Celulle d'Alicia

Assommée, les yeux clos Alicia gisait sur le banc en pierre. C'était ce qui se voyait en tous cas. Intérieurement parlant c'était une autre histoire. Le coup qui lui avait été porté lui avait fait plus de mal qu'il n'aurait fallut. La jeune princesse évoluait dans un monde étrange où des rêves sans queues ni tête s'entremêlaient rêves et cauchemars. Alicia n'était plus sur Orcanie. Des gens qu'elle connaissait apparaissait les uns derriére les autres. Son pére, son frére, l'évéque qui lui reprochait son amour coupable. Le roi Mordred calmant sa violence inutile en ordonnant so exécution, Erwana et son visage triste et résigné. Elle ouvrit subitement les yeux et porta la main à sa tête encore douloureuse. Les derniers événements lui revinrent trés disticntement en mémoire. Elle s'était mise dans une situation impossibe par jalousie et orgueil. Ce n'était pas normal. Qu'est ce qui lui avait pris ? Elle n'avait rien contre Erwana ni contre personne d'ailleurs, alors pourquoi avait elle agit de cette façon ? Depuis quelques temps, ses réactions ne lui ressemblaient pas et elle agissait poussée par un autre être qui semblait l'habiter. Elle repoussa une méche rousse et s'assit sur un banc.

- Mais qu'est ce que j'ai fait ?

Il y avait...oui elle savait...on s'était joué d'elle. Alicia était en celulle et elle ne chercherait paxs à en sortir. Bien qu'elle pouvait facilement trouver un moyen pour le faire. Pour l'instant elle avait besoin de réfléchir et s'adossa contre le mur. Finalement, elle était bien plus en sureté ici qu'ailleurs...pour l'isntant

Alicia n'était pas seul dans le donjon, elle avait un voisin, dans une autre cellulle.
Et celui l'avait entendu.

Alicia?
C'est moi Marth.
Que fais-tu là?

Que Marth sois en cellulle ça alalit énerver Theodoric, mais si Alicia y était aussi.

Une voix vint tirer Alicia de ses pensées. Et pas n'importe laquelle! Une voix qu'elle adorait et qui la réconfortait même dans les pires moments. Celle de son frére. Elle s'approcha de la grille d'évacuation, c'est de là que le murmure venait. Elle lui répondit donc de là

- Marth ? Oh comme je suis contente de t'entendre! Tu vas bien ?

Dans un geste naturel, elle s'assit élégament sur le sol poussiéreux et sale
- Marth, j'ai fait une grosse bêtise et Pére va s'énerver de nous savoir au cachot. Il faut qu'il contienne sa colére, je t'assure que le roi, a eu raison de m'envoyer là. J'ai agit comme une vraie vipére. Et Pére ne doit pas provoquer inutilement le roi

Alicia connaissait le tempérament de feu de leur paternel. Ses enfants eux même n'en étaient pas dénués. Mais depuis qu'elle avait cinq ans, depuis la mort de leur mére, Théodoric était de moins en moins diplômate et perdait facilement patience. Et c'était à elle désormais de tenter de reprendre le flambeau qua tenait sa douce mére. Pour l'intant elle avait fait fausse route

Marth soupira. Sa petite soeur n'avait que le physique de sa mère.
Le caractère c'était du Theodoric tout craché.
Marth était plus calme, tant que personne ne menaçait la vie d'une femme qu'il aimait....

Calme toi. La voix de Marth était froide, les derniers évenements l'avaient plus encore éloigné de leur mère, Nicole, pour le rapprocher de leur père, et sa voix commençait à y ressembler.

Tu n'as tué personne, alors que moi........

- SILENCE!, hurla un garde de l'évèque en se retournant brutalement. Ou l'on pend l'une de vos misérables carcasses! MonSeigneur Florin n'a rien à faire de simplicestes prisonniers tel que vous!
Il en a d'autres, beaucoup plus... ''interessants'' à mâter. Alors, silence!

Alicia s'aggaça profondément à entendre un garde leur hurler de se taire. D'autant plus qu'elle avait horriblement mal à a tête. Pour qui se prenait il celui là ? Décidément ces gardes n'avaient aucun savoir vivre!! Elle se fichait pas mal de sa remontrance. Il pouvait faire ce q'il voulait ça lui était égal.

- Eh bien qu'il aille les mater et qu'il nous laisse en paix!!! On ne vous a jamais appris que c'était trés mal poli d'interrompre les discussions des autres ?

Son frére était mal, elle le voyait bien. Oui il avait tué quelqu'un. Mais enfin il y avait une explication là dessous
- Marth, et si tu me racontais comment ça c'est passé exactement ?

A travers les barreaux de sa celulle elle lança un regard foudroyant au garde qui s'apprétait à geindre de nouveaux.

J'ai voulu délivrer Erwana, et ce faisant j'ai tué une demie douzaine de gardes.

Marth avait parlé calmement.
Tuer ne le génait pas, c'est tuer pour Erwana qui le génait.
Erwana. Il avait été près à tout pour elle. Et il allait le payer.

Alicia soupira. Son pére, son frére avaient du mal à contenir leus passions et ils étaient prêts à tout pour les satisfaire. Trop même. Et elle ne valait guére mieux...au vu de ce qu'elle avait fait.

- Tu l'aimes donc cette Erwana n'est ce pas ? Et moi qui ait été affreuse avec elle...

Marth soupira.

Oui, oui je l'aime.

Marth sentit la curiosité prendre le dessus.

Dis moi... qu'as tu fais? Tu as seulement été malpolie où?

Marth se demandait ce qu'elle avait fait, et espérait réussir à garder son calme. Erwana était un sujet plus qu'épineux.

L'un des soldats royaux se précipita vers la cellule d'Alicia et tambourina dans la porte comme un dément tout en beuglant :


La ferme !! la ferme !! la ferme !!!
Tais toi la donzelle ou j'te fais un sort !
J't'apprendrai moia a causer aux gardes de cette manière !! ...


Un autres soldats, sacrèment éméché, administra un magistral coup de chausse dans la porte ce cellule de Marth ( ce qui lui fit bien mal ^^):

Boucle là toi aussi ! ...
Et m' cherche pas ! ...
J' pourrai avoir l'envie de venger mes camarades dès maint'nant !! ... *hips* ...

*il crache à terre*

Ce raffût avait en effet ameuté plusieurs gardes orcaniens passablement avinés ...
Des soudards de la pire espèce ...

Une mine de dégoût se dessina sur les traits fins et délicats (allez je m'envoie des fleurs au passage) de la rousse flamboyante. Le roi Mordred s'entourait décidément de personnel...saoûl et d'une efficacité probablement douteuse. Cela dénotait il du caractére du roi lui même ? Difficile à savoir...Elle décida de ne pas prêter attention à leurs simagrés. Elle se passa la main dans les cheveux...si ils voulaient s'en prendre à elle, ils ne seraient pas déçus du voyage. Elle ne se faisait pas d'illusions, elle n'était pas spécialement forte et si tous les gardes s'y mettaient, elle allait passer un mauvais moment ou pire. Mais ils n'en sortiraient pas sans dommage. Marth était beaucoup plus important qu'eux tous réunis. Et tant qu'elle pouvait lui parler elle le ferait.
- Non Marth, j'ai été pire que mal polie. J'ai été violente avec elle. Le pire c'est que je ne sais pas pourquoi. Si tu savais comme je le regrette...Marth, je ne suis plus moi même depuis quelques temps. Je crois...

Devait elle dire la suite ? C'était peut être trop prématuré

Marth fit un sourire triste.

Que veux tu, je suis moi même plus violent qu'avant.
Et beaucoup plus hargneux.
Ne me demande pas pourquoi. Mais nous avons changés.
Alors que l'âge a calmé notre père, nous le sommes de moins en moins.

Mais Marth oubliait de dire qu'il était de plus en plus froid, comme leur père. Mais cela devait s'entendre.

Alicia s'adossa de nouveau au mur et ferma les yeux un instant. Marth...il ne cherchait pas, il ne comprenait pas. Il acceptait ce qui lui arrivait comme une fatalité qu'il ne pouvait pas changer. Et pourtant...elle posa le plat de sa main contre le mur de sa prison. Ce mur qui ls séparaitet derriére lequel elle pouvait sentir tout le désaroi de son frére.
- Je crois savoir pourquoi nous devenons comme cela Marth...tu dois bien comprendre que beaucoup auraient intérêts à nous faire tous les deux passés pour fous...et notamment ceux qui convoîtent le trône de Pére.

Alicia observa la piéce. Son mal de tête commençait à se dissiper. Elle voyait les choses de plus en plus clair désormais.

Il suffisait! Pour qui se prenait ses deux sots?
Et qui avait eu la brillante idée de mettre ces deux imbéciles dans des cellules voisines.

- Emmenez cette femme dans le Puit..., tonna la voix enragé de celui qui semblait être le chef de quart.

Deux gardes pénétrèrent dans la cellule d'Alicia, se moquant bien de ses regards noirs et de ses airs outrés. Comme ils en avaient vu, des petites dames qui se prenaient pour d'autres!

- Pauvre petite victime, hein? On fait de grosses bêtises et après on chiale!

Le garde ricana d'un air mauvais.

- Elle n'a pas la langue dans sa poche, la petite vipère! Tu crois qu'on pourrait la revendre pour quelques pièces d'or? Une langue de princesse! Imagine le prix que pourrait nous en faire un apothycaire!

Les deux hommes, l'un bien gras, l'autre squelettique, éclatère d'un même rire.

- Ou on pourrait lui montrer comment l'utiliser! Tu sais si ces petites nobles savent bien s'en servir?

- Jsais pas... Tu crois qu'on devrait essayer?

Bien qu'ils menacaient ouvertement (et sérieusement) la demoiselle d'Austrasie, les gardes ne firent rien de ce sur quoi ils s'étaient entretenus.
Ils se saisirent de la princesse, sans faire plus d'histoire. Elle ne put malheureusement ce défaire de leur emprise, étant une femme dont la force était bien minime à côté de celle de deux hommes de métiers.

Ils conduisirent Alicia au fond du couloir, dans l'ombre... et birfurquèrent dans un véritable labyrinthe immense dans lequel elle se serait perdue si l'envie de fuir lui était venue a l'esprit.

- Allons, ma mignone! Allons! Plus vite que ça!

Le grassouillet poussa la jeune femme en avant de lui. Devant elle se tenait un cercle de pierre enchassée, dont le centre était totalement vide.
Il s'agissait d'un véritable puit.
Les deux gardes de l'évêque se saisirent d'elle et la forcèrent à y tomber.
Il n'était pas très profond... trois ou quatre mètres, tout au plus. Bref, assez pour s'assuré qu'elle ne puisse pas parvenir à sortir du puit. Les murs étaient visqueux... les pieds de la demoiselle s'enfoncait dans une vase assez épaisse, gluante et malodorante.
Il n'y avait AUCUNE ISSUE POUR S'EN SORTIR.

Berk, berk, berk. Alicia était maintenant dans un puits visqueux dont il n'y avait aucun moyen de sortir (c'est la dame qui l'a écrit ^^). L'avantage de la vase c'est qu'elle avait amorti sa chute et qu'Alicia n'avait mal nulle part. Avait on idée de posséder un puits aussi mal entretenu ? Le plus ennuyeux, en dehors de l'odeur nauséabonde c'est qu'elle ne pouvait plus parler à son frére. Mais elle pouvait toujours tenter non?
- Marth tu m'entends ?

Sa voix raisonna un long moment

hp : euh pas d'accord Marth j'ai pas dit ça. Alicia n'a mal nulle part et elle n'a pas besoin de dire que c'est collant, tout le monde doit le savoir lol

Marth ne l'entendait pas. Les gardes par contre s'en donnaient à coeur joie. Ils n'avaient vraiment rien d'autre à faire...d'ailleurs à propos de faire...Alicia sortit de sa poche son reccueil de chants. Puis aprés des vocalises, et d'une voix claire elle commença à entonner une mélodie. Elle aimait bien les parois du puits qui faisaient raisonner sa voix. Puisqu'elle devait y passer du temps, autant se perfectionner dans l'une de ses disciplines favorites.

Les gardes se turent un instant... pour rire la seconde suivante!

- Décidément, cette pucelle a moins de cervelle que notre bien-aimée reine!, lança l'un, au bord de la crise de larmes.

Ah! Décidément! Ces femmes!

Quelque chose se glissa sous le tissus imbibé d'une substance nauséabonde, et vint frôler les pieds et les chevilles de la demoiselle... cette chose en question se risqua même à la mordiller, histoire de voir si cette ''chose vivante'' qui s'était glissé dans son antre était bel et bien comestible!

Hj: Allez, Coco! Allez! Un peu de sadisme!

HP : non mais vous avez pas finit de vous en prendre à une pauvre petite innocente ?

Alicia était bien à plaindre! Oui, vraiment. Le sort s'acharnait contre elle. Et pourtant, elle n'avait pas fait grand chose. Elle s'était juste incrusté dans la salle de conseil, avait frappée Erwana et parler avec autant d'aimabilité et de cervelle qu'une porte de prison. C'est tout! Et voilà que tout se liguait contre elle. Même le puits dont des pierres se déttachérent et manquérent lui faire mal et ceux malgré le fait que les parois soient les plus lisses possibles. Trés fort ce puits!! Il poussa même le vice jusqu'à se refermer.Eh bien si on ne peut pas être béte et méchant en Orcanie, alors où peut on l'être ? Pas dans un puits doué d'une super intelligence en tous cas. Bref, la jolie princesse rousse était prête à pleurer (trés fort mais avec beaucoup de glamour). Il faisait nuit, froid, et l'odeur...elle venait de s'y habituer. La couleuvre en refit surface avec un merveilleux couinement. Ah !! Alicia n'était plus seule! . Elle réunit les pierettes (petites pierres) qui s'étaient déttachées et constitua un monticule assez important qui lui permit de sasseoir, les genoux relevés. Elle posa son menton dessus, regarda son amie la couleuvre qui s'adonnait à un fascinant et grâcieux balai et ferma les yeux épuisée. Sa position lui permit de s'apporter un peu de chaleur. Elle avait besoin de toutes ses forces. Surtout mentale, le reste suvirait.

[ MODÉRATION:


1. Va pour te pencher, mais arrange-toi pour faire comprendre que le puit et un tantinet étroit ok ?

2. Le puit ne se referme pas seul, ce ont les gardes qui le font. C'est peut-être une impression de... Mais ce n'est pas le cas? Mais je vois mal des gardes qui se penche au dessus du puit en rigolant comme des fous, alors qu'ils ont une pierre lourde comme la mort à mettre dessus! lolo

3. Une couleuvre ne couine pas, un rat oui. Quoi que ce pourrait bien être rigolo... Mais nan ! (P.s. Et qui dit rat dit... sortie! Menfin bref!

4. Alicia n'est pas innocente! Non mais!

5. Un peu de sérieux, stp... J'aime user de l'ironie, mais je n'aime pas en reçevoir en retour (jsais, jsais jsuis injuste à fond! Mais jsuis modo! Moi jle peux! VIVE LE NUTELLA!!! (jsuis allergique...lol).

6. Bon, je ne te contraint pas à éditer (Nico est intervenu lol). Mais fait attention la prochaine fois. Et bravo pour les contacts choupinettes. Ta sur très bien choisir! ]





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[color:7886=#ff0000:7886]

[color=#ff0000]Comment Alicia faisait-elle pour conserver un calme aussi... apparent? N'avait-elle pas peur, de se retrouver seule dans le noir?

Elle ne parvint qu'à trouver deux ou trois pierres dans cette vase conpact et malodorante. D'ailleurs... qu'est-ce que ca sentait? La merde? Le gerbe? Le renfermé? La moisissure? Le vieux? Les marais? Un petit mélange de tout ces ingrédients mixté?

[color:a3e7=#ff0000:a3e7]Alors que la princesse se penchait pour ramasser une autre pierre, une petite bête posa ses deux petites pattes griffues sur la main et la renifla un ou deux coups avant d'y planter ses jolies petites dents jaunâtres.

hj : lol je le sais bien qu'elle n'est pas innocente. D'ailleurs je me moque beaucoup de mon personnage. Un peu d'autodérision de temps en temps ça ne fait pas de mal. Pas d'ironie ??? Aïe...là je suis dans la mouise...mais en même temps ça vous fait bien rire non ? Bon d'accord je vais être sérieuse (gros soupir). Alicia a trés peur évidemment mais elle sait que s'énerver ne servira à rien du tout. Passer pour une hystérique c'est jamais formidable et en plus ça fatigue. Et c'est vous qui décidez ce que ça sent, moi ça me regarde pas lol, c'est votre puits à vous. J'essaye de men accomoder. Mais merci pour l'avertissement Ophélia je ferais attention...mais le naturel risque de vite reprenre le dessus. Allez je fais un effort ^^. Merci Nico!!

- Aïe!!!

Alicia poussa un cri de douleur. Quelque chose venait de la mordre. Impossible de voir ce que c'était avec toute cette vase et l'obscurité. Elle trembla encore plus. De foid, de peur ? Peut être un peu des deux. Deux petits yeux rouges apparurent...et cette fois elle put identifier un rat. Ce qui lui fit pousser un second cri. Que faire ? Alicia réfléchit. C'était évident, elle pouvait sortir...bien que le passage qu'empruntait le rat avait de forte chances de n'être qu'à sa taille. Seulement voilà, sortir serait un aveux et agraverait encore sa situation. Et elle avait conscience d'avoir été justement punie. Alicia n'était pas lâche elle ne fuyait pas. Peut être...peut être qu'elle allait mourir ici. Mais ce serait en toute dignité, comme une princesse. Porter un titre était une chose. Mais il fallait également en être digne.