Affaires de famille.

Theodoric, deux soldats à ses côtés, approcha de la salle du trône.
Theodoric était visiblementanxieux.
Alicia était au cachot pour il ne savait qu'elle raison, et Marth était encore aux cachots.
Surement la faute de cette Erwana. Et ses gardes qui lui bloquaient le passage.

Je demande une Audience au Seigneur Mordred.
Rassurez vous, mes hommes restent à la porte.

Theodoric vit que les gardes étaient rassurés. Leurs armes et armures étaient de qualité inférieur, cela se voyait. Et les deux soldats Austrasiens étaient à mi chemin entre Greldinard et Roach pour la musculature.

Les soldats royaux considérèrent de prime abord le petit groupe avec suspicion, puis, s'inclinèrent devant Théodoric, lorsqu'ils le reconnurent ...
Toutefois, les orcaniens ne manquèrent point de se regarder les uns les autres, d'un air entendu : tous savaient que les rejetons de l'austrasien avaient fortement indisposés le maître des lieux ...
Et que ceux ci risquaient gros, tout nobles qu'ils étaient ! ...
Théodoric allait devoir se montrer convaincant pour espérer amadouer le jeune souverain ...
L'un des gardes, un sergent, déclara :

Oui, noble seigneur ...
Veuillez entrer seul et ... nous confier votre arme, je vous prie ! ...
Ce n'est qu'à ces seules conditions que vous pourrez être reçu par sa majesté Mordred ! ...

Le ton du sergent ( Gareth ) était ferme, mais néanmoins courtois ...



( hj : pour ma réponse, après ta réplique, faudra un peu attendre, merci ... )

Theodoric regarda l'homme.
Evidemment. Je ne l'envisageais pas autrement.
Ainsi Theodoric confia son arme, puis entra.

Seigneur Mordred, j'aimerais savoir pourquoi on ne m'as pas informé que Marth et Alicia allaient au cachot.

Et.... qu'ont-ils fait comme dégàts?

Theodoric n'était pas étonné que Marth sois retourné au cachot, mais Alicia l'étonnait

Theodoric regarda Mordred étonné.

De crime? Je comprends que vous l'ayez envoyé au cachot. Marth m'a habitué au pire croyais-je, je me trompais visiblement.

Vous avez parfaitement raison de l'envoyer au cachot, j'aurais fais de même si les rôles avaient été inversé. Sauf que j'aurais prévenu votre mère afin que nous nous concertions sur la punition à adopter.

Theodoric fit un pale sourire.

Alors, quelles punitions avez vous prévu? Le fouet?

Theodoric était un être dur, et si il avait parfois de bouillantes colères, l était généralement, calme et froid.

Theodoric se rendait compte qu'il faisait face à des hypocrites.

Je comprends.............

une juste punition.... mais quelle est l'erreur d'Alicia? Je n'en ai pas été informé.

Theodoric se demandait ce qu'elle avait fais. Car elle l'avait déçue. Contrairement à Marth. Cet homme avait certes sauvé la vie de sa soeur et de sa belle-mère, mais cela ne lui avait pas donné le droit de draguer cette dernière. Cela l'avait plus déçu que les morts qui jonchaient son chemin.

Alicia avait réellement déçue Theodoric, cela devait se voir.

Bien entendu que j'aimerais la voir.

Theodoric semblait calme, en pleine réflexion

200 de mes soldats dont 50 cavaliers sont déjà ici, combien pourrais-je en ammener en plus afin de me faire pardonner des erreurs de mes enfants?

Theodoric désirait faire de l'orcanie son allié breton, mais Marth et Alicia pourraient faire échouer cette alliance. Il fallait donc la renforcer.

Theodoric n'était pas dupe............. Il voyait le sourire de Mordred.

Je ne veux point les soustraire au fouet...... juste m'assurer qu'ils survivent. 70 000 cela devrait suffire, non?

Ensuite, qu'ils aillent en Gaurre ou restent ici, cela est la moindre de mes préoccupations, confions leur mes troupes dont je vais doubler les effectifs. 300 soldats pour Alicia et 100 cavaliers pour Marth. Qu'en dites vous?

Theodoric fit un sourire glacial. Ses enfants méritaient le fouet... Si Mordred ne le faisait pas, il le ferait.

Theodoric sourit franchement, il adorait ce petit.


je vais vous laisser ce privilège, saigneur Mordred (non y a pas de faute),
je vois a votre sourire que vous en mourrez d'envie.

Theodoric se demandait comment il réagirait quand il foueterait le magnifique corps de sa fille. Ce serait amusant à voir. Et on saurait à quel point elle l'avait agacé.

Pourrais-je aller la voir bientôt?

"je vais vous laisser ce privilège, saigneur Mordred
je vois a votre sourire que vous en mourrez d'envie."


Mordred parut s'offusquer de cette affirmation, il baissa la tête un court instant et semblait presque ... peiné ...

Pas du tout ! ...
Détrompez vous noble sir ...

Un ange passa, très lentement, et la voix de Théodoric réveilla le Roy d'Orcanie ...

Oui, bientôt ...
Nous vous le ferons savoir ! ...
Pour l'heure, veuillez m'excuser cher ami ...
Je me dois de recevoir plusieurs invités aujourd'hui ! ...
A tantôt monseigneur ...

Le jeune souverain s'inclina légèrement et reporta ensuite son attention sur l'un de ses conseillers qui lui exposa la liste des audiences du jour ...

THeodoric cacha son sourire et se retira

Au revoir saigneur Mordred................

Et bonne journée...........
Fort bien remplie semble-t-il.

Theodoric alla donc récuperer son épée et ses deux gardes puis partit au campement austrasien pour amener des renforts.