Apparts d'Agravain : suite et fin des tractations

Ainsi donc Agravain, Arthur, Padoue et ... Exodius, allèrent s'installer au calme pour discourir en toute tranquillité . Enfin, sauf ce dernier qui était surtout là pour ... quoi déjà ? Ben faire acte de présence et jouer les pages si nécessaire .

Toujours est il qu'une fois tout ces messires confortablement assis, le prince se contenta de poser cette simple question :

*soupir*

Vous avez sûrement en tête les propositions du sir Antinéous, mes sires ?
Qu'en dites vous ?

C'était rageant, cet incident au banquet mais l'Histoire était en marche et rien ni personne ne pourrait stopper cet élan irrépressible !

Charles était plus détendu, sa colère était oubliée, il se trouvait plus dans son élément en la douce compagnie du jeune prêtre et du Haut roi.

Il n'avait rien dit au jeune paysan et continuait à l'ignorer. Dans son milieu, chez cette vieille aristocratie née avant les Césars, les domestiques n'existent pas... ils servent, c'est tout.

- Pour ma part, mon Père, oui... ces propositions me semblent dans l'ensemble assez raisonnables et j'avoue qu'elle ne sont pas si loin de la position du Saint Père.

Il fit une pose... et pris une petite moue dubitative...

- Néanmoins, la question du tribu n'est pas qu'une question d'argent... et vous le savez tous. Le Pape, chef spirituel de l'Eglise, tient à ce que soit affirmée la supériorité du spirituel sur le temporel... et, là, je crains qu'il n'y ait que peu de négociation... en fait, il vous demande de reconnaitre un fait admis de tous, n'est-ce pas ?

Il n'était aucunement ironique...

Invité

Exodius, décidant d'être sage -pour une fois-, il alla prendre quatreverres et demanda :

- Excusez moi, souhaitez-vous du vin, du rosé...?

Puis il quémanda une bouteille, la meilleure des caves royales, à un page qui passait par là. Il ne put s'empêcher de fixer le chevalier de Padoue du regard, haïssant déjà le chrétien. Il détestait déjà les monothéistes, mais craignait et le chevalier le répugnait encore plus que les autres. Sans doute à cause de son orgueil, de la façon dont il l'avait snobé, et de son rang élevé dans la noblesse...

Je veux bien montrer ma sympathie dans ce conflit, mais l'offre du jeune sir Byzantin ne me déplait guère.

Et Arthur avait une sacré bonne raison de ne pas vouloir verser aucun tribut, et la raison ne portait pas le nom de Avalon. Mais il fallait satisfaire les deux partis.

J'accepte de verser le tribut dû a Rome, pour les Églises et ses prêtres. Et j'assurerai la protection de ces établissements. Ceux du culte d'Avalon seront un peu mécontents. L'autorité du pape sera reconnue, à Camelot. Mais chacun sera libre de choisir qui il désire vénérer.

Ils sont fous ces romains. Ils tuent un homme pour mieux promulger sa foi ? Drôle d'idée (tutur connait bien sa catéchèse)

hj : *tire l'oreille d'Exodius*
Pas de thé à l'époque voyons !! ^^

Finalement les négociations ne furent pas si ardues que cela : Arthur consentait a faire davantage de concessions et Rome n'était point si exigeant que ça ... Pour faire bonne mesure, le haut roy n'aurait qu'à distribuer quelques oboles aux prêtresses d'Avalon et toutes les tensions seraient aplanies, et les conflits en devenir, désamorcés .

Fort bien !
Je pense que nous pouvons considérer que le pré accord est maintenant établi !
Si personne n'a rien a ajouter ...

Sur ce, le prince s'empara d'une coupe de vin et la vida avec envie .

HJ : Charle'( s ) ? ^^

hj : Je boucle les portes et personne ne sort avant la conclusion d'un accord et rien a boire, rien a manger ! ^^

Comme dans les Rois maudits ! king

Puisque compromis il y avait, Arthur était content. Il s'engageait à mieux promouvoir et a aider les prêtres Chrétiens. Et ce avec un tribut qu'il n'aurait jamais a remettre à Rome.

Je crois que tout a été dit et clair.
Les églises seront financées avec le tribut, et je retiendrai les seigneusr armoricains et les inciteraient à promulguer la foi chrétienne

Voila les conditions et Arthur les trouvait bien ainsi.

Tout était clair net et respectable. IL ne restait que l'avise de ce cher romain ...

HJ : Si le sir de Padoue veut ajouter quelque chose ... Wink

Uhm, cela faisait quelques concessions, mais Charles avait une mission : assurer la pré-éminence de Rome sur l'Eglise de Bretagne et si Rome pouvait se passer du tribut qui serai versé aux églises locales et finiraient bien par profiter au Saint Père, il restait un aspect important à mettre dans la balance...

Il pris une voix mure et réfléchie avant de déclarer :

- Nous sommes votre Altesse très proche de l'accord et je remercie le père Agravain et son ami pour leurs aide et propositions... Néanmoins, si Rome est prête à agréer l'histoire du tribut local en échange de la propagation de la foi en Armorique, elle se doit de veiller à ne pas voir des églises locales dériver plus ou moins vers des hérésies ou des particularismes trop marqués..

Il fit une pause, joignit les mains, semblant chercher l'inspiration...

- Pour cela, pour veiller à ce que notre Foi ne soit pas dévoyée, uniquement, il faut que les évêques relèvent directement de Rome, tout comme les prêtresses relèvent d'Avalon me semble-t-il... Les évêques nommant nos curés locaux... Il va de soit que l'avis des autorités locales aura son poids, et que si l'évêque ne convient pas ou mal se conduit, la Saint Père en tiendra compte... cela vous convient-il ?

Il repris son regard ouvert et franc de bon chevalier ....

Fort satisfait de cette bonne entente, et de voir poindre une imminente conclusion à tout ceci, Agravain abonda dans le sens du noble romain en se tournant vers le haut roy :

Je crois que tout cela est plein de bon sens !

Persuadez vos alliés et vassaux d'accepter, tout comme vous même, l'autorité du Pape, et la paix sera faite et assurée !

Vous possédez suffisamment d'influence pour cela je pense ...

Ce dernier point évoqué, le pré accord serait enfin finalisé .

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