Le coucher des enfants royaux

Elinor et Valeria venait juste de quitter la salle où se déroulait le banquet en l'honneur du haut roy de Bretagne. Chacune portant un enfant, elle Mélissandre et Valeria Arthur.

Elle rentrèrent enfin dans les appartements des enfants où se trouvaient déjà Geillis et Clodomir qui dormaient à point fermé. Elinor regarda les deux enfants avec tendresse avant de se diriger vers une table où elle commença à changer la petite Mélissandre pour la mettre dans une tenue adéquate pour dormir.

Elle lui souriait, la câlinait avec douceur, admirant cette enfant déjà vive pour son âge.

Elle murmura à Valeria avec un sourire.

Je suis plutôt contente d'avoir quitté la salle de Bal je ne m'y sentait pas à mon aise... Mais peut être pourrions nous y retourner un peu plus tard, une fois que les soudard se seront tous écroulés ivre mort!

La jeune gouvernante, fut surprise du changement d'attitude de la petite princesse.

Valéria avait changé le petit prince sans difficulté. Parfois, elle se croyait un peu protectrice avec le petit coeur qu'il était. Valéria le prit dans ses bras et alla s'asseoir et berça son petit canard ^^

Son doudou en main, Arthur ne tarderait pas à les quitter pour le pays des rêves. Valéria embrassa la petit tête de l'héritier et baissa les yeux vers le sol.

Je ne sais pas si je vais y retourner. Je préfère rester ici, au cas qu'il y aurait un problème.

Élinor n'était pas dupe, et Valéria le savait. Valéria vivait la présence des hommes comme un démon sortant des enfers. Ses mauvais pas du passés avaient crées des peurs chez elle. Et la plus grande partie en raison de son frère ainé.

Elinor berçait doucement la petite princesse, tout en fredonnant une berceuse. Une fois la petite endormie elle continua à la serrer contre elle, repensant à l'enfant qu'elle avait perdu quelques semaines plus tôt.

Puis elle se tourna vers Valéria, la gouvernante avait vécu un traumatisme et la jeune prêtresse le sentait. Elle posa la petite Mélissandre dans son berceau dans lequel celle ci se blottit et rejoignit définitivement le royaume des rêves.

La prêtresse murmura à sa collègue.

Il n'arrivera rien cette nuit... Et puis les nourrices sont là pour s'occuper de ses petits anges quand nous ne sommes pas là...

Après un moment de silence la jeune femme ajouta en regardant Valéria dans les yeux.

Et puis je pense que fuir les hommes n'est pas la meilleure solution pour chasser votre traumatisme envers eux... Bien au contraire... Plus vous les fuirez plus vous aurez peur... C'est ainsi...

Mais en même temps... Je ne sais pas ce qui vous a effrayé donc vous n'êtes pas obligée de suivre mon conseil!

Arthur s'était endormi, sans bronchement, mais la jeune femme se sentait si seule à repenser son passé. Elle avait posé sa tête contre celle de l'héritier. Lui seul était son prince charmant.

Je les fuis à cause de mon frère. Depuis que je suis partie des Pays de Galles, tous les hommes qui furent sur mon chemin , agissaient comme lui.

ET puis Élinor pouvait bien finir la fin.

Des répétitions de maltraitances ce qui amenait la jeune duchesse à croire que tous les hommes étaient ainsi. Mais la prêtresse raisonnait vraie.

Valéria alla porter le petit roi, dans son berceau prenant soin, une fois de plus de lui retirer sa main de sa chevelure.

Elinor passa son doigt tendrement sur la joue de la petite Mélissandre avant de s'éloigner du berceau. Elle se dirigea vers sa collègue la prit par la main et la conduisit sur un petit banc recouvert de coussins moelleux.

Elle s'y assit et fit asseoir Valéria à côté d'elle. Elle lui tenait toujours la main pour la réconforter, mais aussi pour voir un peu plus du passé de la jeune femme. Elle grimaça d'effroi en découvrant ce qu'elle avait subit. Ce traumatisme était peut être trop grand pour être surmonté. Mais la jeune gouvernante devait essayer, pour son bien.

Elle murmura pour ne pas réveiller les enfants

Je vois ce que vous avez subi... Je le comprend parfaitement même... Mais Dame Valéria ne vous renfermez pas... Une chose que je peux vous assurez c'est que les hommes ne sont pas tous comme cela...
Si vous le souhaitez je vous aiderai même à vous réconcilier avec eux... Et je crois que le meilleur moyen est de vous venger de ceux qui vous ont fait souffrir...

La jeune prêtresse garda la main de sa collègue dans la sienne et la regardait dans les yeux, dans lesquels on pouvait voir un certain effroi, une certaine crainte. Elinor serra un peu plus fort la main de Valéria avant d'ajouter.

Mais évidemment cela ne sera que quand vous serez prêtes.. Je ne veux pas vous brusquer...

Valéria prit place sur le banc, et ne fit pas part du frisson qui la parcourait. Élinor avait un don peu commun, même si elle ne pouvait rien y cacher, la jeune femme s'était sentie boulueversée, lorsque la jeune femme parla.

"Une chose que je peux vous assurez c'est que les hommes ne sont pas tous comme cela..."

Il n'y a eu qu'un homme, devant qui j'ai abaissé ma méfiance. Mais il n'est qu'un souvenir. Son visage ne me revient plus. Comme si je l'avais complètement effacé.

Qui pouvait être cet homme ? Même Valéria ne pouvait pas se rappeler. Lorsque la jeune dame de la reine lui lança de se venger,la jeune gouvernante, eut un énorme frisson dans le dos.

Ne pourrais-je donc pas seulement l'oublier ?

Bien sur, la jeune femme détestait a mourir son frère ainé. Vicieux petit personnagede Caerdydd

L'oublie... C'était quelque chose de délicat, elle venait de le découvrir en revoyant Kaarl dans la salle du Banquet. Elle qui pensait qu'elle pourrait l'oublier à la longue cela se révélait une énorme erreur...

Mais en même temps tout le monde n'était pas enclin à la vengeance comme elle. Elle elle avait de nombreuses raisons de se venger... Et elle finirait bien par y arriver...

Si vous vous sentez capable d'oublier cela est votre choix... Je sais quand à moi qu'il me serait impossible d'oublier tant que je n'aurais pas obtenu vengeance... Mais c'est ma nature qui fait cela...

Vous vous êtes plus pacifique... Je l'étais pendant une période mais j'ai fini par ouvrir les yeux sur ce qui m'entourait...

Elle se tut et regarda leurs mains qui étaient toujours étroitement liées. Elle ne voulait pas perdre ce contact donc elle resserra à nouveau un peu son étreinte. Elle avait peur, peur de ce qu'un jour sa soif de vengeance ne l'entraîne à faire des choses pas très noble...

Vous vous êtes plus pacifique... Je l'étais pendant une période mais j'ai fini par ouvrir les yeux sur ce qui m'entourait...

Parfois je me demande si ce n'ai pas mes intentions pacifique qui incitent ma maladresse.

Valéria aimait bien Élinor, car elle pouvait se confier à cette femme, sans que celle-ci en fasse des cancans, au château.

Vous m'êtes d'une précieuse aide, Élinor.

La jeune gouvernante savait que sans elle, elle ne serait pas si à l'aise dans ce château ou tout pouvait , vous arriver.

Et c'est avec confort, qu'elle laissa la prêtresse lui serrer les mains.

Vous savez, la vie de mon frère ne vaut pas grand-chose. Son âme est et sera toujours aussi misérable.

Qu'il était bon de trouver une âme amicale après la perte qu'elle venait de subir. La jeune femme était vraiment soulagée. Elle aussi se sentait un peu perdue et surtout particulièrement vulnérable en ce moment avec tout les regards plein de sous-entendus qu'elle croisait en ce moment régulièrement dans les couloirs.

Il s'agit de votre choix... Votre frère en souffrira un jour de ce qu'il vous a fait subir... J'en suis persuadée...

Elinor garda le silence un bon moment se contentant de réfléchir puis elle dit avec un sourire

Je suis moi aussi soulagée de votre présence... Les derniers évènements m'ont été pénible et sans vous je crois que j'aurais craqué... Je ne supporte plus les regards des commères de ce château qui n'arrête pas de se demander qui était le père de mon bébé... Et j'ai entendu certaines rumeurs qui m'ont particulièrement blessées...

Valétia comprenait bien Élinor. Elle avait tant de femme voir leur enfant périr, dès la naissance. Même si elle n'avait jamais vécu, la vie, d'avoir elle des enfants, La jeune gouvernante comprenait parfaitement la douleur. Elle avait vu des enfants mourir sous ses propres yeux.

Au moins, pour nous consoler, nous avons quatre bébés à nous.

Quatre adorable bébés. Aussi beau que la terre et adorable comme l'univers !

Et j'ai entendu certaines rumeurs qui m'ont particulièrement blessées...

Valéria était surprise de cette révélation. Il est vrai que les derniers temps, elle s'était occupée des héritiers.

Que disaient-elles ?

La jeune galloise détestait les vipères de servantes. À part enquiquiner erservir, elles étaient les meilleurs pies du château

Oh nous avons des rumeurs comme quoi cet enfant était celui du Roy lui même ou autre grands Seigneurs... Mais je crois que celle qui m'a le plus blessé c'est celle disant que c'est moi qui est voulu me débarrasser de l'enfant en avalant une décoction... Moi?! Avorter?! Alors que je suis une gouvernante et que j'aime particulièrement les enfants!! J'ai trouvé cette insinuation particulièrement blessante...

Elinor se tut fulminant intérieurement, elle ne portait aucun crédit au bruit de couloirs mais quand ces bruits parlaient d'elle cela la rendait folle! Elle n'arrivait pas à comprendre comment des femmes d'âges mures pour la plupart puissent passer leur temps à raconter autant de bêtises et surtout toute aussi fausses les unes que les autres!

Ses yeux se mirent à vagabonder dans la pièce pour tenter de se calmer et ils finirent par tomber sur les berceaux des enfants. Ses yeux s'adoucirent instantanément, et cela la calma. Elle ajouta.

Oui vous avez raison nous avons ces petits anges et cela est déjà très bien! ^^

[i]C'est plutôt la petite Mélissandre qui a comme père le roy, mais comme mère (je suppose, signé la correctrice) une grande Dame.

Vilaine sorcières ces servantes.

Et impensable. Vous aimiez ce petit être comme vous aimez les enfants royaux.

Valéria se voulait réconfortante, mais elle ne pouvait faire plus. Elle n'avait jamais senti les effet d'avoir un enfant ou encore d'être aimé.

La jeune femme s'approcha de son bel héritier. Qui dormait à poing fermé. Elle lui caressa la joue et le regarda dormir.

Ils auront toujours besoin d'amour et nous allons devoir veiller sur Arthur. Une fois grandi, je ne doute point que les femmes lui tomberont au pied. , blagua Valéria

Le petit angelot (?) réchauffait toujours le coeur de la gouvernante. [/i]

Oui elle le savait pour Mélissandre... Enfin elle ignorait qui en était la mère mais elle savait qu'il s'agissait d'une bâtarde mais une bâtarde tellement adorable.

Alors que Valéria se dirigeait vers Arthur, Elinor elle se dirigea vers Mélissandre et lui caressa doucement le visage.

A la remarque de Valéria sur le futur de tombeur du prince héritier la jeune prêtresse ne put retenir un petit rire

Oui je le pense aussi! Mais il faudra qu'on l'éduque bien pour qu'il traite correctement les femmes... Je ne veux pas qu'il devienne un de ces machos qui traitent leur femme comme des moins que rien!

Puis elle releva la tête et regarda Valéria

Je vous remercie pour votre soutient Valéria...

Valéria aimait bien le p'tit garçon.

Il faudra y veiller. Même si le petit coeur préfère se faire donner des bises que d'en donner lui même.

Mais Valéria ne se lassait pas de l'héritier. Ses yeux reflètait l'amour de ce petit garçon. Et la jeune femme doutait du dicton :tel père , tel fils

Valéria s'attarda sur le petit visage qu'Élinor caressait. Un enfant arraché en si bas âge. Elle avait de la tristesse pour cette enfant, dont elle prédissait un mauvais future.

Elle ne s'adaptera jamais. Mais si on lui donnait toute l'amour de la terre. Mélissandre ressentirait toujours un vide en elle. Une personne qui manque. Valéria connaissait ce sentiment. Encore aujourd'hui à son âge, elle ressentait ce manque en elle. Et elle avait vingt printemps de plus que Mélissandre.

C'est tout à fait normal.

Elinor surprit le regard de Valéria vers Mélissandre et compris de suite ce qu'il signifiait. Elle aussi croyait que la petite ne serait jamais en paix et en même temps elle savait aussi qu'elle ne pouvait retourner à sa mère. C'était beaucoup trop dangereux pour elle. La folie vengeresse de la Reine risquerait de la toucher. Elinor releva la tête et regarda Valéria dans les yeux.

Je sais à quoi vous pensez... Et je suis d'accord avec vous.. Mélissandre ressentira toujours un vide au fond d'elle... Mais je crois que ce vide nous pouvons le combler... La Reine aime cette enfant mais pas autant que les siens... Alors que nous... nous l'aimons avec le même amour...

Je pense que si nous lui donnons cette amour et que nous l'élevons comme nous élevons notre propre enfant elle ne ressentira pas ce vide...

La jeune prêtresse se tut un instant avant d'ajouter

Vous allez sans doute vous dire qu'il serait plus simple de rendre cette enfant à sa mère... Mais nous ne la connaissons pas et je crains malheureusement... que la Reine ne se venge et que l'enfant en pâtisse si elle retourne auprès de sa mère biologique...

Valéria sourit, oubliant pas le fait même le statut autre que gouvernante d'Élinor.

Tous les enfants en ont de besoin, mais Mélissandre ne se sentira jamais réellement à sa place. Même si je dois avouer qu'Arthur a posé un geste plus qu'attendrissant envers elle.

Valéria ne prenait pas l'habitude que la pretresse lise ses propres pensées.

Oui, mais elle n'as pas encore un printemps. On lui a offert la vie depuis seulement trois lunes. Je ne peux comprendre les motivations à s'arracher un enfant, qui ne ferait de mal à personne..

Les deux gouvernantes observaient la petite duchesse dormir. Elle étair si belle. Mais en peu de temps, soit quelque secondes, la petite frimousse s'agita.

Valéria avait remarqué ses agitations, mais elle n'avait pas fait de cas, puisque la petite se rendormait, sauf que cette fois, des larmes coulèrent sur les joues du bambin. Mélissandre réclamait sa nounou. Elle n'avait ni mal, seul un cauchemar avait hanté l'enfant.déjà des gémissements se faisait entendre.

Valou préférait davantage laissé la petite à Élinor.

Elinor qui avait observé l'enfant depuis un moment remarqua les larmes qui commençaient à couler sur les joues de la petite et les gémissements qu'elle commença à pousser. La jeune femme se pencha sur le berceau et prit l'enfant dans ses bras et se mit à la bercer tendrement.

Elle commença même à chanter une berceuse pour adoucir la peine de l'enfant. Elle aimait beaucoup Geillis, Clodomir et Arthur, mais l'amour qu'elle ressentit pour Mélissandre à ce moment précis fut mille fois plus important. Elle s'imagina bercer sa propre fille.

Une fois que la petite se fut rendormis, Elinor la déposa à nouveau dans son berceau. La petite duchesse remua un peu avant de replonger dans un profond sommeil. La jeune prêtresse se redressa et dit en regardant Valéria

Un enfant est facilement manipulable... Il me semble que c'est pour cela que la Reine l'a enlevé à sa mère... Je crois qu'elle craignait que sa mère ne dresse Mélissandre contre la Reine dans le but de la faire tomber et de favoriser son avancement à la cour... Elle a donc décidé de prendre les devants en élevant Mélissandre comme sa propre fille, qui n'a aucune chance d'accès au trône...

Valéria regarda en silence la petite Mélissandre se calmer dans ses bras. Seule la pretresse eut le même sentiment que l'enfant. Cette force tremplie de tendresse, amena Mélissandre à s'accrocher, comme elle le faisait avec Blanche.

Mélissandre était épuisée des derniers jours, mais Élinor lui avait donné un certains regain d'énergie vitale. Lorsqu'elle retourna dans son berceau, elle s'endormit.

Elle vous aura comme mère, si jamais, elle se sentirait seule.

La jeune gouvernante avait vu les gestes de Mélissandre autrement. Elle avait vu un enfant s'apaiser dans les bras de la pretresse. Et jamais les crises que la petite lui avaient faites, Mélissandre s,était accroché à elle... Mais avec Élinor s'était tout autre scénario

Valéria sourit et déposa le doudou de la petite duchesse dans ses mains.

Même avec sa mère, Mélissandre n'aurait eu accès au trone. Elle ne méritait pas qu'on se battre pour elle. Elle est encore trop jeune. Et je suis sure que le grand roi n'aurait pas permi à la duchesse d'agir ainsi.Pourquoi préserver la paix, sin on se dispute pour une enfant innocente, mais si jolie.

Elinor regarda la petite duchesse avec tendresse et rougit devant la remarque de Valéria. Heureusement que la pièce était bien sombre sinon on aurait eu l'impression que ses joues avaient pries feu. Elle bafouilla

J'espère qu'elle me considérera comme telle si elle en a un jour besoin... Après tout nous sommes quelque part des mères de substitut pour ces petits anges...

Puis la jeune prêtresse s'éloigna un peu des berceaux pour ne pas réveiller les enfants qui s'étaient finalement tous endormis. Elle retourna s'assoir sur le banc avant de répondre à la jeune gouvernante.

Vous savez le cœur et l'esprit humain sont bien difficiles à comprendre... Je ne crois qu'on ne saura sans doute jamais ce qui à pousser la Reine à éloigner Mélissandre de sa mère naturelle. On ne saura pas non plus pourquoi elle se sentait menacée par elle... Mais c'est ainsi... Et quelque part peut être que cela a du bon... Car sans cela on ne la connaitrait pas...

Valéria suivit la prêtresse et sourit. Les jeunes héritiers constituaient la plus grande partie des gouvernantes. Une dernière caresse dut accorder au petit Arthur et Valéria suivi Elinor.

Même vous ?

On lui avait toujours enseigné que les prêtresses lisaient les âmes des gens.

Oui , mais si Mélissandre est la fille du roi, peut être la reine avait-elle peur que le roi n'ait plus de considération, pour elle et qu'il ne s'occupe que de sa fille et sa maitresse.

Les problèmes de coeur connaissaient la jeune femme, qui avait vu ce genre de situation. Il n'avait pas été rare de voir des seigneurs tromper vilainement leur femme. Mais elle devait faire toujours preuves de silence.

Et nous ne pourrions pas apprécier cette belle enfant.

Car malgré, les crises, les pleurs et ses peurs, Mélissandre était une fille adorable ...

La jeune prêtresse pouffa au "Même-vous?" et répondit.

Je le pourrais en effet mais je ne veux pas le savoir... J'aurais trop peur de ce que je pourrais découvrir et puis je crois que chaque être humain à droit à sa part de secret... Ce n'est pas parce que j'ai le don de double vue que je dois l'utiliser à tort et travers... Et de toute façon je ne le peux pas.

Puis elle se tut et écouta la suite des paroles de Valéria, et pensa que ses spéculations étaient plutôt bonnes et cohérentes avec les évènements.

Oui je pense aussi que c'est la jalousie qui a fait réagir la Reine...

Mais bon cessons de parler de cela! Après tout ce soir c'est soir de fête! Nous accueillons le Haut-Roy de Bretagne après tout! Je ne l'ai malheureusement qu'entre aperçu... Comment est-il?

Valéria avait dit ca , en voulant susciter la curiosité de la pretresse. Mais trève de discussion ...

"Je ne l'ai malheureusement qu'entre aperçu... Comment est-il?"

Peu joyeux ...
Lorsque je suis arrivée avec Mélissandre et Arthur, la reine a pris la fillette et le roi n'as dis que quelques mots, avant que tous deux disparaissent. La reine a quitté ...
Et puis vous êtes arrivée et vous m'avez proposé d'aller coucher les enfants. Je ne l'ai donc que peu aperçu. Mais il ne ressemble point à la description qu'on m'avait fait de lui.

Caricature qui se voulait plutot insultante. Son ainé n'avait jamais tenu se roi en estime. Mais bon, le minus cerveau de son frère n'avait pas d'importance.

À ce que l'on dit, il est le seul en Bretagne, a prendre la défense d'Avalon

Dans la pièce d'à côté l'un des bébés royaux donna soudain de la voix,

C'était le premier prince héritier Arthur d'Orcanie, et futur petit roy ...

Il ne cessait de pleurer et d'éructer bruyamment, et même vociféra,

Répandant larmes, bave, et postillions un peu partout sur son lit et ... sur soit !

Et se faisant troubla le sommeil déjà léger des autres marmots,

Qui ne tardèrent pas eux aussi a pleurnicher, et ... a éclater en sanglots ...

La gouvernante et la prêtresse allaient devoir agir et prestement !

Si elles ne souhaitaient point que les terribles enfants d'Orcanie amplifient ce boucan ...

Valéria avait toujours été sure que les enfants dormaient bien, mais voila qu'un petit avait réussi à faire pleurer les trois autres.Et elle savait bien qui avait parti la chorale. La jeune femme alla trouver son petit protégé . Elle se plaça entre les deux garçon (Clodomir et Arthur) et soupira.

Elle prit Arthur dans ses bras et dèjà, elle essuya le petit visage de son prince et le berça.

Voyons Arthur.

Habituellement cet enfant était sage comme un ange, lorsqu'il dormait. Puis de l'autre main, elle caressa Clodomir. Pauvre coeur, il dormait a poing fermé et meme la gouvernante ne pouvait deviner leur malaise soudain.

Valéria berça son petit roi,fredonnant la comptine qu'elle chantait habituellement, au prince, pour l'endormir.

Peu joyeux... Cela n'était pas réellement étonnant... Il devait voir son neveu et sa sœur, personnes qu'il ne semblait pas spécialement apprécier...
Elle allait répondre quand Arthur se mit à pleurer entrainant dans sa complaintes son frère et ses sœurs.

Les deux gouvernantes se dirigèrent vers les berceaux, Valéria se dirigea vers les deux petits garçons et prit Arthur dans ses bras. Elinor quand à elle se dirigea vers les deux petites filles et passa une main dans chaque berceau pour les apaiser. Elle laissa Valéria chanter la comptine qui non seulement apaisa Arthur mais aussi les autres enfants.

Elinor se redressa et déposa un baiser sur le front des petites filles avant de se relever complètement. Puis elle se tourna vers Valéria et murmura

Ils ont vraiment un sommeil très peu profond... Je me demande ce qui a bien pu faire pleurer le petit Arthur...

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