* Moment d'égarement : La reyne se repose ... *

La reine était toujours aussi pleinement satisfaite de son terrible époux. Elle recevait ce qu'elle demandait, quoi de plus heureux pour elle.

Quelle femme n'y prendrait pas gout ?

Surtout lorsqu'elle était satisfaite. Pour tout avouer elle laissait le roi abuser de la situation. Elle n'avait aucune envie de se montrer plus dominante.

Je ne crois pas que cela vous sois si pénible que j'abuse de votre personne.

Elle s'approcha de son oreille et sussura :

Et encore, je suis sure que vous avez l'irrisistible envie de disposer de ma personne.

Demande ou seulement constatation ? À Mordred de décider, il avait la position favorable (dans tous les sens du terme) et le choix de la décision finale.

Si Mordred aimait se servir, il adorait également être servis et plus encore, peut être ...

Il approcha sa bouche carnassière, frémissante, tout près de celle, plus délicate, de son adorée et ...

Vous vous trompez !

Alors le tyran embrassa la reyne avec fougue, pour ensuite ... Basculer sur le côté et l'inviter, donc, a s'allonger sur lui ...

Il s'empara de ses hanches, encore très fines, pour l'inciter à se faire .

Blanche hésita quelques secondes et s'allongea doucement. La reine ne manquait pas de charme et de sensualité et elle le savait parfaitement. . Elle osait même s'en servir, pour parvenir à ses fins, avec son époux.

Les désirs du roi lui avait toujours paru spéciaux, mais elle les avait toujours exécuter. Ainsi pensée, elle se releva et commença a déposer de fort brûlant baisers sur le torse du roi, laissant ses cheveux balayer son corps.

Le corps de la reine brûlait toujours de désir, ainsi donc, elle continua son chemin jusqu'à son cou avant de lui demander :

Comment sa Majesté désire-t-il être torturé ?

Sans bien vouloir lui laisser le temps de s'exprimer Blanche plaqua ses lèvres contre les siennes. Elle se retenait de ne pas aller plus loin. DU moins pour l'instant.

Mordred émit un gémissement de profond plaisir, tout en rejetant la tête en arrière ...

Si le contact des lèvres de la reyne sur sa peau le figèrent, la douce caresse de sa soyeuse chevelure contre son torse fit frissonner le tyran des pieds à la tête .

Quelques baisers dans le cou et le faux prédateur était totalement à la merci de sa prétendue proie ...

Je suis ... Votre étalon !
Chevauchez, ma belle amazone !

Fut donc la réponse du roy à son épouse, juste avant que celle ci ne le fasse taire en l'embrassant .

Blanche finit par sourire de triomphe. Elle pouvait le posséder comme elle le désirait. Il était à elle. Elle laissa tomber son peignoir au sol, avant de se plaquer encore contre le torse du roi.

À vos ordres, Mordred.

La douce reine s'exécuta et chevaucha son roi. Elle lui assena ses coups de butoirs qui devinrent, au fil des minutes de plus en plus violents.

Blanche approcha du roi ne cessant pas ces coups qui la rendait davantage fébrile. Et ce avec la grâce d'un félin

Mordred, souffla t-elle avant de gémir et de se plaquer de nouveau sur ses lèvres

Pour étalon, il n'était pas aussi fougueux que la bête.

Il est vrai ...

En amour, le tyran n'était pas des plus actifs et préférait de loin endurer ( et non subir ) plutôt que de faire endurer .

Même si sa vigueur à la tâche n'était jamais négligeable !

Toujours était il que si en politique Mordred n'avait de cesse de vouloir dominer tout, décider de tout et seul, le jeu amoureux était pour lui un ( très ) agréable moment de décontraction ...

Ou celui ci se laissait aller en toute quiétude ...

Véritablement ?

Mordred hurla à la mort : la reyne l'accablait de toute la vigueur de son frêle mais ô combien lascif petit corps !

L'accablait pour son plus grand plaisir et ... Pour mieux l'épuiser et ... Le dominer ( ? )

Le faisait gémir, le faisait rougir et ceci ... Pour le contenter, au centuple, et se contenter par la même .

Les deux amants poussèrent le dernier cri de jouissance final en même temps, avant de se contraindre mutuellement au silence en s'embrassant fougueusement, follement ...

Comme jamais .

Ils s'aimaient ...

Blanche assena ses derniers coups de victoire, avant d'entendre le roi hurler.

Épuiser, elle s'écroula sur le roi, haletante de toute cette énergie dépensée.

Même si parfois elle détestait sa position dominante, elle savait qu'elle pouvait l'être en privée et ne manquait pas de lui faire savoir.

Blanche déposa un dernier baiser brûlant sur les dignes et délicieuses lèvres de son époux, avant de fermer les yeux , et déposer sa tête sur son torse, pour écouter son coeur battre.

Ne manquait plus qu'une bonne nuit de sommeil, aux deux souverains. Et ce n'était pas la reine qui se porterait jusqu'au lit.

Son sommeil l'appelait déjà ...

Mais le divan était très confortable et de plus Mordred également n'avait guère la moindre force pour se traîner jusqu'à la couche du couple royal ...

Alors le roy offrit, lui aussi, un ultime et merveilleux baiser à sa mie pour ensuite ... La serrer avec ferveur dans ses bras ... Peu puissants :p mais tellement ... Aimants .

Avant de pousser un long soupir de contentement, et de plaquer son front fiévreux tout contre la tête humide de la si délicieuse reyne Blanche .

Celle qui avait rendu Mordred heureux et ... Rendu tout son lustre à la fonction de souveraine d'Orcanie ...

Dans ce silence qui était pour une fois, moins inquiétant que d'habitude, Blanche se laissa serrer de tout coeur dans les bras du roi.

La jeune femme n'avait pas envie de fermer les yeux, pour l'unique raison qu'il serait le lendemain et qu'elle craignait de devoir répondre à tous ces regards pour justifier sa fuite du banquet.

Elle aurait payé cher pour que le temps s'arrête et qu'elle indéfiniment dans ces bras.

La reine qui était aux anges ne dissimula pas son contentement et embrassa le nez de son amant de toujours.

Je vous aime mon très cher.
Et je ne regrette aucunement mon choix.

Elle l'embrassa de nouveau avant de sourire.

Voilà qui faisait grandement plaisir a entendre et confortait ainsi Mordred dans ses propres décisions ...

Je vous aime Blanche, de toute mon âme ...

Je ne pourrai vivre sans vous !

Et je suis prêt à tout ... Pour vous .

Dit il, avec une certaine émotion dans la voix et avant d'embrasser tendrement sa très belle amie .

Il ferma les yeux puis ... S'assoupi .

Blanche sourit, mais garda ses dernières paroles pour le sommeil du roi. Elle avait remarqué que chaque fois, le roi parlait avec émotion, quand il lui avouait tout son amour.

-Je le sais, murmurra-t-elle. Dormez bien mon roi !

La jeune épouse du roi se plierait donc a s'endormir dans ses bras sur le divan. Mais avant, elle remit son peignoir et alla chercher la première couverture qui traînait sur la royale couche. Elle reprit place auprès de son roi et presqu'éternel gamin.

Blanche soupira avant de fermer les yeux et de s'endormir à son tour. Elle savait qu'elle n'échapperait pas à son cauchemar qui la tracassait depuis quelques temps.

Si elle pouvait enfin en connaître la signification ...

Et ainsi donc, sous l'effet de la douce mélodie qu'était la belle voix de la reyne, associée à la chaleureuse étreinte que celle ci exerçait sur son époux ...

Le jeune tyran avait sombré, progressivement, dans le plus profond et onctueux des sommeils .

Il souriait, tel un enfant innocent et heureux dans les bras ... De sa femme, même si l'attitude de la souveraine avait, ici, quelque chose de presque maternelle ...

Rien ne semblait vouloir ou pouvoir atteindre cette félicité, en apparence .

Blanche regarda longtemps le visage de son adorable époux.Quand elle le regardait, elle voyait presque les deux garçons qui se trouvaient dans la chambres des héritiers.

Elle n'arrivait pas à dormir, pour l'instant, mais ses deux paupières ne demandait qu'à se fermer.

La fatigue finit quand même par emporter la reine qui s'endormit avec matelas, son roi. ^^

Et pourtant, elle ne sombra toute suite dans son cauchemar qui la tracassait.

Mais la seule idée qu'elle était dans les bras de son protecteur, la détendait ...

Mordred, lui, n'avait guère eut de difficultés a trouver le sommeil et s'était aussitôt lové avec empressement dans les bras de Morphée ( ou plutôt de Blanche ) ...

Et son repos fut paisible, paisible et même agréable, puisque cette nuit là, le tyran rêva .

Il rêva à son triomphe, au triomphe de l'Orcanie, qu'allait constituer cette longue et grandiose traversée de l'île de Bretagne, ou le couple royal se rendrait en tournée d'inspection des différents royaumes alliés ou vassaux de Warminster .

Mordred se voyait donc caracolant à la tête de ses troupes, sur son destrier blanc immaculé, la reyne à ses côtés, et pénétrant dans la cité capitale de Gaurres sous les acclamations, sous les vivas frénétiques d'une foule en liesse !

Vision idyllique et narcissique d'un roy conquérant sûr de lui même et dominateur ...

Aussi ... Le maître des lieux esquissa alors un demi sourire de contentement .

Pour une des rares fois, la reine eut un sommeil paisible. Ses tempérament explosifs étant du à son état de fatigue. Mais elle savait que quelques soins et elle serait de nouveau sur pied.

Blanche profita d'un bon sommeil réparateur. Elle était parfaitement consciente de ce qui lui arrivait .

Mais si son cauchemar l'importunait, se voir installée confortablement assise, avec le nouvel héritier dans les bras, l'enchantait et l'amenait aux anges.

Elle voulait sentir ce frêle petit corps contre le sien. Elle voulait un héritier. Un fils qui serait de son sang et de celui des pendragons Elle se voyait au coté de son roi, dont le roi était retenu par la minuscule main de son fils.

Elle voulait prendre soin de sa nouvelle famille.

Et le rêve si grandiose et prometteur du tyranneau se poursuivait !

Mordred se voyait couronner le sir Kaarl, alors que la reyne Blanche coiffait sa cousine ( par alliance ) de son diadème ...

Il anticipait le somptueux banquet donné le soir même des cérémonies du sacre au château royal . Réjouissances et libations !

Avant de se voir franchir le bras de mer séparant le nord de la Bretagne de l'archipel des Orcades, puis franchir en libérateur la porte principale de la cité de Kirkwall ...

En selle, sa douce épouse à ses côtés, vers qui il se penchait afin ... De l'embrasser avec une passion bien mal contenue .

Le roy était heureux et pavoisait .

Voila une belle journée d'été, se disait-elle.

Elle avait sorti Clodomir , geillis, Arthur et Mélissandre. Arthur rapportait des fleurs qu'il trouvait à Olivia. Geillis se promenait avec Nolwenn et Mélissandre dormait dans ses bras, tandis que Clodomir se promenait un peu partout.

Mais le petit gamin, un peu trop curieux s'aventura sur le bord du lac. Mélissandre se retrouva dans les bras de Mélinda.

La maléfique dame s'approcha d'eux , tandis que l'héritier se débattait fermement.

Elle glisse sur la berge et amène Clodomir dans le lac. Olivia les rejoint ramène Clodomir près des autres, mais Blanche reste coincée

Endormie sur le roi, Blanche s'agitait et elle connaissait sa peur face au passé de ce lac ...

Maintenant, après un court séjour au château de la reyne Minara, le couple d'Orcanie et son escorte, s'engageaient sur les vertes et vastes terres de Calédonie ...

Mais après une magnifique journée ensoleillée, la nuit et son sombre cortège vinrent perturber la joyeuse chevauchée .

Puis un épais brouillard se leva subitement, venant ainsi achever de déconcerter les soldats du tyran .

Aussi ... Les orcaniens se fourvoyèrent, les chariots et autres litières allèrent s'embourber dans le cloaque bouillonnant qu'était les marécages environnants ...

Un cri puis plusieurs, une multitude de hurlements déchirèrent soudain le silence ( oppressant ) ambiant : des loups!

Ceux ci semblaient être des centaines et des centaines, et ces horribles prédateurs ( ? ) se rapprochaient inexorablement du petit groupe, esseulé, qu'était désormais Mordred, ses plus proches et une poignée de prétoriens ...

Ou restait donc le gros du convoi?

Lorsque le roy se tourna vers son épouse ... Il vit avec effroi que celle ci ne se trouvait plus sur sa monture ( !? )

Dans son sommeil, Mordred perçut la nervosité de la reyne et ... S'agita à son tour .

Pour enfin se réveiller, oppressé, fatigué ...

Blanche !?

Son souffle était court et de lourdes gouttes de sueur s'écoulaient lentement sur ses tempes ... Qui palpitaient, avec frénésie .

Blanche brouillait toujours du noir.

Chaque fois qu'elle réussissait a reprendre son souffle, quelques choses l'aidait à s'y enfoncer davantage ne l'aidant guère. Et il y avait ce rire sadique poussé par une de ces dames.

Et elle s'agitait, poussant des :

Non, aidez-moi.

Lorsqu'elle atteignit la berge, elle se calma et s'agita moins, elle se vu attraper celle qu'elle détestait par la gorge et presser sans aucun remord.

Puis Olivia poussa un cri de terreur, et elle se retourna, on lui assena un coup dans le coeur et :

Il est a moi ...

Blanche se réveilla en sursaut au moment même ou la dague ou le couteau se plongeait dans son corps. La petite reine ne prit pas conscience de savoir si elle avait réveiller le roi ou pas.

Elle pressait sa main, sur son coeur, ou, une douleur s,était logée, en versant des larmes silencieuses.

Mordred, tout à fait éveillé, se redressa et considéra, inquiet, sa douce belle amie ...

Occultant sans grande difficulté ses propres songes, le roy s'enquit immédiatement de la bonne santé de son épouse ...

Ceci en l'étreignant de toutes ses maigres forces et en l'embrassant sur les joues .

Et bien, ma douce amie?!
Qu'avez vous donc?
Un mauvais rêve sans doute!

Mon adorée!

Dit il en redoublant d'effort afin de réconforter de son mieux la pauvre petite colombe ...

Blanche essuya ses larmes et regarda le roi dans les yeux. Elle hocha un simple "oui" avant de se lover dans les bras de son époux. Il n'y avait que près de lui qu'elle se sentait réellement en sécurité. Avec lui,, elle était hors d'atteinte

La jeune reine était un peu fiévreuse et son corps était parcouru de frissons .

Je veux que vous restiez avec moi, murmurra-t-elle, sans bien se rendre compte qu,elle parlait comme si Mordred l'avait quitté pendant son sommeil.

Elle n'arrivait pas a trouver le repos, que son corps exigeait. Elle était trop tourmentée, pour faire taire ses sentiments.

Mordred embrassa sa belle amie sur son front humide avant de l'inciter à se relever ...

Ce divan n'est décidément pas l'endroit adéquat pour se reposer .

Rejoignons notre couche et ... Profitons d'un vrai sommeil .

Venez!

Et ceci dit, le roy entraîna son épouse, avec mille précautions, vers un lit digne de ce terme .

Mordred releva ensuite les couvertures et invita la reyne a se glisser dans ce confortable nid douillet ...

Installez vous, mon aimée .

Vous me parlerez de votre vilain rêve demain, à tête reposée .

Voilà qui était plus sage, surtout que la nuit se trouvait déjà fort avancée ...

Des souverains ne pouvaient prétendre diriger un royaume le corps las ou l'esprit embrumé .

Blanche hocha la tête. Elle n'avait pas envie de sortir aucun son tellement elle avait été terrorisée par la fin plutôt brutale de son rêve.

La reine s'y installa, constatant les mille précautions de Mordred.

Elle savait que tout ceci n'était qu'un cauchemar, mais elle savait davantage que le fruit de son imagination et sa crainte envers une de ses dames, la poussait à en rêver.

La petite duchesse attendit que le roi en fasse autant . Une fois fait, elle alla se lover dans ses bras, pour retrouver sa protection.

Blanche regarda le roi, avant de déposer un doux baiser sur sa joue et poser sa tête sur les oreillers, avant de lutter contre son sommeil.

Une fois allongé auprès de Blanche, le roy l'étreignit tendrement, puis, lui offrit un doux baiser sur le nez ...

Avant de lui sourire et enfin de coller son front brûlant tout contre le sien ... Et ce avec grand plaisir .

Mordred également commençait a sombrer lentement mais très sûrement ...

Dans le plus profond des sommeils ...

Dénué de tout rêves ou de songes néfastes .

"Emprisonné" ( volontairement ), qu'il était, dans les bras blanc de sa bien aimée .

Même si elle n'avait guère envie de sourire, la jeune reine le fit, après le baiser du roi sur son nez.

Elle le trouvait charmant. Un peu mieux, Blanche s'accorda le temps de déposer un tout petit baiser sur les lèvres du roi, avant de coller sa tête contre lui.

Qu'il était doux cet homme et elle l'aimait pour ça.

Lorsque la jeune reyne sombra dans le sommeil, son rêve la transporta aussitôt dans la salle du trône.

Ils discutaient avec le petit prince d'Orcanie. Et Mordred lui fournissait l'affection en portant sa main pour déposer un baiser et, elle lui souriait d'un ravissant sourire.

Mais au même moment un homme, plutôt âgé, s'avança vers eux.

Blanche eut presque le coeur lourd de le voir.

» La Cour de la Chapelle, parmis les fleurs, repose une rose.
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