Banquet en l'Honneur d'Isabelle et Kadoudal.

[ hj : je laisse répondre son AR Momo... ça promet... ]

La petite colombe retourna près de son époux, pour quelques instants, tout comme dame Erwanna le faisait pour en avertir Marth.

Blanche attendit que Mordred finisse sa phrase et s'imposa dans la conversation.

Sir De Padoue, Mon père, je vous prends le roi que quelques minutes.

La petite colombe attira son humble époux, un peu loin des commères et le regarda un regard plein de honte, qui avait envie davantage de pleurer que de se réjouir.

La reine va bien ... Elle a mit au monde un ... un garçon.

Elle ne scrutait pas le regard du roi , par honte des paroles de Morgause l'ait troublée

Blanche regarda le roi dans les yeux, et prit Arthur qui la demandait avec ses petit bras.

- Viens la mon garçon.

L'enfant déposa sa tête contre son épaule et joua avec le pendentif de la reine.

L'Orcanie a déjà son futur roi, soupira Blanche.

Elle aurait voulu mettre au monde cet enfant, celui qui serait de son sang, mais elle aimait trop Arthur et s'en voulait trop pour la défunte reine. Puis elle remarqua le pendentif autour du cou du roi.

- Vous portez encore son pendentif ?

Non, il ne portait pas le pendentif doré de sa famille, il portait celui de la reine, l'autre femme ...

Mordred esquissa un doux sourire attendri en voyant Arthur s'accrocher aux bras de la reyne...

Il était également soulagé que sa mère n'est point "passée l'arme à gauche" durant cet accouchement sans doute difficile.

"L'Orcanie a déjà son futur roi"

Le tyran caressa l'un des petits pieds du prince et répondit :

Nos futurs petits seront princes...
Et aussi aimés que leurs frères et soeur.

"Vous portez encore son pendentif ?"

La question prit le roy complètement au dépourvu : il porta, machinalement, une main tremblante sur l'émeraude...Il rougissait presque.

Oui...
Par habitude, je suppose.

Fut la réponse, un peu maladroite de Mordred.
Si Blanche désirait qu'il s'en sépart...Et bien soit!

Blanche pressa un peu plus Arthur contre elle, mais l'enfant lui fit comprendre qu'il n'aimait pas ça avec un petit bruit de colère. Pour se faire pardonner Blanche l'embrassa sur le front

La reine versa des larmes et regarda le roi. Le gamin posa sa main contre sa joue comme pour essuyer les larmes et Blanche eut un terrible mal.

- Vous m'aviez promis qu'il ne vous quitterait plus, le pendentif auquel je tenais. Mais si ce présent ne vous fais rien, je le remettrai a sa place et me rappellerai que je dois passer après.

La jeune reine alla s'asseoir a la table des convives au même moment ou Gauvain rejoignait son frère, heureux pour sa mère.

Aaah les femmes, soupira Gauvain. Malgré tout, nous les aimons. Je suis très mal placé pour donner des conseils, mon frère. Mais cessez de la hanter avec Ophélia. Arthur et Geillis remplissent ce rôle.

Je suis tombé amoureux d'elle avant son départ pour Warminster. Mais elle et moi avons toujours eu une relation de frère et soeur. Je ne peux m'empêcher de la protéger, même si cela vous agace, mon frère. Elle m'est aussi cher qu'à vous. Laissez lui quelques temps, et elle se renforcera ...

Blanche , toujours irritée, donna des raisins au futur roi d'Orcanie. Elle l'embrassa sur le front, jusqu'à ce que Gauvain vint la rejoindre.

Vous jouez au messager maintenant ? Je ne veux rien savoir de cette histoire. Qu'il garde ce fichu collier si ça lui plaît. Je ne veux rien savoir.

Gauvain soupira et ébouriffa les cheveux de son neveu.

- Sacré petit. Il vous adore, vous savez. Mordred aussi vous aime follement...

- C'est elle qu'il aime. Il m'aimait seulement parce qu'elle ne lui donnait pas d'amour. Depuis qu'il m'a épousé, il n'est plus le même. C'est Ophélia qu'il aime, même s'il se répète toujours, que c'est moi ... confia la reine en versant des larmes.

Arthur regarda sa mère adoptive et regarda Gauvain.

Man

Gauvain posa sa main sur la sienne et la serra. Signe de toute son affection.

Il vous aime plus que tout.

Gauvain passa ses bras autour des épaules de la reine et la regarda droit dans les yeux.

- Si je ne connaissais pas mon frère et l'amour qu'il vous porte, j'aurais tout fait pour vous épouser moi-même. Je vous aimais beaucoup Blanche. Arthur me l'a interdit, pour la seule raison que vous n'auriez pu être mienne.

Il chatouilla le petit prince et se tourna vers son frère.

- Vous y étiez prédestinée. Vous êtes reine et mère de l'Orcanie et épouse d'un homme qui vous aime. Demandez ce que vous voulez et il vous le donnera.

Gauvain se leva et rejoignit Mordred. Blanche, elle, prit le petit ourson et prit la direction de la grande fenêtre qui donnait vu sur l'immense jardin, serrant le bambin contre elle.

Gwen avait pris les devant laissant les trois femmes a l'étage. Elle avait fait sa tournée de calinage orcanien. Commençant par son père et sa future belle-maman.

Elle n'avait pas accordé, une bise, un câlin au roi. Elle était furieuse contre lui et elle n'attendrait plus rien de lui. Puis elle alla taquiner un peu Arthur jr. Elle avait offert un sourire a sa tante la reine, puis son regard s'était posé sur un de ses parents. Son préféré : Oncle Agravain.

Si quelqu'un pouvait réellement mettre a son dossier de lui avoir appris des choses de la vie c'était bien ce pensif et philosophe Agravain. Du moins les plus pratiques : l'Art de penser ....

Car peut de gens avait excellé ... Morgause finissait toujours par remarquer que son père était un irresponsable, ce qui devenait lassant, Mordred , il n'avait pas de temps a lui consacrer et même lorsqu'il en avait il l'écoutait a moitié. Pour Ophélia, elle lui avait uniquement enseigné que les amants étaient inutiles et Blanche que parfois, il faut aller plus loin ...

Elle gambada jusqu'à son oncle et prit place sur la chaise près de son oncle, souriant a pleine dents.

- Bonsoir Mon Oncle ! , salua la petite peste plein d'enthousiasme

La jeune petite princesse sourit et regarda son oncle droit dans les yeux.

-Vous n'êtes pas vieux mon oncle !, rigola la petite peste.

Elle lui tendit sa petite main et toute souriante elle sauta au sol.

- Mais bien sur, que j'accepte votre offre. Rien ne me ferait davantage plaisir Messire, ajouta moqueusement la petite coquine.

Si elle voulait s'amuser ou compter sur une personne, Agravain était la. Elle le savait et le voyait. Il était d'une bonté remarquable avec elle. Peut-être était-ce aussi la raison pourquoi elle se tournait souvent vers son oncle pretre.

Blanche céda après son fils. Celui-ci commençait a en faire un plat de rester stationner dans les bras de sa royale maman. Elle déposa son fils sur ses pieds et le gratifia d'un baiser sur le front. Amusé, Arthur marcha dans la grande salle tel un petit pingouin en fuite et libre de tout mouvement.

Blanche elle ne quittait pas Arthur des yeux et se glissa derrière Mordred. Elle lui offrit un mince sourire et glissa sa main dans la sienne. Elle était fatiguée. Le roi la comprenait,elle avait mal dans toute les parties de son corps et sa tête n'allait guère mieux.

Arthur lui, faisait son petit tour. Il était rendu habile désormais, avec ses petits pieds. Il passa devant deux gardes les toisa de haut et reparti en rigolant. La reine éprouvait un petit chagrin, il n,y avait qu'une chose qui le distancait de son prince. Il n'était son fils que par alliance.

Quelques invités se retournèrent et regardèrent l'enfant. Arthur ne se fit guère réprimandé, puisque tous affichaient un sourire d'amusement.

Minara qui avait salué son neveu ne put que soupirer. Voila bien des années qu'elle avait pu voir cette scene ...

Il revint vers son royal géniteur, celui dont il préférait sans aucun doute. Il attendait une réaction de son père, mais pour l'instant, il souriait a Mordred et Blanche. Prêt a prendre la fuite, à tout moment, pour s'amuser. Il avait pris un pan de la robe de Blanche, pour avoir encore une meilleure équilibre.

Ce fut Olivia qui reprit le bambin des bras de la servante. Celui-ci semblait mécontent de ne plus être dans les bras de son géniteur.

Gwen , elle, s'amusait a tournoyer avec son oncle. Ça lui changeait des discussions plates et sans but.

Blanche regarda son époux et ne se fit pas prier deux fois.Quand elle sentit les bras du roi se refermer, la jeune reine se sentit si légère.

Je t'aime Mordred
Et ce quoi que je dise ou que je fasse a votre en contre.

Elle voulait tant lui demander de partir a l'instant et aller se blottir contre lui, pour se laisser bercer contre lui.

Gwen sourit fière d'elle-même. Elle étreignit son oncle et le prit par la main.

- Venez avec moi, je veux vous annoncez une bonne nouvelle.

Quand elle tourna en direction de son père celui-ci lui fit un clin d'oeil et la petite princesse se précipita dans ses bras. Gauvain la souleva et étreignit son frère cadet.

- Mon frère, heureux de vous voir parmi nous !

Arthur jr, qui se retrouvait toujours par pur hasard dans les bras de Valéria gazouilla en pointant Mordred. Gwen se tourna vers Mordred et Blanche , avant de regarder son père, Agravain et Valéria.

Ils sont beau ensemble n'est-ce pas ?

Gauvain sourit et embrassa sa fille sur le front.

Blanche regarda Mordred dans les yeux et sourit.

Le passé est le passé.
Je vous aime aussi Mordred, plus que tout ce que j'ai a l'instant même.
Je vous sais très compréhensif de ma condition.
Et je vous remercie d'être l'homme qui partage ceci...

Elle était si près du roi qu'il du sentir les deux coups de pied qui venait du ventre de son épouse. Elle se cramponna par habitude au roi et prit de très bonne respiration.

J'ai l'impression qu'ils vont sortir armés de la tête aux pieds, sourit Blanche ...