Voyage au coeur des ombres

Daïan, après un long moment à se prélasser près de la fenêtre, au soleil, s'étira longuement.
La journée n'était pas encore terminée et l'écossais avait encore fort à faire. Une traîtrise ne s'organisait pas seule. En outre, sa mission était risquée. La guerre risquait d'éclater d'un moment à l'autre... Il fallait donc qu'il se dépêche ou échelonne un nouveau plan et cela... dans les plus brefs délais.

Lorsqu'il se retourna, le laird aperçut la fine silhouette d'une demoiselle. À son air d'oberserver, incertaine, elle était perdue.
Daïan n'était certe pas un prince charmant, mais il croyait que porter secours à une demoiselle en détresse était de son ressort. Après tout, ce n'était pas comme s'il s'agissait d'une reine ou d'une princesse...
Il ne s'agissait là qu'au plus... une comtesse ou une baronne... à ses habits... une soldate, mais certe pas un chevalier!

Il s'avança donc vers elle, son corps plongeant par intermaide dans l'ombre puis dans une lumière presque iréelle, du soleil qui illuminait le couloir par les fentes des fenêtres. Sauver l'Écosse pouvait encore attendre...

- Ma Dame...?

Abby était toujours aussi perdu quand elle entendit des bruit de pas. Le pénombre de la nuit lui empéchait de voir qui s'avançait dans le couloir. Puis elle crut qu'elle rêvait et se retourna continuant d'errer, mais les pas ne cessaient elle se retourna et vit cette fois apparaitre un homme. Un homme que dis-je...L'HOMME. Elle le connaissait pour l'avoir longtemps observer il y a quelque année et il était là devant elle et encore plus charmant qu'il ne le fut auparavant. Elle resta quelque minute la bouche ouverte à le regarder avant de reprendre enfin ses esprits, du moins une partie

-euh je....Mesire

Elle s'inclina en le regardant puis se releva. Elle respira un bon coup puis lui sourit

-Je...je suis quelque peu perdu pourriez vous m'aider? Je cherche Erwana

Hj: Au cas où tu n'aurais pas remarquer, c'est le jour. La lumière est rare, puisque c'est à l'interrieur... mais quelques vasseaux parviennent à pénétrer dans le couloir, grâce au fente pratiquée dans la pierre (des fenêtres de ce temps, quoi!). Alors, fait attention !

Une ride se creusa dans le front du laird écossais, originaire des highlands, et un sourire naquit sur ses lèvres parfaitement dessinées.

- Veuillez m'excuser, mademoiselle. Je ne connais point de Dame Erwana, n'était pas originaire de votre royaume.
Il est cependant en mon pouvoir de vous accompagner à travers ce dédales de couloirs et de pièces afin de trouver une âme qui puisse vous indiquer où trouver votre maîtresse.

hj ah voila! désolé javais visualiser autrement... enifn maintenant j'ai compris c'est l'essentiel! encore désolé

Elle le regarda le sourire au lèvres.

-Oh je ne voudrais point vous importuner Mesire, vous avez certainement mieux à faire. Je peux me débrouiller...

Elle regarda de chaque coté du couloir

-...du moins j'imagine.

A vrai dire elle prononcçait ce discours sans trop y croire...certes elle ne désirait lui faire perdre son temps...mais en meme temps l'idée qu'il déambule dans les couloir an sa compagnie ne la dérangeait guère...bien au contraire. Elle s'inclina et commença à s'éloigner gentiment...

Hector déambulait tranquillement dans les couloirs du chateau. La lumiere était rare alors fesait attention pour ne pas tomber sur quelqu'un. C'est alors qu'il entendit une voix qui vint lui chatouiller les oreilles.

Rêveur un peu, il ne regardait pas où il allait puis soudain, il entra en colission avec une jolie demoiselle. Il la retint assez rapidement pour ne pas que celle-ci tombe par terre.

" Euh ... veuillez excuser ma ... maldresse, mademoiselle .. C'est de ma faute je ne reagdrais pas où j'allais ...

Ca va aller ? "

Il la regarda et parvint, même si la lumiere était presque absente, à voir les magnifiques yeux de la jeune femme, ce qui le troubla alors il baissa spontanement les yeux et tenta de ne pas regarder ses yeux , mais il les trouvaient si magnifique.

Sa curiosité excitée par cette charmante demoiselle, Daïan la rattrapa rapidement et lui offrit son bras. Un sourire charmeur arqua ses lèvres, alors qu’il posait un regard intrigué sur la beauté de l’intrigante.

- Non, cela serait un honneur pour moi. De plus, il serait dommage qu’une dame aussi moralement admirable que vous ne puisse plus nous offrir le réconfort de sa présence. Il est donc en mon devoir de laird (seigneur d’écosse possédant une terre où travail ses métayers) de vous offrir ma compagnie et de vous porter main forte si l’occasion se présente. Mais dites-moi, où se tr…

Mais voilà déjà qu’un inconscient heurta la femme qu’il ne connaissait guère, mais qu'il appréciait déjà. Daïan s’interposa entre elle et le chevalier, s’imposant par sa grande taille et sa noble stature de guerrier. Ses yeux d'un bleu aussi clair que l'eau de mer peu profonde se firent implacables, son air menaçant.

- Mais quelle maladresse! Retirez-vous, Sire! On ne trouble pas ainsi la paix de nobles seigneurs!

Hector ne se laissa pas intimider longtemps, il ne se fesait jamais intimider et ce n'est pas cet homme qui allait commencer.

Lorsqu'il se mit entre la demoiselle et lui, Hector posa, machinalement, une main sur le pommeua de son arme.

S'il devait réglé ce problème par l'épée, il le ferait et sans problème. Il était très bien entrainé et n'avait surtout pas peur de cet inconnu.

" Veuillez prendre en considération , messire que je viens de présenter mes excuses à cette jeune demoiselle.

J'ai reconnu que cet incident était entièrement de ma faute et , à moins que cette jeune demoiselle désire que je m'en aille, il n'est pas de votre autorité ni de votre droit de me dire de partir ainsi ... "

- Oh non! Messire... Je ne désire pas qu'un homme de votre ''qualité'' se blesse!, dit-il sur le ton de l'ironie. Imaginez la peine qu'aurait votre roi en sachant que l'un de ses ''preux'' s'est soit même blessé avec sa propre épée...

Puis, reprenant son sérieux:

[color=orange]Sa Majesté serait contrarié de savoir que son invité, Daïan Fraser, laird de Caisleán gainimh est été contrainct de tirer son arme contre un sot qui n'a jamais appris les bonnes manières et qui, de plus, n'a pas courber l'échine, avec respect, devant une autorité supérieure à la sienne!

Daïan n'avait guère envie d'engager un combat avec cet arrogant. Il avait passé son avant-midi à entraîner ses hommes à la science du combat et il était épuisé...

Décidément, il haïssait les orcaniens: revêches, orgueuilleux à souhait, irrespectueux, froids, hautains,...

En sa douce Écosse, ses habitants rendaient hommages aux seigneurs venus de loin. Ils les couvraient d'amitié dès que ceux-ci brandissaient l'épée côte à côte. Comment Mordred pouvait-il avoir le contrôle sur ses imbéciles?

- L'Orgueuil est un vilain péché, monsieur.

Daïan le considéra d'un air mauvais, dégouté.

- Vous devriez aller vous confesser auprès de Sa Sainteté l'évêque de Rome, Nicolas Florin. Peut-être absoudrera t'il vos fautes et ainsi, vous aurez l'âme tranquille la prochaine fois que vous oserez lever la main contre votre allié.
Maintenant, poursuivez votre chemin.

Cet ordre n'était pas à contredire. Du moins, seul un véritable suicidaire s'y serait risqué...
Daïan s'était fait remarqué sur le terrain d'entraînement car il y passait la majeure partie de son temps. Il se battait tout le jour, ne s'arrêtant que quelques fois pour prendre une bouchée ou se rafraîchir avec des gorgées d'eau. Il entrainait une cinquantaine d'hommes . Pour un seul homme... cette tâche était synonyme de ''lourd fardeau'' ou même de ''surentrainement'' (ce qui n'était pas le cas). Cela avait attiré le respect de bien des hommes... même parmis les nobles orcaniens.
Du plus loin qu'il puisse se souvenir, l'écossais se remémorait avoir toujours eu une épée à portée de main...
Il n'était pas invincible... mais on reconnaisssait l'homme à sa passion.

- Venez, chère demoiselle., reprit il sur un ton plus doux.Peut-être pourrions-nous aller consulter les dames de compagnie de votre maîtresse?

Le sang commencait à bouillir dans les veines du guerrier. Personne ne l'avait insulté comme ca auparavant et celui-à commencait à l'énerver au plus haut point. Pour qui se prenait-il au juste? Un roi ? Bref, il disait qu'il était un " laird "... Ce mot n'était pas familier à Hector et il ne voulait certainement pas savoir ce que c'était car , en fait, il s'en foutait royalement

" Sachez, messire, que j'en ai plus qu'assez de votre arrogance et de votre ironie. Je n'ai jamais été autant insulté et je ne vous laisserai pas continuer pour porter atteinte à mon honneur.

Je me suis battu pour l'avoir et j'entends bien la garder. Réglons cela à l'épée et nous serons quitte. Il n'a jamais étét dans mon intention de lever la main sur vous, mais vous ne me laisser guère autre choix, messire ! "

Lorsque Daïan repossa son attention sur la demoiselle, Hector devint colérique.

" Voila ce que vous êtes...un lâche, vous ne voulez même pas vous battre et c’est ce que font les lâche, ils s'enfuient..."

Abby sourit à M. Fraser quand celui-ci lui proposa si gentiment de l'accompagner. Mais elle n'eut le temps de connaitre la fin de sa question étant donné qu'un guerrier la bouscula. QUand celui ci la retint, elle lui sourit ce qui signifiait que ce n'était rien, après tout elle n'était faite de sel! Elle croisa le regard du guerrier et ne réagi pas de suite à la réaction de Daian Fraser. Ce dernier s'interposa en elle et le guerrier ce qui eut pour effet de faire sourire Abby, non pas parce qu'elle trouvait la situation drole, loin de là, mais parce que simplement il prenait sa "défence" et ce geste la ravit quelque peu.
Puis les deux commençait à se chercher querelle. Elle les laissa un moment s'expliquer sans s'interposer mais les chose commençait à aller trop loin...surtout quand on pense que la cause de cette dispute est simplement un geste maladroit du guerrier qui n'avait engendrer aucune blessure... Elle les regarda tous les deux. Ils étaient tout deux charmant et apparement les deux tenaient à être en sa compagnie...cruel dileme. Bon les choses commençait à empirer... il fallait qu'elle agisse. Elle répondit d'abord à Daian Fraser.

-Oui c'est une bonne idée!

Elle lui sourit. Puis sentit une certaine colère de l'autre coté...le mystèrieux guerrier... Elle se retourna et le regarda...

-Messieur je vous prie, cessez ces sotises. Mesire, dit-elle en s'adressant à Daian, Voyez vous même je n'ai rien ce cher guerrier à tout simplement eut un geste maladroit rien ne sert d'en faire toute une histoire non!

Elle se tourna vers le guerrier et posa un main sur son épaule en lui disant plus bas

-Ce n'est pas grave,, la maladresse est un défaut qui est familier à la plupart des hommes et puis je ne suis pas faite de sucre! Alors je vous demande de ranger votre fierté et cesser cette dispute qui n'a aucune raison d'être...

Elle se recula et lui adressa un sourire, puis se mit entre les deux hommes et les regarda...un silence pesant régnait...

-euh...PEut-être pour repartir sur de bonne bases, vous pouriez...vous serrer la main amicalement.

[ MODÉRATION: J'aimerais que tu réédites, Hector De Winter. Je te rappel que les personnages de ce forum évolue dans un univers du VIème siècle après Jésus-Christ. Certe, la religion chrétienne n'est certe qu'à ses débuts mais elle prend tranquillement de l'ampleur et est respecté par la plupart des gens.
Deuxièmement tu es un chevalier, du moins c'est ce que j'ai cru comprendre. Pardonnes-moi si je me suis induite en erreur. Un chevalier est généralement un noble, outre que dans de très rares cas (par exemple Perceval le Gallois). La royauté et la noblesse est celle qui dirige en ce temps... donc si tu parles contre elle, tu risques de te faire trancher la tête! ( en gros, la noblesse est une classe sociale basée sur l'hérédité, dont les membres ont montré leur valeur, ou sont censés avoir hérité leur valeur de leurs ancêtres... donc généralement... on respecte les nobles lol!)En passant Abby, j'ai trouvé très charmant ton petit message ^^!]

[ voila j'ai édité ! ]

- Si vous ne me cherchiez pas querelle, monsieur, vous auriez passé votre chemin en vous inclinant devant le prince écossais que je suis.
Je repousse votre duel du revers de la main, n'ayant point à l'accepter d'un homme né d'une classe inférieure à la mienne.
Qui cherche des embarras, c'est grand dommage s'il n'en trouve pas., cita t'il.

Les doux propos de velours de sa compagne fit naître sur ses lèvres un sourire cajôleur.

- On se repend d'un geste maladroit, ma demoiselle, et l'on affiche une mine basse lorsque celui-ci, fut-il un accident, nous est reproché. Celui qui a du bon sens, qu'il se taise !
Mais j'accepte les amitiés que vous nous proposer, mon amie. Votre conseil est sage... surtout en ces temps de guerres.

Daïan tendit sa main au chevalier, sans se départir de son air froid et distant.

À la demande de la chère demoiselle, Hector ôta sa main sur le pommeau de son arme et se résigna à ne pas se battre contre le Prince écossais. Voyant la main qui lui tendait Daïan, Hector resta là figer à la regarder. Devait-il vraimeent s'incliner de cette facon? Bon, et puisque ce n'était qu'une dispute stupide .

Il serra la main du laird et dit:

" Pardonnez moi d'avoir été si orgueuilleux et je m'incline , maintenant , devant votre supériorité.

Seulement, permettez moi de vous demander un combat singulier entre vous et moi, question de s'entrainer un peu amicalement.

Si je vous ai paru borné ou tout autre chose, sachez que je m'en excuse totalement. "

Pour montrer que ses excuses étaient bien vraies, Hector lacha la main de Daïan et prit celle de la demoiselle et lui fit un baise main, qui aurait pu être court et sans interet, mais qui anima l'être du guerrier.

" Je m'incline egalement devant vous, mademoiselle, votre sagesse n'a point d'égal "

Les lèvres du seigneur écossais s'étirèrent en un ravissant sourire de satisfaction.

- J'ai été bien sot, je l'avoue. Mais oublions cela... Marcherez-vous en notre compagnie?

Elle regarda les deux hommes avec un grand sourire.

-Voyez messieux je préfère nettement se comportement, un peu plus et je continuait mon chemin seule!

Elle rit

-Et pour ce qui est de ma sagesse...et bien je ne savais pas que j'en avais une aussi grande!

Sur un ton un peu plus bas

-Mais ne repétez à personne que c'était un coup de chance...sinon qui me prendra au sérieux?

Elle sourit puis pris d'un coté le bras de Daian Fraser et de l'autre celui d'Hector

-En avant Messieux, de plus sire Hector maintenant que j'y pense, je suis à la recherche de ma maîtresse, elle pourra vous aider à intégrer l'armée...elle en est cheffe!

Lorsque Daïan lui proposa de marcher avec lui et la demoiselle , Hector voulut dire non, en prétexant qu'il ne voulait pas les déranger, mais le jeune demoiselle fut plus rapide et lui saisit le bras.

Il ne pouvait plus dire non, ca aurait l'air stupide. Il rougit quelque peu, mais ne laissa pas paraitre sa gêne devant la demoiselle.

Lorsque la jeune femme parla de sa maitresse qui était chef de l'armé, hector ne comprit pas vraiment

" Vous voulez dire qu'il y a des femmes dans l'armé orcanienne, c'est plutot bizarre, mais en même temps bien pensé.

Dans mon village, on aurait dit des femmes gueriière qu,elle sont plutot folles, bien que moi je ne le pense pas.

êtes-vous également dans l'armée , Milady ? "

Elle le regarda en levant un sourcil.

-BIzare? JE ne vois pas ce qu'il y a de bizarre.

Elle relacha quelque peu l'étreinte de son bras, oui tout de même Abby était quelque peu déçue de ce..."bizarre"

-Et elle sont loin d'être folle, du moins je ne crois pas l'être. Osez prétendre le contraire et je vous tranche la gorge!

Elle prit d'abord un air enervé, puis sourit.

-Je plaisante bien entendu. Bien que si les arguments sont la pour appuyé sur cette affirmation, opeut etre que ces femmes la sont folles...mais vous voulez que je vous dise, la folie a sa part de génie! Moi même je prone la paix...mais voyze le, je suis guerrière!

Elle sourit puis regarda les deux hommes

-Celui qui ose dire que les femmes sont vcompliquées aura affaire a moi!

Hector bafouilla quelques mots incompréhensibles puis dit`

" Je crois mettre très mal exprimer dns mes dires, mademoiselle, ce que je voulais dire, en réalité, c'est que les gens de mon village trouveraient cela bizzare car dans mon village, seul les hommes ont droit de porter une arme, mais moi, je trouve que c'est tout à fait censé que les femmes puisse se battre au même titre que les hommes.

Nous sommes souvent aveuglé par la vengeance et tout, mais les femmes , elles , réfléchissent bien avant de passer à l'action..."

Puis il lui fit un tendre sourire quant à son commentire sur les femmes et leur nature compliquée.

" Alors permettez moi de ne pas le dire, mais de simplement le penser très bas ! "

Il commencait à bien aimer cette jeune femme guerriere et drole...

Daïan se détacha de la ravissante Abby dès l'instant où celle-ci s'était pendue au bras d'Hector. Il excusa ce geste peu chrétien faute du peu d'expérience en amour et de la naïveté dût à sa jeunesse. Si la demoiselle recherchait plus qu'une amitié, elle devrait choisir un seul et unique homme et non pas les courtiser tout deux en même temps... et encore moins dans un même lieu!!
Il sourit cependant, le coeur emballé par cet esprit batailleur.

- Mais encore une femme doit-elle savoir tenir sa place! Il ne me déplait pas de savoir quelques âmes féminines errent quelque part dans une armée orcanienne... chacun possède le droit de défendre et de protéger son pays. Cependant, ne trouvez-vous pas que c'est un étrange contraste?
J'ai toujours imaginé les femmes comme des êtres doux, dociles et fragiles... Et voilà que vous m'annoncez que cela n'est point du tout le cas!
Sans vouloir vous offenser, demoiselle Abby, ne pensez-vous qu'il y a un moyen d'équilibrer ses deux aspects?
Et... Une idée me tracasse! Que feriez-vous si vous preniez époux? Vous devrez entretenir votre demeure et avoir necessairement des enfants. Cesserez-vous donc vos activités guerrières dès l'instant où votre vie prendra ce penchant?

-Oui cela peut paraitre étraange, je l'avoue , mais j'aime ce que je fais parce que je me sens bien plus utile sur un champs de bataille que dans une maison à nettoyer ce que personne ne remarque... Voyez sire, etre guerriere peut paraitre bien barbare mais ce n'est pas pour cela que je ne sais etre douce. JE suis une femme avant tout! JE suis deux personne différente quand je pars le matin et quand je rentre...enfin différente, j'entend pas la que je n'agis pas de la même manière sur un champ de bataille ou à la maison.

Elle se plongea dans ses yeux un instant, puis lacha les deux hommes et avança un peu seule.

-POur ce qui est de mon époux, si je devais tomber amoureuse il est clair que j'abandonnerais mon statut de guerrière afin de devenir mère et de me consacrer à celui que j'aime si tel est son désir...mais je ne garanti pas que je ne retournerai jamais au entrainement, cela me manquerait bien trop. Mais si cet homme veut que j'abadonne définitivement tout, meme les entrainements et bien il passera son chemin. Je ne compte pas y passer ma vie, mais le terrain d'entrainement c'est ma seconde maison... Mais je ne crois pas que je risque de me retrouver la bague au doigt de si tot...je fais trop peur aux hommes...

Hector écouta attentivement Abby et était completement d,accord avec elle.

- Si je puis me permette, mademoiselle, un homme qui vous demanderai de ranger les armes pour vous épouser serai un peu rêveur non ?

Si c'est cela que vous voulez alors un homme doit savoir dans quoi il s'embarque avant de s'engager dans une relation sérieuse avec une guerrière ...

Il parlait avec franchise, mais il essayait de faire comprendre à la jeune femme que lui n'était pas du tout appeuré par elle et il était plutot émerveillé

- Si un homme tiens à vous, il vous laissera continuer à vous battre, c'est certain, personne ne peut obstruer votre choix de vie...

Daïan fronça les sourcils, perplexes.

«- Certe, certe... Cependant, Sire de Winter, vous semblez oublier qu'il y a peu de gens qui se marient par amour. Prenons par exemple la cousine de notre roi, Dame ou Demoiselle - Je ne sais quel terme utilisé pour son cas -Élizabeth, qui est balloté d'un époux à un autre afin de former des alliances.
Moi-même je suis autrefois contraint de marier la fille ainée d'un clan voisin. Malheureusement, celle-ci est décédée, me laissant sans héritier... et avec une jeune fille que ma très chère mère a prise en charge. »

L'écossais n'eut pas de mal à rattraper sa jeune compagne.

«- Vous êtes jeune et jolie, ma chère amie. Mais le temps presse... Je ne vous donnes pas moins de dix huit ans, âge à laquelle la plupart des filles sont mariées... et ont généralement de trois à quatre enfants. Ne rejetez pas la faute sur les hommes. Il est vrai que beaucoup d'entre eux ne se risqueraient pas à épouser une femme qui puisse le surpasser, et plus particulièrement si le domaine dans lequel vous ecceler est celui qu'emprunte généralement les hommes.
La faute est vôtre.
N'avez-vous pas de parents qui puissent vous trouver un époux convenable?
Dans le cas contraire, n'avez-vous pas une dot?
Ou ne pouvez-vous vraiment pas trouver un homme qui puisse vous aimer et vous chérir, sans vous craindre? Désirez-vous que je vous présente des hommes valeureux, qui sauraient aimer et chérir une femme de votre condition?
J'ai, parmis mes troupes, des hommes célibataires, forts beaux et quoi qu'orgueilleux et têtu, n'en sont seraient pas moins de bons partis...
Ou peut-être vous a t'on déjà trouvé, à votre insu...»


Tandis qu'Abby les devançaient encore, l'écossais jeta un regard interrogateur au chevalier. Y avait-il un sous-entendu dissimulé derrière les dernières paroles d'Hector, outre que celle d'un ami? Éprouvait-il quelques sentiments amoureux pour cette enfant?