Banquet en l'Honneur d'Isabelle et Kadoudal.

HJ: Oui bah avant je faisais la rep de Simon qui attendait^^

hj : ça flood plus que ça joue ici :p

[ zy va toi
il corrige et on efface le tout mais je crois que nous nous comprenons mal
à demain pour ma part.... bizzzz]

[HJ : bon, quand Kadou, le papa d'Isa et Mordred arrivent.. Isabelle fera son apparition ! Il faut que la mariée se fasse remarquer ^^]

Victoire a écrit:

Victoire affichait un sourire sarcastique qui passa pour un rictus poli - mais non sincère. Apparemment, Mélinda souhaitait jouer la carte de l'innocence... Mais l'était-elle réellement? Une toute petite voix soufflait à la devin qu'elle ne pouvait accorder son entière confiance à cette femme, tant qu'elle ne connaissait pas ses véritables intentions et aspirations.

- Vous étiez l'une des favorites de la comtesse d'Aurey. Vous avez été son amie, sa complice et peut-être même sa confidente. N'avez-vous pas l'impression de trahir sa mémoire en vous inclinant devant sa rivale?

L'adolescente huma le doux nectar des Dieux, savourant les effluves qu'il s'en échappait.

- Et si elle était de retour parmi nous... comment lui expliqueriez-vous votre trahison? Non point que je vous juge... Mais...

Elle conserva son énigmatique sourire et engloutit d'une seule gorgée ce qu'il lui restait d'hydromel.

- Pourquoi le roy m'aurait-il employé, si je n'avais point de don? conclut-elle, sans se départir de son air charmant.

Mélinda soupira, puis eut un petit rire amusé.

- Vous êtes jeune et innocente...Voyante, mais ignorante apparemment.

La jeune femme se délecta de son hydromel puis continua:

- Ce n'est pas une question de trahison, mais bien d'opportunité. Une Reyne est décédée, une autre a prit sa place. Bien que la personne qui porte la couronne change, la couronne, elle reste la même. Et voyez-vous ma jeune amie, c'est la couronne que je sers avant toute chose, pas la personne qui la porte. Il arrive qu'une dame de compagnie se lie d'amitié avec sa maîtresse, mais il reste que son travail en est un de fidélité envers le royaume.

Mélinda soupira de nouveau, considérant Victoire de la tête aux pieds. Elle termina aussi sa coupe, puis en prit une autre.

- ...Et puis ce n'est pas du jugement du Roy que je doute Victoire, mais bien de vous. C'est facile de prétendre avoir des pouvoirs, surtout de nos jours, encore faut-il en faire la preuve. Si vous l'avez déjà fait, grand bien vous en fasse, mais de mon côté, j'attendrai d'en avoir la preuve avant de le croire.

Victoire n'avait pas apprécié le discours de Melinda. Quelque chose, dans ses paroles, l'avaient profondéments heurtés. Mais quoi? Était-ce que la ''servante'' du royaume avait changé d'allégence comme on changeait de chaussettes? Était-ce parce que cette femme semblait dénué de sentiments? Ou bien était-ce parce qu'on doutait d'elle?

- J'en déduis donc, grâce à votre résonnement et aux quelques orcaniens que j'ai pu voir depuis mon arrivé,qu'on ne sert qu'une seule personne, soit nous-mêmes. Le reste n'est qu'apparence et opportunités.
Autrement, vous auriez au moins pleurer la mort de votre ancienne maîtresse et auriez jugé le roy de n'avoir pas attendu le délai d'un an avant de se remarier avec sa maîtresse!

Et en ce qui a trait à la confiance que vous ne m'accordez pas, ma très chère...

- Un fin sourrire irrité se peignit sur ses lèvres -

- ... je n'en ai cure. Je puis comprendre que je ne vous inspire point confiance. Mais je sais QUI je SUIS et ce que JE SUIS. Par conséquent, je n'ai aucune preuve à démontrer aux gens.
Mais ne vous méprener pas, Melinda. Nous avons en commun beaucoup plus que vous ne pouvez l'imaginez. Toute deux, nos futes élevés par une vieille femme, qui n'était pas notre mère et nous avons grandit en marge de la société. Nous prions toutes deux les dieux dit ''païens'' et nous avons quelques pouvoirs qui parraîssent effrayant aux yeux de ces pauvres chrétiens...

Sa voix s'était faites murmure afin de ne PAS ÊTRE ENTENDU par les convives des nouveaux mariés et les deux damoiselles étaient si près l'une de l'autre que même un passant n'aurait pu ouïr cette révélation.
Victoire fixait le regard noir de son opposante.

- Nous avons... déjà volé la vie à une personne qui nous étais chère... Quoi que dans votre cas, je ne sois pas certaine qu'elle vous fut précieuse.

Je ne vois pas clairement vos intentions... Mais je suis persuadé qu'elles ressemblent à celles que je me suis fixé avant de mourrir.

Elle rit, comme si elle avait raconté une merveilleuse plaisanterie.

Mélinda regardait Victoire comme elle la regardait aussi. Mais son visage n'exprimait pas la même émotion. La dame de compagnie jubilait, voilà que les choses devenaient intéressantes.

- Vous dites ne pas avoir de preuve à me donner, c'est pourtant exactement ce que vous venez de faire...

Elle voyait désormais la petite voyante comme un petit joyau, une perle rare. Elle lui sourit. un sourire malsain, complètement intéressé, surtout plein de manigances.

- J'ignore ce que vous prétendez savoir sur moi...mais si vous en savez tant c'est que vous n'êtes pas celle que vous dites être et, dans ce cas...

Elle laissa sa phrase en suspens, souriant de plus belle, ravie de sa conclusion secrète.

- Si nous avons tant en commun, pourquoi ne pas coopérer, puisque vous semblez avoir un but précis en ces lieux. Pour ce qui est des agissements du Roy ou de la cour toute entière, sachez que je n'ai aucun pouvoir sur le cour des évènements...et puis qu'espériez-vous d'une cour royale dites-moi? Le pouvoir baigne dans la corruption, les apparences, l'opportunité et la recherche sans fin de plus, toujours plus! Chaque personne présente dans cette pièce à ses secrets, blancs ou noirs, et tous cherchent à les dissimuler sous une image proprette et noble. C'est ça, la cour. C'est ça l'Orcanie, désormais. Il faudra vous y faire, si vous souhaiter y rester et y progresser. Je peux vous aider, encore faudra-t-il que vous baissiez votre garde.

C'était un duel brûlant qui avait lieu dans la grande salle, au milieu de dizaines de convives qui n'avait pourtant aucune idée de l'importance de ce qui se tramait. Bien qu'elles aient été chanceuses jusqu'à maintenant et que nul n'ait capté leur conversation, le temps comptait et il allait falloir mettre un terme à cette discussion...quitte à la reprendre ailleurs.

- Je connais mieux l'Orcanie que quiconque ici, demoiselle.

Melinda était au comble de la satisfaction. Lui revelerait-elle ses plans? Bien sûr que non! Qu'allait s'imaginer la païenne?

- Par conséquent, je sais mieux que quiconque que l'on doit conserver son masque. Et vous, ma chère amie, vous êtes bien imprudente! Imaginiez que je sois à la solde du roy! Ou pis! De l'Église! Vous viendriez de passer aux aveux. Et le bûcher serait votre seul échappatoire.
L'Orcanie ne pardonne pas les erreurs. Aussi petites soient-elles.
Ce pourquoi je parle peu de moi... Ce pourquoi j'aborde le visage de l'innocence. M'imaginez-vous me montrer sous mon véritable visage!?
Mon traître d'époux en resterait bouche-bée...

Oups! Elle avait laissé glissé une information!
D'un air innocent et angélique, la petite déesse des eaux plaqua sa jolie main blanche devant ses lèvres roses.

- Comment puis-je vous faire confiance, Melinda? , demanda t'elle, avant de se replonger dans un verre... cette fois-ci, de vin.

C'est les yeux encore tout ensommeillés que Damien rejoignit la grande salle des banquets pour remplir toutes les tâches d'un petit page tel que lui...

Sa dernière sieste fut courte mais néanmoins agréable, alors lorsque son frère Gauthier le tira d'un merveilleux rêve ( il s'imaginait au pays des pâtisseries, galopant une licorne! Gwen en croupe ), le gamin l'aurait volontiers étouffé à l'aide de son oreiller...

Mais le labeur avant tout!

Les convives se pressaient autour des tables, ( bien garnies ), et Damien, lui, zigzaguait avec maestria entre les grandes personnes, de la cour, présentes, tout en portant les plats ou pichets qu'on lui confiait en cuisine...

Et alors que le jeune garçon était occupé a verser un peu de vin dans la coupe d'une noble et vénérable dame du château...Des paroles forts étranges parvinrent à ses grandes oreilles :

"Autrement, vous auriez au moins pleurer la mort de votre ancienne maîtresse et auriez jugé le roy de n'avoir pas attendu le délai d'un an avant de se remarier avec sa maîtresse!"

La voix qui avait prononcée une telle chose provenait de derrière lui, tout juste derrière lui et cette voix...Il lui fallût quelques secondes, de réflexion, pour l'identifier.

Alors, blanc comme un linge et statique telle une statue...Damien fit mine de finir son geste tout en écoutant ce qu'il se disait juste derrière : lui et ses maudites oreilles très fines...

Et ce qu'il entendit ensuite, l'intrigua, et le stupéfia, puis...Lui glaça le sang...

Mais la voix fluette de Victoire se faisait sur la fin presque murmure, et le marmot dut donc... Se pencher, discrètement, oreille droite en avant, tout en poursuivant a verser du vin dans une coupe déjà plus que remplie... Et qui débordait!

*Dame de la cour*:

" Prends donc un peu garde à ce que tu fais!! jeune sot!
Mais cesse de verser, maladroit!! "

Rooo! Mais qu'elle se taise la vieille bique, pingre comme pas une!
Y a des zens qui écoutent des discussions douteuses en toute discrétion ici!!

Et en quasi équilibre sur une zambe!

Hein?!

Et oui, si bien que Damien le perdit, ce si précaire, équilibre, justement : devant l'élan, l'attraction forcément irrésistible de tout son petit corps en direction...Du côté opposé à la table, ou était Mélinda et la voyante aux folles paroles...Il eut beau tenter, désespérément, d'ancrer de nouveau son pied gauche sur le sol, sa jambe ne voulut rien savoir!

*Naaaaaan!*

Ce fut donc la chute... Point la première, ni sûrement la dernière, de l'encore jeune carrière du petit maladroit... Chute lente, comique et fracassante...

Puisque Damien s'étalât de tout son long entre les deux païennes, entraînant avec lui son pichet de gros rouge qui se fracassa aux pieds des dames précitées et ainsi... Éclaboussant copieusement leurs belles robes.

Le gamin lui, face contre le sol, charmant visage qui venait de passer du blanc linceul au rouge pivoine...Faisait le "mort", honteux et...Inquiet.


ps : Oups! attention ça tache!

Hj: Pour que personne n'entende, je dois lui envoyer par mp ce que je dis??

hj : Damien ne parlera pas c'est juste pour le joke...

Et si tu veux qu'on parle du sujet je suis à ton entière disposition!

J'ai aucune envie de m'étaler ici.


*dépité, fatigué, mal aux pieds*

Victoire visualisa la scène au ralentit. Alors que la belle diablesse prononçait ses dernières paroles, un homme de petite taille qui semblait se plaire à jouer au zigoto se renversa et chuta aux pieds des deux traîtres.

Le liquide vermeille s'étala sur les précieux vêtements des demoiselles.
La sorcière demeura sans mot, humiliée. La stupeur passa rapidement et céda son trône au siège de la colère.
Les poings et les dents serrés, la belle se retint de ne pas pester contre l'enfant.

C'est alors qu'elle le reconnut... Damien! Le minuscule (mais oh combien charmant!) page qui avait transcris sur parchemin la liste de ses requêtes...

Le conseiller finit par montrer le bout de son nez. Bien qu'il n'appréciait guère son confrère alcoolique, il se devait d'assister à ce mariage. Son teint pâle trahissait une nouvelle nuit fort courte, non pas auprès de sa belle prêtresse mais à travailler. Si bien que malgré toute la discrétion dont il faisait preuve pour ne pas faire remarquer son retard, il ne vit qu'au dernier moment le jeune page dans une spectaculaire cascade s'étaler enter deux dames. Il reconnus une des prêtresses servant au grand temples et la voyante du roi. Talbot vit alors cette dernière bouillir intérieurement.

Pour ne pas attirer d'avantage l'attention et risquer de se retrouver en porte à faux, il décida de prendre sur lui la responsabilité de la chute de l'infortuné Damien.

Il se pencha pour l'aider à se relever et ainsi dissimuler derrière les invités s'adressa aux deux femmes.

Mesdames, vous me voyez navré de se regrettable incident. Ma maladresse m'a fait bousculer ce jeune homme...

Voyant leur robes maculé de vin il compris que cet incident lui coûterait plus que de simple excuse. Il regretta presque d'avoir pris parti pour le jeune page.

... Et pour ce qui est de vos vêtements, soyez assurés qu'ils vous seront entièrement remboursés.

[hj: non tout le monde s'incruste pas XD]

Victoire s'était saisit d'un linge et tentait en vain de faire disparaître les vilaines tâches dont était incrustées sa jolie robe.

''Mesdames, vous me voyez navré de se regrettable incident. Ma maladresse m'a fait bousculer ce jeune homme...''

La marchande d'illusions leva son regard irréel, où - dans son iris - se mélangeait les couleurs de l'émeraude et du saphir, sur le conseiller royal. Il mentait... Mais semblait tout de même désolé. Était-ce par compassion pour l'humiliation que les deux demoiselles venaient de subir ou bien?

- N'ayez crainte, mon Sieur. lui dit-elle d'un ton aimable. Je n'exige rien de tel! Une erreur est parfois inévitable et la maladresse est si difficilement domptable!
Je ne vous en veux pas...
Et à vous non plus, Damien, relevez-vous! Cessez de respirer n'est pas recommandable pour un enfant...

Voyant que ses tâches ne disparaîtraient pas et qu'elle devrait monter se changer, Victoire soupira et laissa choir son linge humide sur la table.

- Il est seulement... humiliant pour une sorcière, une voyante, de ne pas avoir vu venir un incident aussi banal ! Ma première apparition en public m'aura grandement marquée!

Elle sourit au seigneur, avant de se pencher sur Damien et de l'aider à se relever.

- Victoire... Ravenglass! dit-elle, tout en descendant vers le gaffeur gamin.

(HJ: Juste comme ça Talbot, je suis pas une prêtresse, je suis Dame Gladys de Windrow, dame de compagnie de la Reyne d'Orcanie et fervente catholique, undercover lol )

Les choses c'était passée trop vite pour que Mélinda réagisse immédiatement. Elle assista à la scène plutôt en spectatrice qu'en actrice jusqu'à ce qu'un des conseiller royaux ne s'adresse à elles. Elle laissa Victoire relever Damien, puis regarda le conseiller.

- Je vous en prie, ne vous en faites pas pour cette robe. Le Roy en a mit plusieurs à ma disposition lors de mon arrivée à la cour. Je vais d'ailleurs aller tout de suite me changer.

Elle effectua une courte révérence, lança un regard noir à Victoire, non contente de sa dernière réplique. Elle enchaîna de sa démarche féline, quittant la salle prestement en direction de ses appartements.

Ce fut le rire bronchitique de l'évêque qui retentit soudain, alors qu'il s'avançait vers les convives, un verre de vin à la main.

-Pardonnez-moi, lança-il en s'essuyant un oeil, mais ce fut une belle chute! Oui, oui, bien sûr, vous devez trouver cela bien moins drôle que moi, mesdames; mais palsambleu, quelle cascade!

Il ricana encore un moment, et lança un clin d'oeil complice au pauvre Damien.

-Enfin... je vois à vos figures que vous n'avez trouvé cela nullement divertissant, aussi veuillez me pardonner si ma goujaterie vous a offensées...

Il força ses vieux os en une raide courbette, et se releva avec une grimace douloureuse, qu'il noya sous une large gorgée de vin.
Ces dames, avant son arrivée et l'irruption malheureuse du jeune Damien, semblaient absorbées par une conversation, qui, malgré les apparences de courtoisie, ne devait pas être si anodine que ça... Sachant par expérience qu'il ne fallait jamais, au grand jamais, s'incruster dans une dispute entre femmes, l'évêque préféra opérer prudemment une retraite anticipée, non sans avoir auparavant satisfait sa légendaire curiosité, tandis que Mélinda s'éloignait.

-Dites-moi, jeune fille; dit-il à l'adresse de Victoire; je ne crois pas vous avoir déjà rencontrée auparavant, puis-je connaître votre nom?

Peut être ne faisait-elle pas partie de ses ouailles, aussi il était évident que Maelrhys ne l'avait jamais rencontrée là; cependant, on disait que même la turbulente barde du tyran s'était présentée à la confesse pour échapper aux foudres de son prédécesseur. Rien n'était impossible..

Daïan était de retour à la Cour , après avoir passé ces derniers longs mois sur ses propres terres, dans la baronnie d'Orcanie. Son exclusion volontaire l'avait éloigné des tracas et des traîtrises d'Orcanie et il pouvait revenir, enfin, frais et dispo.
De nombreux nouveaux visages attiraient son attention tandis que d'autres, plus anciens, lui permettaient d'avoir quelques conversations.
Comme il était bon de respirer l'air fétide de ce château maudit! De retrouver ces gens méprisables qu'il appréciait pourtant. Oui, il en était ravi. L'air de la ville lui manquait. La campagne l'avait ramolli... L'organisation de ses terres l'avaient empêchés de prendre épouse. Et... enfin!

Fraser se dirigea vers la nouvelle souveraine, qu'il ne connaissait que de nom et de visage.

- Votre Altesse! , dit-il en s'inclinant bien bas... Daïan Fraser, baron d'Orcanie et fidèle serviteur de votre époux!

L'Ambassadeur fut sorti de sa rêverie par la reine elle même descendue de son trône comme Junon de l'Olympe... elle arborait un sourire charmeur, déroutant de gentillesse. Charles eut un regard un peu étonné qui, rapidement, devint amusé.
Ses yeux devinrent noirs, rieurs et il lança :

- Je fais un piètre diplomate, votre altesse, si on lit à livre ouvert sur mon visage... à moins que ce soit la reine d'Orcanie qui soit particulièrement experte à repérer celui qui est un peu agacé... Il eut un peu rire, délicat et franc.

- Sachez que vous n'êtes nullement la cause de cette petite indisposition, cela ne se pourrait, cela ne se peut.... vous êtes, madame, un îlot de franchise, un soleil de douceur, une pluie de civilisation en Orcanie...

Il prit la main de la reine qu'il baisa... puis leva les yeux vers elle, amusé et charmeur.

Si la reine souhaitait jouer, elle trouverait ici partenaire enthousiaste... Les yeux du jeune homme se firent enjoués, brillants comme du jais...
Il la fixa, feignant très mal l'étonnement :

- Comment, votre Altesse royale, oseriez vous prétendre que l'astre de la cour d'Orcanie n'est pas assez adoré ? Alors vous trouverez en moi votre dévot, votre adorateur... votre servant, puisque selon les anciens les déesses se servent... humblement... servilement et délicatement.

Il souriait encore en ajoutant :

- Je ne suis pas votre époux, je ne suis pas roi, même pas prince et donc je ne peux vous prouver combien vous êtes intéressante... permettez moi au moins de juste vous susurrer que vous m'intéressez... il soupira... beaucoup.

Parce que les conseillers n'aime pas les reines qui sont affiliés de trop près A Arthur Pendragon.

La reine prenait plaisir. Charles savait remettre un sourire a une femme qui l'avait perdu. Elle se demandait comment Mordred prendrait ce petit jeu. La reyne n,était pas du genre a répondre aux avances des hommes, mais elle s'amusait follement. Elle retrouvait ses jours de Camelot.

Elle jouait, comme si elle répondait, comme une jeune jouvencelle, mais la c,était bien pour s'amuser.

- Est-ce seulement vrai ou comptez-vous me faire garder un sourire plus longtemps. Bien des hommes m'ont courtisée avant vous. Mais voila que vous êtes le seul dont je ne vois pas si cela est réalité.

L'intéressait-elle vraiment ? Elle, ex-maitresse d'Orcanie et désormais reyne. Nan , Charles jouait le jeu de la reyne et si elle n'était point douée, pour la politique faire croire au homme qu'il l'intéresse , elle y excelait, mais le Sir de Padoue encore plus que elle.

Les gens de Rome ont-ils tous cette manière de courtiser ?

Le souvenir de Rome lui évoqua un sourire

A l'age de huit ans, mon père m'a amené a Rome. Cette ville si charmante. Il y réglait ses choses en tant qu'Ambassadeur et moi je passais mes journées avec un jeune garcon, qui devint chevalier a la solde de mon père.

hj : Post incluant Damien et Brutus, le capitaine de la garde prétorienne

-Damien se releva, tout penaud, et rouge comme une pivoine...
Il n'avait rien de cassé, mais avait fait quelques beaux dégâts, il s'empressa donc de s'excuser :

Ze...Vous prie de bien vouloir m'excuzer, mes dames, bien que ze sois impardonnable!

Le gamin adressa un léger sourire complice au conseiller Talbot, toujours aussi chevaleresque, et baissa timidement le museau quand l'évêque fit ses commentaires "drolatiques"...

Mon Dieu qu'il était fort mal à l'aise.

Aussi...Le geste, les petites attentions de Victoire le touchèrent beaucoup. Il tendit sa main de marmot vers la jolie jeune femme :

Damien de Pinlever!
Paze du roy!
Nous nous connaiszons déza!

La voyante ne l'avait sans doute pas oublié...
Le jeunot eut une idée :

Laiszez moi vous raccompagnez à votre zambre!
Car vous zouhaiterez zans doute vous changez?

Présuposa t-il, après avoir vu la dame Gladys se retirer, point très jouasse, y compris envers la sorcière, visiblement...
Il y avait il de l'eau bouillonnante ( dans la marmite ) entre eux deux?

Mais la reyne l'appelait! La reyne mon Dieu?! Mais pourquoi donc? Certainement pour le sermonner! Qu'importe, il se précipita ventre à terre, en faisant comprendre, d'un regard, à Victoire, qu'il voulait qu'elle l'attende... ( une certaine complicité s'instaurait il entre eux? )

Arrivé devant la souveraine, Damien mis un genoux en terre, et après un rapide coup d'oeil déférent pour le sir Charles et quelques autres dignitaires...

Attendit, tête baissée.

Tandis qu'un colosse fendait la foule des courtisans amassée devant les lieux de l'incident...

Le capitaine Brutus.

Dès qu'il aperçût celle qu'il cherchait, il s'approcha d'elle, son ombre menaçante recouvrant toute sa petite personne...

Il esquissa un étrange sourire et l'interpella :

Toi, la voyante!
Suis moi...
Sa majesté souhaite te parler!

Entretien de bon augure ou...Tout l'inverse?
Victoire le devinait elle seulement...