Le patient Austrasien [PV Morgause]

Cela faisait donc quelques jours que Marth était aux bons soins de la Reine Morgause et qu'il repensait sans cesse au regard d'admiration qu'elle avait posé sur lui, ainsi que le fais qu'elle lui ai tendrement tenu la main devant témoins.

Mais enfermé dans sa chambre, même avec Morgause à son chevet, Marth s'était senti à l'étroit. Il avait donc demandé à Morgause de l'aider à se promener dans les jardins, profitant du soleil du premier juillet. Celle-ci l'aidait donc à se déplacer avec une canne, tout en lui offrant appui car avec sa jambre brisée il avait du mal à se déplacer.

Ainsi Marth dirigea leur duo vers le banc du jardin qui se trouvait à côté du plus beau rosier d'Orcanie.... Et se saisit d'une fleur qu'il embrassa, avant de la tendre à la Reine Mère.

Même la plus douce des roses n'est pas aussi douce que vous, Morgause....

Déclara le jeune homme rougissant, en s'asseyant avec l'aide de la jeune reine mère.

Je ne saurais comment vous remercier pour tout ce que vous avez fais pour moi, vous êtes plus qu'une amie.

Avoua alors le jeune homme...

Morgause avait pris plaisir à jouer aux infirmières avec le Roi d'Austrasie. Régulièrement, quotidiennement, pour être plus précis, elle se faisait accompagner de la vieille Katia, vite congédiée, pour se promener en la compagnie de Marth dans le jardin.
La vielle partait en maugréant, et Morgause, assise aux côtés du roi, devisait avec ce dernier, de tout, de rien de politique, de beauté des fleurs, du temps...

Il était étonnant de voir que ces échanges, au fur et à mesure, transformait la Reine mère, chaque jour apportait sa petite touche, un voile moins noir, un peu de rouge aux joues, un sourire plus doux, des yeux moins agressifs, un calme serein s'installait chez le dragon d'Orcanie...

En ce jour, de temps radieux, on pouvait voir la Pendragon dans une robe légère, aux teintes de vieux rouge assorti de rares rubans de couleur crème ...
et le rouge léger de ses joues jouait avec la lumière, car le premier compliment la fit rougir, ce qui lui arrivait si peu qu'elle ne le sut même pas ... elle ne ressenti qu'une bouffée de chaleur étrange... et ne pu répliquer que par une plaisanterie.

- Mon cher Marth, sachez que vous devez être le seul dans les îles de Bretagne à louer ma douceur ... et vous avouerez que ce n'est pas ma qualité la plus évidente. Mais la rose est belle, et je la reçois comme remerciement, cela devrait suffire à me remercier pour ces soins, ces veilles et ces attentions... femme ne peut recevoir plus charmant remerciement.

Son oeil était amusé, pétillant malgré elle.

- Je réalise que nous nous connaissions peu, je ne connaissais qu'un jeune étranger un peu impétueux et je découvre un roi accompli et courageux dont je ne regrette pas qu'il m'offre de partager une amitié sincère...

Sur cette déclaration d'amitié, elle tourna la tête, respira la rose et regarda d'un air vague le jardinier qui peu loin d'eux taillait les massifs...

Marth sourit voyant le jardinier s'éloigner après avoir vu le regard de la reine mère.... Cependant il reporta vite son attention à la belle Morgause et sa flamboyante chevelure qu'il adorait regarder.

- Mon cher Marth, sachez que vous devez être le seul dans les îles de Bretagne à louer ma douceur ... et vous avouerez que ce n'est pas ma qualité la plus évidente. Mais la rose est belle, et je la reçois comme remerciement, cela devrait suffire à me remercier pour ces soins, ces veilles et ces attentions... femme ne peut recevoir plus charmant remerciement.

Voyons Morgause, je suis sur de ne pas être le seul, seulement le seul à ne pas avoir votre sang qui coule dans ses veines...

Répondit le jeune homme sur le même ton de la plaisanterie.

- Je réalise que nous nous connaissions peu, je ne connaissais qu'un jeune étranger un peu impétueux et je découvre un roi accompli et courageux dont je ne regrette pas qu'il m'offre de partager une amitié sincère...

-Dire qu'il y a un an alors que je venais seulement de vous rencontrer je mettais mes talents au service de votre gloire.
A l'époque je rêvais d'être reconnu pour mes talents d'épéiste, d'épouser une femme que j'aimerais et lui donner de beaux enfants.
Aujourd'hui mon destin m'a ratrapé. J'ai fais un mariage politique et je suis veuf. Mon royaume étant en cendres. Les rares moments de bohneur étant la naissance de mes enfans adultérins et les moments passés avec vous.

Soupira alors Marth, mélancolique.

-Et vous douce Morgause, avez vous des désirs inassouvis?? Des regrets??

N'avoir eu que des fils et ne pas avoir encore renversé Arthur devant être les principaux, pensa alors Marth...Morgause aurait probablement aimé avoir une fille à modeler à son image.

-Je crains que vous aussi en ayez et que tout comme moi devez parfois vous sentir seul, avoir l'impression de n'avoir personne d'autre que vos enfants.

Marth approchait du point sensible de sa discussion.

Je, je dois vous avouer que, j'aimerais pouvoir partager vos joies, et vos peines, sécher vos larmes et vous offrir mon soutien inconditionel car pour moi vous êtes plus qu'une amie.

Marth cherchait ses mots, tentant de manoeuvrer en douceur, ne voulant pas briser une amitié, car si Marth avait durant sa jeunesse séduit de nombreuses femmes c'était souvent des jeunes femmes inexpérimentées, des proes faciles, alors que Morgause était la reine de la subtilité. Et puis, principale différence, ces jeunes femmes avaient été séduitent pour le plaisir de séduir, alors qu'il aimait Morgause. Et lorsqu'il aimait une femme, Marth pouvait se montrer très maladroit.

Ainsi le premier message ne le décourageait pas ... Morgause avait cru qu'"amitié sincère" suffise.

Elle était étonnée, même si elle avait vu les regards éperdus du jeune roi, même si elle avait elle-même senti son coeur battre un peu plus ardemment quand il était dans les parages, que ceci arrive.

Morgause n'était pas satisfaite, elle ne le serait sans doute jamais, elle avait soif de tout, amour, haine, pouvoir, influence, passion... Mais on le lui avait rarement offert de l'amour ... avec douceur !

Cette première séduction charmante, un peu timide désarmait un peu la Reine, qui était plus une citadelle prise souvent de force, conquise armes à la main et pas fleur à la lance !

- Et vous douce Morgause, avez vous des désirs inassouvis?? Des regrets??

Si tu savais, roi d'Austrasie, des tas, ne pas avoir empalé Florin quand il a mis un pied en Orcanie, ne pas avoir plus tôt expédié Loth rejoindre son démon créateur, ne pas avoir poussé Arthur de l'enceinte du château quand il était mignon bambin ... sinon rien. Elle eut un sourire, charmant, elle rendait un peu les armes.

- Oh que si, j'ai des désirs qui ne s'assouviront plus, je n'en doute pas et des regrets, des regrets de ne pas voir aimés mes fils puisqu'il me fallait sans cesse lutter pour les défendre contre tous, des regrets d'être devenue femme de Loth, mais toute princesse doit épouser un prince ... des regrets...

Elle le regardait , étonnée de lui dire tout cela...

-Je crains que vous aussi en ayez et que tout comme moi devez parfois vous sentir seul, avoir l'impression de n'avoir personne d'autre que vos enfants.

Partie sur la voie dangereuse de la franchise, elle se lança :

- Vous semblez proche de vos enfants, je ne le suis même pas, Mordred est le seul à m'être proche, il me ressemble tant, nous risquons chaque jour de nous détruire l'un l'autre avec passion, mélange de haine et d'amour, de ... elle rougit un peu.
Quand à Agravain il est brisé, Gauwain m'a trahie quand à Gareth il me hait ...

Son regard était sec, franc, fier encore ... une vague de nostalgie y surnageait, un petit air de "si j'avais pu faire autrement"... qu'aurait-elle fait, elle l'ignorait, et le pire c'est que cela lui avait plu.

Quand arriva la déclaration à la fois crainte et tellement attendue, en tout cas prévisible, elle resta dans le même ton, sec un peu tranchant.

- Mais, votre Altesse, il m'est impossible en tant que Reine Mère d'Orcanie d'éprouver quoi que ce soit de plus que de l'amitié pour le Roi d'Austrasie... Et encore, "éprouver" serait envisageable, mais rein de plus. Cette crapule de Florin, ce rat d'église me ferait enfermé dans le plus lointain couvent s'il arrivait à prouver que quoi que soit de plus que de l'amitié existait entre nous... Et vu la situation actuelle, vu l'attitude d'Ophélia et l'état de Mordred, ce dernier ne pardonnerait aucune dérive à qui que ce soit de ses proches... à moi encore moins qu'à un autre.

Ses yeux s'adoucirent ... et pris sa main dans les siennes, posant la délicate rose à ses côtés.

- Et ce quelque soit mon envie personnelle ou la vôtre, doux ami...

Puis, elle se tourna vivement vers le jardinier, criant :

-Et vous, allez couper des taillis ailleurs !

Il est vrai que l'homme se rapprochait, semblant tendre l'oreille fort peu discrètement... il sursauta vivement à l'apostrophe royale, coupant au passage une fort belle et saine branche de buis.

Le jeune homme tendis l'oreille, alors que Morgause répondait. Une voix si douce, si musicale, porteuses de paroles si importantes, cela paraissait presque incongrue. Et ce sourire! si séduisant.

- Vous semblez proche de vos enfants, je ne le suis même pas, Mordred est le seul à m'être proche, il me ressemble tant, nous risquons chaque jour de nous détruire l'un l'autre avec passion, mélange de haine et d'amour, de ... elle rougit un peu.
Quand à Agravain il est brisé, Gauwain m'a trahie quand à Gareth il me hait ...

Je me dirais proche de mes enfants lorsqu'ils seront avec moi. Mais pour l'instant ils sont aux orcades avec leur mère. J'ai cependant pu assister à leur nasssance et choisir leur nom... Mais il est vrai que j'ai encore le temps.

Répondit alors Marth, cependant après avoir parlé de lui, il ressentait le besoin de réconforter Morgause.

Pour vos fils je suis sûr que vou avez fais tout ce qui était en votre pouvoir et que nulle autre mère aurait fais mieux.

Alors que Morgause allait poser la rose entre eux, Marth, de sa main, prit la main de la jeune quadragénaire, serrant donc en même temps la main de celle qui faisait battre son coeur et la rose qu'il lui avait offert quelques minutes auparavant, et alors qu'elle apostrophait un jardinier, il réfléchissait aux dernières paroles:

- Mais, votre Altesse, il m'est impossible en tant que Reine Mère d'Orcanie d'éprouver quoi que ce soit de plus que de l'amitié pour le Roi d'Austrasie... Et encore, "éprouver" serait envisageable, mais rein de plus. Cette crapule de Florin, ce rat d'église me ferait enfermé dans le plus lointain couvent s'il arrivait à prouver que quoi que soit de plus que de l'amitié existait entre nous... Et vu la situation actuelle, vu l'attitude d'Ophélia et l'état de Mordred, ce dernier ne pardonnerait aucune dérive à qui que ce soit de ses proches... à moi encore moins qu'à un autre.

Si il est vrai que j'aimerais vivre à vos côtés, je n'ai jamais dit que je désirais le faire dans le péché... Bien au contraire. Je, je n'osais le dire, et de par ma santé je ne peux m'agenouiller pour le faire dans les règles, mais j'aimerais que vous me donniez votre main et me fassiez l'honneur d'etre ma Reine.

Répondit alors Marth d'une voix timide alors qu'il offrait un royaume certes grandement fragilisé mais dont les terres riches permettraient de reconstruire rapidement, en totu cas assez rapidement pour qu'il faille moins d'une décennie à l'Austrasie pour redevenir aussi puissante qu'elle l'était autrefois. Et l'alliance formée par l'Orcanie et l'Austrasie aurait ainsi une puissance économique et militaire supérieure à Camelot.
Marth offrait à Morgause le moyen de réaliser son rêve de vaincre Arthur, alors que lui même ne pensait qu'a vivre leur passion au grand jour. Et comme Marth mangeit dans la main de Morgause, il la laisserait diriger son royaume, ou en tout cas diriger ce qu'elle désirerait diriger.

Ce qu'elle réalisait ... à 100 % !

Résister à cette aubaine ? Uhm, en tout cas se faire désirer, comme toute femme l'eut fait, et en parler à son fils et roi, comme toute Reine mère le devait.

En tout cas, Morgause était plus qu'étonnée, la surprise était de taille, certes Marth n'avait pas fait preuve d'indifférence envers son infirmière royale mais de là à penser qu'il puisse demander sa main, il y avait un gouffre !

Elle ne savait que dire et mis un moment avant d'ouvrir la bouche, passant entre temps de l'état de surprise à celui de stupéfaction ...

- Marth, votre Altesse, je ne sais que vous répondre... s'il n'en était que de moi je répondrais uniquement par un doux baiser, mais vous savez que je ne suis pas n'importe quelle orcanienne, et que vous êtes un des principaux vassaux du roi mon fils... Il convient que nous, enfin peut-être que je lui en parle ... Il va de soit que s'il s'y oppose je refuserai... non sans essayer, je vous l'assure, de l'en persuader ...

Morgause voyait déjà la tête de Florin, même si l'Austrasie était un peu exangue, une Morgause, Reine Mère, influente conseillère de Mordred devenant reine.... le prélat ne sen remettrait pas, et quand elle évoqua dans sa tête son frère, elle fut convaincue que ce mariage devait se faire ou du moins se tenter !
Elle arborait un sourire étrange, mis réflexion, mis défi ... regarda le roi d'Austrasie, il était beau, fier, courageux et amoureux ... il lui convenait ainsi parfaitement !
Jamais elle ne pensa à Sir Kadoudal, jamais... et le perdrait-elle ?

Marth remarqua l'état de surprise et de stupeur chez celle qu'il venait de demander en mariage. Il est vrai qu'elle devait être éonné de voir un homme plus jeune qu'elle la demander en mariage. Ainsi l'apréhension gagna Marth. Et la réponse ne le dissipa que partiellement.

- Marth, votre Altesse, je ne sais que vous répondre... s'il n'en était que de moi je répondrais uniquement par un doux baiser, mais vous savez que je ne suis pas n'importe quelle orcanienne, et que vous êtes un des principaux vassaux du roi mon fils... Il convient que nous, enfin peut-être que je lui en parle ... Il va de soit que s'il s'y oppose je refuserai... non sans essayer, je vous l'assure, de l'en persuader ...

Réponse en demi-teinte. D'un côté elle disait que cela lui plaisait mais de l'autre elle désirait demander à son fils son accord.

Je comprends chère Morgause, cependant je pense qu'assurer le bohneur de sa mère sera suffisant et qu'il sera inutile de parler des richesses de mes terres qui pourraient l'aider...

Si Marth était peut-être naïf sur les raisons incitant Morgause à l'épouser, il savait bien quel serait le principal argument pour convaincre Mordred.

"Inutile" ? Pas si sûr pensa la Reine...
Ce qui la faisait douter du fait que son fils refuse était double, en premier lieu le jeune roi d'Austrasie avait l'age d'être son fils, en second lieu Morgause avait avec ses fils, et plus encore avec Mordred une étrange relation, frôlant le fusionnel, que beaucoup voyait comme un peu dérangeante... Mais cela ne regardait pas Marth d'Austrasie, et la Reine ne voulait pas mettre le doigt là où cela pouvait faire mal, quelle utilité cela aurait-il eut ?

- Marth, mon fils accorde certainement une certaine importance au bonheur de sa mère, je n'ose en douter... mais je l'ai élevé comme un redoutable politique et il sait, tout comme nous deux, que nous ne sommes pas des humains comme les autres. Nous servons nos royaumes, nous servons nos familles, et pouvons parler bonheur personnel uniquement quand il est compatible avec cette servitude... là, il l'est, profondément, croyez-moi, et, forte de cette argumentation, je pense pouvoir convaincre mon fils tant aimé.

Rationnelle restait la Reine, même amoureuse...

Marth écouta la Reine Mère lui répondre; Mordred étaiut beaucoup moins naïf que Marth en politique, et surtout beaucoup plus réfléchi. Si Marth était quand même un être passionel, Mordred lui ne ferait rien qui ne lui procure pas le moindre avantage. Le bohneur de sa mère ne serait donc qu'un bonus, l'avantage étant l'alliance entre deux royaumes aux terres riches. La réponse de Morgause montrait que mêmeamoureuse, elle gardait cette capacité de reflexion qui distinguait Marth de Mordred.

Oui je pense que vous saurez trouver les mots justes, ma chère. Après tout personne ne le connait mieux que vous. Alors tout est une question de temps, et rien d'autre.

Et à ces mots, Marth porta la main de Morgause à ses lèvres, non pour faire un baise main mais pour embrasser la paume. Et au contact de la paume sur ses lèvres, paume qu'il embrassa tendrement, avec amour, Marth ferma les yeux, s'ennivrant du parfum de sa fiancée.

Ces jardins sont vastes, nous pourrions peut-être continuer notre promennade??

Demanda alors Marth. En réalité, c'était non parce qu'il était fatigué mais parcequ'il voulait parler qu'il s'était assis. Et maintenant, ressourcé, il était prêt à continuer à se promener dans le jardin, aux côtés de Morgause.

Heureuse qu'il suive son raisonnement, elle le laissa baiser la paume de sa main, surprise de cette douceur, elle alla jusqu'à caresser délicatement la joue de son "fiancé". Morgause avait peu connu la douceur qui n'était pas l'habitude de Loth d'Orcanie ... pas plus que celle de son ivrogne de sbire-amant... elle fut fort étonnée de frissonner pour "si peu".

Elle accepta la promenade, encore sous le choc de la révélation de cette tendresse... elle tendit la bras au jeune blessé, troublée, un peu tendue.

- Vous avez raison, un peu de marche ne peut vous faire de mal selon Katia, et il me faudra un époux vaillant ... ce que vous serez d'ici j'espère !

Elle eut un rire, désarmant, simple et gai, rare chez elle.

Marth prenait conscience petit à petit que Morgause n'avait pas l'habitude d'autant de tendresse, lorsqu'il ouvrit ses yeux et regardait ceux de sa "tendre" fiancée. La tendresse, la douceur, tel était les armes de Marth avec elle. La dévotion les suivant de près. marth prit donc tendrement le bras de Morgause et la suivit, tout en prenant appui sur la canne.

- Vous avez raison, un peu de marche ne peut vous faire de mal selon Katia, et il me faudra un époux vaillant ... ce que vous serez d'ici j'espère !

Vous n'avez pas à vous inquieter ma tendre Morgause, je reprendrais les exercices physiques dès que ma santé le permetra. Et même si les brûlures et la jambe brisée m'empêchent de donner tout mon potentiel, j'ai suffisament de réserve sous le coude pour vous faire honneur.

Marth devait cependant avouer qu'il trouvait Morgause un peu floue lorsqu'elle parlait de vaillance, était-ce les armes à la main ou tout autre chose?? Mais bon, la réponse qu'il fit avait l'avantage de convenir à toutes les possibilitées. Cependant il remit la réflexion à plus tard, préférant profiter du rire de Morgause, dont la rareté le rendait d'autant plus précieux.

Morgause adaptait son rythme fougueux à la démarche de Marth, avec plaisir, avec quiètude.

- Oh, je ne m'inquiète pas, joli roi, en tout cas pas pour ta santé ! Mais avoue penser que cela n'est pas gagné vis à vis de mon autre aimé, mon merveilleux fils... et que j'ai hâte de pouvoir convoler en juste noce, pour ... elle rougit... t'aimer ... et contrer Florin une bonne fois... Il te faut demander audience au Roi, ton peut-être futur gendre... et gagner cette lutte qui s'annonce ! Mais, pour le moment, nous allons rentrer, Katia exige que nous ne dépassions pas l'heure de promenade et je crois fermement que ses exigences sont faites pour ton bien ...

Elle le mena vers sa chambre, pensive, Morgause établissait déjà sa stratégie, elle anticipait les coups à recevoir et ceux à donner ... dans la joie la plus totale.

Marth se sentait en paix, heureux, comme il ne l'avait été que trop rarement par le passé, alors qu'ils avançaient lentement vers la sortie du jardin.

Je comprends et partage votre désir de vous épouser rapidement, Morgause.

Répondit donc Marth avec tant de tendresse dans la voix que si il n'y avait pas les paroles de Morgause, et sa rougeur, on n'aurait pu deviner de quoi Marth parlait.

Cependant, j'aimerais que pour l'audience auprès de votre fils vous soyez à mes côtés. Votre présence aura plus d'effet que n'importe lequel de mes arguments.

Mais Marth ne réfuta pas les paroles de Morgause souhaitant mettre fin à la promenade, il savait parfaitement qu'il ne devait pas en faire trop trop vite. Et puis il savourait le fais que Morgause le tutoyais, ce qui montrait un niveau d'intimité suplémentaire.

Il va de soit qu'elle l'avait tutoyé à dessein, elle l'aimait, certes, il était parfait, doux, beau, agréable, vaillant, amoureux et lui apportait un titre royal la mettant un peu à l'abri des ennuis florinesques... Donc elle l'aimait, à sa façon...

- Mon doux, il va de soit que je serai à vos côtés, demandez audience pour vous, faites moi prévenir et nous rentrerons royaux et unis dans le salle d'audience... il se rangera à mes ... à nos raisons.

Elle posa sa main encore belle sur le bras de son fiancé, elle avançait dans ce jardin telle une Reine... d'Austrasie.

Marth, qui se laissait guider par sa bien aimée, sourit lorsque Morgause utilisa l'usage du nous, les unissants. Il devait avouer qu'il commençait à voir l'avenir de façon plus radieuse. Dommage qu'un dragon sois la.

J'ai bien l'impressions que rien ne puisse venir à bout de notre union, et qu'a deux nous puissions vaincre n'importe quel obstacle.

Sourit alors Marth, tout en regardant aux alentours: il ne vit personne. Alors il rapprocha son visage de Morgause, et lui murmura tndrement au creux de l'oreille:

Je vous aime.

Et à ces mots, Marth posa tendrement ses lèvres sur la joue de Morgause. il aurait aimé plus mais il préférait se contenter de ce simple baiser au cas ou. Il valait mieux éviter de lancer la moindre rumeur avant l'audience auprès de Mordred..

Le jardinier au service de Byzance roula de ces yeux... et ben mon gars encore pire qu'le coup du saxon et de la prêtresse ! Voilà t-y pas qu'la Reine mère et c'te pt'it roi ... il se précipita vers la chapelle, brouette devant...

Puis eut un instant de réflexion et ralenti son rythme, tailla un rosier au passage,n, délicatement et dès qu'il fut hors de vue repris sa course, voilà qui lui vaudrait une de ces belles rondelles d'or que distillait le moinillon qui accompagnait le riche évêque.

Elle reçu le baiser, et tourna légèrement sa joue, tout en douceur, juste pour recevoir la frôlement délicat des lèvres de Marth... le frisson que ce léger et subtil échange créa la pris toute entière. Elle en ferma les yeux et ne pu que chuchoter :

- Je vous aime, n'en doutez pas mon chevalier chasseur de dragons... de Pendragon devrais-je dire ...

Puis elle recula, légèrement, tendant toujours son bras, seuls ces yeux trop brillants montraient son plaisir... doux, mais infini.

Marth frissona alors que Morgause tournait la tête afin que leurs lèvres s'effleurent. Si douces, si parfumées. Cela donnait envie d'un autre baiser, cependant Marth était conscient que le jardin n'était pas le lieux idéal, mais Morgause les yeux fermés, semblait en réclamer un autre. Heureusement, elle prit la parole avant que Marth ne cède.

Je n'en doute pas Morgause, vous le savez, que même si nous ne sommes pas encore mariés, je vous appartiens déjà corps et âme et n'ai d'autre envie que de vous rendre heureuse. Alors je suis parfaitement incapable de douter de vous.

Et Marth embrassa la paume de la reine de son coeur avant de reprendre la marche...

Uhm, doux actes, douces paroles...

Sourire de contentement aux lèvres, la reine mère repris son aide à la marche de son jeune fiancé, il retournèrent dans les appartements du blessé, là où viellait Katia.

Celle ci les regarda avec un air de reproche mais garda toute réflexion pour elle, on n'osait faire remontrance à Morgause... néanmoins, la vieille soigneuse cru dicerner une bien étrange lueur dans les yeux de ces deux là....

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