pourrai vous appelez ma tante ?

Gwen prit la main D'Ophélia sans hésiter. Elle avait peut-être quelqu'un sur qui compter

Oui, je vous adore déjà. Ma mère est morte, il, y a quelques temps. Mon père a décidé de m'envoyer ici, mais si oncle Arthur ne voulait pas. Et je n'arrive pas à avoir l'attention de personne, sauf peut-être D'Agravain. Il n'y a personne pour moi ici. La reine Morgause ne m'aime pas. Je ne lui ai rien fait.

Oh non, qui lui avait raconté ses bêtises ? Elle ne lui pardonnerait pas.

J'ai huit ans. Qui vous a parlé de moi ?Sire de Winter ? Mordred ?Morgause ?

Mordred, la elle était cuite et Si c'était Morgause, elle avait du lui dire qu'elle était la fille la plus mal élevé. De plus, elle avait du s'en douter. Gwen se promeniat avec un garde de Morgause qui faisait présentment le guignole.

Ophélia sourit, bien que son jeune coeur de mère fut blessé par les propos que tenait Gwenaelle. Cette petite était, visiblement, en manque d'une présence féminine pour lui apprendre ce que toute jeune fille après dès qu'elle commence à parler...

Huit ans... Cela lui laissait donc encore quatre ans pour lui inculquer une éducation digne d'une princesse. Y parviendrait-elle? Oui, très certainement...

- Je suis Reine, ma jolie. Il est de mon devoir de connaître qui séjourne en ma demeure. Les ragots circulent, les potins - valorisants ou dégradants - circulent et je dois en être la source mère. Tout doit passer par mon oreille...
Il y a, dans mon entourage, nombre de femmes de... qualités... ou plutôt de noble naissance. C'est pour cette raison que j'ai ouï parlé de vous. Ce ne fus, je dois vous l'avouer, pas en bien. Mais j'aime constater que les gens se fourvoient dans leur vision idéaliste ou mal basée...

La reine pressa doucement la petite main gelée de Gwenaelle dans la sienne.

- Vous pouvez m'appeler comme étant votre tante...

C'est pas de ma faute ! Je vous le jures. Je ne voulais pas m'enfuir.

Gweny posa sa pêtite tête sur le bras d'ophélia. Elle se promettait aujourd'hui de ne pas faire valoir ses idées indépendantes. Qu'elle serait tout ce qu'Ophélia n'avait pas entendu. Elle serait la petite fille la plus agréable que tout le monde ne connaissait pas.

Je vous aimes beaucoup tante Ophélia. Il est rare ces temps-ci , du moins depuis que Mgr Florin est parti qu'on s'occupe de moi.

Gwen semblait retrouver l'instinct maternel que sa mère lui procurait.

-Vous voulez que l'on retourne jouer, avec vos dames ?

- Je ne t'ai rien reprocher, Gwenaelle. dit calmement la reine, d'un ton presque apaisant, lorsque la princesse voulut se défendre.

Ophélia fut submergé par une vague de compassion pour cette petite orpheline, dépossédée de sa mère et abandonnée par son père.

Ainsi, c'était l'évêque Florin qui prenait soin de l'enfant... Voilà qui expliquait bien des choses. Et mieux vallait, pour le bien de l'enfant, de la prendre en main sur-le-champs avant que ce fou enragé n'incombe son innocent cerveau!

- Je ne le souhaite que si votre coeur est libéré du lourd poids qu'il porte.
Sachez que je serai présente présente à tout moment de la journée ou de la nuit et que mon oreille est offerte à tout mes sujets, mais d'avantages à mes ami(e)s.
Je vous aimes également, Gwenaelle. J'éprouve beaucoup d'affection pour vous... et j'aimerais tant faire pour que vous soyiez heureuse...

L'Émeraude de Warminster s'agenouilla dans la neige, de façon à être à la hauteur du petit ange qui lui faisait face.

- Je verrai ce que je puis faire pour vous... Je ne puis vous ravir à la poigne de fer de Monseigneur Florin... Mais en attendant, vous serez la bienvenue dans les gens de mon entourage.
Lorsqu'il reviendra, je m'entretiendrai avec lui... et verrez s'il ne m'est pas possible de se partager votre éducation.
Je possède, non loin d'ici, quelques terres que m'a offert le roy lors de notre mariage. Mais je suis prise ici, en Orcanie. J'ai donc besoin de quelqu'un pour diriger le tout...
Peut-être, dans quelques années, pourrai-je vous prêter ces terres et à ma mort, vous les léguer...
Enfin, nous verrons... Je dois en parler avec le roy...

Les paroles d'ophélia était une promesse que gwenaelle prenait a coeur.Et si elle la trahissait, et bien Gwen ne compterait que sur elle -même

Quand Ophélia se baissa à sa hauteur, Gwenaelle lui fit un clain , mais au fond de longs larmes s'écoulaient des joues de l'enfants. Larmes de joies et de peine.

Tante Ophélia. Pourquoi vous êtes la seule au château qui m'accorder de quelconque importance ? Je ne veux plus que vous me quittiez.

Mais déjà très loin d'ici un homme qui aime encore plus la fillette s'approchait. Gwen le savait qu'aujourd'hui, il viendrait. Elle savait que père arriverait quand précisement, elle ne pouvait le dire.

Je promets de ne plus faire de bêtise au château.

- Oh non! Ma toute belle! Oh non! Ne promet pas une telle chose! dit la reine en riant, tout en étreignant Gwenaelle. Non, mon enfant! Ne dit pas cela! Car tu le regretteras! Il est normal, pour une jeune femme de votre âge, de commettre des actes irréfléchis!
Je ne vous en demande pas tant!
Faites de votre mieux, mais demeurez telle que vous êtes!

Ophélia recula la jeune fille et plongea son regard d'émeraude, troublant, profond... sincère. Son sourire s'évanouit en constatant que la petite pleurait. Attristée par son chagrin, elle se promit de faire tout ce qui était en son pouvoir pour la soustraire à son état.

- Je ne connais point encore l'étendue de votre valeur, demoiselle Gwenaelle, mais de ce que je connais de vous... Je puis affirmer que personne ne connais véritablement l'étendue de votre importance.
Lorsque l'on désire que quelqu'un se comporte en adulte, il faut le traiter comme étant tel quel.

Elle arborait maintenant un air sévère et franc, tout en se questionnant. Pourquoi Mordred la traitait-il si injustement? Qu'avait pu faire cette affectueuse gamine pour qu'on la maltraita si durement?

Vous croyez que la reine Moraguse sera contente de moi, si je deviens sage.?

Gwen ne voulait pas se l'avouer, mais elle avait assez de faire la mechante petit-fille. De toujours être a blamer. De toujours laisser la culpabilité sur une personne. .

Et si je m'engage à devenir une gentille princesse, c'est mieux. Je ne jouerez plus au gamine.

C'est en faisant des promesses et des engagements que l'on grandissait. Gwen avait envie de grandir.

Le roy vous aime beaucoup. Il me parlait de vous. Je sais qu'il attends que je sois une bonne fille. Il m'a même promis et l^éevêque aussi, que j'aurais des terresplus tard.

Vous savez, Gauvain croytait que j'aurai une meilleure éducation ici. Il m'a dit que la reine serait sévère, mais il m'a dit qu'il ne faisait pas confiance à Camelot pour élever une fille. Et il m'a dit que Mordred ne me porterait pas attention. Et pourtant. Il me laissait entrer n'importe où. Et il ne me grondait jamais. Je crois que vus êtes la meillleure personne que j'ai eu dans ma vie, tante Ophélia. Même si je n'ai pas fini de grandir.

Gwen sécha ses larmes et reprit la main de sa tante. Elle n'avait plus envie de faire du mal.

- Cela me fait chaud au coeur, ma petite Gweny! dit la reine en essuyant les vestiges des larmes qui demeuraient sur les belles joues rondes de l'enfant. Et je t'aiderai dans ton emprise. Je suis heureuse de voir que tu souhaites te prendre en main et devenir une femme accomplit!
Lorsque j'étais petite et que je passais un long moment à l'exterrieur, dans une pareille température d'hiver, j'adorais boire un bouillon que me préparais ma nourrice. Parfois, elle m'offrait l'agréable gourmandise de me laisser dévorer quelques galettes moelleuses à la mélasse et une infusion de fenouille et de fleurs de pommier!

Toute attentionnée, Ophélia replaca une mèche dérangeante derrière l'oreille de sa nièce.

- Cela vous dirait-il d'aller dévaliser les cuisines? Nous pourrions également dresser le menu de ce soir... Il y aura une fête, en l'honneur de mon retour! Et je dois organiser le souper...! M'aiderez-vous?

Ophélia avait toucher un point tres sensible de sa nièce. Gwen était une petite gourmande.

- Cela vous dirait-il d'aller dévaliser les cuisines? Nous pourrions également dresser le menu de ce soir... Il y aura une fête, en l'honneur de mon retour! Et je dois organiser le souper...! M'aiderez-vous?

Oui, avec plaisir , votre Majesté.

Génial. un autre banquet. Voila qu'elle lancait un ultimatum. Il fallait que son père arrive comme prévu.

Je peux réserver la place qui sera libre? Celle que mon oncle n'aura pas prise a vos coté ?

Gwen ,comme tout enfant, allait se comporter a vrai adulte. Comme ca Morgause n pourra pas broncher sur son caractère d'enfant. Mordred verrait que Gwenaelle n'est pas toujours une gamine.

hj: je crée donc le sujet Wink

» *Visite du lutin *
» Le lanceur de couteau et le lutin
» [CUISINE] Discussion entre Sarah et le lutin d'Orcanie