* Moment d'égarement : La reyne se repose ... *

Sacré petit prince ...

Mais peut être n'était ce pas intentionnel, il pouvait avoir oublié .

Tant pis et même tant mieux, Mordred utiliserait d'autres moyens, en alliant l'utile à l'agréable !

Aussi ... S'empressa t-il de bisouiller l'une des épaules de sa femme avant de remonter le long de celle ci, puis de déboucher dans le cou de la belle . Une courte pause, un suçon dans le creux de ce magnifique cou de cygne ... Et ce fut l'emballement : les lèvres du roy remontèrent le long de cette gorge si ... blanche, offrirent quelques chastes baisers sur la joue ... Et enfin, pour conclure en beauté, happèrent avec appétit un lobe d'oreille !

Pour le titiller, le suçoter et ... l'embrasser, tendrement .
La suite du lavement était remise à tantôt .

Et ... De cette missive, vous ne souhaitez vraiment pas ... M'en parler ?

Un autre jeu : mais celui ci complétait le premier !

Blanche était heureuse comme à son habitude. Elle aimait ces petits jeux. Mais elle préférait davantage oublier cette missive. Un cauchemar selon elle.

- Je préfère ne pas en parler.

Seulement, vous devez savoir qu'Arthur retira sa garde, de ma surveillance.

Si elle continuait, elle savait que la discussion irait à l'Eau. Mordred s'emporterait et lui ferait le même discours, au sujet d'Arthur. Elle préférait le garder, encore câlin quelques minutes de plus et cessez de parler d'Arthur.

Elle caressa la joue du roi, tentant vainement de le rassurer.

Mordred leva les yeux au ciel : pourquoi tant de mystères ?

Et pourquoi retirer cette garde ? Pour une fois que l'oncle de Camelot avait eut une riche idée :p

Bien que ... Chagriné, le roy entreprit de relaxer quelque peu les pauvres petites épaules de la belle naïade et ce ... Avec application, fermeté et ... Doigté !

Vraiment ?

Renforcer votre sûreté personnelle n'était pourtant pas inutile ...

Et puis, décidément, pourquoi tant de réticence, pour vous confiez à moi ?

N'avez vous pas confiance, en moi ?

Vous qui êtes si prompte, parfois, à me reprocher mes petits secrets !

Dit il sans crispation aucune et au contraire avec malice ... Avant de coller ses lèvres contre l'autre lobe d'oreille de la reyne .

Pour une nouvelle série de tendres baisers suçons .

Allons !

Vous et moi savons, pertinemment, que vous finirez par céder et tout me révéler !

A quoi bon retarder ainsi ... L'inéluctable ?

Je vous en prie ... Ma très chère !

La voix de Mordred était si suppliante et ses gestes si agréables ... Pourquoi, dès lors, la douce colombe ne ferait elle pas l'effort ... D'en dire au moins un peu plus ?

Blanche soupira et sut qu'elle ne pourrait tenir longtemps, avant que Mordred s'irrite et se fâche. Il n'aimait pas les mystère. surtout quand il venait de Blanche.

J'ai cru comprendre la dernière fois que vous ne désiriez pas qu'Arthur mette ses hommes partout en Orcanie, pour me surveiller.

Peu importait maintenant. Blanche savait qu'elle ne pourrait pas le cacher longtemps. Mordred était trop rusé et pourrait prendre possession de la lettre.

Blanche se laissa glisser dans l'eau, immergent aussi sa tête. Elle y resta quelques secondes avant de sortir la tête de l'eau.

J'ai écrit a la reine il y a quelques temps. A en voir le résultat, Arthur a mis la main dessus. Après votre discours de la concorde religieuse, je me suis mise à douter, sur les réelles intentions de Merlin. Je ne pouvais pas en parler à Arthur sous peine de recevoir des remontrances.

Le Grand Roy croit que j'accuse Merlin a grand tort, seulement pour me venger des querelles que nous avons eu. Il n'a jamais aimé que je prenne le temps du souverain, pour mes royales questions "insignifiantes". Et comme un père, il me fait la morale.

Pour avouer une autre chose, c'est un peu pourquoi la reine n'était pas enthousiaste à l'idée d'un druide auprès du roi. Elle avait peur que ça finisse comme avec Merlin.

Pourquoi Niniane, une simple prêtresse avait pu sauver la reine , tandis que Merlin, le grand sage s'était abstenu de la sauver ? Quasi-ironique. Blanche doutait bien qu'il était plus plaisant de voir une reine qui était dès leur que "contre" eux.

Mordred interrompit là les délicates caresses et cajoleries, qu'il offrait si généreusement à sa divine épouse ...

Pour l'écouter plus qu'attentivement, ses bras autour de son cou, ses lèvres plaquées sur ses cheveux blonds défaits et humides ...

Merlin !? Lui, encore et toujours, ce vieux fou de sorcier .

Sur ce point, Arthur devrait au moins écouter les dires de sa protégée, celle ci savait de quoi elle parlait en évoquant l'attitude ( au moins ) ambiguë du druide ...

Mais il y avait plus, et plus grave encore, peut être :

Pourtant ...

Merlin se fait le soutien d'une réprouvée, proscrite par Arthur lui même : Margot d'Aurey !

Mon oncle ne peut tolérer ceci plus longtemps . Cela va à l'encontre des intérêts du royaume !

Ceci dit, Mordred déposa un baiser sur le haut du crâne de sa reyne, puis esquissa un bien étrange sourire ...

Vous savez que la sorcière renégate se trouve aux cachots ?

Et Merlin a demandé a demeurer au château jusqu'à la tenue du procès de son amie .

Je l'ai placé sous étroite surveillance ...

Le sorcier devait fulminer, mais intérieurement, car rien ne semblait pouvoir affecter, en apparence, son légendaire flegme de vieux sage .

Blanche se défit de l'étreinte de Mordred et soupira.

Elle avait voulu confirmer ses soupçons avec la reine, qui n'était guère partisane du Magicien.

-Il ne comprendra jamais rien , au sujet de Merlin. Pourquoi alors vouloir l'accusé ? Croit-il donc que je frôle la folie pour le supposer ? Il (Merlin) lui était pleinement profitable, la reine païenne, plutôt qu'une sale gamine chrétienne au pouvoir, ici, en Orcanie. .

Bien sur cette allusion faisait état des différences religieuses, des deux reines et épouses du roi Mordred.

Blanche reprit sa respiration et son calme et tendit la main vers une serviette, un peu trop loin d'elle.

- Vous pourriez me l'apporter s'il-vous plait.

Je suis encore heureuse qu'Arthur n'en sache rien. Imaginez la tête qu'il ferait.

La petite colombe semblait encore accablé. Elle l'était davantage depuis que Mordred était au courant. Arthur préférait voir la vérité de Merlin, plutôt que la sienne.

Merlin sous haute surveillance! Le roi ne serait pas d'accord.

Mordred s'éloigna donc de son épouse puis se dirigea vers la longue serviette de bain avant de s'en emparer ... Puis il revint à Blanche, déploya le linge protecteur, et aida la jeune femme a s'emmitoufler dedans .

Merlin était certes favorable à ... L'ancienne reyne, mais c'est un sage, réprouvant toute violence ... Contrairement à ces harpies d'Avalon, dont cette saleté de Margot !

Il ne peut avoir encouragé et encore moins commandité votre éventuel empoisonnement, ou tout autre attentat !

Ceci dit, le roy se mit a frictionner énergiquement tout le frêle petit corps de la belle, pour ensuite lui offrir un tendre baiser sur le nez :

Ne vous souciez point pour lui : maître Merlin se trouve fort bien installé et donc ... "Protégé" .

Ma jolie fée Mélusine sortant de sa fontaine enchantée !

Venez donc vous prélasser au coin du feu, à côté .

Et le couple royal se dirigea aussitôt à pas lents vers la douce torpeur du foyer des appartements ...

Blanche soupira.

Un jour, vous essayerez de me faire comprendre pourquoi Niniane pouvait me sauver, mais Merlin , non.

Et pour tout avouer Blanche n'avait plus envie de parler de Merlin ou du nouveau druide. Elle sortit su bain et accueillit les paroles du roi, avec un sourire

"Ma jolie fée Mélusine sortant de sa fontaine enchantée !"

Elle l'embrassa et s'empara de son peignoir, avant de suivre le roi près du feu.

Seulement si nous cessons, pour ce soir de parler politique.

Blanche voulait un peu s'en détacher, pour terminer tout ça en beauté...

Et les deux têtes couronnées allèrent donc s'installer sur de confortables fauteuils faisant face au doux foyer réconfortant des lieux ...

Mordred versa alors un peu de vin chaud dans deux coupes magnifiques, en tendit une à sa reyne, puis déclara, en réponse aux interrogations de cette dernière :

Certes, le remède de Niniane vous a permis de vous redresser, de reprendre des forces, mais ... Seule votre volonté, réveillée par ... Votre amour infini pour moi ... Vous permis de triompher de la mort !

Le geste du tyran favorisa le sursaut de sa bien aimée, mais le courage exemplaire de Blanche fut plus que déterminant .

Et maintenant, alors que les amoureux trinquaient et se régalaient du breuvage parfumé qu'ils tenaient en mains, dans leurs si belles coupes ... ?

Ne surtout pas parler politique, alors mon dieu, disons :

Et ... La dame Gladys ( hj : et non Mélinda, on s'y perd ^^ ), ma douce : vous apporte t-elle entière satisfaction ?

Pour l'heure, ce sujet n'avait aucune sorte de raison d'être d'emblée perçut comme ... Potentiellement gênant ou ... Encore moins ambiguë .

Blanche prit la coupe dans ses mains sans la réelle satisfaction de la boire. Elle attendit que le roi s'installe avec elle et répondit à ses affirmations.

- Votre amour pour moi y est davantage la cause. Si vous ne m'aviez pas tant aimé, je n'aurais jamais combattu si vaillamment. Et Dieu savait, même dans son injustice, que nous avions besoin l'un de L'autre.

Blanche trinqua, prit une seule gorgée avant de déposer la coupe sur la petite table. Elle en avait un peu trop abusé ce soir.

Oui et non. Encore, j'aimerais bien qu'elle me définisse ce qu'elle entend par demoiselle d'honneur. Elle est trop effacée et je sens une tension entre elle et Olivia.

Sinon, je m'excuse si Olivia vous a un peu froissée ce soir.

Blanche prit une pause et continua :

Et encore, la petite Nolwenn, la cadette du comte d'Orcanie, je n'ai rien a dire sur son cas.

Elle lui rappelait elle-même à ses dix-sept ans. Blanche avait commencé au service de la nouvelle reine de Camelot et en avait fait sa confidente. Tout comme la jeune dame le faisait avec sa reine.

"Et Dieu savait, même dans son injustice, que nous avions besoin l'un de L'autre."

Peut être était ce un miracle alors ?

Un signe ( divin ), du Destin !

Alors notre amour fut tel, que même le très haut ne pouvait l'ignorer et ... Le nier !

Après cet aparté très mystique, il fut évoqué les principales suivantes de la reyne, l'occasion de faire le point :

donc la jeune Nolwenn est adorable, la dame Olivia un peu sur protectrice et ... La mystérieuse Gladys, semble t-il, suspecte aux yeux de la si intuitive souveraine : tiens donc ?

Olivia est toute excusée, mais ... Dites m'en davantage, à propos de cette mésentente entre les deux dames, ainsi que ... Vos réticences, à l'endroit de Dame Gladys !

Voilà qui inquiétait sérieusement le roy, car ce qui concernait l'entourage de son épouse, le touchait également, par contre coup .

Blanche ne pouvait pas cacher longtemps son secret. Ou plutôt celle de sa dame préférée.

Olivia se méfie de Gladys. Pour tout avouer, Olivia est ... a demi prêtresse. Elle ne se rend pas compte de son utilisation, parfois abusive de voir ce que recèle l'âme de la personne. Et elle n'aime pas la sensation qu'offre Gladys.

Olivia n'est pas une femme facile , je le sais, mais depuis que je suis toute jeune que lui fait confiance, nous avons cinq années qui nous séparent. Nous avons toujours été ensemble et ce n'est pas aujourd'hui qu'elle me laisserait tomber.

Blanche hésita et continua.

De mes trois Dames , elle est la moins présente. Il est à supposer que ce soir, elle s'est prise la liberté de rester au banquet, tandis que Nolwenn et Olivia étaient ici.

Certes Olivia n'était pas restée, mais c'est par amitié.

Sacrée Olivia : un véritable phénomène !

La vénérable dame était donc capable de ... Percevoir les mauvaises "ondes" émises par certains, ou certaines ... ( ? )

De toute manière, Gladys n'avait point a déplaire ou a contredire sa supérieure .

Dame Olivia dirige vos dames d'honneur, qu'elle se fasse donc respecter !

Quant à ses dons ... Particuliers, je ne sais qu'en penser, à dire vrai ...

Ici, Mordred était plus que dubitatif, mais non entièrement fermé sur le sujet .

Il sursauta en entendant son épouse s'interroger sur la conduite de la dame Gladys ... Situation fort ... Délicate : le tyran pris en flagrant délit de "rétention" de suivante !

Et bien ... Il se trouve que ... Voyez vous .

Je fus amené a ... M'entretenir avec votre nouvelle suivante, qui fut ensuite présentée ... A l'ambassadeur du saint siège .

A l'issue du banquet je lui ai permis de regagner sa chambre ...

Ici, Mordred baissa presque les yeux .

Si Gladys ne finit pas par voir les messages que lui envoyait, ça serait une guerre totale entre ces deux la. Surtout qu'Olivia pouvait la pire des tigresses à ce jeux. Et Blanche le savait, pour avoir jadis testé les limites de celle-ci.

N'ayez crainte, Mordred. Elle ne se sent nullement prêtresse. Elle est même très bonne chrétienne, mais elle n'a pas le choix et se rend rarement compte de ce qu'elle fait.

Sauf pour comprendre les pensées des gens. Puis vint la réponse qu'elle n'attendait pas du tout.

Ah ! ...

Sans émotion se fut seulement ce que la reine trouva a dire. Elle se demandait enfin si Gladys ne voulait seulement l'attention du Roi. Mais si elle continuait, elle s'aventurait sur un terrain dangereux. Blanche n'avait pas l'humeur hostile, pour supporter ce genre de comportement.

Inutile de continuer.

Blanche n'avait pas envie de mettre des suppositions sur Gladys. Il y avait anguille sous roche et la reine en resterait silencieuse, mais soucieuse.

Mordred acquiesça en entendant la reyne évoquer les dons supposés de dame Olivia ...

Celle ci possédait sans doute une intuition ... Hors norme .

Et pour ce qui était de la dame Gladys, les choses étaient fort simple :

... De plus je tenais a m'informer, auprès d'elle de ses premières impressions, sur sa charge .

J'ai pensé qu'Olivia et Nolwenn suffiraient, à votre service, ce soir là !

Et n'avait il pas eut raison ?

Même si elle était simple, Blanche n'en prenait pas compte. La reine ne passe-t-elle pas avant ? Comment ...

Ce n'était pas le temps de faire des colères pour rien. La reine fit mine de ne pas écouter le roi et posa son index sur ses lèvres .

Inutile de continuer, souffla la reine en avançant vers le roi, avant de prendre place sur ses genoux.

Blanche plongea ses yeux bleu océan dans ceux du roi.

J'ai envie de vous ...

Et pourquoi se priverait-elle. Elle avait envie de lui. Il y avait si longtemps qu'il ne l'avait pas étreint comme tous ces soirs, ou il l'avait fait.

Et Mordred se tut, le ton autant que l'attitude de la reyne ne souffraient aucune contestation ...

D'abord surpris et interdit, le roy ne tarda guère a arborer son sourire le plus béat, avant d'embrasser l'index impérieux de son épouse .

Comme à chaque fois qu'elle le désirait ... Blanche savait se montrer aussi audacieuse qu'entreprenante !

Celle ci le prouva, de nouveau, en prenant place sur son seigneur et maître, et ... En lui suggérant une idée ... Qu'il ne pourrait ( évidemment ), refuser : l'appel du désir et de la passion !

Dans les yeux, hypnotiques, de sa mie, Mordred, fasciné, ne pouvait que constater toute l'étendue de l'affection et de l'amour de sa chère et tendre ...

Et en fut ... Plus qu'ému .

Je m'offre à vous, ma très chère !

Et il l'embrassa en fermant les yeux, avant de pousser un soupir d'aise ...

La jeune reine n'oubliait jamais les charmes qu'elle savait utiliser désormais, à son avantage.

Ils avaient tous les deux des pensées qui se rejoignaient.

La jeune reine captura amoureusement les lèvres de son amant et sourit. Pour une rare fois, elle avait envie de ce désir de soumission. Elle ne voulait pas conduire , mais elle désirait avec passion ces violentes passions.

Même si elle avait peur que Mordred se heurte , à la seule idée que Blanche était enceinte. Peut-être était-ce la seule raison , pourquoi, il l'avait à peine toucher si ce n'était que des câlins par ci par la.

C'est moi qui est à vous, Mon terrible amour ....

Mordred devait donc prendre les choses en mains : il s'y efforcerait .

Tout d'abord en couvrant de baisers l'une des épaules puis le bras droit, avant de s'attaquer, sans vergogne au haut de la poitrine de Blanche ...

Que le tyran dévora littéralement tant sa passion intérieure était intense et réelle .

L'insatiable remonta ensuite vers le doux visage de sa belle amie, afin de goûter ses joues blanches ...

Et ainsi jusqu'aux oreilles, ou Mordred murmura :

Je vous aime tellement, ma Blanche, tellement !

Et comme toujours, en ces circonstances, le regard du terrible tyran s'embruma .

Blanche aimait toujours ces moments, ou le roi prenait avantage sur elle. Les baisers passionnés de son roi provoquaient moults frissons qu'elle savourait.

Peu de femmes savaient ce qu,étaient l'amour réel. Blanche, en revanche, le savait et le roi lui prouvait toujours.

Et que dire de plus face aux paroles du roi qui l'amenait dans un autre monde. Elle aimait quand il lui disait ô combien, il l'adorait.

Vous m'avez bien mérité, votre Majesté.

Blanche étreignit le roi, le plus fort qu'elle le pouvait.

Rien ne me sépara de vous,je suis toujours aussi amoureuse de vous qu'avant.

Blanche attira davantage le roi à elle et l'embrassa avec un ardeur et une passion qu,elle n'avait jamais encore connue.

Et l'ardeur, la passion de cet assaut émerveilla le tyran d'Orcanie ...

De même que les paroles enflammées de la douce souveraine ( ici déchaînée ) excitèrent grandement son imagination fertile et fébrile .

Désormais débridé, Mordred embrassa, à son tour, son épouse avec frénésie ...

Sur ses jolies lèvres, ses joues d'albâtre, son cou splendide ou sa gorge si ... Délectable .

Il finit par s'attarder sur un lobe d'oreille bien tentant .

SI la reine avait eu le moral à zéro à la fin de ce banquet, alors la, son bonheur était en plein explosion.

Blanche laisse le roi se délecter de sa peau d'ange, tandis qu'elle lui retirait doucement sa chemise. Puis ce fut à son tour et refit son habituel manège.

J'ose prétendre qu'aucune femme ne peut s'empêcher de vous résister, sourit-elle en effleurant les lèvres du roi. Votre Majesté ...

Elle soupira avant de s'allonger sur le divan.Laissant à découvert, une de ses jambes. La vilaine tentation aurait-elle raison du roi D'Orcanie ? Du moins Blanche essayait quand même d'attirer le roi, à elle.

Son divin sourire coquin, revint faire surface. Elle se savait un peu manipulatrice, mais rien de grave pouvant leur nuire.

Sous ses airs pudibonds, la reyne Blanche était une experte, dans l'art si subtile de la séduction et du fait amoureux ...

Elle pris donc les choses en mains, soit la chemise de Mordred, avant d'user de ses lèvres pour aiguiser les sens du tyran .

Puis une jambe fut dévoilée : pas uniquement pour le simple plaisir des yeux semblait il ...

Si aucune femme ne pourrait résister au roy ( ou l'inverse, par jeu ? ), le dit monarque, lui, finissait immanquablement par succomber aux charmants appels de sa "proie" :

Mordred se pencha donc, un large sourire aux lèvres, sur Blanche, et effleura délicatement, lentement, très lentement de ses doigts fins la cuisse de la belle .

La bouche charnue du roy s'approcha tout près de celle de la reyne, et il susurra, son souffle haletant se mêlant au sien :

Moi je ne résiste pas et ... Me livre à vous, en ce cas !

Il il l'embrassa, passionnément, intensément, follement ... Comme pour s'enivrer de son parfum, comme pour l'enivrer de tout son désir ... Ardent .

Au contact des doigts sur sa cuisse Blanche se mordit la lèvre. S'il ne venait pas à elle, c'est elle qui ne pourrait plus supporter.

Et Blanche répondit par un brûlant désir. Voilà bientôt un an que la reine avait son entrée dans l'univers du tyran. Un univers qu'elle ne détestait pas du tout.

La reine répondit par des baisers aussi fougueux qu'amoureux. Son coeur battait si fort, qu'elle en était heureuse.

Je me sais irrésistible. Vous me l'avez démontré plus qu'une fois.

La reine sourit et enlaça son roi en passant une de ses jambes autour de sa taille. .

Elle se savait heureuse que le roi ait répondu à ses avances.

Et Blanche, plus frémissante que jamais, se fit plus entreprenante encore, en resserrant sa douce emprise autour de la taille de son terrible époux ...

La reyne savait s'y prendre avec son loup orcanien et comme toujours le succès était au rendez vous !

Elle suggérait, laissant le loisir ( l'illusion ? ) que son maître disposait, puis ... Prenait finalement le contrôle de la situation .

Méthode ô combien rodée mais bougrement efficace : Mordred accabla bientôt sa dulcinée de chauds baisers sur toute la surface du corps, de la naissance de sa divine poitrine à son front blanc, en passant par ses lèvres sucrées ou encore ... En dérivant quelque peu en direction de ses belles petites épaules .

Et vous y prenez goût !

Vous êtes insatiable et ... Abusez de moi !

Lança t-il narquois entre deux baisers aussi sonores que prolongés .

» La Cour de la Chapelle, parmis les fleurs, repose une rose.
» Discussion avec la Reyne [pv Cromwell]
» Moment de silence