Confession de la Bretonne

Momo le plagieur

( Allez j'arrête mes c ... j'ai pas envie de payer des droits d'auteurs et d'agacer le pèpère Phocas ! )

[bon, il a finit l'roitelet ??? ]

Phocas était en prière, il aimait cette chapelle, lieu de recueillement qui lui rappelait vaguement celle d'un monstère sis aux environ de Théssalonique dans les montagnes... Mais ce jour il fut sorti de sa nostalgie par le pas feutré de la petite blanche.

Ainsi, comme elle le lui avait promis, elle venait se confesser.
Phocas se doutait que si elle l'avait choisi pour cet exercice c'est qu'elle aimait peu l'évêque Florin.
A vrai dire, il préférait recueillir la confession de la demoiselle que de voir Florin acccentuer son pouvoir en détenant les secrets de la maîtresse de Mordred.

Que pouvait-il lui gagner ? Connaitre les secret d'alcove l'intéressait peu en fait, mais il craignait que Mordred ne l'envoya chez son royal oncle de Bretagne sans savoir ce qui se passait entre ces deux parents aux relations plus qu'orageuses.

Il se leva, son sourire bonhomme aux lèvres, tout en douceur. Sans parler, mais en saluant d'un signe de tête aimable la jeune duchesse, il l'invita à prendre place dans le confessionnal.

Lui même s'y installa, de l'autre côté, pria un cour instant en grec et lui adressa un gentil :

- Je suis à votre écoute, ma fille. Je ne suis qu'un humble représentant de notre Seigneur, ne voyez en moi qu'un intermédiaire de Dieu, pas un juge.

Blanche sourit aux prélat.

Par ou commencer. Les débuts fantasques avec le roi ou encore pire la dernièere fois que la jeune femme avait vu le roi qui voulait sa mort.

Mais la jeune femme finit presque d'oublier la formule de politesse.


Pardonnez- moi mon pèere , car j'ai péché.


Gravement ! Mais elle savait que le prélat ne la mettrais pas dans l'embarras. Il ne pouvait pas lui faire ce tour.

`(Pardon, pour les accents, absent.)

Phocas écoutait, et quand il parlait sa voix était douce et paternelle, un veux "truc" un peu éprouvé mais toujours efficace.

- Oui, ma fille, nous sommes tous pêcheurs devant l'Eternel, et vous ne dérogez pas à cette règle générale.
Mais pour que le Seigneur, via son serviteur,vous pardonne, il vous faut être précise et réellement repentante. A quand remonte votre dernière confession ma fille ?

Le père Agravain m’avait confessé. Une dure tâche à laquelle je du tout dire

La jeune mère tenta vainement de respirer.

Mais je ne sais plus qui j’ai trahi. Mon vrai roi ou celui que j’ai aimé et qui par conséquent, m’accorde toujours autant de prestige. Vous savez, je vous ai menti ce matin. Mélissandre n’est pas la fille d’une autre femme ou d’un autre homme. Elle est la fille du roi. Il l’aime, Je le vois dans ses yeux. Pour les quelques temps, ou nous avons du apprendre à nous connaître, le grand Roi a voulu que je trahisse sa confiance. Et quand j’ai voulu partir, Mordred m’a retenu. Il voulait souper avec moi. Une dernière fois. Ce soir là, j’ai su qu’il m’aimait .Et que j’éprouvais certainement les même sentiments. Je ne voulais pas que Mélissandre naisse. Mais quand je n’ai pu arrêter le processus, j’ai avoué ce qu’Arthur avait voulu.

Pourquoi retracer les nouvelles douleurs. Mordred l’aimait et il aimait Melissandre. C’était l’important non ? Blanche avait les yeux tristes. Se rappeler cette trahison, la menait à mal.

Comprenez, que je ne voulais pas lui faire du mal. Arthur voulait un héritier mâle du roi. Et maintenant, que Mordred est innocent, il se venge sur moi. Qu'ai-je donc de plus à confesser ? Je suis coupable sur toute la ligne. Dieu le sait et continue à abattre son courroux sur moi.